Cercle horticole

Mise à jour : 08/02/2009 12:59:56

Table des matières     Info

 

 

Les pois    Le Haricot

Guide de semis   Les pelouses 

La vigne   Nectria galligena provoque le chancre

Taille d’été des petits fruits ligneux   Les poudres de roches

LE POMMIER DANS NOS JARDINS   LA TAILLE

   Plantations d'arbres ou arbustes réussies.

 

Les pois 

Semer les pois nains de février à juin en lignes distantes de 50 cm. Et 2cm entre chaque graine dans la ligne.

Pour les pois à rames, écarter l’interligne jusqu’à 70 cm et placer un support pour cette plante grimpante : des fils tendus ou plus simplement un treillis métallique. On peut couper ce qui dépasse au-dessus de la taille normale des pois nains.

Il existe deux grands types de pois :

Le pois à écosser :

Nommés ainsi parce que leur gousse dure, ligneuse et duveteuse à l’intérieur n’est pas comestible. Il faut donc les écosser pour obtenir les petits pois. Variétés : Casch : nain 70 cm, très précoce, gros rendement, très bon goût. Merveille de Kelvedon, 45 cm ; Senateur, 90 Cm. .Récolter les pois à écosser lorsqu’ils remplissent la gousse.

Le pois mangetout ou gourmand :

De la graine à la gousse, chez eux, tout est bon à manger. Il existe des variétés naines et des variétés à rames. Variété : Sugar Bon : 90 cm gros rapport. Récolter les pois mangetout lorsque les pois commencent à se former.

Une composition nutritionnelle originale : Moins riche en eau, il est en revanche plus riche en sucre et en protéines que les autres légumes frais. Une portion de 150 g de petits pois fournit 9 g de protéines, soit 12 à 16 % de l’apport quotidien recommandé. Il possède également beaucoup de fibres, des vitamines du groupe B et de la vitamine C. La vitamine E est aussi abondante dans le petit pois comme dans toutes les graines ou elle joue un rôle-oxydant. Il contient encore des minéraux (potassium, phosphore, soufre, magnésium, calcium). Les oligo-éléments sont aussi nombreux et très diversifiés (zinc, cuivre, manganèse, nickel, fluor, cobalt, sélénium, iode). Avec ses 12% de glucide, il se distingue des autres légumes frais (qui ont une moyenne de 5 à 7% de glucides. Dans le cadre des régimes hypocaloriques, vous pouvez laisser le petit pois en équivalence avec d’autres légumes frais, car son apport glucidique (et énergétique) reste finalement modéré (40/50 kcal aux 100 g), et la quantité consommée dépasse rarement 150 g. Seuls les diabétiques insulino dépendant devront calculer précieusement les équivalences en glucides : 1 portion de petits pois (150 g) apporte environ 20 g de glucides (soit l’équivalent de 100 g de féculents cuits ou de 40 g de pain).

La juste cuisson :

En cocotte : à l’étuvée avec des feuilles de laitue, des petits oignon,s blancs et une noisette de beurre (15 min de cuisson). Pour accompagner des escalopes de veau.

A la vapeur : tendres et frais, avec de jeunes carottes et des petits bouquets de chou-fleur (10 à 15 min). Arroser d’un filet d’huile d’olive et saupoudrez de parmesan.

Au micro-onde : avec une cuillerée d’eau, 5 min à puissance maximum. Servez avec un poisson poché ou cuit à la vapeur.

Le Haricot

Haricot d’Espagne à rames

Les rames ou perches sont des tuteurs, piquets, branches d’un arbre de +- 2.50 à 3 m. Semer su 15 mai au 15 juin, sur 2 lignes distantes de +- 80 cm, semer des poquets de 6 à 8 haricots tous les +- 50 cm. Au centre des poquets (forme fer à cheval), planter la rame à au moins 50 cm. De profondeur, un peu inclinée vers son vis-à-vis. Attacher les rames à leur sommet.

Variété citons : Phénomène, mangetout à rames.

Haricot à rames kilomètre

Semer après 15 avril à chaud, replanter après le 20 mai. Récolter avant la maturité complète. Variété : Kilomètre, gousse très longue.

L’haricot beurré nain . A cosse jaune longue et fine, variété Minidor.

L’haricot nain mangetout et filet sans fils.

Semer à partir du 15 mai jusqu’au 15 juillet en lignes espacées de 40-50 cm et dans la ligne : 1 graine tous les 5-6 cm ou 2 graines tous les 12 cm ou 3 graines tous les 15 cm,. Une chose est sûre, plus on sème serré, moins le rendement est important et moins la période de récolte est étalée. La réussite du semis dépend essentiellement de la période de semis : un temps humide et froid = pourriture.

Quelques variétés : ARGUS, nain, grain brun, très long et fin, + 20 cm, calibre 6.5 – 9 mm, à cosse verte, récolte après 65 j, congélation. PRELUDE : nain, grain blanc, longueur moyen, cosse verte, hâtif, récolte après 55 j congélation. SAXA : nain, grain chamois, hâtif .charnu, cosse verte, récolte après 55 j, congélation (non). CAPITOLE : grain blanc, extra fin, calibre 5 –6.5 mm, cosse verte, congélation.

Haricot nain à parchemin

Se cultive comme les haricots nains mangetout et filet. Souvent cultivées pour la récolte des grains secs.

Variété : CHEVRIER VERT, FLAGELOT : récolte 85 jours.

 

Schéma général insecticide des pommiers.

1. En hiver : Carbonélium fruitiers, contre les œufs et larves hivernantes.

2. Avant floraison : au phosalone (KB INSECTES), ou endosulfan (ENDOSULFAN), contre l’anthonome ( un petit coléoptère gris-brun qui fait avorter les fleurs)

3. Après floraison : idem contre de nombreuses insectes.

4. Seconde moitié de juin : diméthoate contre la carpocapse ( crépuscule papillon qui provoque le ver des fruits) ; et la capua (la tordeuse de la pelure des fruits).

5. Mi-Juillet : idem contre la carpocapse.

6. Début août : contre la capua si nécessaire, + primicarbe (PRIMOR) dés que des pucerons sont observés.

 

 

