Cercle horticole

Mise à jour : 08/02/2009 07:08:12

 

Table des matières     Info

 

  Le fenouil

LA POMME DE TERRE HATIVE   La tomate

Les céleris à côtes   Le melon

Le poivron ou piment doux

Culture des oignons à semer   La rénovation du gazon en 10 étapes

Lumière et plantes   Mouche de la cerise

Les choux   Aspérule odorante

 

LE FENOUIL

1. Généralités

Originaire de Syrie, le fenouil fut introduit en Italie au 16eme siècle là il connut un vif succès; le nom fenouil de Florence en témoigne

On distingue deux types de fenouil : le fenouil amer plante condimentaire dont on consomme les feuilles et le graines, et le fenouil de Florence domine consomme la pomme composée du pétiole des feuilles.

Le fenouil de florence appartient à la famille de Apiacées (Ombellifères), au genre Foeniculum et l'espèce dulce. Son nom technique est donc Foeniculum dulce.

Le fenouil de Florence est une plante pouvant atteindre 80 cm de hauteur. Les feuilles sont grandes, découpées ; d'une couleur vert clair. Elles sont portées par des pétioles à base engainante et formant par leur réunion une pomme. La chair est ferme, blanche et sucrée.

Cette pomme se consomme crue ou cuite.

2. Variétés

Zetatardo

Fenouil d'été, de très bon rendement.

Hâtif de Genève : lent à monter.

Argo: pour culture hâtive, très résistants à la montée à graines.

3. Exigence

Le fenouil présente les même exigences que tous les foliacés. On veillera donc à incorporer au sol 500 kg de fumier décomposé a l’are. On y ajoutera 4 kg de nitrate d'ammoniaque, 6 kg de superphosphate et 4 kg de sulfate de potasse.

Tout autre engrais commercial pour foliacés peut convenir. On réservera les terres légères, humifères et bien exposées.

4. Culture

La culture du fenouil est possible chez nous qu'en été, les semis se font d’ ailleurs sous abris. Semer en mars sous châssis un terreau clastique.

Enfoncer les graines à 1 cm de profondeur, tenir humide. La levée demande environ 3 semaines. Ensuite, repiquer les plantules sous châssis à 10 cm en tous sens.

La plantation en plein air a lieu après le 15 mai, en lignes distantes de 50 cm et 25 -30 dans la ligne, de cette façon la récolte aura lieu en juillet.

Les semis d’avril permettent des récoltes en aout.

Pour récolter en septembre semer en mai.

Des récoltes tardives peuvent avoir lieus à condition de planter dans des coffres pouvant être couverts à l'approche de l’hiver.

5. Soins culturaux

Les binages éloigneront les adventices et limiteront les besoins en eau. S’il fait sec, les arrosages sont indispensables.

Afin de blanchir la pomme, il est utile de butter lorsque celle-ci atteint la taille d'un œuf de poule. Les pommes blanchies sont plus tendres

La récolte est étalée. Ne pas tarder car les pommes ont tendance à devenir fibreuses et coriaces. On compte 4 mois de semis à la récolte

6. Défense des cultures

Contre les insectes (mouche de la carotte et pucerons) les traitements à base de Diméthoate sont efficaces.

La cladasporiose (maladie fongique) est combattue par des pulvérisations à base de Dithane

 

LA POMME DE TERRE HATIVE

1. Généralités

La pomme de terre, originaire d'Amérique du Sud, est un des légumes les plus cultivés dans nos potagers. Elle occupe même une place de choix dans l'assolement de nos cultures. Il est rare que nous ne consommions pas ce légume, chaque jour, sous différentes formes (nature, frites, purée, chips,...).

La première description remonte au 16e siècle. Introduite d'abord en Espagne, on la signale en 1560 en Italie. Son extension en Europe remonte au 18e siècle. En France, au 18e siècle, la pomme de terre était le légume des pauvres et des animaux. Elle était pernicieuse et donnait la lèpre. Ce fut Parmentier, apothicaire de l'Hôtel des Invalides, qui réhabilita et lança définitivement la culture grâce à ses travaux et publications (1772).

La pomme de terre appartient à la famille des solanacées au genre SOLANUM et à l'espèce TUBEROSUM. Son nom scientifique est donc SOLANUM TUBEROSUM.

Appartiennent à la même famille botanique: le poivron, l'aubergine, le tabac et la tomate.

La pomme de terre proprement dite est un tubercule: il s'agit d'une tige tubérisée souterraine. Cet organe de réserve est très riche en hydrates de carbone (amidon).

Comme toutes les tiges, la pomme de terre présente des yeux (ils sont localisés dans de petites dépressions). Ils donnent naissance à des tiges feuillues qui vont porter des fleurs blanches ou violettes. La fécondation donne des baies sphériques vertes qui renferment de nombreuses graines. Toutes les variétés ne fleurissent pas. La formation des tubercules n'est possible que lorsque les conditions suivantes sont réunies: température du sol pas trop élevée, bonne surface foliaire, bon ensoleillement et une nutrition équilibrée.

Les tubercules adultes sont sensibles au verdissement; ils forment de la solanine (alcaloïde toxique) lorsqu'ils sont exposés à la lumière.

2. Classification et variétés

On classe les pommes de terre suivant la précocité des récoltes; très hâtives, hâtives, demi-tardives et tardives.

a) Pommes de terre très hâtives

- EERSTELING BLANCHE : chair blanche, très sensible au mildiou

- Belle de FONTENAY : chair jaune, bonne qualité

b) Pommes de terre hâtives et demi-hâtives

- OSTARA : chair jaune, sensible au mildiou, gros calibre

- PRIMURA : rendement faible, assez sensible au mildiou

- ROSABELLE : rendement élevé, peau rouge et chair jaune

- SIRTEMA : rendement faible et très sensible au mildiou

- BEA : bon rendement

- CHARLOTTE : une des meilleures demi-hâtives

Citons également: ALEMARIA, AMINCA, AXILIA, CARINA. CIVA, CORINE, BORE, GLORIA, ISABELLE.

3. Exigences

La pomme de terre s'adapte fort bien aux climats doux et humides à fort ensoleillement. La croissance n'est efficace qu'à partir de 10°C. La température optimum oscille entre +15 et +21°C. La tubérisation demande beaucoup d'eau.

Les terres profondes sans excès d'humidité sont favorables. Pour les cultures hâtives, on réservera les parcelles bien exposées et les terres les plus légères.

La pomme de terre occupe la troisième place dans l'assolement quadriennal. On apporte donc 500 1:2 de fumier bien décomposé à l'are. Cet apport de matière organique est complété par des apports chimiques, la fumure moyenne à l'are est la suivante: 3 kg de nitrate d'ammoniaque, 6 kg de superphosphate et 4 kg de sulfate de potasse à la préparation du sol.

En général, le pH doit osciller entre 5 et 6. Au-delà, la pomme de terre développe la maladie de la gale ordinaire en sol trop calcaire.

4. Préparation des plants

Achetez des nouveaux plants du commerce chaque année. Ils sont d'ailleurs sélectionnés et certifiés indemnes de virus. Le calibre des hâtives est de 28/35 ou 35/45. Plus on plante gros, plus on obtient de nombreux petits tubercules. On compte plus ou moins 40 plants au kilo.

