Cercle horticole

Mise à jour : 12/07/2016 17:28:07

Table des matières     Info

 

Sous les clochettes du fuchsia    Arroser, c'est essentiel   Maladies et insectes 

Les jardins aquatiques   Pièces d’eau tranquilles    Basilic   Lavande   Le potiron

SECRETS DE DOIGTS VERTS  Les haies   L'endive et la pomme de terre  

Le poireau   Secret culinaire de la pomme   A la bonne distance du voisin  Au jardin de mon père 

Les Tomates   Les Laitues   Les Haricots   Conseils saisonniers   Aidez les oiseaux en hiver

COMMENT  SE  PREMUNIR CONTRE LES RHUMES   PEUT  ON  CHANGER  LA COULEUR DES HORTENSIAS

PEUT  ON  INCINERER  SES DECHETS  A  DOMICILE   Les « Tops » des semences potagères. 

Résumé de la conférence   Les échalottes

Animation

 

G. VERMAUT 6, rue du Postil, 5070 FOSSES-LA-VILLE ' et 7 071-71.18.10

E. KRUCHTEN 16, Rue du Baty Curé Cambier, 5070 FOSSES È 0495/93.14.52

J-P GEORGERY 19, rue de la plage, 5070 FOSSES-LA-VILLE ' 071-71.31.25  È0473/99.79.61

D. DEBRUYNE 59,rue Grande, 5070 FOSSES-LA-VILLE  ' 071/71.21.33

 

Sous les clochettes du fuchsia

Spectaculaire et très prisé chez nous, le fuchsia

est magnifique sur les terrasses, les pergolas, dans les jardins.

Le fuchsia présente plusieurs atouts : très décoratif grâce à ses clochettes ou ses fines trompettes, il fleurit durant de longs mois, de juin jusqu'aux gelées. Il est disponible, prêt à replanter, en jardinerie ou sur les marchés. Heureusement, car le cultiver soi-même au départ des graines est malaisé. Les jardiniers amateurs pourront s'essayer à la reproduction par bouturage.

Originaire de l'Amérique du Sud où il pousse spontanément dans la nature.

Le fuchsia a été tellement hybridé qu'il en existe aujourd'hui plusieurs milliers de variétés. Il est rampant, buissonnant ou arbustif. Mais c'est sous sa forme retombante qu'il est prisé. Celle-ci permet d'en faire de jolies suspensions dans les jardinières, sur les balcons ou sous les pergolas.

Le fuchsia n'est pas un grand amateur de soleil.

C'est sans doute pourquoi il se plaît tant chez nous... Pour le planter, choisir une exposition est ou ouest, même à mi-ombre, et surtout bien abritée des vents. Ceux-ci ralentissent sa croissance et abîment sa floraison. Le fuchsia supporte aussi très bien une orientation au nord.

La terre sera de préférence un peu acide. (Mais ce n'est pas obligatoire.)

Mélanger en proportion égale de la bonne terre de jardin et du terreau pour plantes de bruyère. Replanter les fuchsias en tassant légèrement. Bien arroser au début. Prévoir un récipient avec un grand trou au fond pour laisser filer les excès d'eau: les racines détestent tremper. Dès que la plante a bien repris, limiter les arrosages de manière à ce que la terre soit toujours humide, mais sans excès. S'il fait chaud, brumiser le feuillage avec un petit pulvérisateur. Fertiliser avec un engrais liquide une à deux fois par mois.

Les fuchsias se complaisent seuls.

mais ils adorent aussi la compagnie, par exemple celle des pétunias retombants, des impatiens, des lobélias, des bégonias tubéreux... Les mélanges de couleurs mauve, orange, bleu, rouge sang, blanc, font merveille. La fleur du fuchsia comporte d'ailleurs souvent deux, voire trois tons. Parfois dans la même gamme en glissant du rouge au violet, parfois de manière tranchée avec un chapeau rouge posé sur une cloche d'un blanc pur. Souvent, de très longs pistils s'étirent hors de la clochette, donnant ainsi beaucoup d'élégance naturelle à ces fleurs uniques.

Une fois leurs fleurs fanées.

Les fuchsias se conservent au frais, à l'abri des gelées. Couper les tiges à quelques centimètres, supprimer les petits rameaux. Raccourcir les racines et rempoter dans de petits pots. Garder en cave fraîche jusqu'au printemps où ils refleuriront de plus belle...

Arroser, c'est essentiel...

L'eau est indispensable pour la vie végétative.

Lorsqu'il ne pleut pas, ou trop peu,

un arrosage bien dosé est nécessaire.

Chaque type de plantation a des besoins en eau différents. Mais il faut veiller qu'il n'y ait jamais de manque. Sinon, la plante souffre et risque de dépérir rapidement. Lorsque ces marques de déshydratation deviennent visibles, il est souvent trop tard...

L'été, les arrosages sont bien sûr nécessaires.

Mais ils peuvent l'être autant au printemps et en automne. Pour s'en convaincre, vérifier l'humidité en surface en appliquant les doigts sur la terre, au ', pied des plantes, ou en grattant légèrement. Si la terre est sèche, il est temps d'apporter de l'eau. Attention: en Belgique, il arrive que le temps paraisse parfois humide alors qu'il n'a plus plu depuis longtemps... Ce n'est pas parce qu'il fait gris et triste que l'eau tombe. Une erreur d'appréciation souvent commise en début et fin de saison.

L'eau idéale tombe du ciel

Gratuite, elle est plus naturelle et toujours à température ambiante. Il suffit de la récolter en utilisant les descentes de gouttières pour alimenter soit un gros tonneau soit une citerne enterrée. Dans ce cas, une pompe sera nécessaire pour alimenter le tuyau d'arrosage.

L'eau d'un étang ou d'une rivière peut aussi servir à l'arrosage, mais il faut disposer d'une autorisation communale. L'eau du robinet convient au jardin mais coûte cher: un arroseur automatique utilise environ 1 m3 à l'heure, pour un prix variant de 60 à 110 FB. Rien de tel que le bon vieux tuyau pour arroser le pied des arbustes et autres plantations d'envergure. Biner régulièrement pour casser la croûte superficielle sur laquelle l'eau ruisselle. Pour un parterre de fleurs, un arrosoir sera préférable : l'écoulement est plus précis et ne risque pas d'endommager les plantes. Arroser tous les deux à trois jours si le temps est sec. Au bout de chaque quinzaine, ajouter un engrais spécifique. Sur le potager, une fine pluie dispensée par un arroseur automatique est idéale, sauf pour les légumes qui nécessitent un arrosage en profondeur (épinards, fèves...), à l'arrosoir.

L'arrosage ne doit jamais se faire en plein soleil.

Sauf éventuellement au pied des arbres. Il faut alors les pailler (déposer une couche de compost ou d'herbes sèches) pour éviter l'évaporation. Les meilleurs moments pour procéder à l'arrosage sont tôt le matin ou en soirée, lorsque le soleil se couche. On évite ainsi de brûler les feuilles des jeunes plantes et des fleurs (les gouttes d'eau font loupe).

Toujours arroser abondamment.

Jusqu’à saturation complète: une petite dose s'évapore très rapidement. La terre doit être mouillée en profondeur, jusqu'aux racines. En cas d'absence prolongée, mieux vaut confier l'arrosage à quelqu'un ou installer un système de goutte-à-goutte : des tuyaux finement percés laissant suinter constamment un peu d'eau au pied des plantes. Cher, mais efficace.

Pascal NIUSIN

 

 

Maladies et insectes

Désinfection des sols pour cultiver en serre

La culture en serre produit généralement des inconvénients de culture après quelques années d'utilisation. En effet, la monoculture ou le manque de rotation de culture induit obligatoirement une fatigue du sol, une accumulation de parasites et de maladies ainsi qu'une salinité importante. L’amateur est relativement dépourvu devant ce genre de problème car il ne dispose pas souvent des outils nécessaires à la bonne conduite d'une désinfection du sol. La lutte préventive nécessite de réaliser au mieux la rotation de culture. N'oublions pas que la serre peut être utilisée pour cultiver d'autres plantes que les tomates ou les poivrons !

Comment préserver la santé du sol ?

Préventivement :

- Appliquer la règle de la rotation des cultures.

- Réaliser plusieurs cultures dans l'année.

- Arroser abondamment le sol lorsque celui-ci n'est plus cultivé pour lessiver les sels.

- Laisser le gel pénétrer en hiver après un labour à grosses mottes si cela est possible.

- Ne jamais laisser le sol se dessécher. Une terre sèche est une terre morte.

- Eviter la prolifération des mauvaises herbes.

Curativement :

- Faire une désinfection à la vapeur

- Désinfection chimique

Saturation de sels

Lors de chaque culture, on a tendance à fumer le sol. Contrairement à la pleine terre où les intempéries (pluies surtout) lessivent le sol et où l'eau entraîne avec elle les éléments nutritifs, dans la serre ceux-ci sont stockés dans le sol. L'arrosage parfois déficient ne fait qu'aggraver la concentration des sels. Certaines plantes sont sensibles à l'excès de salinité ex. : les laitues restent jaunes et ne se développent pas.

Lutte

II sera donc nécessaire de lessiver le sol des serres. Pour cela, il suffit de créer un barrage devant les portes et de noyer la serre, de réaliser un arrosage abondant. Ensuite, lorsque la terre est ressuyée, on peut à nouveau cultiver. Attaques de champignons moisissures, fonte des semis, pourriture des racines (rhizoctonia), pythium, fusarium, botrytis, phytophtora, sclérotinia, etc.

Lutte préventive :

- Eliminer après chaque culture les déchets (plantes, cordes ayant servi au tuteurage, etc.

- Nettoyer la serre, laver les vitres et la charpente. L'utilisation de javel diluée à 10 % peut être envisagée

- Désinfecter le matériel de bouturage et de semis

- Utiliser du nouveau matériel (pots, terrines, etc.)

Lutte curative :

- Désinfection à la vapeur elle demande un appareillage spécial et coûteux que l'amateur ne pourra pas se procurer. I1 faut faire appel à un horticulteur ou à des firmes spécialisées.

- Désinfection chimique arrosage de fongicides : propamocarbe - benomyl, manèbe; cette technique peut déjà vous permettre de résoudre une partie des problèmes.

Généralement le traitement se fera par arrosage du sol et des pots ou terrines avant d'installer la culture.

Désinfection plus spécifique avec des produits

Souvent les produits dans le commerce ne sont pas agréés pour l'amateur. Il faut disposer d'une agréation pour leur utilisation. Il serait donc souhaitable de prendre contact avec un horticulteur qui, lui, possède généralement cette autorisation.

Le dazomet : permet de lutter contre les nématodes, les cryptogames et les insectes du sol. Il possède une action secondaire sur les adventices. L'épandage se fait à sec sur un sol remué puis il est incorporé et, ensuite, on arrose à raison de 10 litres au m2.

Le sol est ensuite couvert de plastique pour garder les vapeurs de produit qui vont se répandre.

Dose d'utilisation : 40 à 50 g de matière active par m2.

La température idéale sera de 12 °C et plus.

Laissez la couverture plastique pendant au moins 15 jours.

Ensuite, il faut aérer la serre, pendant plusieurs heures avant d'y séjourner puis enlever le plastique et laisser la terre s'aérer. On peut faciliter cette opération en passant la fraise pour favoriser l'aération.

La serre pourra être cultivée 4 semaines après le traitement. Il faut prendre la précaution de réaliser un test cresson.

Test cresson : prélevez de la terre traitée dans un bocal et semez du cresson : le bocal est ensuite refermé hermétiquement. Dans un autre bocal, faites de même avec de la terre non désinfectée pour vous assurer que le cresson végète bien. Si le cresson germe et pousse bien dans les deux bocaux pas de problème. S'il meurt dans le bocal de terre traitée, attendez quelques jours et recommencez le test.

Traitement au formol

Le formol est un vieux produit que l'on utilise plus rarement, mais que l'on peut obtenir chez le droguiste. Le formol peut rendre service pour éliminer des mousses. Dans cette utilisation, on réalise une dilution à 10 %. Ensuite, les mousses sèches sont pulvérisées. Après le traitement, les mousses meurent et sèchent. Il faut ensuite les brosser pour les éliminer. Ce traitement peut être effectué sur la pierre de taille etc. Sur le sol bêché, on réalise un arrosage à raison de 10 litres d'une solution à 2,5 de formol commercial par ml, puis le sol est couvert de plastique pendant 15 jours. Ensuite aérez comme ci-dessus et réalisez un test cresson avant la mise en culture.

N.B. : les outils, pots et terrines peuvent également être désinfectés au formol.

Toxicité du formol

Produit un gaz irritant pour les yeux. Utiliser un masque pour éviter de respirer les vapeurs.

La cyanamide calcique peut aussi contribuer à une certaine désinfection tout en constituant un apport calcique. La cyanamide a un effet herbicide et insecticide. Dose 5 kg à l'are.

Désiré Gielen Institut horticole de Liège

Les jardins aquatiques

A cette période, le jardin aquatique arrive à sa pleine maturité, la végétation s'est bien développée et fait pleinement honneur à l'été qui est à nos portes.

Comme plantes aquatiques présentes dans le bassin et offrant le plus bel aspect à cette période, notons les Nymphea en pleine floraison. Rappelons à ce propos qu'il existe de très nombreuses variétés, s'adaptant à des profondeurs variables, allant de 20 cm à 1,50 m aux couleurs blanche, jaune, cuivre, orange, rouge ou rose, sans oublier le nénuphar bleu, d'origine plus tropicale ou du moins méridionale, à considérer dès lors chez nous comme plantes annuelles d'exception. Autres plantes à considérer comme plantes annuelles de part leur origine tropicale, c'est la Pistia ou laitue d'eau, ou l'Eichornia ou jacinthe d'eau, toutes deux sont flottantes et apporteront durant la belle saison un effet des plus original à votre pièce d'eau. C'est aussi la période où sont en fleurs les Iris, tant aquatiques avec leurs fleurs jaunes, jaune crème ou bleues, ou les Iris de marais ou de bords d'eau, aux coloris très variés et dont la fleur offre une grâce et une élégance toutes particulières.

En plantes de marais, notons aussi la présence des Primula aux fleurs délicates et variées.

Enfin, parmi les nombreuses plantes aquatiques pleines de charme et d'attrait que je ne sais exposer ici, il en est une que je voudrais mentionner, le Butomus ou le jonc fleuri aux très gracieuses fleurs roses à cette saison, apportant un petit aspect sauvage au jardin aquatique.

Rappelons que les plantes aquatiques ont elles aussi besoin d'un apport d'engrais et que si celles-ci ne peuvent prélever dans la vase leur matière nutritive, c'est le moment de prévoir de l'engrais sous forme de petites boulettes agglomérées ou de pastilles, à enfouir dans le substrat des plantes, dans les cuvelles ou les espaces de plantation, et non pas directement dans l'eau.

Les eaux se réchauffent et l'activité bactériologique s'amplifie; n'oublions donc pas de toujours bien veiller à la bonne oxygénation du bassin, par des plantes oxygénantes telles que Eloda, Chara, Myriophyllum, Ceratophyllum,Stratiotes.

Cependant, comme ces plantes peuvent saturer en cas de chaleur, l'apport d'air complémentaire par la présence d'une pompe à air extérieur est toujours très important. En ces périodes d'eau plus chaude, l'eau du bassin peut avoir tendance à verdir. II y a un remède à cela: l'installation d'une lampe à UV (ultra violet) ayant comme principe de stériliser les cellules libres dans l'eau, dont ces algues unicellulaires vertes. N'oublions donc pas d'allumer cette lampe UV si nécessaire, et ce aussi pour limiter la présence de bactéries à caractères pathogènes dans l'eau.

Veillez à nourrir les poissons si nécessaire mais attention, sans excès.

Enfin, cette période est aussi celle où nous pouvons profiter du jardin, bercés par le chant des grenouilles, prenant même par moment des airs de concerts assourdissants, pouvant même animer bruyamment nos nuits.

A ce propos, la douceur des soirées nous attire la nuit tombée au jardin et nous amène à penser à l'éclairage du jardin aquatique.

C'est ce que je vous propose d'aborder dans un prochain numéro.

Guy Bohyn Architecte paysagiste

Mon étang  Nénuphar  Nénuphar

Pièces d’eau tranquilles

Le clapotis apaisant de l'eau, une multitude d'insectes, de plantes et de couleurs... Un bassin de jardin, une mare naturelle géante ou miniature, une cascade... L'eau, en circulation ou non, anime une pelouse monotone, un coin perdu de la propriété ou une terrasse. Profitez des beaux jours de l'été, pour créer un espace aquatique attirant.

Dominique WAUTHY

Vous pouvez voir grand ou petit pour votre pièce d'eau. La taille de la mare dépend de la place dont vous disposez et aussi de vos goûts personnels. Sa profondeur sera fonction de sa surface ; mais pour maintenir une certaine quantité d'eau à l'abri du gel, dans le cas d'une mare à poissons, elle doit atteindre au minimum 80 cm à 1 mètre. Privilégiez de toute manière les pentes douces aux grandes profondeurs. Les pentes à 10-20 % permettent aux batraciens, oiseaux et mammifères et animaux domestiques qui se retrouvent dans l'eau d'en sortir aisément.

Réfléchissez attentivement à l’emplacement du bassin ; à proximité de la maison ou plus loin dans la propriété.

Réfléchissez attentivement à l’emplacement du bassin ; à proximité de la maison ou plus loin dans la propriété.

 

TROIS MÈTRES CARRÉS PEUVENT SUFFIRE

Choisissez un emplacement calme et ensoleillé (4 à 6 h/jour), en évitant la proximité des arbres. La partie nord du jardin ne convient pas trop. Pensez à l'approvisionnement en eau et électricité. Évitez un terrain à la pente trop importante, sauf si vous voulez relier deux étangs par un ruisselet alimenté par une pompe. Attention que, dans ce cas, l'étang du bas doit être au moins deux fois plus grand que celui du haut, car il contient la réserve d'eau nécessaire pour mettre en mouvement un petit torrent via une pompe. Si vous modifiez de plus de 50 cm le relief du sol, un permis est nécessaire.

Prévoyez l'emplacement d'un filtre et d'une pompe dés le départ si vous ne souhaitez pas de mare 100 % naturelle avec une filtration et une oxygénation par les seules plantes.

Si 3 m2 de surface peuvent suffire, plus le bassin sera grand, plus il fonctionnera de manière naturelle, et plus les conditions de vie des plantes et des animaux seront favorables. Pensez aux risques avec des enfants en bas âge..

Délimitez les contours à l'aide d'une corde, de bâtonnets ou de sable. Délimitez les différentes zones du bassin : zone marécageuse jusqu'à 10 cm, zone d'eau peu profonde de 20 à 40 cm et zone d'eau profonde de 60 à 150 cm.

Si vous utilisez une bâche, fouillez un peu plus bas que prévu pour être certain d'enlever pierres et racines qui pourraient ultérieurement endommager le PVC. Prévoyez, de l'extérieur vers le centre du bassin, une fosse d'environ 15 cm de profondeur appelée barrage capillaire. Ce dernier est indispensable si l'on veut éviter que la terre du contour de la mare ne s'imbibe d'eau.

Une fois la fosse creusée,recouvrez le fond d’une cou che de sable de 10 cm environ. Vous y poserez un feutre de protection. Avant de découper la bâche qui ne sera pas utilisée, recouvrez le fond de gravier, remplissez d'eau et disposez les plantes (attendez un peu que l'eau se réchauffe et que le chlore s'évapore si vous utilisez de l'eau de distribution).

Voici  quelques valeurs indicatives relatives aux dimensions du bassin, de la mare ou de l’étang au jardin.

Voici  quelques valeurs indicatives relatives aux dimensions du bassin, de la mare ou de l’étang au jardin. Pour une superficie de 3-5 m² : 60-80 cm de profondeur ; 5-15 m² : 80-100 cm de fond ; plus de 15 m² : creusez 100cm et plus. On utilise une bâche ou un bassin préformé lorsque la superficie du plan d’eau ne dépasse pas les 4 m². Ces derniers ont l’avantage d’être placés aisément et rapidement. La bâche présente pour sa part l’avantage de réaliser les formes possibles et imaginables.

 

EAU DU ROBINET, DE PLUIE OU DE SOURCE ?

Attention que l'eau du robinet trop pure et stérile ne leur convient pas. Différents produits permettent de traiter l'eau de façon à ce qu'elle offre les conditions indispensables. L'eau de pluie viendra en complément. L'eau de source ne se prête pas toujours non plus à un premier remplissage, car elle est généralement très pauvre en oxygène.

Le besoin en bâche (caoutchouc butyle ou PVC) se calcule de la manière suivante

• longueur de la bâche = longueur du bassin + 2 x profondeur + 2 x 50 cm (bords).

• largeur de la bâche = largeur du bassin + 2 x profondeur + 2 x 50 cm (bords). Pour les bords, il existe des bâches gravillonnées afin d'obtenir une transition plus naturelle entre le bassin et le jardin.

Pour rendre étanche votre mare de manière naturelle, l'argile est le meilleur allié. Mais la terre glaise doit être façonnée avec grand soin sur une épaisseur de 20 cm environ. Seuls inconvénients des racines envahissantes ou des rongeurs peuvent créer des fuites.

www.oase-pumpen.com info@oase-pumpen.com

En savoir plus sur la mare...naturelle

• Région wallonne av. Prince de Liège, 15 à 5100 Jambes

' N° vert 08001/1901

Brochure "créer une mare naturelle dans son jardin"

http://environnement. wallonie.be

• RNOB, Rue Royale Sainte-Marie, 105 1030 Bxl.

' 02/245 55 00

info@mob.be

http://www.mob.be

La Mare par Patrick Tailler, éd. Nature & Progrès. Prix : 4,84 €

Nature & Progrès, rue de Dave 520 5100 Jambes.