Guide de semis
Espèce graines
au gramme
Quantité de semences à l'are Distance moyenne
Entre les plantes
Ligne x rang
en cm
Semis Direct Semis pépinière + repiquage
Graines normales Graines de
précision ou
enrobées
Graines normales Nbre de plants
obtenus avec 1 gr
Aubergine 220-250   - 2-2,2 gr 100-120 75-110 x 50-60
Betterave 50-60 80-100 gr 6.000-8.500 - - 35-50 x 5-10
Cardon 25 15-20 gr 0 - - 110-130 x 70-90
Carotte 500-1000 20-25 gr 12.000-22.000 - - 20-50 x 1,2-2
Céleri à côtes 2500 - - 1,2-1,5 gr 1.000-1.200 30-40 x 25-30
Céleri rave 2800 - - 0,6-0,8 gr 1.000-1.200 50-60 x 40-50
Cerfeuil 400-500 400-500 gr - - - 20-30 x 1,5 large
Chicorée de Bruxelles 600-700 8-12 gr 3.000-4.000 - - 35-45 x 7-10 ou
65-70 x 7-10
2 rangs à 10 cm
Chicorée frisée 500-600 10-12 gr 800-1.500 3,5-4 gr 200-250 30-60 x 35
Chicorée scarole 500-600 10-12 gr 800-1.500 3,5-4 gr 200-250 30-60 x 35
Chicorée sauvage 550-700 12-15 gr en ligne
30-45 gr à la volée
- - - 25-30 x 15-20
Chou blanc et rouge 300 - - 2-4 gr 120-130 40-65 x 40-60
Chou de Milan 300 - - 2-3,5 gr 120-130 50-65 x 50-60
Chou de Bruxelles 350 - - 2,2-3,2 gr 110-120 60-70 x 50-60
Chou fleur et brocoli 350 - - 1,8-2,5 gr 90-100 70-90 x 50-70
Chou de Chine 350 - - 6-9 gr 120-150 40-50 x 25-35
Chou rave 250 - - - 100 25-30 x 25-30
Ciboulette 300 30-50 gr - - - 25-35 x 10-15
Concombre de serre 35 - - 100-180 graines 25-30 120-150 x 60-70
Concombre de champs 35 6-7 gr - 4,5-5 gr 25-30 130-150 x 50-60
Cornichons 40 8-10 gr - 8-12 gr 25-30 150-180 x 30-35
Courgette 6-8 35-50 gr - 25-35 gr 5-6 120-150 x 40-60
Courge - potiron 4-8 35-45 gr - 25-30 gr 3-4 180-200 x 60-70
Cresson 500 6-8 gr - - - Volée
Epinard 100 60-90 gr 6.000-10.000 - - 20-40 x 6-10
Fenouil 200-250 20-25 gr - - 100 35-50 x 15-20
Fève de marais 0,5 2-2,5 kg - - - 40-50 x 15-20
Haricot 2-5 800 gr-1,2 kg 3.000-4.000 - - 50-70 x 5-7
Laitue de serre 800-1000 - 1.500-1.700 - 500-600 25-30 x 25
Laitue de pleine terre 800-1000 5-12 gr 1.000-1.300 - 500-600 30-35 x 30
Mâche à grosse graine 500-600 120-150 gr 50.000-60.000 - - 8-15 x 1,5-2 ligne
15-20x 1,5-2 large
Mâche à petite graine 700-1000 65-85 gr 50.000-60.000 - - Idem
Mais sucré 3-6 160-200 gr 1.000-1.500 - - 70-100 x 20-25
Melon 30-35 - - 5-6 gr 25-30 150-200 x 40-70
Navet 400-600 25-30 gr 7.000-8.000 - - 15-35 x 5-10
Oignon blanc 250 60-70 gr - - 140-160 25-35 x 3-5
Oignon de couleur 250 40-50 gr 10.000-14.000 - - 30-40 x 3-4
Oseille 450 30-35 gr - 10-12 gr 300 25-30 x 10-15
Persil 600-700 30-50 gr - - - 25-35 x 3-5
Piment - poivron 150 - - 2,5-3 gr 100-110 70-90 x 40-50
Pissenlit 900-1700 20-25 gr - - - 35-40 x 10
Poireau 350-400 -
-
15-25 gr
25-30 gr
-
4.000-5.000
6.000-7.500
12-15 gr ou
2.500-3.000
graines de précis.
140-160 60-70 x 8-11
semis+repiquage
60-70x6-7 s. direct
30-35x6-8baguette
Poirée 60-90 20-25 gr 500-700 20-25 gr 20-25 60-70 x 30-35
Pois 3-6 1,2-1,84 gr 3.500-6.000 - - 50-70 x 2-3
Radis de serre 80-120 300-400 gr  40.000-45.000 - - 7x28 à 32 gn / m
Radis long 100 70 gr - - - 20-25 x 15-20
Radis de pleine terre 80-120 400-600 gr 50.000-60.000 - - 7x35 à 40 gn / m
Scorsonère 75-90 80-100 gr - - - 25-30 x 8-10
Tomate de serre 250-300 - - 1,5-2 gr 180-200 80-100 x 40-50
Tomate de pleine terre 250-300 -   1,2-1,5 gr 180-200 100-150 x 40-50

 

Les pelouses

Entretien, désherbage, dé moussage.

La tonte se fait 1/3 de la hauteur à la fois; max. 2 Cm à la fois, et espacer de +- 2 jours, pour garder l'aspect vert.

Types de gazon:

SPORT : variétés ray-grass supportant un piétinement intense, a un enracinement rapide.

Pour TALUS: Variété : le brome, pour sa rusticité, ne convient pas pour les pelouses d'agrément.

Pour les pelouses d'agrément: Gazon assez fin qui présent l’avantage de s’établir rapidement. Résiste bien au piétinement, il permet à toute la famille d’utiliser la pelouse de façon intense. Souvent on les mélange. La fétuque rouge, les fléoles, le pâturin des prés, les ray-grass anglais, la crételle des prés, l’agrostide des chiens .

Gazon fin pour zone ombragées : très bel aspect fin, de couleur vert foncé.

Le pâturin des bois est à conseiller, car il pousse souvent dans la nature, à la lisière des bois .Gazon très fin : d’aspect très fin, il supporte un piétinement non chargé. Peut être utilisé en zone ombragée. Il résiste très bien aussi à la sécheresse. Ne pas tondre trop bas.

Gazon de regarnissage : pour réparations dans des vieilles pelouses et que des trous apparaissent du au gel, accidents ou taupinières ou galeries de mulots.

Gazon en motte (des dalles) ou enroulé, des bandes. Convient très bien pour des petites surfaces et un résultat immédiat.

Terrain : un sol meuble de 15 cm de profondeur, sans cailloux ni déchets de plâtre, trop de chaux fait brunir les feuilles. PH 6 - 6.5. Désherber parfaitement le terrain avant tout semis ( Rundop et BOFIX).

Semer : mars ,avril, mai ou fin août, septembre. Un semis croisé par temps sec et calme. Pour prairies 1.5 kg l' ha. Pour pelouses 3 à 4 kg à l' ha, et semer plus épais sur les bords, pour l'exposition aux grands froids. Les bords sont les plus sensibles. Ou 40 / 50 gr m² sauf s’il y a beaucoup d’oiseaux granivores dans les parages. Pour un gazon fin, 30 g m² peuvent suffire.

Pour protéger le semis des oiseaux, tendez par-dessus des fils noirs (fil à coudre noir), avec des bandelettes de papier d’aluminium. Après une dizaine de jours, la semence germera et un frêle voile vert apparaîtra.

Contre les mauvaises herbes, employés un herbicide sélectif respectueux des graminées du gazon. Autant que possible privilégiez le désherbage manuel, une pulvérisation maladroite étant si vite arrivée.

Fertilisation :

N. Azote: 400 à 500 U /ha répartis de avril à juin (15 kg l'are nitrate d'ammoniaque).

P. Phosphore 100 U /ha au mois de juillet / septembre (6 kg l'are scories potassiques).

K. Potassium 80 à 100 U /ha aussi en juillet / septembre ( 6 kg l'are scories potassiques).

La mousse apparaît surtout sur des sols pauvres en potasse, phosphore et calcium, ou humides.

3 à 4 Kg de scories potassiques à l'are convient très bien car elles ne se lessivent pas.

Chaux (magnésienne) de préférence pour la photosynthèse, 10 à 20 kg à l'are. Il faut 20 kg de chaux pour relever le PH de 1°. Si non le faire en plusieurs fois, pour éviter le blocage de la fertilisation.

La cyanamide calcique est un excellent anti-mousse mais aussi comme engrais azoté, à raison se 1,5 kg à l'are, semer très régulier, si non on à des taches sans herbe et plus tard des touffes autour. Semer la cyanamide avril / mai, sur herbe sèche. C'est aussi un herbicide et un insecticide. Il y a moins de vermine dans le sol = moins de taupes dans le gazon.

Les tondeuses : L'idéal sont celles à lames hélicoïdales + rouleau.

Tondeuses à lame rotatives : il convient d'équilibrer régulièrement la lame de coupe.

Herbicide sélectif : BOFIX, (chez les revendeurs agricoles) ,par temps sec et +- 10°. Fin avril / mai.

Scarifier 1x l'an, pour enlever les mousses et les feutres de gazon mort. Soit en arrière saison ou au printemps. Réensemencer si il le faut.

L'emploi de sulfate de fer est à proscrire car elle acidifie le sol et provoque de nouveau l'apparition de nouvelles mousses.

La mousse détruit par la cyanamide est très bon pour le compost, mais surtout pas celle faite au sulfate de fer.

Composter le gazon ? : 1/3 de gazon vert pour 2/3 matière sèche (paille, branches etc.) L'idéal est de pré faner l'herbe avant de le mettre au compost.

Contre les taupes : le nouveau détonateur semblent efficace, les pièges etc..... Une taupe peut creuser 200 à 300 m de galeries par jour en 'activité intense. Elle est très agressive contre ses congénères. Elle ne supporte pas un concurrent

LA VIGNE

en plein air, maladies et parasites.

Maladies :

A : Le mildiou (Plasmopara viticola)

S’attaque à tous les organes aériens de la plante : feuilles, rafles, fleurs, fruits verts, rameaux non aoûtés. t° 11-12°C.