Après l'achat de vos plants, il faut les préparer à la plantation. Ils vont subir une pré germination: les exposer à la lumière à une t° de 10°C et ce pendant un mois et demi avant la plantation. On obtient ainsi des germes: trapus, de 2 à 3 cm.

5. Plantation

On plante généralement dans des sillons distants de 50 à 60 cm et profonds d'une dizaine de cm. Dans la ligne, les tubercules sont disposés tous les 35 cm. Ces distances sont valables pour des cultures hâtives. Orienter les germes vers le haut, sans les briser.

Le buttage peut suivre directement la plantation: économie de main-d’œuvre et protection thermique des plants. Cette plantation s'effectue du 15 mars au début avril selon qu'on utilise ou non une couverture de plastique perforé.

6. Culture

PLANTATION RECOLTE :

- avec plastique, 15 mars après 90 jours / 1 er avril après 75 jours

- sans plastique, 1er avril après 90 jours

Dès la levée, des binages légers détruisent les mauvaises herbes et préservent l'eau du sol.

Les buttages, s'ils ne sont pas réalisés à la plantation, sont au nombre de deux, lorsque le feuillage a atteint 15 et 30 cm de haut.

7. Récolte

La durée normale de la culture est de 90 jours; elle est évidemment fonction de la climatologie et de la qualité du sol. La récolte des hâtives est progressive. Les premières récoltes réjouissent l'amateur alors que les suivantes continuent à prendre du poids et du volume.

L'arrachage doit être soigné afin de ne pas blesser les tubercules. Laissez-les ressuyer sur le terrain ou dans un local aéré et sombre. On peut espérer obtenir 200 à 250 kg à l'are.

8. Défense des cultures

En général, les pommes de terre hâtives, récoltées fin juin, subissent moins de dégâts que les tardives. Cependant, des pulvérisations fongicides à base de MANEBE, MANCOZEBE OU ZINEBE élimineront les risques de mildiou (PHYTOPHTORA).

Il existe des variétés résistantes ou peu sensibles aux maladies virales et à la gale commune.

Fichier 1    Fichier 2

http://www.plantdepommedeterre.org/

Les plants de pomme de terre Wallon = une longeur d'avance  
VARIETES Rendement élevé Rendement bon Rendement moyen Rendement faible Tubercule très peu sensible Tubercule peu sensible Tubercule sensible Tubercule très sensible Hâtive = 1/4 Mi-hâtive = 1/2 Mi-tardive = 3/4 Tardive = 4/4 A= primeur B=ferme C=très farineuse Culinaire Vapeur Purée Frites Chips PLANT   Bio Goût particulier Peu aprécié en Belgique
Agria (peau jaune) x         x         x     x x       x x      
Anosta (peau jaune) x       x       x       x x x x              
Avalanche (peau jaune) x         x       x       x x x     x x      
Baraka (peau jaune) x       x             x             x x      
Belle de Fontenay (jaune)       x       x x       x     x              
Bintje (peau jaune) x             x   x       x x x x x x x      
Charlotte peau jaune)   x       x       x     x     x              
Cilena (peau jaune) x       x         x       x   x              
Desirée (peau rouge) x         x         x         x x x x x      
Dita (peau jaune)   x     x           x   x x   x         x    
Dorado (peau jaune)   x         x     x       x x x x x x x      
Draga (peau jaune)   x     x         x       x x x              
Eersterling blanc       x       x x         x   x              
Estima (peau jaune) x           x     x       x   x              
Exempla (peau jaune) x         x       x     x x   x              
Gasore (peau jaune)     x   x         x       x x x              
Gloria (peau jaune)     x     x     x       x x   x         x    
Heideniere (peau jaune)     x       x     x     x x               x  
Jaerla (peau jaune) x       x       x         x   x              
Kennebec (peau jaune) x         x         x     x x               x
Lady Rosetta (peau rouge)   x         x     x         x     x          
Maris Bard (peau jaune) x           x   x         x x x              
Merit (peau jaune)   x         x     x     x     x              
Nicola (peau jaune)   x         x     x     x     x              
Ostara(peau jaune)   x     x       x       x x   x     x        
Pink Fir Apple (peau rose)   x           x       x x     x              
Première (peau jaune)   x         x   x         x x x   x x x      
Primura (peau jaune)   x         x   x       x x   x              
Raja (peau jaune)   x       x         x     x   x     x   x    
Red Pontiac (peau rouge) x           x     x       x   x              
Resy (peau jaune)   x       x     x         x   x              
Eersterling Rouge     x         x x         x   x           x  
Rosabelle (peau rouge)     x     x     x         x   x              
Russet Burbank (peau br)   x           x       x     x       x        
Santana (jaune)   x       x       x       x x     x x        
Santé (peau jaune) x       x       x         x x x         x    
Saturna (peau jaune)     x         x     x       x       x x      
Shepody (peau jaune)   x           x   x       x x       x x      
Sirtima (peau jaune)   x       x     x       x x    +/- x              
Spunta (peau jaune)   x           x   x       x   x              
Superstar (peau jaune)   x       x       x       x   x              
Teodora x           x   x         x   x              
Zagara (peau jaune)   x     x       x       x x   x           x  

 

 

TABLEAU COMPARATIF DE DIFFERENTES VARIETES DE POMMES DE TERRE
xxxx = très bon   Précocité Couleur de la peau Couleur de la chair Profodeur des yeux Grosseur des tubercules Rendement Résistances Usages Qualités culinaires
J. = jaune Au mildiou Au noircissement Conservation
M. = mauvais
R. = rouge
S. = superficiel
P. = profond
Variété
Hâtif 90 à 100 jours Corine xx J. cl J. pâle S x x x- xx Moy; Frites Assez bonne à la cuisson
Climax x(x) Jaune J. pâle S xx(x) xx(x) xx xx(x)   Frites et autres  
Eersterling J. xxx Jaune J. pâle S x x xx x Faible Vapeur, four, risol,soupe Bonne qualité gustative
Eersterling R xxx R.F. J. pâle S x x xx x Faible Vapeur, four, risol,soupe Bonne qualité gustative
Gloria xx Jaune Jaune S.P. x x x M Moy; Salade Primeur
Jaerla * x J. cl J. pâle S.P. xxx xx(x) x xxx Moy. À B Nature, frites, purée  +/- bonne tenue à la cuisson
Première xx Jaune J.P/J. S xx xx xx   Faible Frites et autres Moyenne
Primura xx Jaune J. pâle S xx(x) xx(x) xx xxx Bonne Salade, nature  
Resy x(x) Jaune J. pâle S xx(x) xx(x) x xxx Moy. à B Fites Ferme à la cuisson
Rosabelle x Rouge Jaune S xx  x- x M Moy. à B Purée, gratin, potage  
Sirtema xx(x) J. cl J. pâle S.P. xx xx xx xxx Bonne Salade, nature  
Ulcama * xx Jaune J. pâle S xx xx(x) xx xx Moy; Nature, frites, purée Bonne tenue à la cuisson
Mi-hative 100 à 1210 Jours Bintje  x- J. cl J. pâle S.P. x(x) xx(x) xx xx Moy; Purée, four, frites, micro-onde Bonne
B. de Fontenay xx Jaune J. S. x x x xx Moy; Salade, vapeur,gratin Bonne
Charlotte x Jaune J. S. x x x xx Moy. à B Salade, vapeur,gratin, micro Très bonne tenue à la cuisson
Cilena * x Jaune J. S x x x xxx Bonne Salade, nature Bonne tenue à la cuisson
Exempla x Jaune J. S x xx x xx Bonne Salade, vapeur, gratin, nat. Chair ferme,très bon goût
Gasore x J. rosé J S x- x- xxx x Moy. à B Purée, vapeur Farineue, auto - cuisson
Manon x Jaune J   x xx x x   Frites et autres Très bonne qualité
Moralisa x Jaune J. pâle S xx(x) xx x xx Moyenne Salade, autres Excéllente
Mi-tardive 110 à 120 j. Agria x Jaune J. S xxx xxx x- xxx Faible Frites, purée Très bon rendement
Astérix * x Rouge J. pâle S xx(x) xxxx x- x Bonne Frites , vapeur, purée Bonne tenue à la cuisson
Désirée x Rouge J. pâle S xx(x) xx x- xx T. bonne Frites, four, potage, micro- Tenue à la cuisson moyenne
Ditta x Jaune J S x xx x-   Bonne   Excéllente
Granola x- Jaune J P x xx x xxx Moy. à B Vapeur,  
Hanea - Jaune J S x x- x   Bonne Vapeur, gratin  
Nicola x- Jaune J S x xxx x xxx Bonne Vapeur, salade, gratin Très bonne tenue à la cuisson
Spartan x- Jaune J P xx xxx xx x Bonne Purée, soupe Assez bonne à la cuisson
Tardif + 120 j Alpha - J. cl. J. pâle S-P xx(x) xx x- xx     Assez bonne
Corne de Gatte - Rose J. P Longue x x x Bonne Excéllente  
Heidenière x Jaune J. S   x- x x Bonne Salade et nature  
Kerpondy  - Jaune J. S   x-  -  - Bonne Salade et nature  
Redosa  - Jaune J. pâle S-P xxx xxx x- x-      
Rosabelle  - Rouge J. S x x x- xx T. bonne Salade, gratin  