' 081/1303696

7 081/31 03 06

natpro@skynet.be

http:// www.natpro.be

Amis de la Terre

' 081/4014 78

http://www.amisdelaterre. be/eau/index. Php

De la technologie. pour remplacer
le fragile équilibre biologique

De la patience pour obtenir un équilibre naturel

Les mares font souvent des maladies de jeunesse et il faut souvent attendre 2 ou 3 ans pour qu'un équilibre biologique s'installe. Ensuite, il faut simplement veiller à limiter l'envahissement par les plantes, comme les algues, et retirer les feuilles mortes de la surface de l'eau. Il est souvent utile, lors de la mise en eau de votre mare, d'introduire quelques plantes dites oxygénantes. Choisissez des espèces indigènes de préférence aux plantes exotiques ou rares. En introduisant ces plantes, vous introduisez des micro-organismes déposés sur les feuilles et entre les racines. Ils constituent la base des éléments de la chaîne proie-prédateurs qui va s'installer dans la mare.

Technologie innovante pour les exigences du bassin

Pompe, filtre et système d'oxygénation permettent d'enrayer les changements de qualité de l'eau. Ces derniers sont dus à différents facteurs tels que les feuilles mortes, le soleil, la pluie, les aliments pour poissons, les excréments et les engrais.

Installation de la pompe filtrante

Elle se fait à l'endroit le plus profond, tandis que le filtre est disposé sur le bord, dans le sol ou caché par la végétation. Le skimmer est placé là où les saletés sont les plus consistantes (feuilles d'arbre). Ce qui compte, c'est que l'eau circule et soit soumise à un flux et un mouvement permanent. Les mailles du filtre d'une pompe filtrante présentent une ouverture de 8 mm et permettent le passage d'une importante quantité d'impuretés, tout en garantissant un énorme débit d'eau.

Au contraire des pompes de filtration (schéma), les pompes pour fontines et jets doivent bénéficier d’un emplacement surélevé. De manière à ne pas entrer en contact avec la vase et les autres saletés du fond.

Au contraire des pompes de filtration (schéma), les pompes pour fontines et jets doivent bénéficier d’un emplacement surélevé. De manière à ne pas entrer en contact avec la vase et les autres saletés du fond.

 

De la vie et du mouvement

dans l'eau ou les airs

Pour élever des poissons, il leur faut un environnement adapté. Le bassin devra être approvisionné en oxygène et bénéficier d'un flux et d'un mouvement d'eau permanents. Attendez que votre nouvel univers aquatique se soit stabilisé pour les installer.

Pour déterminer la quantité de poissons, il convient d'appliquer la règle de 1 kg de poissons par m3 d'eau, moyennant une profondeur minimale de 1 mètre.

Si les poissons rouges et les carpes Koi conviennent, privilégiez (comme pour les plantes d'ailleurs) les espèces indigènes (tanches, épinoches). Ne prélevez pas de poissons dans la nature, c'est d'ailleurs interdit, car ils risquent d'amener des agents pathogènes et des parasites. Avec un peu de patience, d'autres animaux coloniseront la mare, comme des batraciens et des amphibiens. Inutile d'en introduire de force. Même dans un environnement favorable, il faut prévoir aux alentours de votre pièce d'eau des refuges pour leur hibernation (tas de pierres, souches, branches, feuilles...).

Les insectes aquatiques, arrivés par la voie des airs, devraient rapidement coloniser votre eau. Ce sont notamment de grands prédateurs de larves de moustiques.

Les oiseaux aussi apprécient les points d'eau, pour boire ou y faire trempette. Une pierre creuse ou un récipient en terre cuite peuvent suffire.

Pour élever les poissons, le bassin présente une profondeur minimale d’ 1m, de manière à ce qu’il constitue, également en hiver, un espace de vie optimal.

Pour élever les poissons, le bassin présente une profondeur minimale d’ 1m, de manière à ce qu’il constitue, également en hiver, un espace de vie optimal.

Les plantes flottante protègent les animaux aquatiques, prodiguent de l’ombre et luttent contre les algues dérivantes.

Les plantes flottante protègent les animaux aquatiques, prodiguent de l’ombre et luttent contre les algues dérivantes.

 

Les plantes assurent l'oxygénation de l'eau

Les plantes aquatiques seront installées (d'avril à septembre) dans une terre pauvre en matières nutritives ; le mieux est un mélange de sable abrasif et d'argile. Respectez les profondeurs d'immersion de chaque végétal et variez les différentes espèces en fonction de leurs qualités : oxygénantes, flottantes, semi-aquatiques, de marais... Et pas plus de deux ou trois plantes au mètre carré. Les végétaux peuvent être placés dans un sac spécial, de manière à ce que leurs racines ne s'étalent pas.Outre l'aspect esthétique, les plantes approvisionnent la mare en oxygène et réduisent sa teneur en substances nutritives excédentaires qu'elles consomment avidement. Elles diminuent notamment la croissance des algues. A cet effet, les plantes flottantes peuvent être très utiles, surtout si la pièce d'eau est fortement exposée au soleil.

Attention que les nénuphars n'apprécient pas l'eau jaillissante, ni l'eau stagnante.

http://www.ibelgique.com/aquarium

 

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Basilic

Originaire des Indes, cette herbe est depuis longtemps cultivée en Europe et particulièrement sur le pourtour du bassin méditerranéen. Plante sacrée autrefois dans son lieu d'origine et dans d'autres pays, elle aurait, dit-on, poussé autour du tombeau du Christ après sa résurrection.

Le basilic est d'un parfum très agréable, raison pour laquelle il est utilisé dans de nombreux pays. L'Italie en est friande et l'ajoute à ses sauces, en particulier à la napolitaine. La cuisine provençale ne peut s'en passer, notamment pour le célèbre pistou.

Le basilic accompagne aussi très bien les pâtes et se marie idéalement aux tomates crues, à l'ail et aux aubergines. Moules et omelettes y gagneront aussi en saveur. Le poulet au basilic demeure un classique de la cuisine chinoise.

BASILIC DE GRÈCE

Ocimum basilicum var minimum Cette variété de basilic est facile à cultiver en appartement. Les feuilles sont plus petites et moins parfumées que celles des plants classiques.

BASILIC

Ocimum basilicum Ce basilic à grandes feuilles odorantes possède un riche mélange d'essences aromatiques. C'est celui qu'on utilise dans la cuisine italienne. Il peut atteindre 45 cm de hauteur.

L'arôme naturel de la feuille renforce la saveur des tomates crues et autres légumes frais, ainsi que le goût des pâtes.

Le basilic craint particulièrement le gel et doit être copieusement arrosé. A la floraison, entre juin et septembre, le basilic se couvre de fleurs blanches ou rosées à corolles. Ces fleurs, prises en infusion, ont une action apaisante.

UTILISATIONS

Culinaire

Un conseil pour préparer des sauces à salade délicieuses: évitez de hacher le basilic. Fractionnez les feuilles en deux ou trois morceaux pour préserver leur saveur.

Médicinale

L'infusion de basilic facilite la digestion et combat les refroidissements.

Domestique

Quelques pots fleuris de basilic dans votre cuisine suffisent à tenir les mouches à distance. Si un insecte vous pique, frottez la zone irritée à l'aide d'une feuille fraîche.

ATTENTION

Pas d'utilisation médicinale pendant la grossesse. Peut provoquer des irritations sur certaines peaux.

Les graines sont petites, ovales et brunes. On peut les semer pour obtenir de nouveaux plants.

Enfin, le basilic est riche en vitamines A et C, en calcium et en fer, ce qui permet de joindre l'utile à l'agréable.

Une herbe revigorante

Le basilic dynamise le système nerveux: l'huile essentielle qu'on en extrait est fréquemment utilisée en aromathérapie pour combattre la dépression. En massages, cette même huile détend les muscles fatigués et contractés.

Une infusion de feuilles fraîchement cueillies aide la digestion, notamment quand les troubles sont d'origine nerveuse. On peut en mâcher une feuille pour calmer une indigestion passagère. Le thé de basilic a la réputation de calmer la nausée.

Dans le jardin

Il existe plus de 160 variétés de basilic. Certaines sont si belles qu'elles feront un très bel effet jardin. D'autres ont des coloris si variés qu'on peut les marier et les planter côte à côte.

La variété Ocimum basilicum var citriodorum sera toujours un bon choix car elle ajoutera son parfum citronné à votre jardin d'herbes.

Si de nombreux insectes fuient le basilic à cause de son odeur, sachez que les papillons et les abeilles sont, au contraire, attirés par elle.

Les feuilles séchées s'utilisent en cuisine et pour la confection des pots-pourris. Comme les feuilles fraîches, elles aident la digestion et soulagent en cas de problèmes respiratoires.

CULTURE

BASILIC Ocimum basilicum Labiées

• TYPE: Annuel semi-rustique.

• HAUTEUR: 45 cm.

• SITUATION . . . . . . Plein soleil, chaleur et abri.

• SOL . . . . . . . . . . . . Léger et riche. Le basilic pousse mieux en pot.

• REPRODUCTION . Semis à la fin du printemps, si possible en serre ou sur un appui de fenêtre.

• RÉCOLTE . . . . . . . . Cueillez les feuilles jeunes et tendres, de préférence avant la floraison (juin-septembre).

• CONSERVATION . . Séchez, congelez, ou bien stockez au réfrigérateur. On peut aussi alterner une couche de basilic, une couche de sel dans un pot de grès et couvrir d'huile d'olive.

Bon à savoir

Utilisez le basilic comme plante amie dans le potager pour combattre pucerons et mites. Placé près des asperges et des tomates, le basilic chasse les parasites de ces légumes. Attention aux limaces, mouches blanches et araignées rouges, susceptibles de l’attaquer.

Lavande

En comptant les hybrides, cette labiée se décline en 28 espèces dans nombre de régions et pays. On la trouve bien sûr en Provence, autour de la Méditerranée, mais aussi sous des climats plus froids. Agréablement parfumée, élégante, elle est appréciée depuis l'Antiquité. Les Romains l'ont fait connaître dans leur vaste empire et l'utilisaient déjà comme produit d'hygiène, puisque son nom latin signifie « laver».

Recherchée pour son arôme et ses propriétés insecticides, la lavande servait à purifier l'air des maisons au Moyen Age.

UTILISATIONS

Domestique

La lavande éloigne les insectes. Cultivez la près de la maison, qu'elle protégera. Sèche, en sachets, elle sera placée dans les chambres et les placards à vêtements pour les parfumer. On peut aussi l'utiliser en pot pourri.

Médicinale

L'infusion légère viendra à bout des maux de tête et stabilisera la tension artérielle. Quelques gouttes d'essence de lavande ajoutées à l'eau du bain soulagent les migraines, les contusions et les piqûres d'insectes.

Cosmétique

Les bains de bouche à la lavande purifient l'haleine.

Culinaire

Utilisez les fleurs en pâtisserie et, à la manière du thym, dans les civets et les ragoûts de viande à la mode provençale. Décorez vos desserts avec des fleurs cristallisées.

Décorative

Tous arrangements floraux, bouquets séchés; dans les plates-bandes.

ATTENTION

Les personnes diabétiques sous insuline et les femmes enceintes ne doivent pas utiliser la lavande.

La tige de section carrée, de couleur verte, devient ligneuse après deux saisons.

Les feuilles sont étroites, gris-vert et très parfumées.

Recueillez les petites graines marron foncé des capitules.

LAVANDE Lavandula angustifolia. Arbrisseau vivace et aromatique à fleurs mauves, idéal pour décorer bordures d'allées et plates-bandes.

LAVANDE CULTIVÉE

On cultive la lavande pour son essence qui permet de fabriquer eaux de toilette, parfums et produits d'hygiène. Les fleurs de lavande sont aussi cueillies et séchées.

Elle parfume et soigne

Calmant du système nerveux, elle apaise les maux de tête et vient à bout des dépressions légères.

Son huile essentielle, utilisée en parfumerie, est antiseptique. Efficace en cas de contusions, de piqûres d'insectes, de morsures, la lavande prévient la tension artérielle et calme les palpitations.

Pour chasser une migraine tenace: 15 à 20 gouttes d'essence de lavande dans un bain chaud, de dix minutes, suivi d'un repos à l'abri de la lumière.

Trois ou quatre gouttes dans l'eau du bain chassent la fatigue. Ajoutées à l'eau d'un humidificateur de radiateur, les gouttes de lavande parfument et purifient l'air. Une goutte sur l'oreiller des enfants les aide à dormir.

Une plante décorative

Les lavandes vont du violet au blanc. La variété anglaise, Lavandula angustifolia, donne des eaux de toilette réputées et une essence de premier choix. Un hybride, Lavandula x intermedia, d'usage plus courant, est également utilisé par l'industrie cosmétique et la parfumerie, ainsi que comme plante décorative pour bordures et massifs.

La lavande aspic, Lavandula latifolia, abonde au Portugal et sur le pourtour méditerranéen. On l'utilise dans les nettoyants ménagers et pour combattre les mauvaises odeurs.

CULTURE

LAVANDE Lavandula angustifolia Labiées

• TYPE: A remplacer tous les 3 ou 4 ans.

• HAUTEUR: 60-90 cm.

• SITUATION . . . . . . Plein soleil, bien exposée, milieu aéré.

• SOL . . . . . . . . . . . . Léger, sablonneux, bien drainé, sec et rocailleux. S'adapte à d'autres types de sol.

• REPRODUCTION . Semis en été et en automne ou bouturage.

• RÉCOLTE . . . . . . . . Cueillez dès l'éclosion des premières fleurs. Faites sécher en bottes suspendues têtes en bas sur une feuille de papier pour recueillir les fleurs à mesure qu'elles tombent.

• CONSERVATION . . Faites sécher les branches fleuries sur des claies ou suspendues en bottes.

SECRETS DE DOIGTS VERTS

CONTRE LA CLOQUE DU PECHER

Enfouir dans le sol des morceaux de zinc ou planter des pieds de raifort (plante condimentaire vivace & rustique.

CONTRE LES HERBES DANS COURS & ALLEES

Pulvérisation au vinaigre d'alcool pur sous 20°C.

CERFEUIL SUR LE POINT DE MONTER

Recouper de moitié et arroser copieusement

POUR QUE SCAROLES & ENDIVES NE MONTENT PAS

Semis après 15 juin, à l'ombre, sur sol frais et sous abri pour amener la germination dans les 36 à 40 heures

POUR EVITER CREUX & DURCISSEMENT DES RADIS

Semer à l'ombre, pailler, arroser chaque jour sous verre chaque jour sans pluie au dehors

OBTENIR DE BEAUX CELERIS-RAVES

Au repiquage, couper la racine pivotante; apporter beaucoup d’eau de juin au 15 août. A partir 15 août, enlever toute feuille qui s'aplatit

CONTRE MILDIOU TOMATE

Enfoncer un fil de cuivre dans base de la tige

CAROTTE POUR L'HIVER (variété demi-longue)

Semer entre 5 & 10 juillet, récolter à 90 jours entre 5 & 10 octobre

CONCOMBRE, CORNICHON

Cultiver verticalement, gain d'espace au sol, fruits propres, sains

POUR UNE BETTERAVE ROUGE SANS DECOLORATIONS

Semer après le 15 mai

LE THYM RESTE VERT ET COURT

Si recoupé de moitié après sa floraison

POUR EVITER TACHES & POURRITURE aux courges, courgettes, potirons, melons

Glisser sous chacun des fruits un isolant (é ternit, verre, tuile, plastique dur, planchette, etc ...

QUAND UNE LAITUE EST POMMEE

Pour l'empêcher de monter trop vite, l'arroser à l'eau très froide au plein soleil

LE FRAISIER

Produit dès la première production une récolte égale à celle d'un plant de deux ans s'il est planté en juillet.

ECHALOTE & OIGNON A PLANTER

Ne produisent pas de hampe florale en été s'ils ont été plantés après le 15 avril.

UNE PLANTE A LATEX

Que l'on taille pleure on stoppe l'écoulement en vaporisant eau claire

CONTRE PUCERONS

30 gr savon noir par litre d'eau en pulvérisation

CONTRE PIERIDE DU CHOU

Dès plantation couvrir d'un filet jusqu'au sol

AU PRINTEMPS QUELLE QUE SOIT LA LUNE

Ne jamais semer en sol froid insuffisamment ressuyé

NEIGE SUR CONIFERE

Déforme les branches : la secouer

PELOUSE

Ne pas la piétiner sous le givre pour éviter l'écrasement des graminées

GRAINE DE DEUX ANS

Préférable pour salade de blé (meilleure germination)et céleris(côtes plus pleines.

CERISIER, PRUNIER, PECHER

Pour éviter la gommose : tailler après cueillette des fruits

TETRAGONE

Avant de semer tremper les osselets(graines)dans l'eau durant 36 à 48 heures

ARBRES FRUITIERS

Pour préserver pollinisation pas de pulvérisation durant la floraison

FRUITS

(Poire, pommes) qui se touchent courent des risques. N'en conserver qu'un, en juin

après chute naturelle quand ils ont volume d'une petite noix

RAISIN

Egrener pour avoir de meilleurs résultats: tenir 1,5 cm entre grains restants

POIRES D'ETE

Entre cueillir (cueillir en plusieurs fois, les + mûrs à chaque passage)

FRAISIER

Elever les stolons en pots : ont ainsi une motte facilitant la reprise

SERRE

Entre fin mai et fin septembre, doit rester ouverte (aérée) nuit et jour

LEGUMES RACINES

Meilleure conservation en silos(sous châssis ou serre)qu'en cave

DAHLIA

Pour éviter cœur jaune, rajeunir par bouture tous les trois ans environ

VER DANS UN POT A FLEUR

Diluer de la farine de moutarde dans l'eau d'arrosage

CHOUX D'ORNEMENT

Est rustique. Semer en été, élever en pots, planter en automne

TULIPE

Si on cueille tenir 3 feuilles sur pied sinon l'évolution du nouveau bulbe échoue

BULBEUSES DE PRINTEMPS

Distribuer un engrais pour fleur dès la formation des hampes de manière à permettre aux bulbes de faire des réserves pour l'année suivante

COMPOST

Dans un potager il en faut au moins 100 kg à l'are; 300 en sol pauvre.

PLANTES FLORALES POUR L'OMBRE

Hortensia, impatiens, fuchsia, Lobelia, Ageratum, Bégonia

ZINNIA

( C’est le Gerbera des jardins) variété Géant de Californie. Tient 15 jours dans l'eau

LIS

Couper les étamines. Les fleurs ne tachant plus et leur vie est prolongée

KALANCHOE

Quand il est fané, supprimer le tirs supérieur de ses feuilles, le rempoter et l'exposer au soleil tout l'été au jardin.

CHRYSANTHEME

En novembre, pour les non rustiques, couper les tiges, rentrer les pieds et les installer en plein sol sous châssis ou en serre. Boutures ou drageons au printemps

COLOQUINTES

Cueillir bien mûres, colorées, par temps sec quand les feuilles sont fanées

ACTIVER UN COMPOST

Arroser avec jus d'ortie(riche en azote) : 1 kg pour 5 litres d'eau

REPULSIF POUR LIMACES

Purin de rhubarbe : dans 5 litres d'eau, faire macérer durant 5 jours 500 gr de feuilles vertes. Diluer 5 fois avant l'emploi.

AERER LA PELOUSE

Meilleure façon à l'aide de patins perforateurs

EN SERRE

Surveiller chaleur de jour. A 29°C il y a ralentissement de la photosynthèse

POT EN TERRE

Préférable pour cactus, géranium, plante grasse,

POT EN MATIERE PLASTIQUE

Préférable pour plantes aimant l'humidité, fougère, et aussi fuchsia

ECHALOTE

Epointer les bulbes avant plantation, facilite croissance

GLYCINE

Si floraison laisse à désirer, tailler en deux fois : en juillet-août, recouper les tiges vigoureuses à 20-25 cm de longueur; au printemps, juste avant la floraison tailler sur un ou deux yeux au-dessus des grappes de fleurs visibles à ce moment. Les branches stériles sont recoupées sur 2 yeux de leur partie inférieure

JACINTHE DE NOEL

Ne pas la jeter. Replanter au jardin. Après une ou deux saisons, elle aura refait ses forces et refleuri.7.des années encore.

SOUS LES ARBRES

Difficile de tondre jusqu'au tronc. Dégager et planter l'espace de narcisses. Bulbes toxiques repoussés par Les rongeurs.

POUR EVITER ECOULEMENT DE SEVE

Lors de la traille d'un bouleau : ne pas le tailler au printemps. En revanche possible de tailler en arrière-saison, même fin été.

JETS DE TOMATE

Fournisse insecticide : faire macérer 300 gr de jets dans un litre d'eau durant 3-4 jours, Filtrer, pulvériser

SAPIN DE NOEL

Ne perdant pas ses aiguilles : choisir NORDMANN ou encore NOBILIS

POIRE, POMME d'HIVER

Cueillir le plus tard possible, après le 15 octobre

PERSIL

Graine germe lentement : pour obtenir une germination dont le temps est réduit de moitié, tremper la graine dans l'eau chambrée, durant la nuit précédant le semis

CHOUX

Les plus beaux choux sont obtenus à partir de plants ayant moins de 7 feuilles

CARIELIA

Plante d'orangerie mais supportant assez bien le froid. Au moment de la formation de ses boutons, éviter de le faire passer du froid à la chaleur, celle-ci lui ferait perdre tous les boutons.

Le potiron

La courge d'automne colorée.

Les courges d'hiver forment une très grande famille dont les points communs sont la couleur ocre orangé de leur chair, leur saveur sucrée et l'épaisseur de leur peau non comestible.

Pour bien choisir votre potiron vérifiez qu'il soit lourd et ferme à la peau mate sans aucune tache. Conservez une partie de la tige qui relie à la plante, il se déshydratera plus lentement. Evitez les fruits brillants car ils sont cueillis avant maturité complète. Si vous possédez une cave fraîche ou un garage à l'abri du gel, profitez de ce moment pour effectuer vos provisions pour l'hiver car vous avez le choix entre diverses variétés, potimarron, pâtisson, courge spaghetti.

Il arrive volontiers que l'on confonde citrouille et potiron. La citrouille est surtout utilisée à des fins décoratifs (Halloween), tandis que le potiron à la chair tendre et sucrée permet des merveilles en cuisine.