Sur les feuilles : des taches arrondies plus claires que le reste du limbe (taches d’huile). De teinte jaune sur les cépages blancs. Et rouge, vineux sur des cépages à jus rouge. A la face inférieure un duvet blanchâtre (spores)

Sur les grappes et baies : Dès avant et pendant la floraison on observe un brunissement et un dessèchement des organes floraux. Les baies infectées portent un duvet blanc peu dense, se détachent et tombent.

Sur rameaux : Les serments sont anormalement courts et trapus de forme recourbée et de teinte grise, recouvert d’un duvet blanc, leur croissance s’arrête.

Méthode de lutte :

Les traitements juste avant et juste après la floraison sont essentielles pour la protection des futures grappes. On dispose d’une série de fongicides organiques qui ne retardent pas la croissance des jeunes pousses (Catane, Manèbe, Mancozèbe). Les traitements sur la saison peuvent varier de 6 à 8 selon la séquence suivante :

Stade : 2 feuilles étalées.

Stade : 5 ou 6 feuilles étalées.

Juste avant la floraison.

Juste après la floraison.

B :L’oïdium (Uncinula necator = oïdium tukeri).

Le champignon est actif entre la température de 5° C et 20°-25°C.

Symptômes :

Sur feuilles : duvet blanc – grisâtre, déformation du limbe.

Sur grappes : duvet blanc – grisâtre plus dense que celui du mildiou, et uni forme, grains éclatant et se dessèchent.

Sur rameaux : entre-nœuds courts, duvet blanc-grisâtre.

L’oïdium hiverne dans les bourgeons, et au printemps il forme des spores qui sont disséminées par le vent et germeront en conditions chaudes et humides (temps orageux et couvert)

Les méthodes de lutte : La lutte doit être préventive en veillant à bien couvrir le feuillage. Les périodes les plus critiques sont :

La fin de floraison

Lorsque les baies ont la grosseur d’un pois.

Avant la maturation.

C : La pourriture grise (Botrytis cinera)

La maladie se remarque par l’envahissement rapide des grappes, mais aussi les jeunes pousses et les feuilles tendres par un feutrage grisâtre brun.

Moyen de lutte : Les traitements cupriques contre le mildiou semblent réduire l’incidence du Botrytis.

En Belgique seul 2 produits sont autorisés : la promicidine et le  diétholencarv

D : Le rougeot parasitaire =Brenner: (Pseudopezzia = Pseudopezicola tracheiphila).

Dans les cépages blancs la maladie se manifeste par des grandes taches jaunâtres à bordures plus claires du feuillage ; chez les cépages rouges par des taches rouges à bordures violacées entre les nervures, elles se dessèchent et brunissent.

Une lutte préventive doit commencer dès que les jeunes pousses ont 7 à 10 cm en combinant les traitements avec le mildiou en optant pour de fongicides organiques (Captane, Manèbe, Mancozèbe), efficaces contre les deux champignons.

E : Le Black rot : Pourriture maculée ; (guignarda bridwelii)

On remarque sur le feuillage des boursouflures grisâtres (2-3 mm) formant ensuite des taches rouge brique irrégulières cernées de brun. Sur ses taches apparaissent les fructuations noires en couronne.

La lutte est comme le mildiou et le Rougeot parasitaire en recourant aux fongicides organiques comme le (Captane, Manèbe, Mancozèbe).

Les ravageurs :

A : Le Phyloxera : Puceron. (Daktulophaira =Viteus, vitifoliae).

Ce puceron s’attaque au système radiculaire de la vigne européenne. Les plantes dépérissent en très peu de temps. Il faut éviter une introduction accidentelle avec des plants provenant des régions infectées.

B : Les chenilles : (Le Cochylis, L’eudemis, Eulia, l’Pyrale)

Lutte :

Stade 3-4 feuilles (plutôt rare)

2 Semaines plus tard, si on observe 10 à 25 % des grappes attaquées, on traite au (Bacilus thuringiensis)

C : Les acariens : Ils s’attaquent aux jeunes feuilles.

L’acarien rouge (Panonycfus ulmi) il se déplace sur les feuilles.

L’acarien jaune (tetranychus urticae), il tisse des toiles sur le feuillage.

L’acarien des charmilles : (Eotetranychus carpini), non- tisserand.

L’Erinose de la vigne : (Colomerus =Eriophyes vitis) il forme des galles sur le feuillage.

L’Acariose de la vigne : (Calepitrimerus =Plyllocoptes =trimerus) vitis ; il provoque un rabougrissement des serments et l’avortement des grappes.

En Belgique la lutte chimique contre les acariens en vigne n’est pas aisée. ( le Pyridaben).

PRINCIPALES CHENILLES RAVAGEUSES DE LA VIGNE

Nom commun

Coctylis

Eudémis

Eulia

Pyrale

Nom latin

Eupoecilia ambiguelia

Lobesia botrana

Argyrotaenia pulchellana

Sparganothis pileriana

Papillon: envergure

7-8 mm

5-7 mm

13-17mm

20-25 mm

Teinte

Jaune

Jaune-brun

Ocre

Jaune-brun

Oeufs

Jaune

Jaune-orange

Ooplaques

Ooplaques

Chenilles

10 mm rougâtre à tête noire

8 mm vert clair à tête jaune

15-18 mm vert clair

25-30 mm à tête noir en nids

Chrysalides

Brun-jaune

Brun-olive

Brun jaune

En nids

Nombre de Générations

2

2

2

1

Epoque de vol

Mai + juillet

mai + juillet

Avril-mai + juillet

Juillet-Août

Dégats: 1ère génération

Boutons floraux

Boutons floraux

Boutons floraux

Feuillage au printemps

2eme génération

Baies

Baies

Baies

Grappes

 

Calendrier annuel des interventions phyto-sanitaires sur vigne en plein air

MALADIES

Epoque - stade de végétation

Nature maladie ou ravageur

Nom

Produit actif

Hiver

Acariens / œufs / larves

Acarien rouge

Carbonelieum végétal

 

Cyfluthrine +oliocin

Stade: 2 Feuilles étalées

Mildiou

Plasmopara viticola

Captane

 

Manèbe, Mancozèbe

Stade: 5-6 feuilles étalées

Mildiou

Plasmopara viticola

Captane

 

Manèbe, Mancozèbe

Juste avant floraison

Mildiou

Plasmopara viticola

Captane

 

Manèbe, Mancozèbe

Juste après floraison

Mildiou

Plasmopara viticola

Captane

 

Manèbe, Mancozèbe

L'oïdium tukeri

Uncinula necator

Souffre

Mi-juin

L'oïdium tukeri

Uncinula necator

Souffre

Mi-juin

Rougeaud parasitaire

Pseudopezzia

Captane ou

Black rot

Guignarda bridweli

Manèbe, Mancozèbe

Juillet - septembre

L'oïdium tukeri

Uncinula necator

Souffre

Juillet - septembre

Pouriture grise

Botrytis cinera

(Carbendazin + diétholencarv)

Juillet - septembre

L'oïdium tukeri

Uncinula necator

Souffre

LES RAVAGEURS

Puceron attaque le

Le Phylosera

Daktulosphaira

Pirimicarbe

Système radiculaire

(Véteus vitifoliae)

Chenilles stade 5-10 feuilles

Le Cochylis

Eupoecila ambiguella

Bacillus thurringiensis

L'Eudemis

Lobesia botrana

Bacillus thurringiensis

L'eulia

Argyrotaenia pulchellana

Bacillus thurringiensis

Le Pyrale

Sparganothis pilleriana

Bacillus thurringiensis

Acariens: rouge, jaune, des charmilles,  l'éricnose de la vigne, l'acariose de la vigne

 

Pyridaben

 

LUTTE CONTRE LES RONGEURS

Espèces

Produits actifs

Rat brun

DIFENACOUM

Rat brun

BROMADIOLONE

Souris

DIFENACOUM

Rats musqués / mulots / campagnol

DIFENACOUM

Hydrocarbures neutres

Répulsif / lapin / lièvre / chevreuils

+ Bases organiques

+ Huile acide

Anti-limace (Moluscicide)

Metaldehyde

Anti-limace (Moluscicide)

Phosphate de fer

   

Nectria galligena provoque le chancre des arbres fruitiers à pépins.