 

La tomate

 

Généralité

La tomate constitue de nos jour un légumes-fruits des plus populaires et des plus recherchés. Elle est originaire d'Amérique du Sud. Elle est connue dans notre pays depuis le 16è siècle comme plante ornementale et sa culture prend de l'extension à partir du 19e siècle. Les fruits de la tomate sauvage sont petits et lisses. Espèce annuelle buissonnante, elle exige des températures de l’ordre de 15° à 18°. Les fruits sont généralement rouges. Certaines variétés décoratives ont des fruits violacées ou jaunes. Des tomates jaunes sont mises sur le marché belge depuis quelques ânées On connait quelque 118 manières culinaires de préparer la tomate. Elle fait l’objet de cultures importantes pour la vente en frais de même que pour l'approvisionnement des industries (tomates pelée, jus, purées. Concentrés, plats préparés.

Les grands centres de production se situent dans le Sud (France, Maroc, Espagne. Italie...). La Hollande et la Belgique (Flandres) se sont spécialisées dans la tomate de serre de haute qualité. En 1930, la Belgique produisait 90700 tonnes dans 1060 ha de serres.

Comme la pomme de terre, le poivron ou l'aubergine, la tomate appartient à la famille des solanacées. Son nom scientifique salanum lycopersicum. Sa tige est pubescente et porte des feuilles alternées composées. Les racines sont nombreuses et très souvent secondaires et adventives. Il est donc opportun de planter plus profond pour augmenter leur efficacité Apparition des premières fleurs jaunes groupées en cymes après la sixième feuille en général. Ensuite les fleurs apparaissent toutes les 2 ou 3 feuilles, suivant les variétés. Ces fleurs sont hermaphrodites (bisexuées). Après fécondation, un fruit comestible ou baie prend naissance el contient de nombreuses graines aplaties (350 pour un gramme).

Classification et variétés

Les variétés de la tomate sont très nombreuses. Chaque année de nouvelle viennent s'ajouter au grand nombre déjà existant.

Les tomates sont classées en 2 grands groupes : les variétés déterminées dont les bouquets floraux vont de 5 à 6 et les variétés indéterminées (le nombre de bouquets floraux s'arrêtant uniquement par le pincement de la tige principale). Pour chaque groupe, la classification fait intervenir la forme (fruit aplati, rond ou allongé). La présence ou l'absente de côtes (relief du fruit), le volume du fruit (nombre de loges) et l'absence ou la présence d'une coloration verte du collet. Enfin, les nouveaux hybrides sont souvent adaptés à la culture hydroponique et à la résistance aux nombreuses maladies.

Nous citerons uniquement les variétés les plus utilisées.

Marmande : gros rendement, très côtelé.

Moneymaker : forte production, belle forme.

Quelques hybrides :

Bonset F1

Pyros F1 : résistante et gros rendement.

Dombito F1

Exigence

La tomate demande beaucoup de chaleur pour assurer le cycle complet de végétation. Quelle que soit la région, il est indispensable de produire les plants sous châssis. La tomate ne supporte pas les gelées. Il faut au moins 4 mois 1/2 sans gelée pour que cette culture soit rentable. Les températures optimum sont de 24° le jour et de 14° la nuit (themopériode). Les Cultures de pleine terre devront donc être bien exposées au Sud. La tomate préfère les terres légères riches en humus. Ce dernier joue un très grand rôle sur la qualité et le calibre des fruits. A la préparation du sol, on apportera 5 kg d'algues marines à l'are (riches en oligoéléments et en chaux). La fumure organique importante

(1 tonne/are) est incorporée en automne. Avant la plantation, on ajoutera 3 kg de nitrate d’ammoniaque.

6 kg de superphosphate el 8 kg de Patenkali (K+Mg) à l'are

Culture

Semis au 15 man dans du terreau clanique à 20°. Semis en caissette, couvrir légèrement les graines et recouvrir la caissette d'une vitre qu'on enlève une semaine après la levée. Repiquage en pot de 8 cm dés que leu cotylédons sont étales et que la première vraie feuille apparait. Placer les plantules à 20°. Distancer les plantes dés qu'elles se touchent sinon elles filent. Plantation de plants bien formés trapus et déjà endurcis en début mai sous verre et après le 15 mai en plein air. La distance entre les plantes est au moins de 60 cm. Planter en double ligne à 60 X 60 cm et 80 cm entre ce doubles lignes. Enterrer la plante jusqu'aux premières feuilles. Ne pas oublier les arrosages en fonction de la climatologie.

Soins culturaux

Arroser régulièrement. Tuteurer solidement (piquets, ficelles) Attacher régulièrement la plante à l’aide de ficelle. Ne pas serrer trop la tige peut éviter son étranglement. En plein air on conserve 3 grappes de fleurs (5 à 6 grappes en serre). On taille la tige à 2 feuilles au-dessus de la dernière grappe (tire sève). En culture, éliminer les pousses latérales qui prennent naissante à l’aisselle des feuilles. Il n'est pas rare de voir des pousses redémarrer à partir du bouquet floral: à éliminer. Le paillage du sol (paille ou plastique noir) évite les binages successifs el l'évaporation de l'eau d'arrosage.

A partie du 15 juin, les arrosages seront complétés par des apports de nitrate de potasse (2 grammes par litre d'eau). Arrêt de ces arrosages en septembre afin de laisse mûrir les fruits. Couper quelques feuilles au voisinage des fruits pour les faire mûrir.