Le potimarron ressemble au potiron commun mais se différencie par sa saveur douce de châtaigne et stimule particulièrement la créativité des chefs qui confectionnent des desserts, des purées, des potages.. Rien de plus simple qu'une bonne et belle soupe au potimarron. Vous étuvez la chair dans du beurre, vous ajoutez très peu d'eau, de l'oignon, du poireau haché, du sel, de la muscade et du poivre. Vous mixez bien avant d'ajouter de la crème fraîche et vous transvasez dans la citrouille évidée. Vous accompagnez de croûtons frits, d'huile d'olive et du fromage râpé. C'est un pur régal et tellement joli sur la table.

 

Les originaux

Le pâtisson blanc ou orange qui ressemble à une fleur et dont la chair est épaisse a tantôt une belle couleur blanche. Tantôt jaune foncé, de texture un peu farineuse avec un léger goût de fond d'artichaut lorsque le sujet est jeune. Ce pâtisson de forme spéciale peut s'utiliser froid avec une vinaigrette, frit, sauté à l'huile d'olive ou encore farci.

La courgette spaghetti. Cette courge allongée est constituée d'un intérieur filandreux et comestible, un peu comme des spaghettis. Vous pouvez la consommer crue et râpée, en salade avec une vinaigrette au jus de citron ou la cuire et vous servir de l'intérieur comme de pâtes. Cette courge aime les sauces reliées que ce soit à la tomate, au curry, à la crème ou à l'ail. Pour la cuire, vous la plongez dans une grande marmite, vous la couvrez d'eau et vous laissez monter à petits frémissements pendant +- 1 h. Pendant ce temps, elle flotte et se tourne sur toutes ses faces, ce qui permet une cuisson uniforme. Quelle que soit la variété de courge qui vous séduit, ce légume permet des merveilles sans ruiner et vous pouvez souvent acheter un morceau de courge sous vide.

 

.Les haies

( Ph. WASTERLAIN).

ROLES :

Initialement : pour délimiter une parcelle, un terrain; empêcher des intrusions intempestives; délimiter un endroit clos; brise–vue venant, ou vers l’extérieur.

Aujourd’hui : décorer le paysage; abriter des insectivores; briser le vent : 10 x la hauteur.

TYPES DES PLANTES : A feuilles caduques ou persistantes ; avec ou sans floraison ; avec ou sans épines.

GENRES POUVANT CONVENIR :

Feuilles persistantes :

A aiguilles : les conifères (2 variétés adaptées).

Taccus (If) : la seule espèce indigène, toujours vert (ou doré), baies rouges comestibles (pas le noyaux), mais feuillage toxique voire mortel pour tous les animaux à sang chaud, sauf la chèvre mais le lait est toxique.

Cupressocyparis leylandii : variété élaborée pour la haie : croissance hyper rapide (jusqu’à 80 cm / an), pas de brunissement. Seul handicap: la reprise est délicate.

Thuya occidentalis ou orientalis : le moins mauvais dans ceux qui ne conviennent pas. Valable une vingtaine d’années.

Chamaecyparis, Juniperus, ne conviennent pas car, naturellement, il a une forme conique, donc brunissement dans le bas et à l’intérieur.

A feuilles :

Ligustrum (Troène) : facile mais exige une taille régulière. Feuillage et baies toxiques ! .

Lanicera nitida (Chèvre–feuille à petites feuilles) : forme buissonnante, croissance lente, sensible à de très fortes gelées. Fortement utilisé en Bretagne du Nord. Convient très bien au topiaire.

Buxcus Sempervirens (buis) : croissance encore plus lente. Egalement sensible à de très fortes gelées. Très décoratif mais onéreux à l’achat. Convient au topiaire.

Prunus Lauro-cerasus (Lierre-cerise) : Croissance rapide. Exige des tailles fréquentes. Si négligé, forme rapidement du bois. Sensible à de fortes gelées. Feuillage et baies toxiques.

Aucuba feuillage vert tacheté de jaune. Idem que le laurier mais plus sensible aux gelées.

Houx : diverses variétés. Plante dioïque : plants mâles et femelles, les fleurs mâles et les fleurs femelles sont sur deux pieds distincts, (seules à avoir des baies)

A feuillage caduque :

Fagus sylvatica purpurea (hêtre pourpre): croissance semi-lente. Beau feuillage rougeâtre en été qui persiste, sèche durant tout l’hiver. Très utilisé dans la Haute-Ardenne.

Carpinus (charme), Corylus (noisetier), Ulmus (orme), Viburnum (Viorne), Sambuscus (Sureau) : souvent utilisés en mélange pour des haies de bonne hauteur.

Cratageus (Aubébine) : joue également un rôle protecteur grâce à ses épines. Peut propager le feu bactérien.

Berberis (Epine-vinette) : épines très nombreuses. Peut propager le feu bactérien.

Mélange fleuri : Forsythia ; Syringa (lilas) Daphné (bois-joli), ; Cornus alba sibirica (cornouiller sanguin) ; Ribes sanguinea (groseillier décoratif) ; Chaenomeles (cognassier du Japon) : permettent une floraison étalée dans le temps.

Herbe :

Certains Bambous, comme les Siramundiaria peuvent former des baies. S’étendent rapidement mais meurt à la floraison pluriannuelle.

PLANTATION :

Epoque :

Feuilles persistantes : 25/8 au 30/9 ou mars. Car il y a problème de manque d’eau par temps ensoleillé si la terre est gelée.

Feuilles caduque : du 01/11 au 15/3.

Règle générale : plus l’arbre est grand, plus il fait planter tôt.

Distance : varie selon les espèces. Plus on plante serré, plus large elle deviendra. Plus on plante large, plus étroit elle restera.

Taille :

Toujours en oblique (plus étroit dessus qu’en bas), pour assurer un éclairage maximal du bas.

Ne pas hésiter à receper (rabattre) quand il y a trop de hauteur ou trop de largeur. Ou après un hiver très rigoureux (lauriers, Chèvrefeuilles, Troènes).

Attention les mélanges d’arbustes à fleurs : pas de taille importante après le mois d’août.

Autres entretiens : Attention au biotope.

Araignées rouges sur les conifères : utiliser un produit qui est en même temps ovicide, larvicide et adulticide.

Feu bactérien : branches qui meurent en laissant perler des gouttes oranges : couper, brûler et traiter avec un fongicide systémique.

Engrais : surtout nécessaire si haies à fleurs.

Désherbage du pied : indispensable pour assurer un éclairage maximal.

En hiver : éliminer les branches mortes.

lL’endive et la pomme de terre :  un mariage d’amour.

 

 

Au cours du temps, cette plante sauvage s’est transformée pour fournir de petites salades telle la rouge Trévise ou l’oblongue et délicieuse « Pain de sucre ». A l’automne les racines sont arrachées, après quelques jours les feuilles sont coupées, pour être « forcées », c’est à dire placées dans l’obscurité. Les endives vont former alors des bourgeons de feuilles bien blanches et croquantes.

Les variétés actuelles fournissent des chicons très compactes, bien blancs et dépourvus d’amertume. Préférez les endives cultivées en terre, contre celles produites par culture hydroponique, c’est -à -dire cultivées dans des bacs remplis de substance nutritive. Ces dernières sont moins goûteuses et se tiennent moins bien à la cuisson.

Les divers modes de cuisson.

A l’étuvée, les chicons seront placés bien serrées et arrosés d’une cuillerée de liquide (du martini, ou du madère), car ils rendent beaucoup d’eau.

Poêlées, les lanières d’endive peuvent être «  al dente » ou fondante.

Et pour rompre avec les traditionnelles roulades de chicon au jambon, essayez donc les pommes de terre farcies aux endives. Dans le four à 180°C, enfournez les pommes de terre emballées dans du papier d’aluminium. Sortez les pommes de terre du four après cuisson complète et ôtez le papier d’aluminium. Fendez les pommes de terre et évidez-les au deux tiers à l’aide d’une cuillère. Dans une poêle, faites chauffer l’huile et revenir les endives détaillées en petits morceaux.

Mélangez la chair des pommes de terre aux endives, puis ajoutez la crème, le beurre et de la ciboulette ciselée. Garnissez les pommes de terre de ce mélange et servez accompagné d’œufs mollets.

Un vrai régal hors du commun et pour trois petits sous !

 

  

 

 

pLe poireau, légume aux mille facettes.

 

Ne vous laissez pas abuser par certains à priori qui veulent que les poireaux assez gros soient moins tendres et moins bons que les plus fins, c’est faux.

Pour conserver : Ils peuvent se conserver cinq jours dans le bac du réfrigérateur tandis que cuits, ils peuvent encore se garder deux jours au réfrigérateur, dans un récipient fermé.

Comme vous le savez, les poireaux sont constitués de feuilles imbriquées les unes dans les autres. Pour les nettoyer, il suffit de fendre le poireau en croix, sur les ¾ de sa longueur et de les passer à l’eau froide. Les feuilles étant délicatement entrouvertes, les traces de terre s’en iront facilement. Et lorsque vous coupez les poireaux en rondelles, lavez celles-ci après les avoir disposées dans une passoire. N’oubliées pas d’ajouter quelques feuilles vertes dans votre bouquet garni pour qu’il soit complet.

Parfum subtil pour la vinaigrette. Les très jeunes et tendres poireaux peuvent être consommés crus. Coupes en rondelles, détachés en anneaux, il se mêleront ainsi aux feuilles de laitues, aux rondelles de tomates ou plus simplement à une vinaigrette.

Si vous voulez donner du parfum subtil à votre vinaigrette, faites macérer une rondelle de poireau cru dans de l’huile ou du vinaigre pendant une dizaine de jours, cela donnera une saveur agréable à vos salades de laitue ou de pomme de terre.

Et enfin, une recette économique hors des sentiers battus : les poireaux à la sauce mousseline à l’orange !

Cuisez les poireaux pour qu’ils gardent du croquant dans l’eau bouillante salée. Préparez en suite la sauce en prélevant le zeste de l’orange, que vous coupez et tout petits dés. Blanchissez-les 10 minutes à l’eau bouillante salée. Confectionnez une sauce mousseline traditionnelle et quand la sauce à la consistance d’une mayonnaise ajoutez la crème puis le zeste d’orange et faites mousser la sauce au fouet.

C’est inattendu et vous aurez pour moins d’un € par personne.

 

po

Découvrez les secrets culinaires de la pomme.

Envie d’un dessert parfumé, pas cher, facile à réaliser avec 3 fois rien ? Pensez à utiliser les richesses que les pommes mettent à notre portée.

Le choix d’une « bonne pomme » ne s’effectue pas qu’en fonction de la beauté du fruit mais aussi du parfum qu’il dégage. Ainsi, n’hésitez pas à porter votre choix sur des fruits à la peau plus grise ou plus rugueuse car ils vous surprendront par la diversité de leurs arômes….

Vous aimez farcir les volailles ?

Essayez donc une farce à base de pomme coupée en dés, revenus au beurre avec oignon et trois échalotes hachés, des abats, de la mie de pain trempée, un œuf, de la chair de veau et du porc hachée, un zeste d’orange et un peu de gingembre frais râpé, et vous aurez un repas de roi.

Pour les accompagnements vous préparez des pommes cuites au four, bien sûr ! Et sachez que les pommes coupées en dés sont délicieuses dans les salades composées avec endives et romaines où elles se marient avec bonheur aux noix, noisettes et crustacées.

Pour le dessert, après la traditionnelle tarte Tatin, les aumônières de pommes cuites enfermées dans une feuille de brick…

Essayez la mousse de pommes confectionnée avec la chair cuite de 4 pommes, à laquelle vous ajoutez 50 gr de sucre, 2 feuilles de gélatine ramollies, 1 cuil. A soupe de liqueur de cerises et 2 blancs d’œufs en neige. Un vrai bonheur après réfrigération et le tout pour ½ € par personne !

Petits trucs de derrière les fagots.

Voici comment bien utiliser toutes les saveurs de vos pommes. Pour les pommes au four : n’oubliez pas de placer vos fruits sur une biscotte, une tranche de pain de mie ou broché, ces socles improvisés s’imbiberont délicieusement du jus de cuisson.

Le saviez-vous ? Pour attendrir des pommes destinées à être poêlées en quartiers, faites les «  recuire » par le froid en les mettant deux heures au réfrigérateur !

 

 

-A la bonne distance du voisin

 

Dans le code rural, la législation concernant les plantations date octobre 1886. Cette loi a très peu changé. Elle réglemente les distances des plantations en fonction du type et de la taille des arbres. Le terme plantation signifie tant l'action de planter de nouveaux arbres que la conservation des plantations existantes. Hautes et basses tiges doivent être considérées différemment, quelle que soit la taille effectuée.

• LES DISTANCES :

À respecter pour réaliser des plantations en bordure de votre terrain dépendent du type de plantation que vous voulez effectuer. La distance de plantation est toujours calculée à partir du coeur de l'arbre.

• ARBRES À HAUTE TIGE:

Ces arbres qui peuvent atteindre une hauteur de plus de 3 m doivent être plantés à2 m minimum de la limite séparative (la limite entre votre propriété et celle de votre voisin).

• ARBRES À BASSE TIGE:

À 0,50 m minimum de la limite séparative pour ces végétaux qui ne peuvent atteindre la hauteur de 3 m à l'âge adulte.

• FRUITIERS EN ESPALIER:

Ces derniers, plantés contre un mur ou contre tout autre type de clôture en matériaux durs, ne doivent respecter aucune distance : ils sont plantés contre le mur ou la clôture. En hauteur, ils ne peuvent jamais dépasser la crête du mur. Mais attention

- Si le mur d'appui est mitoyen, la plantation est autorisée des deux côtés.

- Si le mur d'appui est privatif (s'il n'appartient qu'à un seul des deux voisins), seul le propriétaire du mur peut y appuyer des espaliers. Son voisin pourra lui aussi faire pousser des arbres en espalier, à condition, qu'il ne les appuie pas contre le mur. Il peut les appuyer à un treillage (pour lequel la distance de 0,50 m. ne doit pas obligatoirement être respectée), à condition que ce treillage ne touche pas le mur. La loi n'autorise à planter des espaliers sans respecter les distances légales que contre un mur. Si vous voulez les planter le long d'une haie, vous devez respecter la distance réglementaire. 0,50 m pour un arbuste ; 2 m pour un arbre à haute tige. La même procédure s'applique aux espèces à tige grimpante ou sarmenteuse comme une vigne ou une glycine.

• HAIE VIVE : il s'agit d'une haie constituée d'arbustes, de ronces, d'épines et/ou de, branchages entrelacés. La législation ne fixe pas de hauteur ni d'épaisseur maximum. Néanmoins, la jurisprudence estime que, pour être considérée comme telle, une haie ne peut atteindre la hauteur de référence des arbres à haute tige (plus de 3 m) ni dépasser en épaisseur la limite de la propriété.

Quelle qu'en soit l'essence, elles doivent être plantées à0,50 m minimum de la limite séparative. Le propriétaire est tenu de lui garder la forme et les dimensions propres aux haies.

Une haie mitoyenne peut être plantée à frais communs, sans aucune distance à respecter, sur la limite des deux terrains. Si vous souhaitez planter à une distance inférieure au minimum légal, vous pouvez conclure un accord écrit avec votre voisin mais une telle convention doit être actée par un notaire et doit être enregistrée et transcrite au bureau de la conservation des hypothèques !

Attention que des règlements communaux peuvent imposer des distances de plantation différentes. Voire même des hauteurs et des épaisseurs spécifiques dans le cas de haies en ville. Renseignez-vous donc auprès du service de l'aménagement du territoire de votre commune.

• Enfin, les ÉLÉMENTS ARTIFICIELS

(Clôtures, fosses, palissades...) peuvent être réalisés à la limite séparative de deux propriétés, sans aucune distance à respecter. Certaines clôtures (au-delà de 1,50 m au total) nécessitent un permis d'urbanisme.

• Il existe des règles particulières pour planter le long des voies publique, des cours d’eau, des voie de chemin de fer, des aérodromes, des lignes électriques, des conduites d’eau enterrées, des gazoducs... Les arbres et haies remarquables sont parfois classés comme sites, et bénéficient d’une protection du patrimoine. Protégés, ils ne peuvent être arrachés sans autorisation (permis d’urbanisme)

Espace Environnement: fiches-conseils distances de plantation et conflits de voisinage.

Gratuites au Tel : 071/300 300

Tous les matins, du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h30.

En matière de distances de plantations, de conflit de voisinage et de mitoyenneté, la Maison de l'urbanisme et de l'environnement vous propose de l'information personnalisée ou un accompagnement dans vos démarches.

Maison de l'environnement et de l'urbanisme,

29 rue de Montigny à 6000 Charleroi

071/300 300

info@espace-environnement.be

http://www.espace-environnement.be

Au jardin de mon père….

Mon père a toujours été amoureux de la nature. Et cet amour, il nous l’a transmis, à nous. Dans mes souvenirs d’enfance, il y avait déjà une place pour jardiner avec lui, cueillir les fruits, faire le gourmand aux groseilles vertes, désherber autour des petits légumes qui n’attendaient qu’un geste pour s’épanouir.

Un jour, il m’a raconté qu’âge de cinq ans, j’avais cueilli un bouquet de fleurs de fraisiers. C’était spontané qu’il n’avait pu me gronder. Papa nous soulevait sur ses épaules pour atteindre les belles cerises noires. Avec lui, nous cherchions les coccinelles se nichant dans les fleurs de pommiers. Quand nous étions introuvables, lui connaissait notre petit coin, Nous suivions les courses de limaces glissant sur les feuilles de rhubarbe. Les pommiers, dirigés en gloriette, nous abritaient lors d’une bonne pluie d’été.

Au fil des années, le jardin embellissait car papa y avait planté des arbres décoratifs, des arbres nobles. En toutes saisons, que de belles couleurs ! Il y passait des heures après son travail. Il enseignait la musique et je crois que pour lui, tout était art. Ce contact direct avec la nature était une réelle détente. A chaque saison, le rythme des travaux reprenait. Toujours, il était intéressé par de nouvelles plantes, d’autres découvertes, d’autres cultures. Au printemps, c’était l’extase devant les fleurs de pommiers, de pêchers, de cerisiers. Quand le vent éparpillait les pétales, j’appelais cela la neige en fleur.

Au bout de chaque hiver, il préparait le régal des oiseaux en détresse : colliers d’arachides soigneusement enfilées, petites boules de graines suspendus de-ci, de-là. Et quelle récompense quand, à la saison du renouveau, les mésanges installaient leur nid dans les nichoirs fabriqués de ses mains d’artiste. Papa nous appelait et nous signifiait le doigt sur la bouche pas de bruit, venez voir. Il restait parfois une heure à regarder le va et vient de ces petites créatures nourrissant leurs oisillons.

Un beau souvenir ne revient encore ! A la saison des fraises chouchoutées dans un écrin de paille, maman déposait sur la table le dessert le plus succulent, stoppait notre gourmandise et disait remercions le Seigneur pour ces merveilles de la nature. Et il ajoutait l’œil taquin «Et n’oubliez pas le jardinier » !  

Les années ont passé. Nous avons quitté la maison et son jardin pour fonder une autre famille. A chacune de nos visites, papa nous comblait de ses récoltes en garnissant nos paniers de bons légumes accompagnés souvent d’un bouquet de fleurs de saison. Fier et heureux et de faire plaisir, il glissait ça et là la touffe de basilic, la branche de romarin aux feuilles argentées, les grosses tomates un peu crevassées et savoureuses. Et ses conseils étaient les bienvenus. N’oubliez pas, disait-il, la petite branche de céleri dans le potage aux tomates : quel beau mariage !

Quand on toussait, il partait au potager et en revenait avec une branche de thym, nous expliquant comment préparer cette bonne tisane parfumée au miel. Vous m’en direz des nouvelles disait-il, j’allais oublier les poires de coing, les bégonias, les géraniums, les pois de senteur, le cerfeuil odorant, la petite serre aux jeunes laitues. J’ai encore des souvenirs, des images, des senteurs. Son jardin, je l’ai dans le cœur… , il y a un an, à la saison des crocus et des jonquilles, à la veille de son anniversaire, papa nous a quittés pour toujours. Il aurait eu 85 ans. Quelques semaines avant d’aller retrouver maman, il m’a dit d’une voix bien affaiblie : «  tu sais, cette année je ne pourrai plus tailler ton pommier du japon »Ses yeux disaient long…… Cet été, mon pommier a fleuri tout rose, plus beau que jamais. Je ne l’ai pas encore taillé… pourtant j’ai un sécateur… Quand je me promène maintenant dans son jardin, je marche lentement, je le cherche, je me souviens… Il- y- a toujours des fleurs, des arbres, des légumes. Je guette le chapeau de paille entre les framboisiers et le petit signe de la main. Les fraises tardives étaient délicieuses…. En décembre, mamy cueillera la branche de forsythia pour l’aider à fleurir à Noël. Je passe devant la petite serre un peu vide, dont il avait son laboratoire pendant des années. Elle sent bon le terreau humide ! J’aime cette odeur. Ses sabots de jardin sont là.

Merci papa.

G. VERMAUT

 

Le chou pin : un chou de printemps liégeois.

Difficile de dire si le chou pin est réellement né dans la région de Liégeoise. Toujours est il qu’au temps de la Principauté, il était déjà cité dans les textes des maraîchers et cultivateurs.

Ce chou est d’une forme caractéristique rappelant celle d’un ballon de rugby, son cœur tendre est entouré de feuilles plus vertes allongées et légèrement courbes. Lorsque vous l’achetez, veillez à ce que les feuilles extérieures soient bien saines st d’un beau vert tendre qui n’a rien à voir avec le chou vert.

Très digeste même pour les délicats.

En cuisine, il faut retenir que lors de la cuisson, ce chou cuit pratiquement sans odeur. De plus, il est très digeste même pour les estomacs les plus délicats et il peut se prêter à une foule de recettes toutes meilleures les unes que les autres.

C’est ainsi que vous pouvez le farcir entier que les feuilles avant de le cuire à l’étouffée avec du vin ou de la bière. Vous pouvez aussi en confectionner de succulentes soupes nourrissantes ou de bonnes vieilles potées auxquelles vous ajoutez une lichée de crème fraîche.