Systhématique

Selon BOUCHET et al. (1999), Nectria galligena Bres. in Strass. est un Ascomycète appartenant à la classe des, Hyménoascomycètes (vaste groupe rassemblant toutes les espèces chez lesquelles les asques sont disposés de façon régulière en un hyménium évoquant l'aspect d'une palissade). Ce champignon appartient à la sous-classe des Pyrénomycétidées et l'ordre des Nectriales. Sa famille est celle des Hypocréacées ou Nectriacées. Le nom de la forme conidienne est Cylindrocarpon mati (NI.) Wr. ; c'est la forme parasite.

Description

Mycélium

Selon VIENNOT-BOURGIN (1949), le mycélium est constitué de filaments grêles et hyalins. Les filaments peuvent être agrégés en amas denses.

Conidies

Elles ont une forme cylindrique, droite ou légèrement arquée, à bout arrondi. Elles sont hyalines et possèdent de zéro à huit cloisons qui forment des loges de tailles inégales. Selon VIENNOT-BOURGIN (1949), on observe de nombreuses gouttelettes transparentes dans chaque loge. Les conidies mesurent de 21 à 46,5 Nm sur 5,2 à5,8 pm.

Périthèces

Selon VIENNOT-BOURGIN (1949), les périthèces ne se forment que sur des rameaux développés et à la surface de lésions chancreuses âgées de plusieurs années. Ils sont visibles à l'oeil nu sous forme de granulations rouge cinabre disposées soit dans les fissures de l'écorce morte, soit dans les replis des bourrelets cicatriciels, quelquefois même au niveau du bois mis à nu. Ils se présentent sous forme de conceptacles sphériques, légèrement aplatis au sommet. Ils renferment de nombreux asques qui sont séparés par des paraphyses articulées terminées par deux filaments grêles. Chaque asque contient huit ascospores hyalines, bicellulaires, ovoïdes et un peu rétrécies au niveau de la cloison médiane.

Symptomatologie

Ce champignon provoque la maladie du chancre des arbres fruitiers à pépins. L'attaque de Nectria galligena se produit soit sur le bois, touchant les rameaux jeunes et les grosses branches, soit sur les fruits.

 

Rameaux

Selon VIENNOT-BOURGIN (1949), l'attaque des rameaux consiste tout d'abord en une petite tache' déprimée sur les pousses de l'année ou celles qui sont âgées d'un an. A cet endroit, l'écorce brunit ou prend une coloration rougeâtre brillante. L'attaque a lieu très souvent à la base d'un bourgeon ou, s'il s'agit d'un rameau suffisamment développé, à la base d'un dard. Quelquefois aussi, la pénétration se réalise au niveau des lenticelles. Les plaies accidentelles (plaies de taille, fentes de greffe, blessures diverses) ou même les points d'attache des fruits cueillis peuvent servir de porte d'entrée.' La zone déprimée s'étend en un chancre de forme elliptique avec des stries concentriques autour du point d'infection. L'écorce détruite laisse le bois nu au centre de la lésion. Le chancre ainsi formé donne l'apparence d'une "coquille d'huître". Ces fissures successives correspondent à la fois à la réaction du parasite et à celle de l'arbre.

L'action de Nectria se traduit par la destruction de bourgeons et de petits rameaux ainsi que l'apparition de plaies chancreuses dont la formation s'étend sur plusieurs années.

 

Fruits

Les attaques se manifestent presque uniquement sur les fruits mûrs. Les lésions correspondent à des taches brunâtres, mal délimitées, disposées souvent du côté de l'oeil qu'elles entourent largement. La chair entre en pourriture ; la peau se plisse tandis que se forment à la surface des coussinets conidifères.

Ces coussinets sont blanc jaunâtre, petits, dispersés, et leur surface est brillante ou cotonneuse.

Les fruits attaqués tombent précocement ou se momifient sur l'arbre.

Traitement

Méthode physique

Selon GAUTIER (1982), les pousses et les rameaux desséchés de même que les rameaux ceinturés par un chancre doivent être coupés, enlevés hors du verger puis brûlés avant le départ de la végétation. Une deuxième opération consiste en un curetage mécanique des grosses plaies chancreuses à la serpette et à la brosse métallique (on peut ensuite enduire les plaies d'une spécialité à base d'oxyde de cuivre). Ces deux opérations doivent être effectuées en hiver puis tout au long de la nouvelle saison.

Méthode chimique

Aucune méthode chimique n'est proposée en France. Par contre en Angleterre certains auteurs proposent

- L'application d'oxvchlorure de cuivre au moment de la chute des feuilles.

- L'application de benzimidazoles , thiophanate-méthvl au printemps.

Taille d’été des petits fruits ligneux

Différentes espèces de petits fruits peuvent être taillées pendant la saison de végétation.

Groseilliers à grappes rouges, roses ou blanches.

Sur des plants conduits en haie verticale (cordons, espaliers à 2 ou 3 branches) palissées sur 2 fils, on interviendra environ 1 semaine avant la récolte, c’est à dire entre la mi-juin et la mi- juillet.

On taille dans un plan vertical à environ 20 cm de distance de l’axe de la haie. Cela se fait avec une cisaille à haies ou une taille-haie mécanique.

La première fois, on verra tomer un peu de bois porteur de fruits, mais ce ne sera plus le cas les années suivantes, puisqu’on se retrouvera dans le même plan de coupe.

Cette taille avant récolte présente de nombreux avantages pour la récolte à venir :

-Une maturité plus uniforme des baies, à cause d’un meilleur éclairement des grappes.

Moins de dégâts de pourriture grise ou d’éclatement des baies, puisque les plantes sont mieux aérées.

Moins de dégâts par les oiseaux, qui ne peuvent se cacher sous le feuillage pour festiner.

Une cueillette beaucoup plus rapide puisque les grappes sont plus visibles et plus facilement accessibles.

Elle est également avantageuse pour la production de l’année suivante : les rameaux qui ont été taillés en été vont développer à partir de leurs yeux axillaires restants, des courtes pousses qui comporteront une belle garniture de boutons : gage d’une récolte abondante l’année suivante

Les cassissiers.

Le cassissier donne ses plus belles productions sur les rameaux de l’année précédente de bonne vigueur : à baies nombreuses, baies de gros calibre.

Certes les rameaux âgés produisent encore des fruits mais les grappes sont moins fournies et les baies plus petites.

Pour conserver des plants productifs, il faudra pratiquer un renouvellement constant des pousses fructifères.

La conduite se fait idéalement en buisson aplati maintenus entre 2 fils.

La taille d’été se pratique lors de la cueillette des fruits, c’est à dire pendant la première moitié de juillet : on sectionne les rameaux de l’année précédente porteurs de fruits et on détache ensuite les grappes.

Les plantes taillées ainsi vont développer de nombreuses pousses de bonne qualité qui donneront une production abondante l’année suivante.

Une bonne croissance résulte d’une bonne fumure équilibrée compost + engrais N+P+K, et une alimentation suffisante en eau. Il faut éviter d’avoir un nombre excessif de rameaux ; la plante doit recevoir suffisamment d’air et de lumière jusqu'à la base.

Si on constate en fin d’hiver que des bourgeons de cassissier avaient la forme de petits pois, puisqu’ils se desséchaient, il s’agit d’attaques d’un acarien microscopique, le Phytopte du groseillier, qui infeste un très grand nombre chaque bourgeon hypertrophié. La lutte chimique doit intervenir en fin d’hiver, juste avant le débourrement. (Cyfluthrine + huile paraffinique.

Les framboisiers d’été.

Les framboisiers d’été produisent leurs fruits sur de courts rameaux portés par les « cannes » qui se sont développées l’année précédente. Ensuite ces pousses vont se dessécher.

Dés que la récolte est terminée, c’est à dire au plus tard vers la fin juillet, on supprime à la base toutes les cannes qui ont produit et on réserve les meilleures nouvelles pousses, que l’on palisse verticalement par 2 ou 3.

Selon la vigueur de la variété, on garde 6 ou 7 cannes par mètre courant et on réserve 2 o 3 en plus en cas d’accident, le surplus est éliminé.

En supprimant en été tous les rameaux inutiles, on favorise une meilleure croissance des cannes conservées (plus longues, plus robustes = meilleure production) et on évite dans une certaine mesure les attaques de Didymella, un champignon qui provoque des taches violettes sur les jeunes tiges, avec nécrose des bourgeons encerclés. Ce champignon se développe davantage dans un milieu humide .comme une frondaison dense

Les ronces et hybrides ronces x framboisiers.

