Cercle horticole

Mise à jour : 10/02/2009 16:29:35

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Une pièce d’eau conçue spécifiquement pour les nénuphars

Réussissez tous vos semis

 

Une pièce d’eau conçue  spécifiquement pour les nénuphars

De l'eau dans l'espace jardin est un projet qui remue les neurones. Les nénuphars dansants doucement emmènent le rêveur. Le peintre les immortalise. La beauté du végétal aquatique courtisant le monde aérien fascine. Il est possible de les installer chez soi.

La réalisation d'un plan d'eau imaginé pour l'accueil des nénuphars est simple et peu onéreuse. L'effort calmement déployé pour le plaisir de cette plante admirée est bien vite récompensé.

La grandeur et la forme sont peu importantes. La création de différentes zones de profondeurs est très utile pour le confort et le développement de nos préférées. Les feuilles se développent ardemment et les boutons floraux éclatent. Le panel des couleurs est varié.

Grands ou petits plans d'eau, il faut creuser un trou. Les dimensions sont fonctions de l'espace que l'on possède. On peut les imaginer lilliputiens et inviter des nénuphars nains. L'élément important sur lequel il faut réfléchir, est l'étanchéité. Une bâche caoutchouc EPDM est la meilleure solution pour garder l'eau prisonnière. Ces plantes aquatiques ne peuvent rester sans eau.

Un élément qui demande de 1 `attention est la finition des bords. II faut pouvoir positionner la bâche de manière à n'en voir qu'un minimum lorsque tout est terminé. On utilise pour se faire des écolats et des écopics qui serviront à maintenir la bâche caoutchouc dont l'épaisseur est de 1mm. Un peu de savoir-faire est nécessaire. Pour unir écolats et écopics, des vis en inox sont utilisées. Le petit univers qui se crée doit vivre pendant de longues années et vivre les saisons de chez nous.

Choisir l'emplacement approprié

Il faut éviter d'installer un étang à nénuphars en bordure de la rue ou du chemin, car les poussières, huile et déchets pourraient venir perturber le milieu par des pollutions voisines. Un emplacement à proximité de l'habitation ou de la terrasse est préférable et permet aux propriétaires de profiter au maximum de la pièce d'eau. Un emplacement idéal est protégé du vent, surtout du côté nord et nord-est, si possible aussi au nord-ouest. Le micro climat est alors meilleur et il fait un peu plus chaud.

II est conseillé d'aménager la pièce d'eau de manière à empêcher que les eaux de ruissellement puissent s'introduire dans l'étang. Le problème est simple. Si on désire traiter sa pelouse contre les mousses, contre les mauvaises herbes et si on désire enrichir sa pelouse en produits azotés pour obtenir un espace de verdure uniforme, on risque de retrouver tous ces produits dans la pièce d'eau. Tout cela est néfaste pour l'aquatique. On doit protéger l'infrastructure en calculant correctement les niveaux. Drainer, surélever pour diriger les eaux vers d'autres lieux, ceci est une règle importante pour toutes les pièces d'eau. La règle est simple, il faut éviter de laisser pénétrer dans l'étang, l'eau qui a été en contact avec la terre.

Les exigences pour faire pousser les nénuphars sont l'eau, le soleil, la nourriture et suffisamment d'espace pour que les feuilles puissent se déployer. L'emplacement de l'étang doit être suffisamment ensoleillé. Bien que des zones ombrées en bordure puissent assurément contribuer à la beauté de l'ensemble, dans le cas d'un étang consacré essentiellement aux nénuphars, elles doivent rester limitées. Le nombre de fleurs de nénuphar est en effet directement proportionnel à la quantité du rayonnement solaire que reçoit l'étang. Même l'ombre causée par des plantes fluviatiles hautes va influencer l'épanouissement et la formation des fleurs de nénuphar. Les étangs exposés au Sud, surtout, doivent être bien dégagés, de manière à capter le maximum de rayons de soleil. Réservez toujours aux nénuphars la partie la plus ensoleillée de l'étang et ils vous récompenseront par une abondance de jolies fleurs. Les variétés à fleurs jaunes et orange, en particulier, ont besoin de beaucoup de soleil. Les variétés comme `James Brydon', `Marliacea Carnea', `Marliacea Rosea' et `Lucida' sont moins exigeantes, cinq heures d'ensoleillement par jour peuvent donner une inflorescence.