Mais ce chou accompagne aussi merveilleusement les volailles ou les viandes blanches.

Si vous aimez les gratins.

Essayez donc celui de chou pin que vous aurez blanchi et concassé avant de le mêler à une béchamel bien relevée à laquelle vous ajoutez des dés de jambon d’Ardennes ou de lard fumé et des baies de genévrier. Vous recouvrez de fromage râpé, vous gratinez le flambez ensuite au péquet. Ce repas campagnard et tout simplement merveilleux et il vous en coûtera moins d’ un € par personne pour cette merveilleuse tradition gourmande.

N’hésitez pas de vous rendre dans les fermes proposant des produits maraîchers car elles offrent très souvent le chou pin sur leurs étals.

G. VERMAUT

aLes Tomates

 

Contrairement, à d'autres plantes légumières (laitues, etc.) la tomate est assez accommodante, en particulier à l'égard du sol (pH, concentration saline, etc.). Par contre, en raison de ses origines tropicales, on peut la classer au nombre des légumes frileux; les jeunes plantes supportent difficilement les températures basses, une insolation insuffisante et l'excès d'humidité atmosphérique. Cela explique la production régulière des cultures en serre et la maturation souvent difficile des plantes en plein air.

Les tomates cultivées en serre ou en plein air sont sujettes à des affections non parasitaires communément appelées accidents de végétation Ces phénomènes, de nature physiologique, résultent le plus souvent d'une fertilisation défectueuse. Ils s'extériorisent par des décolorations ou des nécroses qui apparaissent sur les feuilles, les bourgeons ou les fruits, et entraînent une diminution de la production fruitière. Par ailleurs, même si les fruits récoltés sur ces plantes sont bien colorés et mûrissent normalement, ils sont certainement dépourvus de la qualité biologique souhaitable.

1

Symptomes

Les graines germent mal (la germination débute normalement après 5 ou 6 jours) ou irrégulièrement; parfois des plantules pourrissent au niveau du collet ou disparaissent mystérieusement (voir fonte).

Toutes les conditions favorables à la culture étant respectées (chaleur : 20oC, etc.) cet accident provient généralement de la mauvaise qualité de la terre (terreau de réemploi, de forêt, etc.).

Causes possibles

a) Terreau peu convenable : lourd, compact, trop mouillé, peu sableux.

b) Fonte du semis : pourritures causées par des champignons microscopiques fréquents dans les terreaux; ils pénètrent dans les plantules au moment de la germination des graines.

c) Excès de lumière : les graines germent normalement à l'obscurité.

Remèdes

• Utiliser un mélange léger à base de tourbe et de sable.

• Désinfecter le terreau (oxyquinoléine) et les semences (thirame). Arroser plusieurs fois les plantes avec une solution contenant de l'oxyquinoléine (d'abord mouiller régulièrement le sol avec de l'eau claire).

• Couvrir le semis avec du papier brun jusqu'à la levée généralisée.

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Symptomes

La germination des graines s'est produite dans de bonnes conditions mais la croissance des plantules laisse à désirer. A noter que le minimum de végétation des tomates se situe aux environ de 15° C. Théoriquement, si le semis a lieu entre le 10 et le 30 mars, la plantation peut se faire 7 ou 8 semaines plus tard (lorsque la première grappe est formée); alors, la récolte débute généralement huit semaines après la mise en place.

Dans les régions situées au nord de la vallée de la Loire, la culture de la tomate réussit seulement au plein air durant les étés chauds, plutôt secs et très ensoleillés.

Certaines variétés buissonnantes (Primabel, etc.) sont plus recommandables que d'autres pour la culture d'amateur (en pot, cuvelle, bac à fleurs, etc.). Les fruits qu'on peut récolter sur les plantes cultivées dans une véranda ensoleillée sont toujours plus tendres et plus savoureux que ceux de plein air. Certaines variétés conviennent uniquement pour la cultures sous verre. Pour le plein air, il faut utiliser des races résistantes aux intempéries et à la maladie (voir au n°7) et capables d'assurer une production élevée même si toutes les conditions culturales ne sont pas favorables (Selandia, Moneymaker). Certaines donnent des fruits énormes (500 g.) notamment Big Boy F1.

Sitôt que les premiers fruits sont formés les plantes exigent des arrosages nutritifs (engrais composé soluble, jus de fumier, etc.). Les engrais peuvent être enfouis superficiellement dans la rigole de plantation et il suffit alors de les arroser à l'eau claire. Autre moyen : remplir la rigole avec du fumier décomposé et arroser périodiquement.

 

Causes possibles

a) Lors du repiquage. Coloration violette à pourpre de la face inférieure des cotylédons ou des jeunes feuilles. Ce symptôme est lié à une carence phosphorique suite à une température trop basse (moins de 12° C) ou à un éclairement insuffisant.

b) Immédiatement après la plantation. Les feuilles blanchissent et les plantes languissent. Accident fréquent lorsque la plantation est précoce (avant le 20 mai) que les nuits sont froides ou que les plantules n'ont pas été endurcies avant d'être mises au plein air.

c) Un certain temps après la plantation. Chaleur insuffisante : temps froid et pluvieux (minimum de végétation : 150 C).

d) Excès d'humidité durant la période de croissance (durée 30 à 45 jours).

e) Humidité insuffisante : les feuilles supérieures s'enroulent par temps chaud et leurs dimensions sont réduites (moyen de défense contre une transpiration trop élevée par rapport aux possibilités d'absorption des racines placées dans une terre sèche ou qui perd facilement son humidité).

f) Plantation dans une terre mal préparée les racines descendent jusqu'à 1 m 50 en terrain léger; elles restent superficielles

(0 m 35) en terrain argileux. En sol labouré et fumé les racines (90 %) restent superficielles (moins de 50 cm).

g) Mauvaise croissance des racines. Si les concentrations en potasse sont égales ou supérieures à celles de l'azote, elles restent blanches. L'excès d'azote produit des racines beige à brun foncé.

 

Remèdes

• Augmenter la chaleur (180 C minimum) et poser les caissettes sur les tuyau de chauffage ou un radiateur. Les plantules irradiées (20 W/m²) pendant 15 jours absorbent six fois plus de P2 05 et présentent une avance de 15 à 20 jours par rapport à celles non éclairées.

• Les plantes élevées à chaud doivent être progressivement préparées au plein air par une aération journalière abondante (endurcissement des tissus). Au plein air il n'est pas avantageux de planter avant le 20 mai, sauf dans les endroits très abrités (16 mai).

• Abriter les plantes avec des châssis ou des cloches (plastique ou verre).

• Arroser modérément avant l'apparition des premières fleurs.

• Enfouir de la tourbe et planter profondément ou coucher les tiges filées, jusqu'à la première grappe, dans une rigole d'arrosage à remplir partiellement avec de la terre additionnée de tourbe et d'engrais. En terrain plat couvrir le sol avec du plastique noir.

• Améliorer la terre avec des amendements (tourbe ou gros sable) et une fumure superficielle (25 cm. max.). Butter les tiges pour provoquer un enracinement. Couvrir le sol avec du plasique noir perforé (aération).

• Utiliser des engrais composés (N.P.K.) en poudre ou du fumier composté et du compost enrichi. Les plantes adultes sont très voraces : utiliser des solutions nutritives et des engrais foliaires.

 

3

Symptomes

La productivité des plantes (en kg/m2) laisse à désirer. Elles proviennent habituellement du marché, ce qui dispense de devoir les semer et les élever à chaud avant la plantation. Malheureusement, en pareil cas, il est difficile de déterminer leurs qualités culturales. Il faut cependant avoir la certitude qu'elles appartiennent à une race de plein air (celles dites de serre sont frileuses).

Afin de garantir la fertilité, nous conseillons de choisir uniquement les plantes élevées en pots et qui possèdent déjà une grappe florale.

Normalement, la production dure de 5 à 7 semaines. Le rendement moyen est de 1 kg par plante (3 kg 500 en serre).

Causes possibles

a) Dégénérescence végétative : graines récoltées chez un amateur. Les plantes sont parfois stériles ou donnent uniquement des fleurs màles.

b) Luminosité insuffisante à cause d'une plantation serrée ou de la proximité de plantes élevées.

c) Croissance très buissonnante des plantes : elle résulte d'un élevage effectué dans un endroit surchauffé (plus de 220 C). L'infertilité est d'autant plus prononcée que les bourgeons sont nombreux.

d) Fertilisation déséquilibrée par un excès d'azote (fientes, etc.).

e) Utilisation de plantes filées à cause d'un élevage dans un endroit peu éclairé.

Remèdes

• Utiliser uniquement des graines sélectionnées du commerce, récoltées sur des géniteurs d'élite, ou des semences F1.

• L'ensoleillement doit être abondant et permanent. Ecarter les lignes à 0 m 75 au moins.

• Maintenir une tige par plante et supprimer les bourgeons (aiselle des feuilles, sur les grappes, etc.). Tailler au-dessus de la feuille qui suit la deuxième grappe (5 grappes en serre).

• Utiliser du fumier composté et des engrais composés N.P.K.

• Coucher les tiges dans le sol jusqu'à la première grappe florale et butter les plantes.

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Symptomes

Les plantes sont bien garnies de fruits mais ceux-ci grossissent irrégulièrement et difficilement. Bien que les exigences des tomates soient modérées (par rapport à d'autres plantes légumières : chou, épinard), cet accident résulte généralement d'une carence hydrique : il faut 275 litres d'eau pour synthétiser 1 kg de matières sèches (375 litres en serre à cause de la chaleur plus régulièrement élevée).

Causes possibles

a) Humidité insuffisante du sol : l'eau puisée par les racines est accaparée par les feuilles. Le port érigé des bouquets floraux indique une salinité trop élevée (à cause d'arrosages trop espacés ou insuffisants).

b) Carence alimentaire : les fruits grossissent difficilement dans les terres fortement drainées (sablonneuses), peu fumées ou mal fertilisées.

c) Chaleur trop élevée par rapport à l'éclairement (plantes en serres, véranda ou sous châssis).

Remèdes

• Enfouir de la tourbe ou du terreau de compost dans les terres peu humides. Planter sur du plastique noir perforé (aération de la terre), de manière à réduire la fréquence ou l'abondance des arrosages.

• Dès que les fruits sont formés, arroser avec une solution nutritive (N.P.K.) ou du jus de fumier, en alternant avec des solutions foliaires.

• Aérer journellement par beau temps, ombrager légèrement le vitrage, arroser régulièrement.

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Symptomes

Les fruits restent anormalement petits (grosseur d'une cerise) surtout ceux des bouquets inférieurs. Si le phénomène se manifeste sur les grappes moyennes ou supérieures, il s'agit d'une carence nutritive, principalement phosphatée (P205).

Causes possibles

Carence nutritive : observer l'endroit où les fruits présentent un retard dans le grossissement. Cet accident est peu fréquent dans les terres fertilisées avec des engrais composés N.P.K. + magnésie.

Remèdes

• Profiter des arrosages pour distribuer, le lendemain matin, une solution nutritive soluble à prédominance phosphatée, en alternant avec une solution potassique. Essayer des engrais foliaires convenables.

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Symptomes

Les fruits mûrissent difficilement : ils montrent un collet vert et pourrissent facilement. Normalement, les premières tomates mûrissent environ 2 mois après la floraison de la première grappe. On peut les récolter dès que l'épiderme présente une teinte orange régulière; il suffit alors de les déposer dans un endroit éclairé, modérément chauffé (12-150 C) et aéré pour terminer leur maturation.

Causes possibles

a) Fertilisation déséquilibrée par un excès d'azote et une alimentation phosphopotassique insuffisante : usage de fumier frais et de fientes de volailles non compostées.

b) Luminosité insuffisante : temps couvert. La disparition de la moelle, aboutissant à une tige creuse résulte d'un manque de lumière associé à une température élevée et à un excès de nourriture azotée.

c) Erreur culturale : taille trop précoce ou trop sévère, effeuillement brutal ou exagéré, destruction des racines superficielles.

Remèdes

• Eviter les fertilisations azotées copieuses ou tardives. Utiliser des engrais composés à prédominance potassique (la potasse procure des fruits charnus, bien colorés et sucrés).

• Eclairer progressivement les fruits en éliminant les feuilles placées devant les grappes. En fin de culture : supprimer l'extrémité des grandes feuilles ou les couper à mi-longueur (fortes plantes). Réduire les arrosages par temps humide, couvert ou peu ensoleillé. Cesser lorsque les fruits commencent à se colorer. Eviter les brûlures solaires.

7

Symptomes

Les feuilles portent des taches noires, de forme variable, entourées d'une marge livide. Sur les tiges, on remarque des taches brunes superficielles, de forme irrégulière. Les fruits verts montrent des pourritures brunâtres plus ou moins bosselées.

Causes possibles

C'est le "mildiou" causé par le Phytophthora infestans, agent de la maladie de la pomme de terre. La propagation est facilitée par un temps humide et peu ensoleillé, si les plantes n'ont pas profité de maitements chimiques préventifs.

Remèdes

• A partir du 10 juillet, pulvériser les plantes, tous les 15 jours et plus souvent par temps pluvieux, avec un fongicide cuprique (oxychlorure de cuivre) ou de synthèse (zinebe) ou les poudrer, par beau temps.

8

Symptomes

La croissance des plantes adultes est anormalement faible ou réduite. Généralement peu étendues, les feuilles présentent une coloration anormalement claire. Cet accident peut également se produire après une fertilisation chimique effectuée par temps sec, si des sels subsistent dans une terre humide (augmentation de la concentration saline).

Causes possibles

Carence en azote à cause d'un manque de fertilité de la terre (carence réelle) ou provoquée par la présence de racines liégeuses (en quelque sorte brilées par un excès de sels chimiques) qui réduisent ou empêchent l'absorption des éléments nutritifs (carence induite), principalement de l'azote.

Remèdes

• Enfouir, avant la plantation, de la tourbe, du terreau ou du fumier déshydraté, ou, sinon, planter en poquets. Renouveler la terre superficielle si elle contient des sels chimiques. Butter les tiges des plantes languissantes, avec de la terre additionnée de tourbe et de sang en poudre. Utiliser des solutions nutritives foliaires.

9

Symptomes

La partie inférieure des feuilles présente une teinte pourpre violacée, principalement à proximité des nervures principales. Les plantes fleurissent mal et fructifient peu : les fruits restent petits sur les grappes moyennes et supérieures des plantes.

Causes possibles

Carence en acide phosphorique suite à un déséquilibre alimentaire du sol (carence réelle) ou résultant d'une température trop basse de la terre ou encore d'une luminosité trop faible (carence induite). Voir également au numéro 5.

Remèdes

• Distribuer des engrais phosphatés solubles (super-triple, phosphate d'ammoniaque). Attendre le 20 mai pour planter (terre froide). Couvrir le sol avec du plastique clair (en terrain propre). Utiliser des solutions foliaires.

10

Symptomes

Les feuilles sont anormalement étendues et présentent une teinte claire; certaines deviennent chlorotiques. Des nécroses brunes peuvent apparaître. Les décolorations foliaires entraînent une augmentation des symptômes des maladies à virus (viroses).

Causes possibles

Carence en potasse causée par une fertilisation (chimique) déséquilibrée. Elle est facilitée par la sécheresse du sol, dans les terres peu humifères, lorsque la plantation n'est pas effectuée sur du plastique noir (perforé).

Remèdes

• Enfouir du sulfate de potasse au labour ou par griffage après la plantation. En cas d'attaque virale, utiliser du patentkali (suif. double de potasse et de magnésie) afin de forcer la fumure potassique sans induire une carence en ;magnésie (voir au n° 11).

11

Symptomes

Les feuilles montrent des décolorations (chlorose) entre les nervures. Elles débutent à mi-hauteur des plantes. Seuls les tissus longeant les nervures principales restent verts. On remarque un épaississement du limbe des feuilles.

Causes possibles

Carence en magnésie; elle peut être induite par une fertilisation potassique excessive (antagonisme des éléments chimiques) ou des arrosages copieux (l'excès d'humidité empêche l'absorption du magnésium).

Remèdes

Pulvériser le feuillage avec une solution à 2 % de sulfate de magnésium. Enfouir du sulfate par griffage (20 ghn2). Drainer le terrain (creuser une rigole entre les plantes) ou planter sur butte, afin d'assurer l'éloignement des eaux pluviales.

12

Symptomes

Les feuilles sont gaufrées. Les fruits sont difformes et présentent des craquelures. Des boutons floraux tombent prématurément. Les racines sont tordues.

Causes possibles

Carence boratée suite à une fertilisation déséquilibrée (excès d'azote ou de potasse) ou à des chaulages qui bloquent le bore du sol à l'état inassimilable.

Remèdes

• Pratiquer une fertilisation équilibrée. Maintenir la terre suffisamment acide enfouir du compost additionné de soufre (3 kg/ml) ou d'engrais acidifiants.

13

Symptomes

Les jeunes feuilles (extrémité des tiges) jaunissent. Seules les fines nervures restent vertes. Les feuilles décolorées sont minces. La croissance des plantes est cependant normale.

Causes possibles

Carence en manganèse. Elle se manifeste dans les terres qui ne profitent pas périodiquement d'un apport de scories Thomas (à enfouir avant l'hiver).

Remèdes

• Pulvériser le feuillage (après le coucher du soleil) et arroser le sol avec du sulfate de manganèse en solution à 0,5 % ou du manèbe. Acidifier le sol. (voir au n° 12).

14

Symptomes

Les plantes montrent un ralentissement ou un arrêt dans la croissance. Les fruits portent une nécrose apicale (tache noire déprimée ou "nez noir"). Cet accident se manifeste souvent lorsqu'un déficit en eau succède à une période humide.

Causes possibles

C'est la pourriture terminale des fruits. Cet accident est fréquent dans les terres sèches, fertilisées avec des engrais chimiques (salinité élevée) et qui contiennent un excès de potasse entraînant une carence en calcium, surtout si les racines restent superficielles.

Remèdes

• Planter en terrain labouré profondément. Enfouir de la tourbe, jusqu'à 50 cm. Eviter les fertilisations potassiques copieuses. Tenir la terre humide en permanence arroser peu mais souvent, couvrir le sol avec du plastique noir. Pulvériser le feuillage avec une solution de chlorure de calcium (40 g/10 litres).

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Symptomes

Les fruits, surtout les plus gros, montrent des taches jaunes apicales. Cette affection appelée

"dos jaune" est le contraire du "nez noir" . (voir au numéro 14).

Causes possibles

Cet accident se manifeste lorsque les plantes ne disposent pas d'une alimentation potassique suffisante, dans les terres fertilisées avec du nitrate de chaux ou du sulfate de calcium.

Remèdes

• Enfouir au labour du chlorure de potassium (avant l'hiver) ou du sulfate de potasse de manière à forcer la fumure potassique. Eviter les cendres de bois (trop riches en calcium).

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Symptomes

Les fruits portent des crevasses concentriques ou radiales, plus ou moins larges, principalement dans la partie supérieure des plantes. Les crevasses facilitent l'installation des moisissures. Cet accident est fréquent lorsque le sol est fortement humidifié (arrosage ou pluie), après une période chaude et sèche.

Causes possibles

Les fruits ont profité d’un apport exagéré de sève après une période sèche ayant provoqué le durcissement de l'épiderme qui perd ainsi son élasticité naturelle. Au plein air, le crevassement est inévitable si des pluies surviennent après une longue période sèche très ensoleillée. Sous abri, il peut résulter d'une aération insuffisante.

Remèdes

• Maintenir la terre régulièrement humide en couvrant le sol avec du paillis organiqu (terreau, fumier, tourbe). Cultiver sur d plastique noir perforé. Abriter les plantes la pluie est à craindre (cloches). Récolter le fruits à temps. Eviter les ébourgeonnement trop abondants par temps sec.

17

Symptomes

Les fruits portent des crevasses étroites associées à de la rugosité épidermique. Elles se cicatrisent naturellement. Accident fréquent dans les terres surchaulées ou qui manquent naturellement d'acidité.

Causes possibles

Plusieurs causes possibles : carence en bore suite à un chaulage exagéré; évaporation brutale à la surface des fruits mouillés accidentellement par un arrosage ou une pulvérisation effectuée au plein soleil

Remèdes

• Maintenir la terre neutre (pH 7) ou légèrement acide (pH 4,5 ou 6,8). Ne pas arroser par temps très ensoleillé. Pulvériser avant le lever ou après le coucher du soleil et de préférence par temps calme.

18

Symptomes

Les fruits sont peu charnus et creux, généralement difformes, suite au développement inégal des loges carpellaires. Accident fréquent lorsque les grappes florales sont traitées avec des substances de croissance, Il se produit également sur les plantes élevées dans un endroit très abrité (fécondation incomplète).

Causes possibles

Fertilisation azotée excessive associée à une carence phosphatée, réelle ou induite, entrainant une malformation des grappes florales (à allure érigée). Les fleurs se fécondent mal, surtout si l'hygrométrie est élevée et que les températures nocturnes restent basses.

Remèdes

En serre : aérer abondamment afin d'éviter une chaleur élevée qui favorise la stérilité si la terre est froide ou que l'ensoleillement est insuffisant. Eviter l'excès d'azote (fientes). Distribuer des engrais N.P.K. Pulvériser des solutions foliaires sur le feuillage.

19

Symptomes

Les fruits portent des rayures jaunes et vertes allant du pédoncule à l'extrémité. Cet accident est fréquent sur certaines variétés sensibles, cultivées dans une terre fatiguée par l'absence de rotation culturale (les racines nécrosées sont envahies par des champignons particuliers).

Causes possibles

Perte d'eau rapide suite à l'élévation brutale de la température ambiante. Autre cause possible : une salinité exagérée de la terre suite à la sécheresse entrainant des brûlures radiculaires; celles-ci freinent l'absorption de l'eau. Devenues liégeuses, les racines cessent leurs activités.