Récolte

La récolte s'échelonne de la fin aout jusqu'en octobre. La cueillette est progressive et concerne les fruits bien rouges. En octobre rentrer les tomates non mûres el les stocker dans un local frais pour achever la maturité En plein air, on récolte environ 2 à 3 kg par plante ( 5 à 6 kg en serre)

Défense des cultures.

L’ennemi numéro un est le mildiou. On utilise des produits à base de cuivre ou de captane (1 fois par semaine). Contre les nombreux insectes (pucerons, mouches blanches, thrips…)
pulvériser avec un insecticide à base de pyrèthre.

http://jardihaie.free.fr/potager/tomate/variete.htm

 

Les céleris à côtes

1. GENERALITES.

Le céleri branche ou à côtes est une plante bisannuelle cultivée comme annuelle pour les besoins de l'alimentation humaine. Dans les régions méditerranéennes, on rencontre dans les lieux marécageux un céleri qui se développe à l'état spontané. Il est à l'origine de la plupart de nos variétés cultivées. Ce céleri sauvage était déjà, utilisé par les Egyptiens, les Grecs et les Romains. Pline l'Ancien fait déjà la différence entre ce céleri sauvage et la plante cultivée.

Au Moyen Age, c'est son pouvoir médicinal qui est vanté. L'amélioration de l'espèce ne remonte qu'au 18ème siècle et la première variété (Vilmorin) apparaît en 1877.

Le céleri appartient à la famille des Apiacées (ombellifères) au genre Apium et à l'espèce graveolens. L'ensemble de la plante dégage une odeur particulière, agréable, généralement fort appréciée.

L'enracinement est pivotant et très développé. Les feuilles du céleri à côtes, vertes ou jaunes selon la variété, sont portées par des pétioles cannelés en forme de gouttière d'une longueur pouvant atteindre 50 cm. La floraison a lieu normalement la seconde année de la culture. La tige florale peut atteindre 90 cm de haut et porte des ombelles composées de fleurs petites et blanches. La fécondation, souvent croisée, donne naissance à des graines minuscules. On en compte de l'ordre de 2500 au g. Leur faculté germinative est de 5 ans en moyenne. Le processus de la montée à graines peut avoir lieu la première année de culture rendant ainsi la récolte quasi nulle. En effet, le céleri à côtes est très sensible aux mauvaises conditions culturales : basses températures et sécheresse. Par expérience, on a noté que le céleri à côtes entame sa montée à graines, lorsque les températures sont inférieures à + 10°C. On sera donc prudent pour les cultures hâtives.

2. CLASSIFICATION ET VARIETES.

Nous n'envisageons ici que les céleris à côtes pleines, blancs ou verts. Il existe un effet des céleris à côtes creuses ou céleris verts d'hiver et des céleris à jets ou à couper.

2.1 Céleris blancs ou dorés.

Ils blanchissent naturellement et sont utilisés surtout pour les cultures hâtives et de pleine terre. Ils sont très sensibles à la SEPTORIOSE, maladie importante chez les céleris.

- Plein blanc doré Barbier : assez hâtif.

- Plein blanc doré chemin : pour culture de pleine terre.

- SUPERDORA : pour culture sous abris.

- BLANCATO. GOLDEN SPARTAN, SUPERDORA, MULTIPAK,...

2.2 Céleris verts.

Ils sont plus aromatiques, poussent plus vite et sont moins sensibles à la septoriose.

Ils sont plus intéressants pour l'hivernage.

- Céleri vert tardif d'Anvers : pour les semis de juillet-août.

- Céleri vert LEPAGE.

- VERDON : assez résistant à la septoriose.

- Vert Pascal : très bonne conservation

3. EXIGENCES.

Le céleri aime les climats doux et humides dont les automnes sont tardifs et prolongés. Il demande beaucoup d'eau et une insolation intense. Considéré sous l'angle de la chaleur ses exigences sont les mêmes que celles du haricot. Le céleri est peu rustique. En début de saison, les périodes froides provoquent la montée à graines alors que les gelées d'automne détruisent la plante.

Les terres utilisées doivent présenter une bonne fraîcheur naturelle, tout en étant bien drainées. On préfère les sols silicoargileux riches en humus. Le pH optimum oscille entre 6,5 et 7.

Le céleri est un gros consommateur d'engrais; des terres largement fumées lui sont indispensables. A l'are, un apport automnal de 1000 kg de fumier décomposé est recommandé. A la préparation du sol, on apporte à l'are 4 kg de nitrate d'ammoniaque, 6 kg de superphosphate et 4 kg de sulfate de potasse;

Un engrais complet du commerce peut être également efficace. Pendant la culture, des arrosages à base de purin ou de nitrate de potasse (2 g par litre) sont nécessaires à une croissance continue.

4. SEMIS.

Quel que soit la période du semis, celui-ci s'effectue en pots ou en caissettes. Il s'agit d'un semis minutieux : terre fine, ne pas recouvrir les graines, placer une vitre sur la terrine et conserver l'humidité par des bassinages réguliers. La température idéale est de 20°C.

Le repiquage, opération incontournable et indispensable à l'obtention de plants trapus, a lieu dès que possible, au stade une vraie feuille à 5 x 5 cm dans une pépinière d'attente ou en pots de 5 cm. Couvrir ces repiquages d'un châssis pendant quelques jours pour les habituer à l'air libre.

5. CULTURE.

La plantation a lieu 2 mois après le semis (plantes de 8 à 10 cm). Les distances de plantation sont de 25 x 25 cm à 30 x 30 cm suivant la taille de la variété. Arroser après la plantation.

Les semis de février à 20°C permettent une plantation sous châssis froids en avril et une récolte en juin-juillet.

Les semis d'avril-mai sous châssis permettent une plantation en juillet et une récolte à la fin octobre.

Pour l'hivernage, les variétés vertes sont semées fin juin et plantées en août sur côtières ou en coffres.

Pour les récoltes de printemps, semis en juillet de variétés à côtes creuses, plantation en septembre et protéger pendant l'hiver par des châssis.

6. SOINS CULTURAUX.

La culture est longue. Les soins culturaux visent à une croissance lente mais continue.

Tout arrêt de la croissance se traduit par la montée à graines. Ces soins culturaux se résument à des binages et des sarclages qui peuvent être remplacés avantageusement par un paillage du sol. Par temps sec, les arrosages sont indispensables.

7. RECOLTE.

Pour les personnes qui désirent un céleri bien blanc, un blanchiment est possible en utilisant des planches, de la paille ou du papier gris. Ce blanchiment est réalisé de 2 à 3 semaines avant la consommation selon la climatologie. La récolte s'effectue à l'aide d'un couteau : trancher les racines au collet et enlever les feuilles tachées. Un bon pied de céleri blanc peut atteindre le kilo.

8. DEFENSE DES CULTURES.

L'ennemi le plus important de cette culture est la SEPTORIOSE. Il s'agit d'un champignon qui se développe sur les feuilles dans des conditions humides (climat humide. plantation trop serrée). De bonnes plantations et une nutrition équilibrée favorisent la résistance des plantes. Cependant, seules les pulvérisations à hase de cuivre, de benomyl ou de Mancozèbe peuvent éloigner cette maladie (en préventif).

 

Le melon

1. Généralités

Pour beaucoup, le melon est l'espèce maraîchère aux qualités gustatives les plus fines et les plus délicates. Il s'agit d'une plante de la famille des CUCURBITACEES au même titre que le concombre, le cornichon et autres courges.