Leur mode de fructification est similaire à celui des framboises d’été : après la récolte on supprime les rameaux qui ont produit et on palisse les nouvelles pousses qui produiront l’année prochaine.

En conclusion, ces interventions d’été sur les petits ligneux permettent d’en améliorer fortement la productivité de l’année suivante.

Les poudres de roches

Les roches broyées peuvent jouer un rôle important dans l’amélioration du sol et la protection des végétaux et notamment des légumes du potager.

Mais au fait qu’appelle-t-on poudres de roches ? Ce sont tout simplement différents types de roches très finement broyées dont la texture peut aller, pour établir des comparaisons, de celle du sable à celle de la farine. La poudre la plus fine peut être sous-produit du travail de la pierre dans les carrières mais elle peut également être préparée spécialement à partir des roches choisies en fonction leurs qualités propres.

L’importance de la finesse

Aussi importante que la composition des roches et la finesse de mouture. Les produits relativement grossiers sont bien évidemment les moins chers mais ils ont un défaut de n’agir que très lentement. En effet, ils doivent d’abord être décomposés par les êtres vivants du sol comme les indispensables vers de terre. Ce n’est finalement qu’au bout de deux à trois ans qu’on pourra observer les premiers résultats bénéfiques. Si on cherche à améliorer la structure du sol et à fournir, par des apports annuels, des éléments nutritifs utilisables à long terme, ces produits conviennent à merveille. Il est également possible de les employer pour améliorer le compost.

-Dans nos jardins, on utilisera les roches grossièrement broyées principalement pour améliorer les sols lourds, froides et humides.

-Les poudres de roches plus fines ont beaucoup plus la cote auprès des jardiniers pratiquant la culture biologique. Elles sont certes plus chères à l’achat mais cet aspect est compensé par des résultats beaucoup plus rapides.

Les plus fines poudres de roches sont essentiellement réservées aux poudrages foliaires, à la protection contre les ravageurs et les maladies et aux semis.

Beaucoup se demandent comment différencier, au moment de l’achat, les différents types de moutures. C’est en fait très simple : si la poudre de roches est de teinte grise ou brune on a affaire à une mouture assez grossière dont la texture rappelle celle du sable.

Par contre si la teinte est claire – gris blanc par exemple, on se trouve face à une mouture très fine. A noter que les poudres de roches les plus fines sont quasiment blanches et donnent même l’impression quand on les touche d’être grasse. Si on en met une pincée dans un verre ou un bocal empli d’eau cette eau se trouble très vite et prend une nette couleur laiteuse.

Les innombrables propriétés des poudres de roche.

Les poudres des roches devraient faire partie de la panoplie de tous les bons jardiniers tant leurs propriétés sont intéressantes et multiples.

Les poudres des roches constituent ce qu’on appelle en termes scientifiques des échangeurs d’ions. Les atomes ou les molécules d’éléments nutritifs mobiles sont liés aux particules de poudres de roches par des forces électriques mais ils peuvent facilement en être détachés par les racines des plantes qui les échangent avec des atomes qu’elles libèrent (majoritairement de l’hydrogène) et les plantes peuvent ainsi les absorber.

En résumé les poudres des roches sont donc capables de fournir des éléments nutritifs, et les stocker dans les couches du sol accessibles aux racines des végétaux en empêchant ces éléments de se perdre plus profondément dans la terre.

Ces propriétés sont encore renforcées lorsque les poudres de roches participent, avec les matières organiques, les bactéries, les champignons microscopiques et l’eau, la formation du bien connu complexe argilo - humique. Les poudres de roches fournissent aussi aux plantes des éléments nutritifs avec des éléments de première nécessité comme la potasse, le magnésium, le calcium et d’autres comme la silice, le fer, le manganèse, le sodium. De par leur composition et grâce à leur « pouvoir tampon » les poudres de roches neutralisent aussi bien les sols acides que les sols basiques. Les poudres de roches fixent immédiatement les mauvaises odeurs (quelques pincées dans un récipient contenant du purin d’orties est un remède radical pour en supprimer l’odeur).

Les êtres vivants et donc les plantes utilisent les éléments des poudres de roches pour leur nourriture et la synthèse de leurs protéines. Nos amis et alliés les vers de terre les digèrent et les rejettent sous forme d’excréments qui participent ensuite à la formation du précieux humus : l’or brun. En raison de leur capacité à fixer l’oxygène, les poudres de roches aident à prévenir la pourriture et la décomposition anaérobie (en absence d’air) des organes organiques.

Associés aux engrais, les poudres de roches leur enlèvent leur « agressivité » vis-à-vis des êtres vivants du sol et permettent d’éviter le lessivage. De par cette propriété, nous pouvons permettre de limiter les apports d’engrais que ce soit dans les grandes cultures ou dans nos jardins.

Ajoutées à des sols sableux, elles favorisent une meilleure rétention de l’eau et par conséquent la formation d’humus.

Les poudres de roches contribuent grandement au réchauffement du sol et allègent les terres lourdes.

La silice contenue dans les poudres de roches renforce les tissus des plantes les rendant de la sorte plus résistantes aux attaques des ravageurs et des maladies. Utilisées en poudrage ou en pulvérisation pour la protection des plantes, les fines particules qui constituent les poudres de roches recouvrent les terminaisons nerveuses et les yeux des insectes nuisibles et bouchent leurs orifices respiratoires. Ces ravageurs ne sont pas tués mais bien obligés de quitter les plantes traitées car le milieu est devenu invivable pour eux. En travaillant de cette manière, on ne perturbe pas l’équilibre biologique du jardin.

Enfin l’action légèrement alcalinisant des poudres de roches endommage les champignons responsables de maladies.

Il faut bien reconnaître que les poudres de roches méritent d’être très largement utilisées et ce aussi bien au potager que dans les plantations ornementales. Non polluantes, elles permettront de limiter fortement les impacts des ravageurs et maladies sur les plantes.

LA TAILLE

des arbres fruitiers

(Principe de base pour amateurs)

TAILLER UN ARBRE, c'est enlever tous les rameaux superflus de façon à la forme, la croissance et la production d’un arbre fruitier.

OBJECTIFS DE LA TAILLE.

- assurer la formation de branches charpentières solides et rigides.

- obtenir un équilibre parfait entre la différente partie de l’arbre.

- avancer la mise à fruits.

- améliorer la qualité et le calibre des fruits.

- combattre l'attenance naturelle des arbres fruitiers.

Nous allons dés lors distinguer 2 types de taille.

- LA TAILLE DE FORMATION

- LA TAILLE DE PRODUCTION OU DE RENOUVELLEMENT.

RAPPELS DE BIOLOGIE VEGETALE.

Quelques définitions

- OEIL : bourgeon initiateur d’une pousse feuillée

BIOLOGIE DE LA CROISSANCE.

Lors de la croissance du printemps, les rameaux se forment de la manière suivante :

L’ébauche foliaire s’étire vers le haut et s’ouvre. Ensuite la feuille grandit pour prendre sa taille et sa position définitive. La feuille suivante fait de même et ainsi de suite. Au départ, les feuilles sont disposées, sur le rameau, les unes contre les autres. En même temps qu’une feuille prend sa taille définitive, les cellules du rameau sur lequel elle est attachée s’allongent. Ce processus dure jusqu’à la fin de la croissance.

 

TAI LLE DE FORMAT ION.

A. POMMIERS BASSE TIGE

TECHNIQUES POUR L'ELABORATION DE L'AXE VERTICAL SANS BRANCHES CHARPEN T IERES

Un principe fondamental de la physiologie de la ramification : sur une pousse verticale, il existe une relation entre le bourgeon terminal et les bourgeons latéraux.

- Le bourgeon terminal inhibe le développement des autres bourgeons

- Le respect du bourgeon terminal évite la multiplication des branches à tendance verticale

- Il faut laisser croître naturellement l'axe vertical de façon à dégager une structure initiale, l'axe, et d'autre part ries ramifications devenant porteuses de fruits.

PREMIERE ANNEE

A la plantation du scion, tous anticipé est supprimé

Il est préférable d'avoir des bourgeons bien préformés que des anticipés. Ces bourgeons développent pendant la deuxième pousse des rameaux horizontaux de bonne qualité prédisposés à l'induction florale.