Remèdes

• Eviter l'excès d'engrais chimique dans les terres peu humifères (de teinte claire). Enfouir du compost et de la tourbe. Alterner les cultures. Tenir la terre humide (arrosages et paillis). Utiliser des solutions organiques diluées (jus de fumier) et des solutions foliaires.

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Symptomes

Les fruits portent des rugosités et des nécroses irrégulières. Cet accident est fréquent sur les fruits à collet vert (voir au numéro 6).

Causes possibles

Brûlures foliaires suite à un changement dans la disposition naturelle du feuillage entraînant une exposition brutale au soleil des feuilles habituées à l'ombre.

Remèdes

• Eviter les tuteurages tardifs (tiges portant des fruits) ou le retournement des plantes non palissées (variétés naines buissonnantes). Arroser régulièrement et éviter les défoliations brutales ou exagérées.

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Symptomes

Les feuilles des tomates cultivées en serre (uniquement) montrent des taches jaune brun vues du dessus; elles sont violacées et poudreuses en dessous. Les feuilles malades se dessèchent rapidement.

Causes possibles

C'est la cladosporiose, une maladie causée par le Cladosporium fulvum. Elle est rare au plein air (les conidies germent uniquement en absence de courant d'air). Les taches sont nombreuses dans une ambiance humide et tempérée (16 degrés centigrades).

Remèdes

• Cultiver des variétés résistantes. Eviter l'humidité nocturne par des arrosages matinaux. Pulvériser les feuilles préventivement (premier traitement au zinebe, ensuite manèbe) tous les quinze jours ou poudrer (zinebe, manèbe ou thirame ) toutes les semaines.

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Symptomes

Les feuilles montrent des taches arrondies, claires au centre, bordées de brun foncé, sur lesquelles apparaissent des points noirs; puis elles s'enroulent. C'est la septoriose.

Causes possibles

Cette maladie est due à un champignon (Septoria lycopersici) qui se manifeste surtout lorsque le temps est froid et pluvieux.

Remèdes

• Semer uniquement des graines désinfectées. Eviter de repiquer ou de planter dans une parcelle ayant déjà servi l'année précédente à la culture des tomates. Traiter les plantes dès la mise en place et ensuite tous les 8 à 10 jours si le temps est humide, avec une solution contenant du manèbe, du zinebe ou du captane.

Dans les 2 cas (22 et 23) les feuilles malades se dessèchent, ce qui entraîne une défeuillaison et, par conséquent, un ralentissement de la végétation et une maturation difficile des fruits.

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Symptomes

Les feuilles de la base des tiges, puis les autres, montrent des taches noires, arrondies et zonées (avec des cercles concentriques); un halo jaune entoure les taches étendues. Sur les fruits, on remarque de grosses taches noirâtres, rondes et déprimées : c'est l'alternariose.

Causes possibles

Cette maladie est provoquée par un champignon (Alternaria solani) surtout actif par temps très humide. Il se conserve sur les débris de plantes malades de l'année précédente (d'où l'utilité de les brûler).

Remèdes

• Semer uniquement des graines désinfectées. Eviter de repiquer ou de planter dans une parcelle ayant déjà servi l'année précédente à la cuiture des tomates. Traiter les plantes dès la mise en place et ensuite tous les 8 à 10 jours si le temps est humide, avec une solution contenant du manèbe, du zinebe ou du captane.

Dans les 2 cas (22 et 23) les feuilles malades se dessèchent, ce qui entraîne une défeuillaison et, par conséquent, un ralentissemert de la végétation et une maturation difficile des fruits.

bLes Laitues

 

Les variétés modernes de la laitue sont très éloignées des formes originelles. Sélectionnées pour leurs feuilles tendres dépourvues de latex, groupées en un organe volumineux la pomme elles présentent une grande fragilité et une faible résistance aux parasites, principalement ceux dits de "faiblesse" (Botrytis, etc.).

En Belgique, la préférence est donnée aux races à feuilles blondes et fondantes, alors que dans les pays chauds on cultive presque uniquement celles à feuilles croquantes (Batavia, Great Lakes, etc.).

Pour récolter des laitues pommées sans aucune interruption, il faut réaliser de petits semis successifs (tous les 20 jours) de manière à disposer toujours de laitues aux quatre stades suivants : plantules levées depuis peu, plantules repiquées, plantes en voie de pommaison, laitues pommées bonnes à récolter.

D'une manière générale, les laitues craignent les fortes chaleurs et une luminosité excessive qui provoque le durcissement des feuilles; les tissus prennent alors un goût amer. Les températures douces, les climats humides et un temps couvert procurent des plantes parfaitement déveloooées et d'excellente qualité.

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Symptomes

Les graines germent difficilement. Des plantules jaunissent, se flétrissent, pourrissent ou disparaissent mystérieusement alors qu'elles sont à peine formées.

Pour faciliter la germination, il faut semer les graines dans une terre pas trop légère, améliorée au besoin par un apport de terreau tourbeux ou de fine tourbe de manière à activer la formation du chevelu radiculaire. De plus, la terre utilisée pour le semis doit être dépourvue de fumier, de matières organiques fraîches et d'engrais chimiques.

La désinfection du sol est à recommander avant le semis (arrosage avec une solution d'oxyquinoléine).

La terre doit être bien mouillée avant le semis (labourer, arroser à fond, ameublir le lendemain puis semer). Les graines sont ensuite recouvertes avec du sable blanc ou du terreau finement tamisé. On ne doit pas utiliser plus d'un quart de gramme (200 graines) pour un demi-mètre carré.

Les plantules des variétés printanières (semées avant le 15 avril) exigent un élevage en godet pressé de manière à permettre la plantation sans déranger les racines.

Causes possibles

a) Semis dans une terre trop sèche ou arrosée après la levée des plantules (pour

ritures).

b) Température insuffisante : les graines ne germent pas en dessous de 90 C.

c) Mauvaise terre : argileuse ou compacte qui durcit après un arrosage entrainant l'asphyxie des graines ou des racines.

d) Graines exagérément enterrées (plus de 10 mm) surtout en terrain compact non amélioré (voir c).

e) Fonte des semis : les plantes flétrissent et meurent en quelques heures suite à la pourriture des racines attaquées par des champignons polyphages (Pythium, Rhizoctonia, etc.) très répandus dans les terres humifères, cultivées intensivement, rarement désinfectées, ou apportés par les graines. Certaines variétés sont très sensibles à la fonte et aux pourritures radiculaires : Reine de mai, Trocadéro (- La préférée »), Régina, Tagerweler, etc.

f) Attaque de Botrytis cinerea.

g) Utilisation de graines dégénérées (récoltées sur place) trop vieilles ou mal conservées (endroit chauffé, trop sec, etc.).

Remèdes

• Irriguer avant de semer. Couvrir le semis avec une toile de jute, des sacs ou du plastique.

• Semer à la chaleur (16 à 20° C.) ou attendre le réchauffement de la terre.

• Enfouir du terreau tourbeux par griffage avant de semer, ainsi que du sable blanc, plus superficiellement.

• Ne pas dépasser 5 mm, couvrir avec du terreau finement tamisé additionné de sable blanc.

• Désinfecter la terre avant le semis (oxyquinoléine) ou arroser les plantules avec un fongicide non plytotoxique(oxyquinoléine, captan, T.M.T.D.). Désinfecter les gaines en les enrobant d'un fongicide contenant du thirame (introduire un peu de poudre dans le sachet ou une boite contenant les graines et secouer). Cultiver des variétés résistantes : Hilde, Boterkrop (Blonde de Laeken), etc.

• Pourriture grise : voir au n° 7.

• Semer uniquement des graines sélectionnées du commerce conservées dans un endroit non chauffé.

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Symptomes

La croissance des jeunes plantes repiquées en place laisse à désirer. Cet accident est fréquent avec les plantes d'arrachis. Celles qui ont profité d'un repiquage en pépinière ou élevées en godets avant la mise en place se développent avec beaucoup plus de facilité.

La laitue vient bien dans presque tous les sols sains à condition qu'ils présentent une fraîcheur permanente et contiennent un peu d'argile et suffisamment d'humus. Les meilleurs résultats s'obtiennent dans les terrains silico-argileux riches en matières organiques très décomposées. Les sols humifères bien drainés conviennent, de néme que les terres chaudes surtout recherchées pour les variétés d'hiver.

Les laitues sont très sensibles aux fertilisations chimiques (excès de sels) surtout dans les terrains secs ou peu humifères. La pourriture des feuilles est fréquente dans les terres riches en azote.

Certaines variétés (Reine de mai, Trocadéro, etc.) supportent mal les nuits froides ou un temps froid qui provoquent le rougissement du feuillage (formation d'anthocyanes).

Causes possibles

a) Plantation dans une terre légère fortement drainée (le système radiculaire est superficiel et peu étendu), durcie (colmatée) Ou envahie par des mauvaises herbes (concurrence radiculaire).

b) Plantation trop profonde (coeur des plantes sous le niveau du sol) entraînant l'asphyxie des petites racines (voir également au n0 4). Les - Romaines - doivent cependant être repiquées un peu plus profondément que les laitues proprement dites.

c) Plantation réalisée par temps chaud, sec, fortement ensoleillé entraînant le flétrissement du feuillage. Utilisation de plançons volumineux non repiqués, arrachés brutalement (il faut les soulever en utilisant un transplantoir).

d) Plantation dans une terre acide (pH inférieur à 6,3) ou calcaire (un pH supérieur à 7 provoque la chlorose).

e) Concentration saline trop élevée (excès d'engrais chimiques, enterrement de cendres de bois, etc.) entraînant des brûlures radiculaires, des nécroses foliaires (voir au no 5) ou l'arrêt de la croissance.

f) Refroidissements nocturnes entraînant le ralentissement des activités foliaires

Remèdes

• Enfouir du terreau, de la tourbe fine et du vieux fumier, lors du labour superficiel (maximum 35 cm.). Désherber manuellement. Biner ou griffer légèrement mais souvent.

• Le collet des plantes doit se trouver légèrement au-dessus du niveau du sol : les laitues doivent être repiquées « flottantes

• Il faut planter lorsque les plançons ont quatre feuilles.

• Arroser copieusement les plantules le soir qui précède la transplantation. Les tremper entièrement dans une solution antitranspirante. Planter dans la soirée. Ombrager avec du gazon coupé ou de petites feuilles de rhubarbes.

• Rectifier la réaction du sol; pH favorable 6,5 à 6,8. Enfouir du soufre (100 g/10 m2) en terrain calcaire.

• Répandre exactement la quantité d'engrais sous une forme facilement assimilable. Eviter les chlorures et les sulfates. Cultiver des variétés peu sensibles : Tâgerwiller, Blonde Lilloise, Hilde, etc. Arroser.

• Cultiver des variétés résistantes au froid : Gotte Beauvais, Nansen, etc.

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Symptomes

Les plantes pomment difficilement. Ce phénomène est influencé par la durée de l'ensoleillement journalier. Les races printanières et celles d'automne exigent des jours, relativement courts; elles - montent en graines » si on les cultive en été (jours longs). Par contre, les variétés d'été sont insensibles à la durée de l'éclairement et supportent Fnieux les fortes chaleurs.

Certaines variétés qui pomment rapidement (Merveille des 4 saisons, Blonde du Cazard, Trocadéro, etc.) sont plus faciles à cultiver que celles qui pomment tardivement (Batavia blonde, etc.).

En raison de la durée réduite de la végétation (70 à 90 jours après le semis ou 40 à 50 jours après la plantation) la laitue exige des engrais à haute valeur fertilisante contenant peu de matières inertes (ballast)

Causes possibles

a) Utilisation d'une race peu convenable (non adaptée au climat saisonnier). La dureté de la pomme varie également d'une race à l'autre (celles à feuilles croquantes sont plus dures) et même d'une variété à une autre.

b) Déséquilibre nutritif suite à l'épandage tardif d'un engrais azoté simple ou d'un engrais composé déséquilibré, surtout par temps peu humide. L'excès d'azote provoque un développement exagéré du feuillage, la pomme se forme mal et devient spongieuse.

c) Plantation dans une terre lourde, contenant de l'argile, non améliorée par un enfouissement de sable et de tourbe, entraînant le colmatage superficiel après une pluie ou un arrosage.

d) Terrain exagérément sablonneux non amélioré par un apport de tourbe.

Remèdes

• Semer les races printanière entre le 15 janvier et la fin mars (récolte fin avril à fin juin) ou du 20 juillet au 15 août (récolte : 15 octobre au 15 novembre). Semer les races d'été du 15 avril au 15 août (récolte : 15 juillet au 15 novembre).

• Utiliser des engrais à action rapide (N.P.K. 15-20-26 : 100 à 150 g pour 10 m!. Eviter les terres exagérément humifères (de couleur noire). Enfouir des engrais phosphatés et potassiques afin de corriger

• les effets d'un excès d'azote, surtout en terrain lourd.

• Planter dans une terre bien drainée ou améliorée par un apport superficiel (30 à 40 cm.) de sable de rivière. Cultiver des variétés adaptées aux terres lourdes Hilde, Prémice, etc.

• Cultiver des variétés adaptées aux terres sablonneuses (Blonde du Chatelet, etc.).

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Symptomes

Les plantes montent en graines prématurément; elles forment une tige florale au lieu de pommer. Cet accident peut avoir des causes très variées mais, le plus souvent, il se manifeste dans les terres peu nutritives ou qui manquent naturellement d'humidité. Il est presque inévitable lorsqu'on utilise des variétés non adaptées au climat saisonnier.

Dès le 15 juin, les laitues de printemps - montent » rapidement. Certaines variétés d'été sont lentes à monter en raison de leur résistance à la chaleur et à la sécheresse du sol, notamment : Patience (la meilleure), Blonde de Laeken, St-Jean l'Agneau, Blonde du Cazard, etc.

Certains jardiniers prétendent que l’enterrement exagéré du collet des plantes (voir ou n° 2) favorise la montée en graines, mais cela n'est pas prouvé.

En fait, tout arrêt dans la croissance des plantes (jeunes ou entièrement formées) peut provoquer la "montée en graines ".

Causes possibles

a)Utilisation d'une variété peu résistante a la chaleur ou à la sécheresse. (voir également au n° 2c).

b) Plantation réalisée dans de mauvaises conditions (terre sèche, temps ensoleillé, etc.) surtout si les plantes n'ont pas été trempées dans une solution antitranspirante ou qu'elles sont peu racinées.

c) Arrêts végétatifs suite à l'alternance de périodes humides et sèches. Les plantes consomment peu d'engrais mais exigent beaucoup d'eau.

d) Récolte tardive surtout par temps sec fortement ensoleillé. Pour récolter 10 à 12 laitues par semaine, ne pas semer plus de 1/10 de gramme de graines à la fois (30 à 40 plançons).

e) Mauvaises conditions végétatives : enfouissement de fumier pailleux, de fientes de volailles, d'engrais chimiques (voir n° 2). Remarque : les tiges des laitues « montées » sont parfaitement comestibles (épluchées et cuites dans l'eau légèrement salée) et même délicieuses.

Remèdes

• Cultiver uniquement des variétés « lentes à monter », surtout en terrain sec ou peu fertile (voir au n° 1c).

• Arroser "à fond", dans la soirée qui précède la transplantation. Planter par temps couvert (moins de 9° C.) ou dans la soirée. Couvrir avec du gazon coupé, une petite feuille de chou ou de rhubarbe.

• Arroser copieusement au début de la nuit. Irriguer avec de l'eau pas- trop froide. Biner souvent, surtout avant un arrosage et le lendemain.

• Récolter les pommes dès qu'elles sont formées. Cerner les laitues volumineuses : couper les racines en enfonçant obliquement la bêche sous les plantes.

• Planter dans une terre saine, anciennement fumée, dépourvue de sels chimiques et bien labourée. Les pluies d'orage riches en azote favorisent la « montée en graines » si les plantes ne sont pas arrosées im'nédiatement et copieusement avec de l'eau froide.

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Symptomes

Les jeunes feuilles, principalement celles qui entourent la pomme en voie de formation (celles de la base ne sont jamais atteintes) montrent de petites taches brunes irrégulières ou des plaques brunes sans ponctuation. Ces dégâts surviennent toujours à l'extrême bordure du limbe et à la partie supérieure des feuilles. La croissance des tissus continue autour des nécroses entraînant une crispation plus ou moins prononcée du limbe. Il existe des variétés résistantes : Tâgerwiller, Blonde Lilloise, etc.

Causes possibles

a) C'est la nécrose marginale, une maladie universellement connue (Tip-burn). Les symptômes sont très caractéristiques. Les nécroses ne s'agrandissent pas. Par temps sec, les lésions gardent leur texture papyracée, elles se déchirent et le limbe continue à se développer. Par temps humide (pluies, arrosages) les nécroses sont envahies par des bactéries qui provoquent des pourritures. Certaines variétés sont sensibles à cette maladie : Blonde de Laeken, Passe-Partout, (Zwart Duits), Régina, etc.

 

Remèdes

• Cette maladie résulte, semble-t-il, d'un déséquilibre provoqué par l'évaporation abondante du feuillage (temps chaud et ensoleillé) et l'absorption réduite en eau par les racines, suite à un mauvais état du sol : concentration saline, excès d'acidité, structure peu convenable, etc. Lorsque vers 11 h un soleil brillant succède à un brouillard la maladie est inévitable. Elle est favorisée par une alimentation déséquilibrée (N/P et K/Mg, N et K étant en excès dans les plantes par rapport à P et Mg).

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Symptomes

Les plantes manquent de vigueur : les feuilles sont plus pâles et présentent un aspect frisé. Une attaque précoce entrave la formation de la pomme. Les feuilles adultes montrent des anomalies dans la pigmentation (mosaïque) et, parfois, des nécroses.

Causes possibles

a) C'est la mosaïque de la laitue, une maladie à virus très répandue dont la transmission est assurée par le puceron du Pécher (Myzus persicae) ou par les graines. Il ne s'agit pas d'un défaut nutritif du sol (voir au no 11).

 

Remèdes

• Cultiver uniquement des variétés testées (prélevées dans des lots reconnus exempts du virus). En début de culture, éliminer rapidement les plantes malades ou douteuses. Brûler rapidement tous les déchets et les plantes non utilisables.

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Symptomes

Les jeunes plantes s'affaisent sur le sol ou sont recouvertes par de larges plages d'un feutrage blanc, semblable à une toile d'araignée, qui envahit également le sol. Les plantes adultes ont des feuilles pourrissantes ou pourrissent à partir du collet (comme dans la sclérotiniose : voir au n° 9) entrainant le jaunissement du feuillage.

Causes possibles

C'est la maladie "de la toile" ou pourriture grise causée par un champignon microscopique (Botrytis cinerea) très répandu dans les terres cultivées. Son développement est favorisé par l'excès d'humidité, une plantation trop serrée ou des blessures accidentelles ou maladives. Les variétés à feuilles tendres sont plus sensibles que celles à feuilles lisses.

Remèdes

• Désinfecter le sol avec du sulfate o oxyauinoléine à enfouir légèrement par un griffage, 8 à 10 jours avant de serrer. Poudrer légèrement les jeunes plantes avec du thirame ou pulvériser avec une solution faible (maximum 3 g M.A./m²). Répéter le traitement 2 ou 3 fois à 5 ou 6 jours d'intervalle. Les traitements préconisés contre le mildiou sont également valables (voir au n° 8).

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Symptomes

Les feuilles présentent des plages dé colorées et des taches blanchâtres ou jaunâtres plus ou moins étendues, limitées par les nervures; elles se recouvrent d'un duvet blarc à la face inférieure. Les taches brunes se nécrosent. Les feuilles pourrissent par temps humide. Sur les plantules, les cotylédons jaunissent, se dessèchent et tombent. Cette maladie est fréquente sous châssis et dans les serres peu aérées (atmosphère confinée) ou arrosées dans la soirée (nuits froides). Certaines variétés sont - résistantes » : Trocadéro, Vitesse n° 2, etc.

Causes possibles

C'est le mildiou, encore appelé "blanc " ou "meunier", une maladie provoquée par un champignon microscopique (Bremia lactucae) qui se conserve facilement sur les feuilles mortes. Le développement du champignon est favorisé par l'humidité et une chaleur optimale de 15°C.; il pénètre dans les feuilles par les stomates. La maladie est d'autant plus nuisible qu'elle se manifeste tardivement. Certaines variétés sont "sensibles" : Reine de mai, etc., surtout dans les terres déjà occupées précédemment par une culture de laitues ou de chicorées.

Remèdes

• Semer clair. Aérer abondamment les cultures sous verre. Tenir la température nocturne au-dessus de 15° C. Arroser tôt, dans la matinée, uniquement si nécessaire : semer dans une terre préalablement humidifiée afin de ne pas devoir arroser les plantules. En cas d'attaque précoce, pulvériser ou poudrer les plantules avec un fongicide (zinèbe 1 g à 1,5 g M.AJ1 m²) avant que les feuilles inférieures ne s'étalent sur le sol. Renouveler annuellement la terre des coffres ou désinfecter avec du dazomet

Arroser avec un fongicide (captan).

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Symptomes

Parfois avant la formation de la pomme,mais le plus souvent après, les plantes ont un port flasque. Le feuillage se flétrit comme si la tige avait été sectionnée acci dentellement. Lorsqu'on arrache les plantes, le collet n'offre aucune résistance et cède à la traction mais les racines intactes se maintiennent dans le sol. Les feuilles de la base en contact avec le sol présentent une pourriture humide. Si le flétrissement est causé par des larves souterraines voir a choux pommés (n° 16) et scorsonères (n° 10).

Causes possibles

C'est la sclérotiniose, une maladie causée par un champignon (Sclerotinia) qui se maintien dans le sol par des sclérotes ou du mycélium fixé sur des débris végétaux (vie saprophytique). Elle attaque principalement les laitues à feuilles tendres, dans les terres légères, par temps humide et chaud (15 à 21° C.) lorsque la plantation se fait en terrain nu (non recouvert de plastique noir). Dégâts également possibles sur les chicorées endives.