Probablement originaire d'Asie, le melon est connu en Europe depuis le début de l'ère chrétienne. Charles VIII l'introduisit en France en 1495 mais la culture ne progresse que lentement du sud au nord.

Le melon est une plante annuelle rampante de la famille des CUCURBITACEES. Il appartient au genre CUCUMIS et à l'espèce MELO. Son nom scientifique est donc CUCUMIS MELO.

Comme chez la plupart des Cucurbitacées, le melon présente des tiges rampantes munies de vrilles. Les feuilles sont assez grandes, circulaires à réniformes, parfois à 3-7 lobes, petits arrondis, légèrement crénelés. Les racines sont nombreuses et superficielles dans les premiers centimètres du sol. Il s'agit d'une plante monoïque qui possède des fleurs mâles et femelles sur le même pied. Ces fleurs unisexuées sont jaunes et les mâles apparaissent les premières sur la tige principale et sur les tiges de second ordre. Par contre, les fleurs femelles n'apparaissent que sur les rameaux de troisième ordre. Or, ce sont ces fleurs femelles qui donnent les fruits. Le rôle de la taille sera donc de faire apparaître le plus rapidement possible un nombre suffisant de fleurs femelles qui, dans le meilleur des cas, donneront un nombre donné de fruits.

La fécondation est essentiellement entomophile (par les insectes). Cependant, sous verre et par mauvais temps, il est parfois utile de procéder à la fécondation artificielle à l'aide d'un pinceau doux qui distribue le pollen des fleurs mâles aux fleurs femelles. Les fruits sont de formes et de couleurs très variables. La couleur et le parfum de la chair diffèrent également selon les variétés.

La surface du fruit est souvent marquée de rides (BRODERIES) avec des proéminences plus ou moins saillantes (VERRUES) et divisée par des sillons formant des côtes.

Les graines, lisses et blanchâtres, sont réunies au centre du fruit dans une pulpe aqueuse. Leur faculté germinative est de 5 ans et on compte 35 graines au gramme.

2. Classification et variétés

A. Melons cantaloups

Les fruits sont divisés en côtes larges marquées de nombreuses verrues. La qualité du fruit est remarquable. La chair est rouge orange, sucrée et parfumée. De nombreuses sélections hollandaises pour culture sous châssis se trouvent sur le marché grainier.

- Cantaloup Jivaro F1: pour culture protégée.

- Cantaloup Charentais: l'une des meilleures variétés.

B. Melons brodés

Des lignes blanches recouvrent l'épiderme comme une broderie en relief. La chair est rouge, blanche ou verte selon les variétés.

- Melon sucrin: développement moyen.

- Melon de Cavaillon: à chair rouge ou verte.

C. Melons lisses

Ne présentent que peu de broderies et de côtes.

- Melon ananas d'Amérique: fruit de 8 cm de diamètre.

3. Exigences

- La culture du melon demande beaucoup de chaleur et de lumière, c'est pourquoi la culture de pleine terre ne peut s'entreprendre avant le début juin. Le melon exige beaucoup d'eau. Plus la température est élevée, plus le fruit est sucré et parfumé.

La température idéale est d'au moins 20°C.

- Le sol doit être très riche, la tendance argilo-siliceuse convient bien. Le pH oscille entre 6 et 7,8.

On apportera au mètre carré et pour une terre de qualité moyenne, 25 kg de fumier bien décomposé, 30 g de nitrate d'ammoniaque, 60 g de superphosphate et 50 g de sulfate de potasse. Tout autre engrais du commerce ainsi équilibré peut convenir.

4. Culture

Nous n'envisagerons dans cet article que la culture la plus facile et la plus accessible aux amateurs. Cette culture se situe en été. Pour les personnes qui possèdent des surfaces en verre, il suffira de respecter les mêmes conditions de culture tout en avançant les dates de semis et de plantation.

Le semis a lieu début avril en plaçant 2 à 3 graines par pots de 8 cm remplis de terreau léger. Enterrer les graines à I cm et placer les pots à 25°C. Après une semaine, la germination est terminée. Quatre semaines après le semis, il faut sélectionner la plante la plus belle et enlever les autres. Début mai et en fonction de la climatologie, habituer les plantes à la température extérieure. La plantation aura lieu dans la seconde quinzaine de mai. Pincer à 2 feuilles, laisser cicatriser et attendre une semaine avant de planter. On place une plante par mètre carré. On les enterre jusqu'aux cotylédons. Une rigole d'arrosage sera réalisée autour de la plante. Après cette opération, arroser régulièrement. Si la plantation a lieu sous châssis, il faut veiller à garder la chaleur et réaliser l'étouffée.

De cette façon, 2 ramifications de second ordre vont se développer à l'aisselle des deux premières vraies feuilles. Ces 2 ramifications de second ordre sont taillées après 4 feuilles.

A l'aisselle de ces feuilles (2 x 4) vont naître 8 belles ramifications de troisième ordre que l'on va étaler sur la surface du sol et que l'on va tailler sur quatre feuilles. C'est après cette taille, la troisième, qu'apparaissent les fleurs femelles. La taille a donc pour but de faire apparaître au plus vite les fleurs femelles qui donnent les fruits.

5. Soins culturaux

- Sous abri (châssis ou serres), le but des soins culturaux est de maintenir les conditions culturales plus ou moins constantes. Aérer si la température dépasse 25°C. Par contre, pour les nuits, on ferme les châssis et on les recouvre de paillassons.

Au 15 juin, les châssis restent ouverts jour et nuit.

- Les arrosages journaliers sont indispensables en été. Au mois d'août, on profitera de l'arrosage pour apporter de l'engrais en solution une fois par semaine.

- Par la taille, on limitera le nombre de fruits par plant. On en garde en général de 3 à 5 par plante. Une fois sélectionnés, les fruits de la taille d'un œuf de poule sont isolés du sol par un paillage quelconque.

Toutes les autres pousses gourmandes sont éliminées au-delà du châssis. Les tiges qui portent des fruits (1 par tige maximum) sont taillées à deux feuilles au-delà du fruit (tire-sève).

6. Récolte

Pour des semis du début avril, la récolte a lieu en août-septembre. La maturité a lieu en effet 120 à 150 jours après le semis suivant la climatologie et la culture.

La maturation du melon se reconnaît à certaines caractéristiques: un cerne apparaît à la base du pédoncule, les tissus se ramollissent au niveau de l'œil, une modification de la couleur, le développement d'un parfum caractéristique et, enfin, les feuilles des rameaux porteurs de fruits se referment sur elles-mêmes.

Cueillez vos melons le matin alors que la turgescence des tissus est maximum. Placez-les au frigo et dégustez-les après 2 ou 3 jours. Vous pourrez conserver vos melons une dizaine de jours environ selon le stade de récolte.

7. Défense des cultures

Contre les insectes (pucerons et mouches blanches) et les acariens, des pulvérisations à base de DIMETHOATE ou autre matière active sont efficaces.

Des pulvérisations fongicides seront également nécessaires contre l'oïdium.

 

Le poivron ou piment doux

1. Généralités

Les piments sont des plantes annuelles originaires d'Amérique du Sud. On y trouve les piments vrais ou piments brûlants (Paprika) et les piments doux ou poivrons. Nous aborderons la culture des poivrons qui s'effectue presque toujours sous serre ou sous châssis.