Toutes sortes de formes possibles

Dans l'infrastructure quelques fois rigides de nos jardins, toutes les formes inimaginables sont possibles pour la création d'un milieu aquatique : rond, carré, rectangulaire, plusieurs niveaux... Dans le cas d'un étang à nénuphars on va privilégier l'orientation est-ouest pour la ligne dominante, ainsi les rayons du soleil matinal et vespéral pourront réchauffer l'eau. Une forme irrégulière va créer un effet naturel. Les nénuphars sont par ailleurs très beaux aussi dans des bassins rectilignes, qui se détachent nettement de leur environnement. Les fleurs et les feuilles rondes adoucissent la sévérité des lignes droites.

Les dimensions de l'étang sont le plus souvent fonction de l'espace disponible. Plus la pièce est grande moins on rencontre de problèmes. L'explication demande l'étude de plusieurs paramètres. Le premier qui occupe la tête est la température. Cette dernière fluctue doucement en fonction de la surface et de la quantité d'eau.

L'étang idéal de nénuphars doit être pourvu de zones assez peu profondes, ainsi l'eau se réchauffe graduellement au printemps, de sorte que les boutons floraux se hâtent de remonter à la surface. Dans les zones plus profondes, l'eau reste plus longtemps froide et il faut plus longtemps avant que les plantes fleurissent. L'idéal est de prévoir, dans un étang de nénuphars, des zones peu profondes (25 -40 cm), une superficie de profondeur moyenne (50-60 cm) et une zone d'eau profonde (80 - 90 cm), de façon à ce que chaque variété de nénuphar y trouve un emplacement adéquat. Les zones de profondeurs différentes sont également importantes pour d'autres plantes d'étang, ainsi que pour la vie animale. Le mieux, pour créer un biotope équilibré, est de maintenir une bonne proportion entre les plantes, les animaux et l'eau.

L'idéal est une eau qui s'échauffe doucement. Installez, les nénuphars, le plus loin possible des cascades, et surtout des fontaines. Les éclaboussures sur les feuilles dans les rayons du soleil brûlent le feuillage et forment des trous. Certaines espèces comme Nymphaea `René Gérard' sont très sensibles à ce phénomène.

De petits étangs peuvent être reliés l'un à l'autre. On fait couler l'eau de l'un à l'autre. L'effet peut-être féerique et inattendu. Les nénuphars s'installeront paisiblement dans le mouvement calme et agréable de l'eau qui bouge. Pour les variétés remplies de parfum, un aménagement en hauteur est préférable. On pourra ainsi apprécier pleinement les qualités des espèces odorantes (surtout Nymphaea odorata et les variétés dérivées). C'est en tout cas une possibilité à envisager pour le patio ou le jardin urbain. L'étanchéité doit être bien soignée.

Une partie de la surface d'eau visible

II faut veiller à ce que l'étang ne soit pas entièrement surpeuplé de nénuphars. Ceux-ci peuvent être classés en fonction de la superficie occupée. Les très grandes variétés occupent trois à quatre mètres carrés, les grandes environ deux mètres carrés. Les variétés moyennes demandent 1-1,5 m2 par plante, tandis que les petites variétés se contentent de 0,75 m2. Pour les variétés naines, il suffit même de 0,3 m2. Cela vous donne une idée du nombre maximal de plantes que vous pouvez installer dans un étang d'une superficie donnée. Lorsque toute la surface de l'étang est couverte de feuilles, les nénuphars sont plus vite sujets aux maladies. II est donc préférable (et plus joli !) de garder un tiers ou même la moitié de la surface de l'étang libre de feuilles de nénuphars. En outre, la partie de la surface de l'étang restée libre crée un effet d'espace ouvert pour la vie aquatique.