DURANT SON DEVELOPPEMENT L'AXE DOIT TOUJOURS AVOIR UN AN D'AVANCE SUR SA RAMIFICATION

En été : taille que l'on appelle pincement de correction afin :

- d'éviter les ramifications concurrentielles de l'axe en pinçant les jeunes rameaux se développant à la base de la pousse de l'année,

- d'éliminer les rameaux demi-dressés et trop vigoureux,

- deux à trois interventions sont nécessaires en été. La première intervention dès que les pousses concurrentielles atteignent 15 cm.

Les jeunes pousses seront coupées à environ 4 cm de leur base afin de leur permettre ultérieurement une nouvelle repousse.

En hiver: suppression des rameaux oubliés durant l'été au moment des pincements et d'autre part les rameaux en surnombre.

II faut respecter une dimension d'environ 10 cm entre les ramifications orientées en tous sens.

DEUXIEME ANNEE

En été - les pincements d'été seront réalisés selon le même principe que la première année :

- il est nécessaire de dégager le tiers supérieur de l'axe afin de renforcer les ramifications de la partie inférieure,

- ablation à 4 cm de jeunes rameaux en excédent,

- éviter les ramifications trop verticales.

- En hiver - opération succincte, très rapide, enlever les rameaux en surnombre et trop verticaux.

LES ANNEES SUIVANTES

Contrôle de l'équilibre «mise à fruit - vigueur» et renouvellement des branches fruitières.

- Après la troisième pousse, l'arbre se met à fruit d'abord sur l'axe puis rapidement sur les ramifications

- Le développement végétatif de l'axe diminue progressivement à partir de la 4ème et Sème pousse. II est «bloqué» par la fructification localisée sur le haut de l'axe.

L'équilibre s'obtient naturellement grâce aux fruits et non par le sécateur ou d'autres artifices.

- L'arbre doit être maintenu en croissance par le renouvellement des ramifications.

- Les branches fruitières ayant produit sont, soit rajeunies, soit supprimées. Un renouvellement général et homogène des rameaux se produit alors.

- Chaque année, une nouvelle génération de boutons floraux apparaît.

- Chaque variété conduite en tenant compte de ses aptitudes naturelles à se ramifier et à fructifier produit des fruits de bonne qualité : il suffit de renouveler périodiquement les branches fruitières afin de maintenir la zone de production sur de jeunes rameaux bien éclairés et suffisamment alimentés.

 

Poirier

BASSE-TIGE DEMI-TIGE

C'est la forme préférée pour les poiriers qui ont une tendance à pousser plus verticalement.

1 ère année :

Le départ, comme pour toutes les formes, est le scion d' 1 an.

Il sera taillé sur 60 à 80 cm de hauteur. On peut laisser un onglet aux yeux éborgnés qui servira à palisser la pousse terminale afin qu'elle soit bien verticale.

Pendant la végétation, surveiller la croissance de 2 ou 3 charpentières équilibrées.

L’onglet pourra être supprimé dès l'automne.

2ème année

Tailler la flèche pour régler la longueur en se basant star la vigueur du plant. La taille sera faite sur un oeil opposé à celui de l'année précédente,

Les charpentières seront taillées sur un oeil extérieur en tenant compte de leur équilibre.

3ème année :

Dégager les prolongements en supprimant les pousses intérieures.

Tailler la flèche sur un oeil opposé à la taille précédente et sur une longueur en rapport avec la vigueur des charpentières

Former 1 ou 2 nouvelles charpentières si possible, mais seulement dans l'espace laissé libre par les précédentes. Sinon cette formation sera reculée d'1 an.

4ème année et suivantes :

Continuer la formation jusqu'à l'obtention de 4 ou 5 charpentières solides qui se garnissent de
branches fruitières. Eviter ensuite la taille des prolongements. La mise à fruits sera rapide sur les branches fruitières non tailles. La taille fructification sera alors prioritaire.

Principales caractéristiques des variétés greffées sur le porte greffe Damil® sur base d'observations réalisées à Gembloux

Taille d'hiver des formes palissées ''taille tri gemme"

La taille des arbres en forme palissées.

Depuis quelques années, les arbres fruitiers conduits en formes géométriques régulières, et palissées contre un mur ou un réseau de piquets et de fils reviennent à la mode.

La vigne et le poirier se prêtent le mieux à ces systèmes, ainsi que le pommier à condition d’exclure les variétés à grande vigueur.

Certaines espèces à noyau comme le pêcher et le griottier peuvent également être cultivées en formes palissées moins strictes. Et dans les conditions climatiques de la Belgique, la culture des kiwis donnera de meilleurs résultats en palissant les plantes contre un mur qui générera un micro climat plus favorable à ces espèces exigeantes en chaleur.

La taille fruitière à effectuer différera selon l’espèce, en fonction de son mode de croissance. Il convient d’envisager séparément les fruits à pépins, les fruits à noyaux, la vigne et le kiwi. On se limitera ici aux espèces à pépins et à noyaux.

Taille d’hiver des pommiers et des poiriers.

On peut aussi baser la taille de ces arbres sur des interventions effectuées à plusieurs moments pendant la belle saison : c’est la « taille Lorette ».

Quelle que soit la forme de la charpente, il faudra toujours veiller à un bon équilibre entre les branches en évitant que l’une d’elles prenne une trop grande vigueur et en vienne à contrecarrer la croissance d’une ou plusieurs autres branches. Plus encore que chez des arbres en formes libres, un bon équilibre est ici indispensable.

 

La réussite de ces systèmes de conduite suppose aussi de compléter la taille hivernale par des pincements à effectuer pendant la saison de végétation.

Envisageons en premier lieu des arbres dont la formation n’est pas terminée : en principe, on cherche à obtenir sur les charpentières des productions fruitières qui comportent trois points végétatifs, (d’où le nom de taille trigemme) ; elles doivent être espacées de 25 cm environ, en quinconce. Ces productions fruitières devront être maintenues courtes puisque l’écartement entre les charpentières est généralement de 30 à 40 cm.

Sur des charpentières jeunes, le point de départ pour une future production fruitière est une brindille (= pousse de vigueur moyenne : 25 – 40 cm) fig. 3. On la taillera sur 3 bons yeux bien développés. Il ne faut pas prendre en compte les petits yeux situés à la base de la brindille, qui souvent restent latents. Le dernier œil conservé doit être orienté sur le bas ou le coté ; jamais vers le haut.

Selon son alimentation en sève, cette brindille taillée peut évoluer de plusieurs manières, en un an plus tard. On se trouvera devant un des cas suivants, classés par ordre de vigueur décroissante :

3 Brindilles et 1 dard ou lambourde.

On conserve intact le dard ou la lambourde, et on taille la brindille basal sur 2 yeux et on supprime la brindille apicale.

2. 2 Brindilles et 1 dard ou lambourde. On conserve intact le dard ou la lambourde, on taille la brindille basale sur 2 yeux et on supprime la brindille apicale.

3. 1 Brindille et 2 productions faibles (dards ou lambourdes). Ces dernières sont laissées intactes et on rabat la brindille sur le premier œil dirigé sur la base ou le coté

4. 3 Productions faibles : on les conserve intactes.

Certaines pousses faibles : dards ; lambourdes ou brindilles courtes seront éventuellement porteuses d’un bouton terminal, et elles fructifieront

Si des gourmands se développent, on les élimine pendant l’été par arrachage avec un talon

Les années suivantes, chaque production fruitière sera taillée en ne conservant que 3 points végétatifs. De préférence des dards et des lambourdes, en sélectionnant ceux qui sont terminés par un bouton et les plus proches de la charpentière.

Et les arbres négligés ?

Les arbres qui n’ont pas étés taillés précédemment, ou qui ont été mal taillés, on procédera comme suit :

Sélectionner les productions fruitières bien situées (tous les 25 – 30 cm, en quinconce), et éliminer les autres.

Si la vigueur est forte (=brindilles très nombreuses, gourmands), rabattre chaque production fruitière sur la brindille basale et la tailler sur 3 yeux. Ainsi on redémarre comme au point 1.

Si la vigueur est faible (= brindilles rares ou absentes), il convient prioritairement d’améliorer la croissance des arbres. (Fumure + protection phytosanitaire de feuillage + désherbage du sol. On taille chaque production fruitière sur 3 yeux en privilégiant ceux qui sont couronnés et les plus proches de la charpentière. On laisse la production fruitière intacte si elle ne comporte pas au moins 3 points végétatifs.