Le poivron appartient à la famille des SOLANACEES, au genre CAPSICUM et à l'espèce annuum. Son nom botanique est donc CAPSICUM ANNUUM.

Il s'agit s'agit d'une plante annuelle de 60 cm de haut, aux tiges dressées et ramifiées se lignifiant en fin de culture.

Les feuilles lancéolées sont portées par des pétioles plus ou moins longs. Les fleurs hermaphrodites sont blanches et solitaires.

Elles naissent à l'aisselle des feuilles. La fécondation croisée donne naissance à des fruits dont la couleur verte virera à maturité au rouge, au jaune, au violet ou à l'orange suivant la variété. Les graines sont blanches et aplaties. On en compte environ 150 au gramme et la durée germinative est de 4 ans.

Les usages culinaires des poivrons doux sont nombreux. On les utilise souvent farcis de viande ou cuits en salade mélangés à des aubergines, tomates, oignons,... Il s'agit des ratatouilles niçoises dans le sud-est et des piperades dans le sud-ouest.

2. Variétés

Piment carré doux d'Amérique.

Piment doux d'Espagne: plus allongé que le précédent.

Piment PIPERADE.

LAMUYO El: résistant aux virus.

YOLOWONDER FI: fruit gros et carré.

ALAMO FI: rouge à maturité.

3. Exigences

C'est une plante exigeante en chaleur. La production des -plants et la culture ne peuvent être envisagées que sous abri.

Le sol doit être léger, humifère et riche. En plein air, seules les côtières bien exposées sont recommandées. Le pH est de 6,5 environ. La végétation est normale à partir de +20°C (+15°C minimum).

Le poivron est une plante exigeante en eau. Sous abri, les arrosages retiendront toute notre attention.

Comme pour tous les autres légumes-fruits, on incorpore une tonne de fumier décomposé à l'are à laquelle on ajoutera 2 kg de nitrate d'ammoniaque, 5 kg de superphosphate et 4 kg de sulfate de potasse.

4. Culture

Les semis s'effectuent de fin février à fin mars. A 20°C la levée prend 15 jours environ. Les plantules sont alors repiquées en pots de 10 (stade 2 feuilles). L'élevage du plant se fait à une température voisine de 20°C. Huit semaines après le semis, la plantation peut avoir lieu soit sous châssis, soit sous serre. Les plantations en plein air ne peuvent avoir lieu qu'après le 15 mai.

Pour limiter le nombre de fruits et hâter leur maturité, le poivron subit une taille: on pince après 4 feuilles. Les quatre ramifications se développant seront alors pincées après 2 fleurs, ce qui donne 8 fruits environ par plante.

La plantation se réalise à 50 cm en tous sens. On supprime toutes les ramifications se développant ultérieurement.

Un tuteurage peut être nécessaire pour les variétés à gros fruits.

Le paillage de la culture limite le développement des mauvaises herbes et les besoins en eau et conserve la chaleur dans le sol.

En culture, des arrosages à base de nitrate de potasse (1g/ litre) sont indispensables pour favoriser une bonne croissance. Sous verre, en été, il faut éviter une hausse trop forte de la température. Ombrage et bassinage restent efficaces.

5. Récolte

La récolte s'effectue lorsque le poivron a développé la couleur désirée (il faut 15 jours pour l'obtention du fruit coloré à partir du fruit vert). Sous serre, elle se fait à partir de juillet.

On coupe le pédoncule du fruit avec des ciseaux ou un sécateur.

6. Défense des cultures

Les plantes de poivron sont souvent attaquées par la mouche blanche, les pucerons et les araignées rouges. Les bassinages seront complétés par des pulvérisations insecticides à hase de PYRETHRE par exemple.

A noter l'existence de variétés résistantes aux maladies virales.

 

Culture des oignons à semer

(Allium cepa)

Plante biannuelle
Famille des liliacées
Faculté germinative 2 an
Tige très courte (plateau)

Les racines se développent au fur et à mesure que le plateau croit en diamètre.

Le méristème porté par le plateau donne naissance à des feuilles. Quand le bulbe se forme, le collet ramollit les feuilles encore vertes sont entrainées par terre par leur propre poids. Elles peuvent encore alimenter la plante tant qu'elles sont vertes. Le bulbe mûr est dormant. Au printemps, le bulbe forme des nouvelles feuilles et racines puis forme ses fleurs.

Conditions de la formation du bulbe.

L’oignon est sensible à la longueur du jour. Suivant les variétés, il faut 12 à 15 heures de jour pour avoir formation d'un bulbe. Plus la plante est forte lorsque les conditions sont rencontrées et plus la tubérisation est rapide et plus la maturité est précoce. Une mauvaise tubérisation est conséquence de sérieux échecs.

Classification

1. Oignons à semer

Blancs hâtif primeurs : récoltes en vert

Semis d'automne ou de printemps.

Variétés : de Paris, Elody

A confire: pour industrie et marché du frais.

Variétés : Nocera, Barletta

De garde : pour la conservation

Variétés : Albion jaune

Pour une longue conservation

Variétés : Jumbo, Hyduro. Hygro

- pour une production de bulbes à planter l'année suivant le semis

Variétés: de Stuttgart Stentor/ Rouge de garde pour une longue conservation

Variétés : rouge Robal, de Niort, foncé de Liège.

Culture

Exigences

Sol : sol argilo-sablonneux, se ressuyant bien. Les terrains sableux peuvent convenir mais il faut surveiller la nutrition, l'irrigation et pH.

Rotation : respecter une rotation 4 années. Éviter de suivre une culture qui laisse des résidus de végétaux.

Préparation du sol : la terre doit être relativement fine en surface mais sans excès. Bien travaillée en profondeur mais sans cavité, (risque d’un mauvais enracinement.

Oignons à semer

a) Oignons blancs hâtifs

- Semer du 15 juillet au 10 août en pépinière ou directement en place (semis de précision) ou éclairci.

Plantation en octobre en lignes distantes de 30-40 x 7 cm.

-Soin : ne pas enterrer trop profondément. Les oignons repiqués sont plus gros car ils disposent de plus de place!

- Récole en mai-juin

- Soins de culture : biner au printemps en ayant tendance à butter légèrement les bulbes pour qu'ils soient bien blancs. Les oignons sont vendus au début de la récolte en botte avec des radis puis seuls bottelés par4-5

N.B : on peut semer et récolter en août.

b) Oignons a confire (75 à 90 jours)

- Semer du 15 mars à début avril en lignes distantes de 25 à 35 cm assez dru sur la ligne. Ne pas éclaircir.

- récolte en juillet lorsque les oignons ont atteint le calibre recherché. Les feuilles sont détruites mécaniquement ou chimiquement et un premier séchage est fait sur le terrain. Après triage et calibrage, ils sont vendus sur le marché du frais ou directement après arrachage, ils sont acheminés vers l’industrie.

c) oignons de garde

- semer en mars-avril en ligne distante de 25 à 40. Le semis doit être clair.

 

La rénovation du gazon en 10 étapes

Le mois de septembre est un des mois les plus opportuns pour réaliser son gazon. Le sol est généralement encore bien chaud suite à l'été et l'humidité est généralement présente. De plus la germination des adventices (mauvaises herbes) est nettement moindre en automne qu'au printemps. La rénovation du gazon peut être réalisée en une petite dizaine d'étapes.