Remèdes

• Désinfecter soigneusement ie terrain avant le semis ou la plantation (dazomet). Eviter l'excès d'humidité de la terre pendant la culture. Eliminer rapidement les plantes malades et renouveler entièrement la terre entourant les racines. Planter sur du plastique noir (paillage du sol) : cela crée dans la terre superficielle des conditions défavorables aux sclérotes, suite à l'augmentation de l'humidité et du taux de gaz carbonique.

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Symptomes

Les feuilles centrales de la pomme présentent des nécroses. Cependant les lésions sont beaucoup moins limitées que dans le Tip-burn (voir au n° 5); elles apparaissent sur n'importe quelle partie du limbe, souvent en suivant les nervures. De plus, elles sont masquées par les feuilles saines de l'extérieur des pommes. Cette affection est une variante du Tip-burn.

Causes possibles

Les nécrose sont provoquées par une élévation anormale de la température à l'intérieur des plantes suite à un excès d'humidité tandis que l'évaporation est freinée. Des conditions inverses (humidité faible) entraînent le jaunissement foliaire et la formation de nécroses en bordure des feuilles les plus âgées. Des symptômes identiques se manifestent sur l'endive.

Remèdes

• Assurer un bon équilibre entre l'humidité du sol et l'évaporation foliaire. Cultiver des variétés résistantes : Great Lakes, etc. Vérifier si les plantes ne souffrent pas d'une carence nutritive. Si les nécroses sont provoquées par un défaut d'assimilation de l'azote minéral dû à une réduction du métabolisme (température basse, luminosité faible) pulvériser une solution de sulfate de potasse (10 g/20 l. eau) additionnée d'un mouillant.

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Remèdes

Les jeunes laitues se satisfont d'une alimentation réduite mais bien équilibrée. C'est surtout durant les dernières semaines de la croissance que les plantes montrent des exigences nutritives importantes. Etant donné qu'il est pratiquement impossible de distribuer des engrais durant la culture, à moins d'utiliser des solutions nutritives très solubles, il est préférable d'enfouir entièrement la fertilisation avant la plantation, si possible 2 ou 3 semaines avant la mise en place des laitues.

Les plantes adultes sont très sensibles aux carences nutritives mais il est souvent difficile de diagnostiquer exactement leur nature. En effet, d'autres causes peuvent entrainer des symptômes identiques (exemple : par temps froid les feuilles rougissent naturellement).

Il faut tenir compte du fait qu'il existe des variétés à feuilles très claires (dites

"blondes" ) ou naturellement colorées de brun ou de rouge.

Enfin, certaines carences peuvent résulter d'un excès d'éléments antagonistes dans le sol (trop de potasse entrave l'absorption de la magnésie; trop de magnésie entrave l'absorption du calcium; trop de calcium entrave l'absorption du manganèse, etc.), ce qui démontre l'utilité des analyses pédologiques, voire des feuilles ou des sucs.

Causes possibles

a) Le développement des plantes est presque normal mais les feuilles présentent des nécroses marginales (elles sont sensibles au Botrytis) : carence en calcium.

b) Croissance réduite (nanisme) des plantes : la pommaison est médiocre. Les jeunes feuilles sont anormalement claires, les plus âgées jaunissent et meurent rapidement carence en azote.

c) Croissance réduite (nanisme) des plantes. Les feuilles presque normales ou d'un vert terne, montrent parfois une coloration brun rougeâtre ou pourpre. Les vieilles feuilles jaunissent et meurent prématurément : carence en phosphore.

d) Croissance réduite (nanisme) ou normale. Feuilles légèrement pâles, les plus âgées montrent des marbrures chlorotiques : carence en magnésium.

e) Les feuilles ont une coloration vert foncé. Les plus âgées présentent une nécrose brune qui débute à la périphérie du limbe pour s'étendre ensuite sur toute la surface : carence en potassium.

f) Feuilles pâles dans leur ensemble elles deviennent chlorotiques et présentent des nécroses. Cet accident se produit dans les terres qui ne reçoivent pas de scories Thomas. Carence en manganèse.

• Chauler d'après les recommandations du bordereau d'analyse pédologique. Enfouir des cendres de bois fraîches finement moulues (2 kg/are). Eviter les engrais magnésiens.

Remèdes

• Enfouir du compost tourbeux, du fumier composté, un engrais composé à base de sang et de cornes moulues. Arroser les plantes avec un engrais composé N.P.K. 20-5-8. Utiliser un engrais foliaire.

• Enfouir un engrais phosphaté au labour hivernal : superphosphate (80 g/m2) en terrain calcaire, scories (60 g) en terrain acide, fertiphos (30 g) en terrain neutre ou légèrement acide. Utiliser un engrais composé riche en phosphore.

• Enfouir du sulfate de magnésie (20 g/m2) au labour hivernal. Supprimer les engrais potassiques et ceux riches en calcium. Forcer la dose d'azote et de phosphore.

• Enfouir du sulfate de potassium (60 g/m2) au labour hivernal. Eviter les engrais magnésiens et ceux riches en calcium. Réduire tes doses d'azote.

• Enfouir du sulfate de manganèse (30 g/ are) avant l'hiver. Pulvériser les jeunes plantes avec du manèbe (20 g/10 l. eau). Forcer la dose de potasse. Eviter les chaulages et les engrais riches en calcium.

 

 

cLes Haricots

 

Originaire des régions chaudes de l'Amérique du Sud, le haricot figure parmi les légumes les plus délicats. Les graines germent difficilement dans les terres froides ou mal réchauffées.

Bien que des plantes soient capables de se développer dans toutes les terres saines, légères, fraîches et fertiles, encore faut-il qu'elles soient très aérées. En voici la raison. Comme toutes les légumineuses, les haricots portent sui les racines des nodosités bourrées de bactéroïdes qui se nourrissent de l'azote libre de l'air. Cette symbiose assure la plus grande part de l'alimentation azotée des plantes, sauf par temps froid (voir n° 2,a). Les haricots produisent un enracinement profond (jusqu'à 1 m 20, chez les races ., à rames u), mais les racines les plus actives occupent la terre superficielle (10 à 25 cm), qui est la mieux aérée. Cela implique également de pratiquer une rotation culturale sévère (voir n° 1,b). Enfin, le labour hivernal est avantageux, car il procure une terre bien "rassise" a au printemps, c'est-à-dire régulièrement affermie; ce qui n'est pas le cas lorsque le labour profond a lieu juste avant le semis.

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Symptomes

Les graines germent difficilement et les plantules se développent lentement et irrégulièrement, avec des feuilles décolorées (jaunâtres ou blanchâtres). Certaines plantes pourrissent (voir c).

Ces accidents fréquents avec les semis précoces peuvent résulter de mauvaises conditions climatiques (temps pluvieux et froid), de l'attaque de parasites (voir c) ou être la conséquence d'une erreur culturale (voir b et d).

La germination des graines exige au moins 100 C, sinon la végétation est impossible. Avec les races à rames, le " zéro de végétation" se situe aux environs de 15° C.

Normalement, il faut attendre le 10 mai pour effectuer les premiers semis au plein air (choisir une race naine à graines noires), le 16 mai avec les races à rames.

Pour réaliser une bonne végétation et obtenir une fructification abondante, la végétation doit présenter un départ rapide. Si le temps froid entrave la première croissance des plantules, il faut prévoir une fertilisation azotée printanière (voir n° 2,a). Par la suite, les plantes doivent trouver dans la terre tous les éléments nutritifs indispensables à leur développement; il faut donc enfouir les engrais au moment du labour hivernal; après la germination des graines il est trop tard.

Causes possibles

a) Semis précoces dans une terre froide ou mal réchauffé à cause du temps froid (la nuit), d'un manque de soleil, d'un excès d'humidité, d'un manque d'humus (les terres claires se réchauffent lentement), d'un labour tardif (sous-sol froid ramené en surface), etc. Les dégâts sont limités dans les terres légères si les graines désinfectées (voir c) subissent également la prégermination.

b) Fatigue du sol : la mauvaise croissance résulte de la disparition des bactéroïdes (peu ou pas de nodosités radiculaires) suite à un pullulement anormal des bactériophages. Accident également possible dans les terres nouvelles (stériles à cause de l'absence de bactéroïdes).

c) Fonte des semis : pourritures radiculaires (Pythium); accident fréquent dans les terres froides, durcies ou humides.

d) Terre mal travaillée, labourée tardivement (non rassise) ou ameublie trop superficiellement (peu aérée).

e) Semis dans une terre durcie, compacte, lourde, collante, humide, c'est-à-dire peu aérée à cause du durcissement superficiel.

f) Semis dans une terre contenant un excès de calcaire (récemment chaulée), ce qui freine l'activité des bactéroïdes (voir également au n° 11, e).

g) Enterrement exagéré des graines ou recouvrement avec de la terre plastique (collante).

Remèdes

• Labourer avant l'hiver, enfouir du sable, de la tourbe ainsi que du terreau superficiellement. Utiliser une race à graines noires pour les premiers semis au plein air. Couvrir l'endroit à semer avec des châssis vitrés ou plastiques pour accélérer le réchauffement de la terre. Tremper les graines dans l'eau pendant quatre heures avant de semer. Semer en godets pour planter après le 18 mai.

• Changer d'emplacement : même en doublant les quantités d'engrais, le rendement diminue si le semis a lieu deux années consécutives au même emplacement. Cela explique la nécessité d'un assolement rationel et bien étudié.

• Enrober les graines avec un fongicide contenant du thiram. Eviter les semis profonds (voir g).

• Labourer profondément et à grosses mottes, avant l'hiver (voir a). Semer en poquets et non en lignes.

• Amender la terre et drainer les parcelles humides (voir a). Ne pas semer par temps pluvieux (formation d'une croûte).

• La terre doit être acide (pH 5,5 à 5,8), sinon, enfouir du terreau frais, des engrais acidifiants et du soufre (quantité à déterminer d'après le pH).

• Ne pas dépasser 2 ou 3 cm (4 cm en terrain sec) et couvrir avec de la fine cendrée de houille.

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Symptomes

La germination s'est effectuée dans de bonnes conditions (temps chaud) mais la croissance des jeunes plantes laisse à désirer.

Cet accident peut résulter de l'une ou l'autre des causes citées au no 1. Les races à cosses jaunes (haricots « beurre .) sont extrêmement sensibles à l'humidité terrestre; elles supportent difficilement le temps froid et humide, et cela même en été.

Lorsque les cotylédons, les tiges ou les feuilles présentent des taches suspectes, voir no 4.

Comme les racines craignent le voisinage des sels minéraux, il est prudent d'enfouir les engrais au moins deux mois avant le semis (sinon, les répandre par temps humide ou avant une pluie, entre les lignes de plantes).

Causes possibles

a) Manque d'activités des bactéroîdes à cause du temps froid (absence de nitrification). Au sujet de l'azote, voir no 3, a.

b) Manque de fertilité du sol : les haricots sont des plantes voraces, surtout les

races à rames.

c) Fumure trop récente (fumier, fientes) entrainant des pourritures radiculaires.

d) Excès d'humidité terrestre à cause des pluies survenant après la germination.

e) Terre rapidement durcie par le passage des pieds à cause d'un labour trop superficiel.

f) Destruction des racines superficielles à cause d'un ameublissement tardif (il faut arracher les mauvaises herbes à la main).

Remèdes

• Uniquement en culture hâtive : distribuer 10 à 20 g de nitrate de soude au m2, avant le semis ou après la levée, en arrosage.

•Au labour hivernal : enfouir du terreau (5 kg/m²) et un engrais composé (N.P.K.

0.11.20; 100 à 180 g/m2).Eviter les fumures fraîches trop tardives. Eviter les engrais à base de chlore (ou enfouir avant l'hiver). Proscrire les fientes de volailles.

• Drainer les terres humides ou billonner en hiver. Amender fortement (sable de rivière).Semer sur buttes. Ne pas enterrer les graines à plus de 2 cm et couvrir les lignes avec de la fine cendrée. Pailler le sol (voir no 3, d).

• Ne plus travailler la terre (binages, etc.) à partir de la deuxième semaine qui suit la germination des graines.

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Symptomes Causes possibles Remèdes

La croissance des plantes a été satisfaisante et régulière. Les feuilles sont saines et bien colorées (vert foncé) mais la fructification est insuffisante (peu de gousses). Détail important : il y a peu de fleurs. Cet accident est fréquent dans les terres mal fertilisées ou trop copieusement fumées (en terrain peu fertile, préférer le terreau au fumier et proscrire les fientes de volailles).

Pour réaliser une croissance impeccable, il faut appliquer une rotation culturale soignée (normalement : foliacés, racines-bulbes, légumineuses).

Si les plantes fleurissent normalement, il y a coulure des fleurs (pas de fécondation, voir f).

D'autre part, la fructification insuffisante peut résulter d'une dégénérescence naturelle (voir e). Toutes les variétés modernes dégénèrent facilement, ce qui implique qu'il faut utiliser pour les semis uniquement des graines sélectionnées vendues par des marchands spécialisés.

Symptomes Causes possibles Remèdes

a) Déséquilibre nutritif à cause d'un excès d'azote. En terrain normalement fertilisé, les haricots se cultivent sans azote (engrais composés 1.6.10; 0.11.20 ou 0.17. 34.) Les purinages sont nuisibles. La magnésie favorise la formation des gousses.

b) Plantation trop serrée : la formation des fleurs et la fécondation sont entravées par le manque de lumière.

c) Insolation insuffisante à cause d'une plantation à proximité d'un arbre ou d'une construction élevée (ombre portée).

d) Manque d'humidité terrestre : les racines superficielles sont sensibles à la sécheresse. Accident fréquent dans les terres légères. Alors, les gousses restent courtes et grainent rapidement (graines dures, voir no 11).

e) Mauvaises graines. Accident fréquent lorsqu'on réserve pour la culture suivante les graines des dernières gousses récoltées au jardin,

f) Avortement des fleurs (coulure) à cause d'un excès de chaleur et de sécheresse. Cet accident est favorisé par l'excès de nourriture azotée (voir a).

Symptomes Causes possibles Remèdes

• Donner une fumure équilibrée (voir no2, c). Prévoir en complément : superphosphate 80glm2 + patentkali 60 g ou sulfate de potasse 30 g. Prévoir un supplément magnésien (sulf. de magnésie 10 g/m²) sauf si on utilise le patentkali.

• Respecter un écartement suffisant entre les plantes et écarter les lignes au maximu(n (0 m 80 entre les rames).

• La culture des haricots est seulement possible aux endroits ensoleillés et bien abrités des vents (voir no 6).

• Pailler le sol avec du terreau ou de la tourbe sitôt après le réchauffement terrestre (10 juin) afin de régulariser l'humidité. Cultiver sur du plastique noir. Irriguer juste avant la floraison, ensuite périodiquement.

• Les graines à semer sont récoltées sur des porte-graines (sans cueillette fruitière) et uniquement sur les gousses hâtives.

• Arroser copieusement le soir ou la nuit, puis pailler le sol (voir d). Ne pas arroser les plantes par temps chaud et secchute des fleurs.

4

Symptomes

Les feuilles portent des taches noires, en forme de losange, qui débutent par une nervure, à la face inférieure du limbe. Sur les gousses, (dégâts graves) apparaissent des taches brun-gris qui s'étendent rapidement en se creusant. Elles prennent une teinte brun fauve; certaines atteignent 1 cm de large. Cette maladie est favorisée par les pluies et l'état physique du sol.

Causes possibles

C'est l'anthracnose causée par un champignon microscopique (Colletotrichum). La propagation est assurée par les, graines malades; elles portent des lésions grises ou brunes avec des bords diffus. Ce parasite peut également hiverner dans le sol, sur des débris organiques. Il attaque surtout les races naines (feuilles plus exposées aux éclaboussures et à l'humidité).

Remèdes

• Utiliser des semences saines et les enrober de fongicide (thirame). Pratiquer une rotation culturale sévère. A la levée, éliminer les plantules malades. Pulvériser les plantes : au stade des deux premières feuilles, quinze jours plus tard, à l'apparition des fleurs et en pleine floraison. Utiliser un produit à base de thirame additionné d'un « mouillant -. Choisir des variétés résistantes à la maladie.

5

Symptomes

Sur les feuilles apparaissent des ponctuations ou des taches jaunes qui deviennent parfois jaune clair ou blanc crème sur la plus grande partie du limbe. Dans les cas graves, les gousses sont vitreuses et molles; elles se rident, deviennent dures et prennent une teinte gris blanchâtre.

Causes possibles

Dégâts causés par le froid. Ils apparaissent généralement sur les haricots nains mange-tout sans fil. Sur les autres variétés, la décoloration se limite le plus souvent aux feuilles inférieures et aux feuilles simples.

Remèdes

• Cultiver les races hâtives ou fragiles, sous des châssis vitrés très aérés, à enlever après les gelées tardives. Réaliser les premières cultures au plein air à l'abri du froid ou choisir une race robuste (conseillée à cet effet).

6

Symptomes

Les feuilles portent des ponctuations jaunes ou des nécroses. Parfois, le limbe adulte montre des parties gaufrées et des perforations. Les tiges ralentissent leur croissance. Les gousses sont difformes et portent des taches liégeuses.

Causes possibles

Dégàts surtout marqués sur les variétés à grandes feuilles. Ils apparaissent après un vent fort, sur les plantes fortement bousculées. Cet accident est fréquent sur les races naines cultivées dans les plaines exposées aux vents et le long du littoral.

Remèdes

• Aux endroits exposés aux vents, cultiver les haricots à l'abri des brise-vent (arbres, haies, etc). Cultiver les haricots à rames en bloc au lieu d'isoler les lignes. Semer les races naines entre des lignes de plantes élevées (mais, etc.).

7

Symptomes

Décoloration d'abord vert pâle puis jaunâtre, des bords et entre les nervures des feuilles. Plus tard, les bords se dessèchent (rarement les portions internervaires). Finalement,les feuilles malades prennent une forme un peu bombée et se dessèchent.

Causes possibles

Carence potassique. Elle provoque un ralentissement dans le développement des plantes; ce qui réduit la fructification. Cet accident apparaît surtout par temps sec, dans les terres lourdes et pauvres en chaux qui fixent les engrais potassiques.

Remèdes

• Labourer profondément, enfouir du sable et distribuer un engrais potassique

(sulfate de potasse : 100 g/m²). Eviter les fumures azotées copieuses. Cultiver des races à grand développement radiculaire moins sensibles que celles à enracinement réduit.

8

Symptomes

Décoloration vert clair ou jaunâtre du limbe entre les nervures, sur les vieilles feuilles. Par la suite, bronzage de la partie supérieure des feuilles entre les nervures. Apparition possible de taches brunes superficielles sur les gousses. Des portions de limbe peuvent se flétrir entre

les nervures.

Causes possibles

Carence en magnésium. La végétation est ralentie et la production diminue. Les feuilles décolorées tombent prématurément. Cet accident se produit dans les terres exagérément fertilisées pendant plusieurs années avec des engrais potassiques ou des cendres de bois moulues.

Remèdes

Cette carence se manifeste dans les terres trop acides ou peu calcaires. Lorsque le manque de chaux est constaté, enfouir de la marne magnésienne ou des matières similaires. Dans les terres suffisamment calcaires, enfouir 4 kg/are de sulfate de magnésie, au labour.

9

Symptomes

Décoloration vert pâle entre les nervures et sur le bord des feuilles. Les parties restées vertes prennent un aspec' gaufré et les bords s'enroulent vers le bas. Parfois, le limbe se nécrose entre les nervures. Les plantes attaquées précocement restent naines et leur production est ralentie. Autres symptômes : mosaïque sans gaufrage, jaunissement, etc.

Causes possibles

Maladies à virus (viroses) dont la propagation est assurée par les pucerons ailés envahissent les pêchers, les pois, les ,oves, les dahlias, etc. et certaines mauvaises herbes. La transmission a lieu parfois par les graines lorsqu'elles sont prélevées sur des plantes attaquées avant la floraison. Il n'existe pas de variétés totalement résistantes aux virus.

Remèdes

• Utiliser uniquement des graines du commerce (rejeter celles récoltées au jardin). Combattre activement les pucerons qui se multiplient sur les plantes cultivées et les mauvaises herbes. Traiter préventivement les haricots par des traitements aphicides précoces. Cultiver les races hâtives sous des châssis vitrés.

10

Symptomes

Gousses exagérément pourvues en tissus fibreux (fils). Ce caractère est particulier à certaines races (à parchemin ou à écosser). Les haricots sans parchemin ou mange-tout sont dépourvus de meirnbranes parcheminées. La sécheresse du sol favorise la formation des fils (voir b) et le durcissement du parchemin.

Causes possibles

a) Cueillettes trop espacées ou trop tardives : les races à parchemin sont à consommer uniquement en - filets » (récolter tous les deux ou trois jours) : d'autres sont "à deux fins" (filets et grains secs).

b) Terrain exagérément pourvu en calcaire (plus le sol est calcareux, plus il est "séchard").

Remèdes

• Cultiver des races sans fils et sans parchemin. Récolter en "filets" (gousses au 2/3 de leur développement). Les cueillettes fréquentes assurent la continuation des floraisons et augmentent la production.

• Enfouir du terreau frais, de la tourbe et des engrais acidifiants, avant le labour. Irriguer le sol ou cultiver sur du plastique noir.

11

Symptomes

Les graines sont exagérément dures à la cuisson. Cet accident est facilité par la nature du sol (trop calcaire, trop sec, pauvre, etc.). Il peut être évité par une fertilisation équilibrée à base de terreau et d'engrais composés.

Causes possibles

a) Culture dans une terre exagérément calcaire. Accident fréquent après un chaulage ou un épandage d'engrais contenant de la chaux.

b) Fertilisations insuffisantes : accident fréquent dans les terres pauvres, peu ou mal fertilisées.

Remèdes

• Ne pas chauler lorsque le pH est supérieur à 5,5. Enfouir du terreau au labour hivernal et des engrais acidifiants.

• Si la fumure a lieu au printemps, utiliser du terreau et un engrais composé pauvre en azote (voir 2 b).

12

Symptomes

Les gousses présentent des rugosités (plages superficielles de couleur rouge brun). En même temps, on constate des déchirures dans le limbe des feuilles. Dégâts sans grande importance; ils cessent à la fin de l'été (septembre).