Exception : Sur des arbres très vigoureux, on pratiquera de préférence une taille dite « polygemme », plutôt qu’une taille trigemme, et on cherchera à modérer la croissance en coupant une grosse racine de chaque arbre.

Une taille polygemme n’est possible que si les charpentières sont suffisamment espacées (50 cm au minimum).

Au départ (fig.4), le rameau destiné à former une production fruitière sera taillé à 7 ou 8 yeux (au lieu de 3). L’année suivante, après qu’une taille d’été ait empêché le développement des gourmands, on laisse intacts toutes les pousses faibles (dards, lambourdes, brindilles couronnées). On élimine les pousses les plus fortes, et on traite les pousses de vigueur moyenne en taille trigemme.

Après quelques années, lorsque la vigueur des arbres sera atténuée, on procédera à un élagage prudent qui aura pour but de simplifier les productions fruitières. Il faut éviter une reprise excessive de la croissance en ne taillant pas trop sévèrement.

Taille d’hiver des pêchers et des griottiers.

Ces deux espèces fruitières à noyaux tolèrent nettement moins bien une conduite en formes géométriques que les espèces à pépins.

On conseille plutôt de former les arbres en éventail ou queue de paon, ou en palmette à la diable.

Autre fois, dans la culture de pêchers sous verre, les arbres étaient conduits en candélabre à 3 ou 4 branches. Comme le pêcher et le griottier fructifient uniquement sur le bois de l’année précédente de faible vigueur (rameaux mixtes, rameaux chiffons, bouquets de mai).

La taille visera à conserver ce type de bois d’un an et à provoquer la formation de nouvelles pousses pour la fructification de l’année suivante. Le bois de deux ans qui a produit est éliminé : c’est typiquement une taille de renouvellement continu du bois fruitier.

 

La taille « en crochet » (fig. 5),

Est un système très logique qui comme défaut majeur d’occasionner un grand nombre de plaies.

Elle n’est donc à conseiller qu’en fin d’hiver, juste avant la floraison, et sur des arbres palissés à un mur bien exposé, en effectuant un traitement fongicide qui favorisera la cicatrisation des plaies de taille.

Au départ, on taille un rameau mixte sur les deux premiers yeux.

Un an plus tard, deux rameaux se seront développés ; le rameau basal est taillé sur deux yeux tandis que le rameau apical, qui assurera la fructification est :

Soit laissé intact.

Soit taillé au dessus des boutons, en fonction de sa longueur.

Les années suivantes, on supprime le rameau qui a fructifié, on taille sur deux yeux le nouveau rameau basal et on raccourcit ou non le nouveau rameau apical sur les boutons…

Chez le griottier et chez les pêchers à maturité hâtive, la taille en crochet peut se faire en deux fois :

Fin juillet on supprime les rameaux qui ont fructifié

Et en fin d’hiver, on taille le bois d’un an.

La taille longue (fig. 6).

Où taille Américaine, est une méthode qui demande moins de travail et qui occasionne

moins de plaies aux arbres. Elle suppose une vigueur et un écartement d’au moins 50 cm entre les charpentières.

Au départ, on conserve un rameau mixte intact tous les 20 cm et on supprime les autres sur empattement.

 

Sous le poids des fruits, les rameaux s’arquent et ils émettent des re-percements à la base et sur le dos.

L’année suivante :

Si la croissance a été bonne, on élimine le rameau qui a produit au-dessus d’un (ou deux) re-percements.

Si la croissance est très forte, il se peut que les re-percements soient ramifiés chez le pêcher ; ce sont des rameaux «  anticipés » :

- Dans ce cas, on taille sur le premier rameau anticipé.

- Si la vigueur est très faible et si les re-percements ne conviennent pas comme remplaçants, on taille sur un ou deux yeux basaux afin d’obtenir une croissance plus forte.

Chez le pêcher, la taille longue peut induire certaines années une fructification naturelle excessive.

Il faudra pratiquer un éclaircissage manuel le plutôt possible après la nouaison des fleurs afin de favoriser la qualité des fruits et de lutter contre l’alternance.

 

LE POMMIER DANS NOS JARDINS

Depuis de nombreuses années déjà, le pommier a conquis une place marquée dans nos jardins ; tantôt on le rencontre à l'état buissonnant ; tantôt en petite forme palissée ; cordon horizontal, U simple, palmette, verrier, toutes formes pouvant être maintenues dans des limites fixées d'avance

Grâce à un choix approprié des sujets porte greffes et susceptibles de produire des fruits de choix qui feront l'orgueil et les délices de l'amateur.

C `est que, voyez-vous, nous possédons à l'heure actuelle différents assortiments de porte-greffes appropriés aux petites et moyennes formes, extrêmement fertiles tout en n'exigeant qu'un espace relativement restreint.

D'autre part, le pommier, plus volontaire en général que le poirier, donnera satisfaction aux endroits moins favorables à la culture de ce dernier (nord-ouest) pour autant que l'on fasse choix de variétés fertiles et de faible vigueur.

La nouvelle classification des sujets porte-greffes du pommier a été établie par la station de sélection

d’East Maling (Angleterre) dont la superficie couvre 70 hectares. De la découle le nom « East Maling » employé par certains pépiniéristes pour préciser la valeur des porte-greffes.

Pour les formes palissées, on se référa aux instructions du poirier. Quant aux formes libres, une seule est recommandable dans nos jardins : le buisson que l'on plante à 3 ou 4 mètres de distance suivant le type de porte greffe adopté.

 

Quelques caractéristiques des variétés de pommiers plantés dans le verger expérimental
Variétés Maturité  Groupe de Floraison
 
Qualités des fruits
Table Culinaire Jus / cidre
Belle de Boskoop 11 - 03 2 B/Mo B TB/B
Belle fleur à large mouche 10 - 02 5 B/Mo B B
Belle fleur de Brabant 10 - 02 6 B B TB
Belle fleur de France 10 - 12 5 B B TB
Belle fleur double 10 - 12 6 B TB TB
Borowitsky 8 2 B   B
Bramley*s Seedling 11 - 01 4 Mo B B
Cellini 09 - 10 4 B   B
Court pendu du rosat 10 - 03 6 (7) TB B B
Cwastresse double* 10 - 12 3 (4) TB B TB
Cwastresse simple 10 - 02 6 TB/B B TB
Empereur Alexandre 09 - 10 4 Mo B B
Godivert. 11 - 05 4 Mo TB TB/B
Grenadier* 08 - 09 2 (3) Mo TB B
Gris Braibant* 11 - 04 4 B B TB
Gueule de mouton 11 - 05 5 Mo/Me Mo TB
Gueule de mouton double 11 - 05 5 Mo/Me Mo TB
Jacques Lebel 09 - 11 4 Mo TB TB
James Grieve 09 - 10 ; 2 B Mo  
Joseph Musch* 10 - 02 2 TB/B TB  
La Paix* 10 - 11 4 TB   TB
Marie-losée d*Othée 12 - 04 I 5 Mo/Me Mo Mo
Président Roulin* 09 - 12 2 (3) B/Mo TB B
Radoux* 10 - 02 4 B B B
Rambour d*hiver 11 - 03 4 Mo B B
Reine des Reinettes 10 - 12  5 TB/B B B
Reinette ananas 10 - 01 5 B B B
Reinette de Blenheim* 10 - 01 2 (3) B TB TB
Reinette de Chênée 10 - 0 3 6 TB B TB
Reinette de France 10 - 0 3 7 TB/B TB TB
Reinette Descardre 10 - 12 3 (4) TB/B B TB/B
Reinette étoilée 10 - 12 5 (6) TB/B B B
Reinette Evagil* 09 - I l 4 TB/B TB B
Reinette grise d*hiver 1l - 03 3 Mo TB B
Reinette Hernaut 10 - 04 4 TB/B TB TB/B
Sabot d*Eysden 1l - 03 5 Mo/Me TB/B B
Transparente blanche 07 - 08 2 Mo TB  

* Variétés diffusées par le département de Lutte biolodique et Ressources phytogénétiques du centre de Recherche agronomique de Gembloux

Source observations personnelles et données bibliographiques ( LATEUR, 1998 LOUIS 1988 LEROY, 1873 DUFOUR, 1938, STIEVENARD, LEBRUN 1996 )

Maturité : période de consommation en conditions de conservation dans un bon fruitier en cave.