1. La première étape est de supprimer l'ancien gazon. Pour se faire réaliser un traitement avec un herbicide total foliaire de type glyphosate. Ce traitement sera réalisé par temps calme, non pluvieux à l'aide d'un pulvérisateur Après 8-10 jours l'herbe jaunira et sera totalement décolorée après 2 semaines.

2. Après un fraisage fin du gazon à l'aide d'un motoculteur muni d'une fraise.

3. On procédera au ratissage-nettoyage de la terre afin de retirer les mottes de gazon encore présentes. On commencera également le renivellement du terrain.

4. Afin d'obtenir une bonne germination et une installation rapide du gazon, on apportera une fumure de fond comportant environ 40 unités d'azote en cas d'utilisation d'un engrais minéral. Si, on emploie un engrais organique ou un minéral à libération lente, la quantité d'engrais peut être doublée. Dans le type d'engrais apporté, il ne faut pas oublier le phosphore pour favoriser l'enracinement et le potassium pour endurcir le gazon avant l'hiver.

5. Un dernier ratissage fin avant le semis est à prévoir pour tout d'abord incorporer légèrement l'engrais mais surtout affiner la terre en surface.

6. Vous procédez au semis, soit à la volée, soit à l'aide d'un épandeur. La quantité de semences à utiliser parue est fonction du mélange acheté. Généralement on utilise entre 2 et 3 kg de semences par are.

7. Une fois semé, il faut à nouveau procéder à un léger ratissage pour enfouir quelque peu les graines. En effet pour avoir une bonne germination et une bonne levée, il est obligatoire que les graines de gazon soient enfouies.

8. Afin que les graines soient bien en contact avec la terre et que lors de la germination il n'y ait pas de destruction des jeunes pousses en cas de périodes un peu sèches, il est impératif que le terrain soit roulé.

9. Par temps sec lors de la germination, il faudra procéder à des arrosages réguliers. Un arrosage de 5 à 71 d'eau / m2 tous les 2 jours devra être prévu jusqu'à la première tonte.

10. Si les conditions sont bonnes (eau + chaleur), après 4-5 semaines l'herbe devra être tondue pour la première fois, afin d'obtenir un beau tapis bien vert. Lors de cette première tonte, il n'est pas nécessaire de couper l'herbe trop court.5-6 cm de haut est suffisant. Il sera primordial que les couteaux soient bien aiguisés afin d'éviter le déchaussement du gazon.

Harold Grandjean

Lumière et plantes

PLANTES NECESSITANT BEAUCOUP DE LUMIERE

Codiaeurn Variegatum (Croton)

Ficus elastica (Caoutchouc)

Ficus benjamina

Ficus lyrata

Ficus cyathistipula

Phoenix canariensis (Palmier des Canaris)

Sansevieria trifasciata (Langue de belle-mère)

Ananas comosus (Ananas ornemental)

Guzmannia (Broméliacée)

Aphelandra squarrosa

PLANTES NECESSITANT MOYENNEMENT DE LUMIERE

Vriesia splendens (Broméliacée)

Aechmea fasciata (Broméliacée)

Neoregelia carolinae (Broméliacée)

Cordyline terminales

Dracaena deremensis (Dragonnier)

Draceaena sanderiana

Hedera helix (lierre)

Monstera deliciosa (faux philodendron)

Philodendron scandens

Philodendron erubescens

Cissus antarctica (vigne kangourou)

Anthurium scherzerianum (Anthurium de Scherzer)

Microcoelum weddellianum (cocos)

Rhaphidophora aurea (arbre - lierre doré) Fatsia japonica

Dizygotheca elegantissima

Peperomia caperata

Peperomia obtusifolia

PLANTES NECESSITANT PEU DE LUMIERE

Dieffenbachia

Nephrolepis exaltata (Fougère)

Adiantum raddianum (Fougère ou cheveux de Vénus)

Platycerium bifurcatum (Corne d'Élan)

Calathea

Maranta

Mouche de la cerise

Comment lutter contre la mouche de la cerise tout en favorisant la biodiversité

Dans les jardins familiaux comme chez les professionnels, la mouche de la cerise a causé de nombreux dégâts l'année dernière. Pour éviter les mêmes désagréments, voyons ensemble les perspectives de lutte en harmonie avec la biodiversité.

Mais avant d'étudier la méthode de lutte, faisons connaissance avec notre ravageur.

Quel est son nom et son ordre ?

Mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi), ordre des Diptères.

A quoi ressemble-t-elle ?

C'est une mouche de 3 à 5 mm facilement reconnaissable : elle a un corps noir avec un petit bouclier jaune caractéristique sur le dos. Les ailes sont transparentes avec des bandes transversales foncées.

Quel est son cycle de vie ?

- L'adulte sort du sol en mai, s'accouple et débute la ponte 1 à 2 semaines plus tard.

- Les œufs sont pondus (1 par fruit) directement dans les cerises rougissantes. Six à douze jours après, l'éclosion débute.

- La larve migre vers le noyau où elle se nourrit de la pulpe pendant 3 à 4 semaines. Finalement, elle sort de la cerise et se laisse tomber sur le sol. Elle s'y enfonce de quelques centimètres pour attendre la saison suivante et donner un nouvel adulte.

Quels sont les ennemis naturels de la mouche de la cerise ?

Les fourmis, certains coléoptères (Carabes, Staphylin), et bien sûr les oiseaux insectivores (y compris la volaille).

LUTTE.

La technique de lutte contre cette mouche consiste à capturer un maximum d'adultes grâce à des pièges en croix colorés.

Quand placer les pièges ?

Les pièges sont à installer au début du vol c'est-à-dire vers le 15 mai (selon les conditions climatiques).

Combien de pièges faut-il placer ?

Selon la grandeur de l'arbre, on utilise de 2 à 10 pièges.

Où faut-il les placer ?

Il faut les placer dans la partie ouest-sud-est de l'arbre.

Où se les procurer ?

Dans des centres spécialisés.

Autres moyens de lutte complémentaire.

- Laisser picorer des poules aux pieds des arbres.

- Retarder la sortie des adultes grâce à la mise en place d'une couche de matière organique bien décomposée au pied et sous la couronne des arbres.

- Planter des variétés hâtives. En effet, la mouche de la cerise nuit surtout aux variétés mi-tardives et tardives.

- Dans des cas extrêmes, une aide chimique pourra être éventuellement envisagée. Malheureusement ce système est très toxique pour toute la faune utile; à proscrire donc au maximum. Quelques dégâts valent mieux que des résidus.

http://www.inra.fr/internet/Produits/HYPPZ/RAVAGEUR/3rhacer.htm

Cycle de la mouche de la cerise et période de lutte.

Les choux

I. GENERALITES

La culture du chou remonte à la plus haute antiquité. Théophraste 300 ans avant J.-C., enregistrait déjà 3 races de choux bien distinctes. Caton, dans son De re Rustica, expliquait que le chou favorise la digestion et combat l'ivresse.

Il semblerait que nos variétés actuelles résulteraient du croisement de plusieurs types de Brassica avec Brassica oleracea sylvestris. Le centre d'origine est très vaste; il s'étendrait de l'Italie aux côtes anglaises. Au Moyen Age, le chou était l'aliment de base du peuple et au I 8ème siècle, on cultivait le chou blanc, vert et frisé. Tous les choux étaient connus au 16ème siècle.