Voici un exemple pratique. Un étang de six mètres sur quatre occupe une superficie totale de 24 m2 dont les deux tiers, au maximum, peuvent être occupés par des feuilles de nénuphars (soit 16 m2). On peut donc choisir quatre ou cinq très gros nénuphars ou dix à quinze variétés de taille moyenne. Si nous utilisons de petites variétés, nous pouvons sans problèmes en installer une vingtaine. Si l'on a prévu dans l'étang des zones de profondeurs différentes, on peut aussi combiner les variétés, en choisissant par exemple un très grand nénuphar, un grand, quatre moyens et cinq petits. Veillez en ce cas à éloigner suffisamment les grandes variétés des petites, ainsi ces dernières ne sont pas envahies par les feuilles des premières.

Planter des nénuphars

Dans les très grands étangs, les nénuphars peuvent être plantés en racines libres. Certains entrepreneurs d'étangs prévoient pour cela un fond d'étang constitué de cavités peu profondes. L'avantage est de limiter le mélange limoneux au niveau de cette zone. L'inconvénient est la présence de nombreux plis dans la membrane avec un ensemble inégal et irrégulier. On peut aussi limiter la zone d'autres façons. Un système recommandé dans certains livres plus anciens consacrés aux étangs, et qui satisfait encore parfaitement dans La pratique, consiste à délimiter une zone circulaire avec des blocs de pierre convenables. Pour rendre cette zone provisoirement `étanche', on utilise de la jute (de la toile de sac), dont on tapisse l'intérieur de l'anneau. Le rhizome du nénuphar est placé à l'intérieur du cercle et on comble le tout avec le mélange limoneux surmonté, le cas échéant, de sable ou de fin gravier. II est également possible d'emballer le nénuphar (à l'exception du bourgeon de croissance) dans un morceau de jute ou un sac en jute contenant le mélange limoneux et d'alourdir le tout de quelques blocs de pierre. L'avantage de ces blocs, c'est que les racines peuvent pousser au travers et que le poids des pierres empêche le rhizome de flotter. Les anciennes racines de nénuphar deviennent en effet creuses et légères, c'est pourquoi on voit soudain se mettre à flotter de grandes plantes, présentes depuis longtemps dans l'étang. La jute pourrit évidemment petit à petit, mais c'est le but recherché. Entre-temps, il s'est formé une grosse griffe de racines, qui maintient le tout ensemble, et les bourgeons de croissance peuvent se déplacer sans entraves dans toutes les directions. Ce système permet, au fil du temps, d'obtenir de très grandes colonies. L'avantage de cette façon de faire est de ne devoir en rien intervenir pendant de nombreuses années ou à peine.11 est cependant utile de fournir de temps en temps un peu de nourriture supplémentaire aux plantes, en enfonçant dans la vase, près des racines, des pastilles à diffusion lente. Les inconvénients de cette méthode est une certaine limitation du nombre d'espèces à installer dans un seul étang et la problématique réelle lorsque l'on désire changer les plantes de place (par exemple parce que les couleurs ne s'accordent pas bien ou parce que la profondeur ne se révèle pas idéale pour une espèce particulière).

Le plus souvent dans des paniers

Dans la pratique et pour les étangs petits et moyens, on utilise le plus souvent des paniers. Bien que - contrairement à d'autres plantes d'étang les nénuphars puissent également pousser dans des bacs fermés (comme par exemple des bacs en plastique pour palmiers), ils prospèrent beaucoup mieux lorsqu'ils sont en contact avec l'eau par l'intermédiaire de petits trous dans le récipient. II est donc préférable de percer de petits trous dans les bacs ou d'utiliser des paniers spéciaux pour étangs. En principe, plus le panier est grand, meilleurs seront les résultats, mais il devient alors d'autant plus lourd et plus difficile manipuler. Il ne faut pas perdre de vue le côté pratique de la chose.