Causes possibles

Brûlures du soleil : accident fréquent lorsque la culture des races à rames se Pratique dans un endroit exposé aux vents. Les brûlures se forment facilement sur les gousses qui se sont développées à l'ombre des feuilles, lorsque celles-ci sont déplacées Par le vent ou la cueillette.

Remèdes

• Choisir un endroit bien abrité pour cultiver les haricots. De ce fait, les races à rames constituent de mauvais brise-vents. Sur les haricots nains, des brûlures peuvent naître après une récolte précipitée ayant bouleversé l'ordonnance naturelle du feuillage.

RÉGIONALE D'HORTICULTURE
DE NAMUR SECTION DE
FOSSES-LA-VILLE

Bulletin d'information.

Conseils saisonniers Janvier- février

R. DALOZE Technicien horticole

 

Timidement, quelques bourgeons de bulbeuses, perce neige, crocus, montrent le bout du nez. C'est déjà un signe de renouveau et il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Ailleurs, la couverture de protection (paillis...) devra-t-elle être vérifiée notamment chez les plantes frileuses. ( plantes délicates de rocailles, rosiers...). Assurez-vous que la protection est toujours en place sans être pour cela totalement hermétique car le confinement est générateur de pourriture. C'est surtout l'humidité stagnante qu'il faut combattre en veillant à écarter des souches les eaux de pluies surabondantes.

L'amateur peut aussi débuter la taille des arbustes à floraison d'été. Supprimez toutes les branches ou les rameaux qui ont poussé depuis le printemps damier et fleuri en été. On appelle ces rameaux le bois de l'année. La taille sur vieux bois a pour effet de favoriser l'émission de rameaux florifères. Taillez, entre autres, de cette façon: Buddleia, Ceanothus, Althaea (Hibiscus), Spirée à floraison d'été Sp. Bumalda Anthony Waterer, Sp. Billardii), les symphorines, le campsis ( dit aussi Trompette de Jéricho), Hortensia paniculé fleurit en juillet). Ne confondez pas avec l'Hortensia hortensis et H. pétiolaris dit aussi H. grimpant. Pour ces deux derniers, les boutons sont déjà bien présents. La taille consiste à enlever le bois mort et les rameaux non boutonnés.

Quand on ignore à quelle époque l'arbuste fleurit, il vaut mieux s'abstenir de tailler car vous risquez de commettre des erreurs en supprimant les rameaux florifères. Attendez plutôt le printemps, vous pourrez juger ainsi du

mode de floraison de l'arbuste. On ne peut toutefois dire, puisqu'on ne sait pas comment faire, on ne fait rien du tout; des arbustes non taillés rendent très vite les massifs impénétrables et deviennent de vraies broussailles.

Ne taillez pas les arbustes à floraison printanière vous n'auriez plus une fleur au printemps ( cognassier du japon, forsythia, groseillier sanguin, lilas, Weigelia, Philadelphus, pruniers et pommiers ornementaux.

Les clématites à floraison d'été sont taillées sur 40 cm au-dessus du sol.

Il est trop tôt pour tailler les rosiers, sauf les grimpants qui ne nécessitent qu'un simple nettoyage. Décrochez-les de leur support et supprimez tout le bois mort. N'hésitez pas à raccourcir certains rameaux pour obtenir un ensemble équilibré.

Pour favoriser la floraison des rosiers palissés, inclinez leurs franches et les maintenir inclinées ( angle d'inclinaison idéal est compris entre 45 degrés et l'horizontale ).

Faites éclater les bourgeons du Forsythia, daphné ( joli bois), groseillier à fleur, cornouiller màle, saule à la maison, dans un vase, les rameaux peuvent fleurir un mois d'avance sur la nature.

Comme méthode plus adéquate, laissez tremper les rameaux dans un seau d'eau, recouverts d'un plastique noir pendant une semaine, remplacez le plastique noir par un plastique transparent durant 2 à 3 jours. Composez votre bouquet dès que les boutons sont ouverts.

Bouquet de tulipes. Pour conserver les tulipes, avant de les mettre en bouquet, faites les boire dans une pièce fraîche en laissant les tiges immergées quelques heures. Vous les mettrez ensuite en vase dans un fond d'eau afin qu'elles ne s'ouvrent trop vite. Supprimez les feuilles du bas avant la mise en place. Le bout de la tige est taillé en biseau.

Semez le géranium, en janvier à chaud. Les boutures d'automne sont maintenues à l'intérieur, arrosages régulièrement.

Les vieux pieds sont maintenus en léthargie. Contrôlez l'état sanitaire, pucerons, pourriture. Traitez si nécessaire.

Fin février, premiers semis de pétunias, oeillets, lobélias.

Inspectez soigneusement le feuillage des pieds mères de chrysanthèmes, car à cette époque, les chenilles, pucerons peuvent occasionner du dégât.

Les beaux bégonias tubéreux démarrent tôt.

Fin février, à l'intérieur, devant une fenêtre, faites démarrer les bulbes de bégonias afin qu'ils fleurissent tôt. Placez-les dans un pot ou une caissette sans qu'ils ne se touchent sur du terreau humide, léger ( terreau de feuilles + sable). Enfoncez-les deux fois leur propre hauteur. Ils démarrent très vite. Les Bégonias sont maintenus à l'intérieur jusqu'au 15 mai.

Les apports d'engrais débuteront dès la floraison.

La taille des arbustes à petits fruits.

Comme pour les arbustes ornementaux, il est indispensable, pour pratiquer la taille des arbustes à petits fruits, d'examiner la nature des organes végétatifs. Chez le groseillier, les yeux à bois sont minces et pointus, ils donnent naissance aux bourgeons. Régulièrement répartis sur le bois de l'année, bien visibles à leur couleur grisâtre on les retrouve également à différents endroits sur les branches adultes. Ils sont isolés les uns des autres ou associés à un ou plusieurs boutons à fleurs. Les boutons à fleurs se rencontrent sur le bois de deux ans ou bois plus âgés. A noter aussi la stérilité des vieilles branches dépourvues de toute production de brindilles annuelles. On peut en conclure que chez les groseilliers, il est indispensable de rajeunir régulièrement les buissons en éliminant les vieilles branches dès qu'elles cessent de produire des rameaux en nombre suffisant. De plus, le groseillier émet

des drageons directement issus de la souche, ils conviennent pour former de nouvelles branches en remplacement des plus vieilles.

Il est utile de tailler les groseilliers assez tôt, janvier - février, en dehors des périodes de gel. En effet, les bourgeons débourrent très tôt.

Les groseilliers à grappes:

Sur jeunes groseilliers, appliquez chaque année une taille de formation. Elle consiste à tailler sur 20 cm des rameaux vigoureux de la base, de manière à obtenir après deux ou trois ans un nombre suffisant de charpentières, en évitant toutefois de les faire bifurquer.

Toutes les branches charpentières doivent comporter un seul rameau de prolongement. Sitôt qu'elles sont établies, la taille à appliquer au rameau terminal sera de moins en moins sévère, de manière à ne pas provoquer la formation de repercements trop vigoureux et inutiles. En réalité, il suffit d'écourter les prolongements de manière à supprimer le tiers supérieur et si le buisson est trop vigoureux, raccourcir seulement de quelques centimètres. Vous obtenez ainsi de bonnes branches charpentières sur lesquelles vont s'implanter les productions fruitières.

Les boutons à fleurs sont implantés sur les faibles brindilles et rameaux courts. Le but de la taille est donc de favoriser ce type de production ayant une longueur inférieure à 20 cm.

Toutes les brindilles vigoureuses qui se développent latéralement sur les branches charpentières sont taillées sur 15 cm lorsque leur longueur dépasse ce maximum, tandis que les plus courtes sont laissées intactes.

Afin d'assurer une production régulière, les branches charpentières,( couleur du bois brun foncé et même noire ), ne sont conservées que 4 ou 5 ans. Cela implique de prévoir le remplacement des plus vieilles, en utilisant des brindilles vigoureuses insérées suffisamment bas ou des drageons issus du pied ( le plus facile).

Les groseilliers épineux, dit aussi à maquereau.( présence d'épines sur les rameaux).

La taille annuelle est absolument nécessaire chez le groseillier épineux. Il convient de réaliser annuellement, pendant la période de repos, un éclaircissage des rameaux en éliminant les branches plus âgées implantées au centre du buisson. Cela rend la cueillette plus aisée.

Les branches charpentières du groseillier épineux s'épuisent moins rapidement que celles des groseilliers à grappes, leur remplacement doit seulement être envisagé tous les 5 ou 6 ans. Etant donné que se sont les brindilles faibles qui fructifient, il faut les conserver soigneusement et tailler uniquement les autres, de manière à ramener leur longueur à une dizaine de centimètre ( 12-15 cm).

Chez le cassissier , les rameaux appelés à fructifier ont leur extrémité taillée , ainsi la longueur du rameau conservé est de 20 à 30 cm . Ce n'est qu'à partir de la quatrième année que les jeunes pieds assurent une production appréciable.

Le produit de la taille, du moins les jeunes rameaux, peut servir de matériel de bouturage. ( boutures assez longues et enfoncées dans le sol aux deux tiers de leur longueur ). Il existe une variété très particulière ( croisement entre la groseille à maquereau et le cassis) , la Josta, fruits en grappes, noirs à peau lisse, goût rappelle celui du cassis. Cette variété ,sans épines, est résistant à l'oïdium, à l'anthracnose et aux phytoptes ( acarien microscopique qui pond dans le bourgeon ). Cet acarien provoque la boursouflure du bourgeon. L'oïdium du cassis ( aussi sur les variétés à maquereau ) est la maladie la plus grave à laquelle l'amateur est confronté. Elle apparaît très tôt en saison sous la forme d'un feutrage blanc sur les jeunes feuilles, bout des rameaux et sur les fruits. Par après, les parties blanchâtres prennent un aspect brun.

Une première mesure préventive doit être prise. Les rameaux oïdiés sont enlevés lors de la taille. Ces rameaux sont bien visibles, pustules ( taches brunâtres, dessèchement

des bouts du rameau. Très tôt en saison, avril, appliquez un fongicide à base de soufre. Brûler les rameaux enlevés.

Le rajeunissement des vieux pieds de groseilliers.

On commence par couper le bois mort puis on enlève les branches les plus âgées au-dessus d'un embranchement de bois plus jeune dirigé vers l'extérieur du buisson. Après cette aération de la couronne, on est surpris du résulat atteint. L'intérieur du buisson étant dégagé pour que l'air et la lumière y aient accès, les vieilles branches sont réduites à l'état de moignon qui portent du bois plus jeune. Chez le cassissier les rameaux plus jeunes ne sont pas écourtés puisque ce sont eux qui portent les fruits. Pour les autres, on taille quelques jeunes branches qui serviront de charpentières. Il n'est pas nécessaire de rajeunir totalement le buisson en une seule fois, et on peut y consacrer deux années. En réservant quelques drageons bien placés on restaure rapidement la ramure.

 

Chez le framboisier, sur variétés Mères, qui ont produit du fruit jusqu'aux gelées en bout de tiges, ces dernières sont pincées au sommet. Une nouvelle production cet été se fera sur la partie médiane du drageon.

Chez les ronces et mûres sans épines, les rameaux desséchés sont enlevés. Les longues tiges souples qui atteignent couramment 4 à 5 mètres de longueur, sont palissées. La taille est réduite à la suppression des plus vieux sarments ( branches) audessus d'une jeune pousse destinée à les remplacer. Les rameaux à fruits se forment à la fois sur les rameaux de l'année et sur ceux de deux ans. A noter, qu'il est fréquent que des drageons épineux repercent au pied d'une ronce sans épines. Ces drageons épineux, minces, sont enlevés régulièrement en cours de saison. Cette plante est en fait issue de la mûre sauvage et en garde quelques caractères.

Poursuivez les plantations d'arbustes à racines nues et à feuillage caduc.

A partir de fin février, il vous est déjà loisible de remanier les massifs. Les plantes vivaces âgées de cinq ans ou plus , se sont peut-être trop développées. Envisagez de refaire ie massif. Enlevez les touffes à la fourche bêche, puis divisez les pieds en trois ou quatre portions, à l'aide d'un outil tranchant ou à la bêche. Avant de replanter, bêchez la parcelle profondément en y incorporant un engrais à décomposition lente, accompagné de fumier bien décomposé. Tracez les emplacements réservés à chaque espèce en regroupant plusieurs exemplaires d'une même variété . Les groupes seront d'autant plus importants qu'il s'agisse de plantes hautes, comme Rudbeckia, gaillardes, Helianthus. Ce type de plantes, doit être planté en fond de massif. Veillez toutefois à replanter immédiatement les plantes obtenues par division.

« Aidez les oiseaux en hiver ».

Vous pouvez préparer vos pots de graisse et d’autres nourritures qui feront le régal des oiseaux de chez nous et notamment des mésanges. Voici une recette dont les graines seront adaptées en fonction des espèces vous observez dans votre jardin.

Faire fondre, sans la cuire, de la graisse non salée et la mélanger avec des graines et des noix concassées. Versez la graisse dans un ravier en plastique (pot à yaourt par ex). Lorsque la graisse s’affermit, y glisser un fil de fer incurvé pour suspendre le pot. Lorsque la graisse est tout à fait dure, ôter le plastique.

Pour les graines :

  1. Pigeon-tourterelle, maïs, froment, avoine, millet, riz cuit.
  2. Corneilles, pies, geais : maïs, froment.
  3. Mésanges : tournesol, arachides, noix, noisettes, amendes.
  4. Moineaux : maïs, froment, avoine pelée, millet, riz cuit.

S’il gèle, n’oubliez pas de donner de l’eau, et de la renouveler plusieurs fois par jour. Ne jamais y ajouter de sel ou d’autre produit qui mettrait la vie des oiseaux en danger.

Si vous souhaitez que les oiseaux viennent nicher dans votre jardin l’été prochain, c ‘est aussi le moment de préparer et d’accrocher vos nichoirs.

PLANTER UNE HAIE DE GROSEILLIERS

La culture des petits ligneux a connu depuis 30 ans une profonde évolution, notamment en ce qui concerne le système de conduite des plants. La forme buisson traditionnelle a été abandonnée au profit de la conduite en haie, qui permet une cueillette plus rapide, qui donne des productions par unité de surface plus importantes, et offre encore d’autres avantages. Dans un jardin ou l’espace est souvent limité, une petite haie fruitière permet d’obtenir une production abondante sur quelques mètres carrés. Elle permet aussi de réaliser une cloison entre différentes zones du jardin. Installons une petite haie de groseilliers à grappes en plantant directement en place des boutures ligneuses.

1-Système de conduite :

Il faudra installer tous les 5 à 6 mètres des piquets portant deux fils horizontaux ; le premier à 70 à 80 cm du sol et le second à 1,30 – 1,4 m. Les plants seront conduits en cordon, c’est-à-dire qu’ils présentent un axe vertical portant des rameaux fruitières assez courts. La distance optimale de plantation sera de 0.5 m. dans le rang et de 2m. entre les rangs, pour assurer un bon éclairement. Au pied des plants, le sol sera désherbé et recouvert d’un paillis de matière organique ou couvert d’un film plastique noir épais. 4intrtligne pourra être enherbé sur environ 1,2 m. de large. L’herbe doit être tondue fréquemment. Le produit de la tonte peut être utilisé comme mulch au pied des plants.

2-Choix des variétés :

Toutes les variétés de groseilliers à grappe rouges, rose ou blanches conviennent pour cela, de même que le groseillier épineux. Le cassis demande un autre système de conduite car il fructifie différemment. Pour les groseilliers épineux, les plants peuvent être multipliés avec succès par bouturage en place comme cela va être expliqué ci-après pour les groseilliers à grappes. On devra alors acheter des plants en pépinière ; ils ont généralement été multipliés par marcottage. On choisira les variétés de groseilliers rouges, roses ou blanches en fonction de leur époque de maturité : elle s ‘échelonne de la mi-juin au début du pois d’août. En achetant en pépinière un seul plant , on peut en faire 5 à 10 boutures en fonction de son développement.

3-Prélèvement des boutures :

Sur des plants sains et productifs, on prélève dés le mois de novembre des boutures ligneuses de bois d’un ans de 40 cm. De longueur. Il peut s’agir de boutures simples prélevées au sécateur, de boutures portant un talon de bois de 2 ans prélevées par arrachage ou de boutures comportant une portion entière de bois de 2 ans.

4-Plantation :

Le groseillier est peu exigeant quant à la qualité du sol : seules les terres compactes et très humides ne lui conviennent pas. Il demande un bon éclairement pour fructifier valablement. A l’âge adulte, la haie de groseilliers conduits en cordon aura une hauteur de 1,75 m. environ et une largeur qui n’excédera pas 40 cm. Si le sol est bien structuré, il ne devra pas subir de préparation particulière ; à la bêche on fera tous les 50 cm une fente dans laquelle on glissera une bouture en l’enterrant sur la moitié de sa hauteur. Puis on affermit le sol d’un coup de talon. Le taux de réussite doit atteindre 90 à 10% sans qu’il soit nécessaire de recourir à des hormones de bouturage.

5-Soins ultérieurs :

Au pied de la haie on veillera à maintenir le sol exempt de mauvaises herbes sur une largeur de 0.8 m. à 1 m. pour éviter leur concurrence. Dés le démarrage de la végétation au printemps, on conservera un rameau de prolongement. Les ramifications qui se développent à la base des boutures seront enlevées régulièrement au cours de la saison. Dés que le rameau de prolongement de l’axe atteint le premier fil, on l’y attache sans l’étrangler. Si l’on remarque sur le feuillage des cloques jaunes ou rouges, qui sont dues à des colonies de pucerons implantées à la face inférieure, on interviendra avec un produit approprié. La production des fruits commencera dés la 2ème année ; on atteint la pleine production en 4ème année 5ème année, et ce pendant environs une douzaine d’années, en fonction des soins apportés.

A.SANDRAPS.

 

 

COMMENT  SE  PREMUNIR CONTRE LES RHUMES ?

De l’automne au printemps on va tous y passer, du rhume à la grippe, en passant par la bronchite, on ira…… tous ) la pharmacie. Dur d’échapper aux microbes. On peut se prémunir contre la grippe par la vaccination. Pour le reste on peut tenter de renforcer notre système immunitaire pour mieux combattre l’ennemi quand il nous prendra sous le nez. .

Quelques idées douces, sans effets secondaires :

-Vitamine C, elle stimule nos défenses. On peut s’en faire une allée naturelle par les fruits et légumes, jus d’orange, kiwi, et tous les choux de saison. On peut aussi en prendre sous forme de comprimés mais attention, l’excès nuit en tout. Les fumeurs sont souvent carencés en vitamine C.

- Ail : L’allicine qu’il contient est un antiviral . Deux gousses par jour à incorporer aux repas.

- Cuivre : Essentiel aux globules rouges. Privilégier les fruits de mer, les noix, raisins, céréales complètes et le chocolat. En homéopathie, on trouve des associations « cuivre-or-argent ».

- Vaccin oral : BRONCHO-VAXOM, une gélule par jour pendant dix jours, par mois (trois mois).

- Homéopathie, à titre préventif, on peut prendre MUCOCOCCINUM, (contre les bactéries pneumonia, MICROCO et le micrococcus et le virus influenza), une fois tous les quinze jours pendant toute la période grippale, soit d’octobre à mars. Idem pour le Oscillloccinium, une fois par semaine : ce médicament à base de foie et cœur de canard de barbarie aurait un effet sur nos défenses Muco et oscillo-cocinum peuvent aussi être pris en traitement quand le mal est déclaré (voir mode d’emploi).

- Echinacea : cette plante, bien connue des guérisseurs amérindiens , à de multiples vertus reconnus et très à la mode de puis quelques années. A prendre en cure préventive et en curatif dés les premiers symptômes.

PEUT  ON  CHANGER  LA COULEUR DES HORTENSIAS ?

En octobre les fleurs de l’hortensia peuvent être bleues, et en juillet suivant être rose pâle.

La couleur des fleurs dépend en grande partie du PH du sol, selon que celui-ci est plutôt calcaire ou plutôt acide.

Il est possible de modifier partiellement ce PH.

Ainsi pour obtenir des fleurs à dominante bleu/violet, il faut incorporer au sol une généreuse quantité de véritable terre de bruyère avant la plantation et éviter d’arroser avec de l’eau de ville.

Pour obtenir au contraire des fleurs à dominante rouge/rose, il faut relever le PH de la terre en y ajoutant de la cendre ou de la chaux en petite quantité, sur les racines, en arrosant avec de l’eau de ville.

Attention, un changement de PH peut prendre du temps. Quand la teneur acide (moins de 5,5 de PH), ou calcaire (plus de 7 PH), est importante, il est difficile d’obtenir un renversement de situation, du moins suffisant pour modifier la couleur d’un hortensia. Sachant qu’on ne parvient que de modifier le de PH de 1° par ans.

Mais il reste toujours la solution d’élever celui-ci dans un conteneur dont on dosera le PH à sa convenance.

Pour un meilleur rendu des bleus de l’hortensia, il est conseillé de leur appliquer un engrais à base de nitrate (plutôt que d’ammoniaque) ainsi qu’un apport de sulfate d’alumine.

PEUT  ON  INCINERER  SES DECHETS  A  DOMICILE ?

La fâcheuse habitude qu’ont certaines personnes de se débarrasser de leurs déchets et d’ordures en les brûlant au fond de leur jardin est rigoureusement interdite.

C’est une infraction punie par la loi (décret de juin 1966). Outre les problèmes de voisinage qui en découlent, cette pratique nuit gravement à l’environnement et à la santé.

Lorsqu’elle n’est pas effectuée avec des moyens industriels en un lieu spécialement prévu à cet effet, une incinération sauvage se fait toujours à une température insuffisante pour détruire l’ensemble des déchets ; ils vont donc se retrouver sur les sols.

Mais surtout, les fumées qui ne sont pas filtrées sont directement rejetées dans l’air avec leurs polluants. Or, ceux-ci sont particulièrement toxiques.