Le chou est une plante bisannuelle de la famille des Brassicacées (crucifères). Il appartient au genre et à l'espèce oleracea capitata. Son nom scientifique est donc Brassica oleracea capitata. Les feuilles, blanches ou rouges, forment une pomme très dure dont la taille est fonction de la variété. Le système radiculaire des choux est imposant: il peut atteindre 2 ni de profondeur et occuper jusqu'à 5 mètre cubes de terre (?).

La première année, le chou forme ses racines et son feuillage. La seconde année, la hampe (tige florale) se développe; elle peut atteindre 2 mètres et porter des fleurs jaunes ou blanches à 4 pétales. Les graines mûres, brun rougeâtre, sont caractéristiques. Elles germent rapidement (une petite semaine) et se conservent de 3 à 6 ans. On compte 300 graines au gramme environ.

2. CLASSIFICATION

Les variétés de choux pommés sont nombreuses. Chaque année, de nouvelles envahissent le marché grainier. Nous pouvons cependant en citer quelques intéressantes.

2.1 Choux cabus blancs. Express : très hâtif, taille moyenne.

De Brunswick : variété automnale, gros rendements.

De Langendijk : tardif jusqu'en mai. Très bonne conservation.

Quintal d'Alsace : d'automne, gros rendement, pour choucroute.

2.2 Choux cabus rouges.

Tête-de-nègre : hâtif, petit développement, excellente variété.

Kwantoro F1 : tardif, de très bonne conservation.

De Langendijk : il existe des variétés hâtives et tardives.

Nous pouvons citer également : rodon, hardoro

3. EXIGENCES

Ce sont les climats doux et humides qui conviennent le mieux pour cette culture. La résistance des variétés de choux au froid est assez variable. Le chou redoute énormément la sécheresse alors que l'humidité représente le facteur important de son développement. Si l'été est chaud et sec, la réussite de cette culture est en relation directe avec les arrosages.

Le chou peut réussir dans tous les types de sol. Cependant, on préférera une terre mi-lourde, humifère et riche. Pour les cultures hâtives, les sols plus légers sont retenus. Ils doivent être profondément labourés et fumés avant l'hiver. Le chou redoute l'acidité qui est à l'origine d'une baisse de rendement et de l'apparition de la hernie du chou qui peut causer de gros dégâts.

Cette culture est exigeante en fumure organique et minérale. On apporte 500 kg de fumier bien décomposé à l'are, en automne. Cette fumure organique sera complétée, au printemps, par les apports suivants : 4 kg de nitrate d'ammoniaque, 6 kg de superphosphate et 4 kg de sulfate de potasse à l'are. Afin de corriger le pH, des apports de chaux ou d'algues sont efficaces. Un excès d'azote nuirait à la pommaison. Des apports modérés de purin, pendant la culture, permettent d'atteindre un bon développement.

 

4. CULTURE.

Pour les cultures hâtives, un semis de février-mars sous châssis permet une plantation à 40 x 40 à la fin avril et une récolte pour les vacances d'été.

Les semis classiques, en pépinière, s'effectuent en avril en lignes distantes de 20 cm. La plantation, à 50 x 50 cm, a lieu en mai-juin.

Pour toutes les cultures, les semis clairs évitent les repiquages et permettent les plantations directes en pleine terre. Ces semis en lignes profondes de 1 cm sont alors ballés et arrosés afin de favoriser la germination. La plantation se fait avec un plantoir ou à la bêche. Dans ce dernier cas, faire une simple fente dans la terre. Choisir des plants sains et trapus. Les praliner et les planter jusqu'aux premières feuilles. Ne pas oublier les arrosages et les purinages (ou solution de nitrate de potasse à la dose de 2 g/litre).

5. SOINS CULTURAUX.

Binages et sarclages sont effectués tant que le feuillage ne couvre pas le sol. On restera attentif aux besoins en eau de cette culture. Les arrosages sont fonction du sol et du climat. En pépinière, une attention toute particulière est portée sur les attaques de l'altise surtout par temps sec, en culture, la mouche et la piéride sont surveillées de près.

A l'approche des fortes pluies d'automne qui font éclater les pommes un déchaussement des plantes à l'aide d'une bêche limite le prélèvement en eau. Pour éviter les alternances gel-dégel, profiter de ce déchaussement pour orienter les pommes au nord.

6. RECOLTE.

La récolte s'effectue au couteau. On coupe sous la pomme et on retire les feuilles extérieures souvent abîmées. La récolte peut être étalée suivant les besoins.

A l'approche de l'hiver, il convient de les conserver. Une mise en jauge sous châssis est possible, sinon, une mise en cave des choux débarrassés des racines reste une bonne solution.

7. DEFENSE DES CULTURES.

Notre vigilance se porte essentiellement sur des attaques d'insectes. Les altises au début de culture et les mouches et piérides dans la suite. La mouche attaque les racines alors que le piéride, papillon blanc, se limite au feuillage. De simples pulvérisations insecticides à base de Pyrèthre ou de Diméthoate sont efficaces.

 

Chou rouge  Chou vert

Chou Chinois  Piéride du chou

 

 

Aspérule odorante

(Asperula odorata)

De la famille des rubiacées, l'aspérule est aussi appelée :

- Muguet des dames

- Reine des bois

- Hépatique étoilée.

Cette plante vivace croit dans les bois et les haies. Elle est utilisée pour parfumer certaines boissons.

Les tiges sont nombreuses, hautes de ± 20 cm et garnies de petites fleurs blanches à leurs extrémités. Ses feuilles sont lancéolées, verticillées et finement dentées.

On récolte les tiges au moment de la floraison pour les faire sécher; il est à remarquer qu'elles ne sont odorantes qu'une fois séchées.

CULTURE

Elle demande une terre fraiche et une situation mi-ombragée.

La multiplication se fait par division de souche au printemps ou en octobre.

Elle peut également être semée, mais ce système de propagation est peu utilisé.

Les graines conservent leur faculté germinative pendant cinq ans.

Pour le semis, choisir une couche humifère, semer en ligne ou à la volée, les jeunes plantules sont repiquées en pépinière à quatre cm de distance.

La plantation a lieu en mai, planter tous les 25 cm, il ne lui faudra pas deux ans pour occuper tout le terrain.

En 854, les moines bénédictins préparaient une boisson miraculeuse composée de tiges d'aspérule, de brandy et d'écorces d'orange macérées dans du vin blanc. Elle est encore maintenant utilisée dans nos régions car elle entre dans la fabrication du célèbre « Maitrank ».

Nous trouvons différentes aspérules :

- CYNANCHICA : ou herbe à l'Esquinance ou encore petites garances. Celle-ci est également vivace, ses fleurs sont blanches ou rosées lignées de rouge ou de blanc pur. Recommandée pour l'ornementation des endroits du jardin mi-ombragés.

- HIRTA : d'origine alpine, elle trouvera très bien sa place dans la rocaille.

- ORIENTALIS : qui est à fleurs bleues.

UTILISATION PARTICULIERE

L'aspérule odorante peut se placer dans les piles de linge; tout comme la lavande, elle répand un parfum agréable qui éloigne les mites. Elle peut être conservée dans des petits sachets.

PROPRIETES MEDICINALES

Elle permet de soulager les maux de tête et migraines, peut soulager les crampes au foie et à la vésicule.