Groupe de floraison.: 1. très précoce, 2.: précoce, 3.: précoce à moyenne. 4.: moyenne, 5.: moyenne à tardive, 6. tardive, 7.:très tardive.

Qualité des fruits : TB  très bien, B bien, Mo : moyen, Me : médiocre.

 

Alternance et sensibilité aux maladies
Variété Alternance Sensibilité aux maladies
Tavelure Oïdium Chancre
Belle de Boskoop L.A. M/E M/F M/F
Belle fleur à large mouche L.A. F F M/F
Belle fleur de Brabant A M/F M/F M/E
Belle fleur de France A F/M M/F M/E
Belle fleur double A F   F/M
Borowitsky A M/E   E
Bramley*s Seedling L.A. F   F/M
Cellini L.A. F/T/F/   M/F
Court pendu du rosat A M M/E E
Cwastresse double A F/M F M/F
Cwastresse simple A M F/M M
Empereur Alexandre L.A. M/F   F
Godivert* L.A. M/F M/E M
Grenadier* L.A. T.F. F F
Gris Braibant* L.A. F M/F M/F
Gueule de mouton N.A. F M/E T.F.
Gueule de mouton double N.A. F M/E T.F.
Jacques Lebel L.A. M/E F/T.F M/F
James Grieve N.A. M   E/T.E.
Joseph Musch* N.A. F F M/F
La Paix* L.A. T.F. M/F M/F
Marie-Josée d*Othée L.A. F   F
Président Roulin* L.A. F/T.F. F F
Radoux* L.A. F M/F M/F
Rambour d*hiver L.A. M/F F M/F
Reine des Reinettes L.A. M   M/E
Reinette ananas L.A. F   E/T.E.
Reinette de Blenheim* L.A. F/M M/F M
Reinette de Chênée L.A. M/E   E
Reinette de France L.A. F/T.F. M/E M/E
Reinette Descardre L.A. F/M M/F M/E
Reinette étoilée L.A. F/M F M/F
Reinette Evagil` N.A. F F M/F
Reinette grise d*hiver A F   F
Reinette Hernaut* N.A. F F F/M
Sabot d*Eysden
 
L.A.
N.A.
     
Transparente blanche N.A. M/E M/F M/E

* Variétés diffusées par le département de Lutte biolodique et Ressources phytogénétlques du centre de Recherche agronomique de Gembloux.

Sources observations personnelles et données bibliographiques ( LATEUR. 1998 LOUIS. 1988 LEROY. 1873 DUFOUR. 1938 STIEVENARD. LEBRUN, 1996 )

Alternance : A nette tendance à alterner, L.A.: légère tendance à alterner suivant Iarbre et la situation, N.A. en général, production régulière.

Sensibilité aux maladies : cote moyenne en année favorable à la maladie

T.F. très faible (symptômes très rares).

F. faible (symptômes immédiatement apparents, peu nombreux et sans préjudice pour la récolte),

M.: moyenne (symptômes nombreux, dégâts préjudiciables)

E : élevée (symptômes très nombreux, perte d'environ 50% des fruits ou des branches).

T.E. très élevé (symptômes extrêmement nombreux. perte de la plupart des fruits ou des branches).

Les variétés fruitières "Anciennes"
Principales caractéristiques des variétés fruitiéres "R.G.F"
Démomination Epoque de consommation Epoque de floraison Utilisation Sensibilités
      Table Cuisine Jus/Cidre Tavelure Oïdium Chancre
Genadier Août-sept Précoce Moy TB B Très faible Faible Faible
Reinette Evagil Sept-nov Moyenne B TB B Faible Faible Faible-moy
Président Roulin Sept-déc Précoce Moy TB B Tr.faible-faible Faible Faible
La Paix Oct-(déc) Moyenne TB   TB Très faible Faible-moy Faible-moy
Cwastresse double Oct-déc Moyenne TB B TB Faible-moy Faible Faible-moy
Reinette de Bienheim Oct-janv Précoce B TB TB Faible-moy Faible-moy Moy-forte
Radoux Oct-janv Moyenne B B B Faible Faible-moy Faible-moy
Joseph Musch Oct-janv Très preco B TB TB Faible Faible Faible-moy
Reinette Hernaut Oct-avril Moyenne B TB B Faible Faible Faible-moy
Gris Braibant Oct-mai Moyenne B B TB Faible-moy Faible-moy Tr.faible-faib
Godivert Oct-mai Moyenne Moy TB B Faible-moy Moy-forte Moyenne
Renette de Waleffe Oct-mai Tardive TB TB TB Faible-moy Moyenne Moyenne
Pré.H.Van Dievoet Oct-juin Moyenne B B B Moyenne Faible-moy Moyenne

 

Plantations d'arbres ou arbustes réussies.

Quand les conditions météo le permettent (pas de gel ni trop d'humidité de préférence), les plantations d'arbres et arbustes peuvent se faire de novembre jusqu'au début mars. Dés réception des plants, mettez-les en attente dans un local froid et à l'abri du gel, pour éviter le dessèchement des racines. On met en jauge les plants à racines nues si la plantation ne peut s »effectuer dans les dix jours : on ouvre une fosse dans un coin abrité du jardin, on couche l'arbre tête au sud et on recouvre les racines de terre.

Si l'arbre, arbuste, rosier, a été acheté avec des racines nues chez un pépiniériste, on praline dans ce cas son système radiculaire. Praliner = c'est plonger les racines dans une boue liquide enrichie d'hormones d'enracinement, juste avant la plantation. Cela consiste à former une gangue protectrice autour des fines radicelles et éviter de dessécher et ainsi d'assurer sa reprise lors de la plantation hors gel.

Comment préparer un pralin : mettez directement dans une brouette ou cuvelle, une partie de terre lourde, puis une cuillère à soupe de super phosphate ou poudre d'os et on y ajoute de la bouse de vache. Mouillez généreusement le tout à la pomme d'arrosoir pour en faire une boue collante. Il ne reste plus qu à praliner les racines.

Pour un arbre livré avec racines nues, il faut rafraîchir ces dernières avant de les praliner : on l’habille. Cela consiste tout simplement à rajeunir et rafraîchir l'extrémité des racines blessées ou brisées. Comment faire ? On raccourcit les branches d' 1/3 à 1/4 de leur longueur, sauf les marronniers. Enfoncez un tuteur au centre du trou, à 50 cm de profondeur. Une fois bien praliné, il suffit de placer l'arbre dans le trou d'une profondeur de 50 à 60 cm, et on ajoute du pralin sur les racines. Le trou doit être bien drainé. Tassez légèrement en remuant l'arbre afin d'éviter que subsistent des poches d'air. Veillez à 1 `enterrer à la même profondeur qu'en pépinière (on remarque facilement la marque sur le tronc. Couvrez le sol avec un paillis, écorces feuilles sèches ou paille. Si l'arbre est déjà bien développé, attachez-le à 3 pieux, en triangle, avec des lanières en caoutchouc.

Pour un arbuste livré en racines nues : taillez légèrement les racines, puis pralinez. Taillez ensuite très court la ramure, (laissez 20 à 30 cm), sauf pour le lilas.

Pour les rosiers, à racines nues, prévoyez un trou de 30 à 40 cm avec une fumure de fond. Ne jamais mettre les racines en contact avec le fumier ou l'engrais. Taillez l'extrémité des reines, puis les pralinez en plongeant entièrement les racines du rosier dans le pralin pendant 20 à 30 min pour qu'elles s'enrobent bien de boue. Le point de greffe devra se trouver légèrement au-dessus du niveau du sol. Après la plantation les branches ne doivent pas dépasser 10 cm pour les nains à grosses fleurs et les polyanthas, 30 à 40 Cm pour les grimpants. Buttez le pied pour protéger le point de greffe.

Pour les arbres à grand développement (acacia, ailanthe, bouleau, cèdre, charme, frêne, hêtre, marronnier, peuplier, robinier, saule pleureur, chêne, noyer, cerisier, les conifères, ne plantez pas trop près de la maison et respectez les distances avec les voisins.

 

 

 

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