La production de dioxines et de furannes dégage en effet des fumées non seulement irritantes pour les voies respiratoires mais dont les particules microscopiques, inhalées profondément, séjournent des mois dans les poumons, pouvant causer des cancers et perturber gravement le système immunitaire.

Certaines substances dégagées, comme le benzopyrène, favorise le cancer des poumons.

Le monoxyde de carbone empêche le sang de transporter correctement l’oxygène aux organes.

Les enfants, les personnes âgées ou soufrant d’une insuffisance respiratoire sont particulièrement vulnérables.

Il y a aussi des risques d’explosion en cas de présence d’aérosols et de brûlures graves quand sont utilisés des carburants pour lancer ou activer le feu.

Précisons que seuls les déchets verts (branchages et feuilles mortes) peuvent être incinérés au fond du jardin. Une condition, cependant : que le feu soit situé à 100 mètres au minimum de toute habitation. Mais il est plus sage de les broyer et en faire du compost.

Le « Tops » des semences potagères.

CAROTTE :

Napoli F1

Type nantaise, beaucoup de feuillage, très colorée, très grande homogénéité, rendement important.

Berlanda F1

Type longue de Berlicum F1, longue, cylindrique, rouge intense. Permet un haut rendement et une bonne conservation.

Tantal

Type nantaise, amélioration sensible, recommandée pour la production d’été.

Flami

Type Flakée, amélioration sensible, conique, ne craint pas le froid, très productive.

Flay Away F1

Bio, résistant à la mouche de carotte.

CELERI :

A couper :

Afina

Feuillage long et d’un vert intense, repousse rapide.

A côtes :

Golden Spartan

Doré, précoce, branches très longues, bonne résistance à la montaison. A semer après la mi-mars.

Rave :

Mentor 

Grosse rave bien blanche, beau feuillage abondant.

Monarch 

Variété tardive à très haut rendement. Boule rode bien lisse. Une des meilleures variétés actuelles.

ENDIVE FRISEE :

Ilda 

Très volumineuse, bonne résistance au froid.

Toujours blanche

Endivette, à semer en lignes pour couper.

CHICOREE SCAROLE :

Samy Très volumineuse, bonne résistance au froid.

Natacha 

Très résistante à la montaison, semer de février à avril, pour récolter d’avril à juin. (Hâtif).

CHICOREE SAUVAGE :

Chioggia Chermes

Pomme volumineuse, bien rouge pour l’automne. Semer après le 20 juin.

Pain de sucre Elmo

Pomme lourde et trapue, pour l’automne.

De Véronne

Semer après le 20 juin, laisser les feuilles, les petites pommes se formeront à partir de février.

CHICON :

Zoom F1

Sans terre.

Turbo F1

CHOU CABUS BLANC.

Massada F1

Variété professionnelle, très grosse pomme (+- 8 kg). Structure interne fine, pour les choucroutes et gros ménages.

Minicole F1

Variété professionnelle, pomme moyenne (1-1,5 kg). Semer en mars-avril.

CHOU ROUGE :

Autoro F1

Belle pomme, semer mars –avril.

CHOU DE MILAN :

Wirosa F1

Semer mars-avril, variété professionnelle, récolte en automne.

Polassa F1

Variété professionnelle, résiste au gel, idéal pour récoler en hiver et après. Semer mai, planter fin juillet (après p. de t.).

CHOU DE BRUXELLES :

Sanda

Belles pommes homogènes, bon rendement.

Diabolo F1

Variété professionnelle, hâtif, semer mars-avril pour récolter à l’automne. Très productif, de beau choux ronds lisses.

CHOU FRISE :

Winterbor F1

Variété professionnelle de grande qualité et de rendement. Exceptionnelle résistance aux gelées fortes.

Redbor F1

Variété au feuillage rouge qui verdit à la cuisson.

CHOU- FLEUR :

AVISO F1

Un des choux-fleurs les plus cultivés, semer de fév. – avril, planter avril à juillet pour récolter de juillet à octobre.

Idol F1

Belle tête bien ferme, bien blanche. Semer en mars-avril.

Romananesco

Tête vert pâle formée de cônes pointus. Original.

CHOU BROCOLI :

Marathon F1

Belle grosse tête, rendement important.

CHOU DE CHINE :

Chiko F1

Variété professionnelle, très bon rendement. Semer après le 25 juin jusque 15 août.

CONCOMBRE :

Fitness F1

Sans pépins, long, fin, résiste à l’oïdium.

CORNICHON :

Anka F1

Grosse production, fruits sans pépins.

COURGETTE :

Cora F1

Verte foncé, longue, gros rendement, meilleure variété.

EPINARD :

Sporter F1

D’été, très bonne résistance à la montaison, gros rendement, résiste au mildiou. Semis mars à juillet.

Spinmaker F1 

D’hiver, excellente résistance au froid, gros rendement, résiste au mildiou. Semer de juillet à septembre.

HARICOT BEURRE :

Minidor

Cosse longue et fin 7-9 cm, permet haut rendement.

HARICOT NAIN MANGETOUT ET FILET SANS FILS :

Argus

Grain brun, très longue cosse +- 20 cm, fin, calibre 6,5-9 mm. Important rendement

Capitole :

Grain blanc, qualité extra fin, calibre 5-6,5 mm.

LAITUE DE SERRE :

Sensai

Variété professionnelle.

LAITUE POMMEE DE PLEINE TERRE :

Appia

Reine de printemps mais grâce à sa résistance à la montaison, elle peut être cultivée toute l’année.

Nadine

Variété professionnelle, grosse pomme, régularité, résistance aux maladies, printemps, été et automne.

Sucrine 

Feuilles épaisses, cœur allongé, résiste à la chaleur.

PERSIL :

Optima

Frisé, grand, vert foncé.

Krausa

Variété professionnelle, frisé mousse, grand, vert foncé, repousse très vite, à repiquer par touffe.

RADIS :

April cross F1

Blanc, très long, -+ 25 cm.

TOMATE:

Premio F1

Tomate à grappe, toute la grappe mûrit en même temps. Très parfumé. Type ronde.

Pyros F1

Tomate ronde, ferme, bon rendement.

Sweet 100 F1

Tomate cerise, longes grappes de près de 20 fruits.

Rose de Berne

Excellente qualité gustative, ronde, rouge.

CHOU DE MILAN:

Wirosa F1

 Semer mars-avril, variété professionnelle, récolte en automne.

Polassa F1

Variété professionnelle, résiste au gel, idéal pour récoler en hiver et après.

Semer mai, planter fin juillet (après p. de t.).

CHOU DE BRUXELLES:

Sanda

Belles pommes homogènes, bon rendement.

Diabolo F1

Variété professionnelle, hâtif, semer mars-avril pour récolter à l'automne. Très productif, de beau choux ronds lisses.

CHOU FRISE:

Winterbor F1

Variété professionnelle de grande qualité et de rendement. Exceptionnelle résistance aux gelées fortes.

Redbor F1

Variété au feuillage rouge qui verdit à la cuisson.

CHOU- FLEUR

AVISO F1

Un des chou-fleurs les plus cultivés, semer de fév.  avril, planter avril à juillet pour récolter de juillet à octobre.

Idol F 1

Belle tête bien ferme, bien blanche. Semer en mars-avril.

Romananesco

Tête vert pâle formée de cônes pointus. Original.

CHOU BROCOLI

Marathon F 1

Belle grosse tête, rendement important.

CHOU DE CHINE

Chiko F1

Variété professionnelle, très bon rendement. Semer après le 25 juin jusque 15 août.

CONCOMBRE

Fitness F1

Sans pépins, long, fin, résiste à l'oïdium.

CORNICHON

Anka F 1

Grosse production, fruits sans pépins.

COURGETTE

Cora F 1

Verte foncé, longue, gros rendement, meilleure variété. EPINARD

Sporter F1

D'été, très bonne résistance à la montaison, gros rendement, résiste au mildiou. Semis mars à juillet.

Spinmaker F1

D'hiver, excellente résistance au froid, gros rendement, résiste au mildiou. Semer de juillet à septembre.

HARICOT BEURRE

Minidor

Cosse longue et fin 7-9 cm, permet haut rendement.

HARICOT NAIN MANGETOUT ET FILET SANS FILS

Argus

Grain brun, très longue cosse +- 20 cm, fin, calibre 6,5-9 mm. Important rendement

Capitole

Grain blanc, qualité extra fin, calibre 5-6,5 mm.

LAITUE DE SERRE

Sensai

Variété professionnelle.

 

LAITUE  POMMEE  DE  PLEINE  TERRE

Appia

Reine de printemps mais grâce à sa résistance à la montaison, elle peut être cultivée toute l'année.

Nadine

Variété professionnelle, grosse pomme, régularité, résistance aux maladies, printemps , été et automne.

Sucrine

Feuilles épaisses, cceur allongé, résiste à la chaleur.

PERSIL

Optima

Frisé, grand, vert foncé.

Krausa

Variété professionnelle, frisé mousse, grand, vert foncé, repousse très vite, à repiquer par touffe.

RADIS

April cross F1

Blanc, très long, -+ 25 cm.

TOMATE

Premio F1

Tomate à grappe, toute la grappe mûrit en même temps. Très parfumé.

Type ronde

Pyros F1

Tomate ronde, ferme, bon rendement.

Sweet 100 F1

Tomate cerise, longes grappes de près de 20 fruits.

Rose de Berne

Excellente qualité gustative, ronde, rouge.

 

Dictons

• A la Sainte-Agathe (5 février) sème ton oignon même dans la glace.

• Si le soleil rit le jour de Sainte Eulalie (12 février), il y aura pomme et cidre à folie.

• Qui taille sa vigne à la Saint-Aubin (1° mars), a toujours sa vigne et souvent du vin.

•Quand mars fait avril, avril fait mars

•Pluie de mars ne vaut pas pisse de renard.

•Chaud à la Saint-Joseph l'été sera bref.

•A la Saint-Benoit (21 mars) le coucou chante, il en droit, ou bien il est mort de froid.

•S'il tonne à la Saint-Benoit, tu auras plus de vin que de noix.

 

Résumé de la conférence

donnée le 12 janvier 2004.

BUXUS : comprend 30 espèces, S'utilisent comme haie taillée, comme sujet isolé pour plantation en endroit ombragé. Tous les buis préfèrent un sol alcalins, présence de chaux, Pas trop sec, sinon il ne résiste pas aux parasites. Il supporte bien la pollution urbaine.

Buxus Sempevirens

• Arborescens L. , forme un taillis très intéressant, supporte bien 'ombre, hauteur supérieur à 3 M en forme libre ; aussi pour haie, peu vivre très vieux.

Feuillage : vert brillant, foncé, plus clair en dessous, feuilles de 1,5 à 3 cm de long ; fleurs à l'aisselle des feuilles de mars à mai, présence de fruits en capsules en 3 parties de 7 à 8 mm.

Le buis est entièrement vénéneux, racines très étalées, endroits ensoleillés et ombragés sont tolérés, bien que cette variété aimé bien l'humidité, supporte bien les chaleurs estivales et les périodes de sécheresse. Convient très bien pour les formes de grand volume. La taille doit être faite par temps couver et de préférence après une pluie.

• Hullata synonyme rotundifolia. Port érigé en touffe, il atteint 2-3 M, feuillage vert foncé, largement ovale 2,5 cm, arrondi ; résiste bien au froid, ombre et mi-ombre.

• Suffruticosa : cette espèce reste très basse et convient particulièrement pour les bordures.

Multiplication : par bouturage de préférence en mars, bouture de tête, dans un substrat léger, terre + tourbe, sous châssis ou en pleine terre. Les jeunes boutures supporte une sol légèrement acide.

Fumure : engrais 15-9-15 + 2 (magnésie), 20 g, une poignée, par 10 litres de terre lors de la plantation, en saison débuter au printemps et terminer enfin été.

Le noisetier

Le noisetier est aussi appelé Coudrier.

Famille: Bétulacées

Origine : Europe, Asie mineure, Algérie

Période défloraison : hiver

Couleur des feurs : brun

Exposition : soleil, mi-ombre

Type de sol : ordinaire

Acidité du sol : acide, neutre, accepte le calcaire

Humidité du sol : normal Utilisation : isolé

Hauteur : 5 m

Type de plante : arbre fruitier

Type de végétation : vivace

Type de feuillage : caduc Rusticité : -20°C

Plantation, rempotage : automne

Méthode de multiplication : bouturage en novembre, prélèvement de drageons, marcottage, semis mais les noisettes obtenues sont plus petites qu'une obtention par bouturage ou marcottage

Taille : Un éclaircissage peut être pratiqué régulièrement pour aérer le pied. En fin d'automne, coupez les branches gênantes.

Espèces, variétés intéressantes

- Corylus avellana contorta, le noisetier tortueux aux branches entrelacées.

- Corylus avellana 'Nottingham'

Coudrier viens du Grec "corus"qui veut dire casque en raison de la "cupule" qui coiffe le fruit, Le mot Noisetier apparaitra au début du XVIe siècle.

Son nom latin de Corylus avellana provient du nom de la région montagneuse d'Aveline en Italie où il est cultivé.

C'est un arbuste touffu de 2 à 4 m à bois souple, multigaule (composé de plusieurs troncs fins), écorce marron, feuillage caduc, feuille cordiforme denté avec un sommet en pointe. Il 'fleurit" vers février-mars en donnant des chatons môles jaunes de 6 cm qui pendent. Les noisettes se récoltent vers septembre-octobre.

On le rencontre en lisière des bois, dans les taillis et les haies.

Le noisetier commun peu pousser dans des terrains calcaires et secs

Il se multiplie par marcottage ou drageonnage, ou bouture, il est en pleine production à partir de Page de 8-12 ans et peux vivre jusqu'a 60 ans.

Les branches souples du coudriers servent aux sourciers pour détecter la présence de l'eau Les racines du noisetier vivent en symbiose avec des champignons, notamment la truffe.

Parasites

- Le Balanin des noisettes, au printemps l'insecte perce les jeunes noisettes vertes et y pond ses oeufs, le ver se développe en se nourrissant de la chair de la noisette qui tombe avant maturité. Le ver quitte alors la coque vide et s'enfuit dans le sol au pied du noisetier où il passe l'hiver. On peut l'éliminer en griffant la terre au pied des noisetiers à l'automne, le froid, le gel détruiront le Balanin.

Se taille, très tôt en hiver et consiste à enlever les drageons inutiles, les gourmands ainsi que les branches mortes ou malades. Lorsque les arbres sont petits et que l'ombrage ne constitue pas un facteur limitant, le rendement dépend du volume de l'arbre. À mesure que les arbres grossissent, l'ombrage devient un facteur limitant. Fruit graine, très agréable et très nourrissant. Les noisettes sèches se vendent toute l'année. Elles sont riches en corps gras (eau 6.5%, matières azotées 16%, grasses 62%, hydrocarbonées 12%).

Merveille de Bolwiller (ou Bollwiler ou Bolwitzer), origine de la variété Alsace ou Allemagne, fruit rond, amande de gros calibre, chair blanche, ferme, parfumée, sucrée, arbre vigoureux débourrement et floraison tardif mise à fruit rapide, bon pollinisateur, très vigoureux, rustique (une bonne variété pour les régions froides), peu sensible au balanin et à la bactériose, pollinisateur Coxford, Impératrice Eugénie, Longue d'Espagne, maturité mi-septembre.

Bergeri (ou Louis berger), très gros fruit allongé d'origine belge, moyennement vigoureux, mise à fruit assez lente, pollinisé par Merveille de Bolwiller, maturité mi-septembre

Le néflier

• Habitat : pousse de manière spontanée dans les forêt et les haies du Sud Ouest de l'europe, il serai originaire du nord de la Perse ou des Balkans. Introduit en europe au llème siècle avant J. C.

• Le Néflier peut atteindre une taille de 3 à 5 mètres de hauteur.

• C'est un arbre à feuillage caduque, fleurs blanches au printemps à l'extrémité des branches.

• Son fruit est la nèfle. Elle se récolte blette après les premières gelées (la chair du fruit est alors devenue marron)

Elle contient 5 graines à l'intérieur (il ne faut pas les manger, car elles contiennent de l'acide cyanhydrique).

• On peut utilisé la chair des nèfles pour faire de la pate (ingrédient : nèfles, sucre, cannelle), des gelèes, des confitures, du sirop voir une boisson légèrement alcoolisée.

La croissance de l'arbre est lente ce qui lui donne un bois dur, dont le grain est très fin. Le bois resiste bien à l'usure et casse difficilement. Il était souvent utilisé pour faire des manches d'outils, des fouets ou des cannes.

• Plantation : ne demande pas de condition particulière, accepte les terrains calcaires et les expositions mi-ombres L'arbre est décoratif et est mieux mis en valeurs quand il est planté isolé des autres arbres et supporte le froid jusqu'a -20° centigrade,

•  Multiplication : semis, drageonnage, greffage (sur aubépine).

• Taille : la nèfle, pousse au bout de rameau. L'arbre fleurissant et fructifiant abondamment il n'est pas nécessaire de le tailler tous les ans Sauf si vous souhaite_ une firme particulière.

• On prête à la nèfle des propriétés médicales. Elle soigne les désordres intestinaux, notamment les diarrhées.

Le cognassier

Cydonia vulgaris ou Cydonia oblonga, est un arbre fruitier originaire du Moyen Orient qui doit son nom latin à la cité antique de Cydon en Crète, d'ailleurs son fruit était appelé pomme de Cydon. Il appartient à la famille des rosacées.

Il peut atteindre 5 à 6 m de hauteur avec un tronc tortueux et un port vaguement arrondi.

Ses grandes feuilles caduques arrondies sont glabres et de couleur vert-sombre pour leurs faces supérieures, claires et cotonneuses pour l'autre face.

En avril, la floraison s'effectue pendant une période relativement courte.

Les nombreuses et grandes fleurs durent assez peu de temps en raison de leur fragilité aux intempéries.

Leurs grands pétales, toujours un peu recourbés vers l'intérieur, ont une coloration rosée qui s'éclaircit par la suite. Les fruits qui mûrissent en automne ont une forme qui rappelle à la fois celle de la pomme et celle de la poire et sont très parfumés.

Ils présentent une dépression à chaque extrémité, une surface cotonneuse et bosselée ainsi qu'une "mouche" reste desséché des sépales du côté opposé au pédoncule.

Même mûrs, ils restent très durs et acidulés ; ce n'est qu'après une très longue cuisson qu'ils deviennent excellents pour la fabrication de confitures, gelées ou pâtes de fruits.

Le cognassier, très rustique, se développe bien en terrain riche, frais et non calcaire ; il peut faire l'objet d'attaques parasitaires dont les plus sérieuses sont la moniliose et l'entomosporiose, (sorte de tavelure), causées par des champignons microscopiques qui endommagent feuilles et fruits.

On peut le multiplier par bouturage, marcottage ou greffage sur cognassier de semis, poirier, aubépine ou sorbier des oiseleurs.

Il existe de nombreuses variétés telles que Bourgeaud, Constantinople, Géant de Vranja, ù fruits ronds, du Portugal, etc.

Le coing possède des propriétés astringentes qui permettent de lutter contre la diarrhée et de ses pépins, on tire un mucilage utilisé en pharmacie et en parfumerie.

Les bambous (Fargesia, Phyllostachys, Pseodosasa(sasa).

Sont très avides de lumière, c'est pourquoi à l'exception d'un petit nombre d'espèces, il ne faut pas les planter à l'ombre. Les rameaux se lignifient aussi beaucoup mieux au soleil. Pour ce qui a trait au sol, ils ne sont pas du tout exigeants. Pendant la période de croissance ils affectionnent l'eau, mais une eau stagnante, particulièrement en hiver serait dommageable. Ils se contentent même d'un sol maigre voire sec par moment.

Chez les différentes espèces, l'époque de la pousse est très différente et déterminante pour leur rusticité. Les espèces qui se mettent en végétation dès le mois de mai aoûtent complètement leurs rameaux et leurs branches avant les gelées si bien qu'elles traversent dans de très bonnes conditions.

En fonction des espèces, l'enracinement se développe autour de la motte pour d'autres les racines de viennent traçantes.

Des jeunes pousses jaillissent du sol comme des asperge et constituent au printemps du nouveau plant.

Les premiers temps après la plantation, il est utile d’arroser. Un épandage d’engrais au printemps et en été ainsi qu’un arrosage pénétrant par grande chaleur, permettent aux plantes de déployer toute leur beauté.

 

Les échalottes

  

Echalotte
Variété Plantation Couleur de peau Saveur Couleur de chair
Grise 1er octobre Grise Très bonne Violacée
Griselle 1er octobre Grise Très bonne Plus clair
Pikant 10-oct Brun foncé Bonne Rose violet
De Jersey 15-mars Brun foncé Bonne/douce Plus rouge
De Jersey 15-mars Brun clair Bonne/douce Jaune
Polonnaise 15-mars Brun foncé Très bonne Rose violacé
La santé après le 15/4 Brun Bonne Rose violacé
Red Sun après le 15/4 Brun Bonne Rose violacé
Succes 1er février Rouge brun Bonne Blanc mauve
Atlantic 1er mars Jaune foncée Bonne Blanc jaune
Toppas 1er février Jaune clair Bonne Blanc jaune
Hatif de Niort (longue) 1er mars Rouge brun Très bonne Rose violet
Fermor  15-mars Cuivré Moyenne(oignon) Blanc rose
Lanigor 15-mars Cuivré Moyenne(oignon) Blanc violacé
Mikor 15 mars (1/2long) Cuivré Moyenne Blanc violacé
Delvad 15 mars (1/2long) Cuivré Moyenne Blanc violacé
Tregor 15-mars Cuivré Bonne Blanc violacé
Goirelor 15-mars Cuivré Bonne Blanc violacé
Olioëte 1er mai(très longue) Cuivré Moyenne Rose violacé
Provencal 1er mai Cuivré Moyenne Rose violacé

 

 

 

Eviter l'excès d'humidité

Pulvériser avec : ZWAAMDOOD

Mouche de l'oignon pulvériser avec : PYRETHRINE

Saupoudrer avec des algues marines(LHINITOP400) tous les 15 jours

 

 

 

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