Les plus grandes variétés de nénuphars demandent des paniers robustes de 40 cm de diamètre, tandis que les variétés de taille moyenne se contentent de paniers de 30 cm de diamètre. Quant aux petits nénuphars et aux exemplaires nains, de petits paniers de 24 cm leur suffisent. Donnez toujours la préférence à des paniers solides, car une fois remplis de limon ou d'argile, ils sont lourds et risquent de se déchirer. Avant de verser le mélange limoneux dans le panier, tapissez celui-ci de jute ou d'une pellicule de plastique micro perforé. Attention : le substrat d'étang, la lave ou le gravier ne suffit pas comme substrat pour les nénuphars (mais ils conviennent, évidemment, comme couche supérieure de couverture). Les rhizomes doivent être plantés très légèrement en oblique, presque `horizontalement, avec le point végétatif dépassant seul de la terre. Les variétés de nénuphars à "rhizome odorata" demandent des paniers plus grands, proportionnellement, que les variétés "rhizome marliac" plus compactes. Les premiers devront aussi être transplantés plus souvent. Soyez attentif au moment de plonger les paniers dans l'eau, car l'instant où l'eau atteint le bord supérieur du panier est critique. Travaillez prudemment et lentement, pour éviter de lessiver le substrat du panier. On commet aussi souvent l'erreur de planter en une fois trop profondément les jeunes nénuphars. Faites-le plutôt graduellement, en plaçant provisoirement, par exemple, quelques briques ou pavés sous le panier : vous pourrez les retirer plus tard.

Les plantes de marais accroissent la valeur esthétique et biologique

II est également possible d'agrémenter l'étang de quelques plantes de marais et de plantes oxygénantes. C'est bon pour l'équilibre biologique et cela contribue à la beauté de la pièce d'eau. II est préférable de choisir des plantes de marais qui soient à la fois belles et faciles à entretenir. Agencez-les en groupes de même espèce ou variété, avec entre eux des espaces ouverts. Les plantes qui se combinent particulièrement bien avec un étang de nénuphars sont les suivantes :

La pontédérie à feuilles en cœur et la variété lancifolia (aux belles feuilles brillantes insérées en oblique et qui se parent de fleurs bleues en été), l'oronce aquatique (surtout belle au début du printemps, avec des fleurs qui ressemblent à des bougies sortant de l'eau), Iris laevigata (un véritable iris aquatique, qui ne prolifère pas trop vite), la sagittaire (dont les feuilles en forme de flèches s'élancent hors de l'eau), la massette naine (un élément vertical fin, aux inflorescences en forme de cigares), le saurure penché (dont les inflorescences blanches retombantes évoquent des queues), Thalia dealbata (une plante tropicale haute qui se dresse en oblique et résiste au gel si elle est installée à 50 cm de profondeur) et la zizanie du riz du Canada, une sorte d'ivraie qui apporte une structure verticale et dont les feuilles prennent un coloris jaune vif en automne).

Bien que les plantes oxygénantes aident à assurer l'équilibre de l'étang, elles peuvent gêner dans un étang de nénuphars. Les espèces faciles à garder sous contrôle (parce qu'elles n'ont pas de racines) sont le cératophylle épineux et l'utriculaire.

Certaines plantes sont vivement déconseillées et cela pour tous les types de pièce d'eau. Nous pensons au roseau commun Phragmites australis ainsi que les deux massettes indigènes (Typha latifolia et Typha angustifolia). Elles deviennent énormes, trop hautes. Dans un futur proche, elles vont prendre laplace de toutes les autres plantes. Elles désolent les admirateurs de nénuphars. Le stade ultime de leur travail est d'envaser la mare. Les racines puissantes détruisent en plus à terme l'étanchéité.

Les habitants de l'étang de nénuphars

Les grenouilles apprécient beaucoup les feuilles de nénuphar et elles éliminent les insectes qui veulent les parasiter. Les tortues aquatiques, au contraire, sont une catastrophe pour les colonies de nénuphars, car de leur bec corné, elles coupent "pour le plaisir " les tiges des feuilles flottantes. Les limaces d'étang causent normalement peu de problèmes, à condition qu'elles ne soient pas trop nombreuses. Elles se nourrissent en général des algues qui poussent sur les feuilles des nénuphars, sans s'attaquer aux plantes elles-mêmes.

Les nénuphars poussent le mieux dans une terre contenant de l'argile ou du limon. Les poissons qui remuent la vase du fond ne conviennent pas vraiment pour un étang de nénuphars. Il faut absolument éviter les koïs. La tanche est un poisson de fond que l'on recommande parfois, mais il n'a pas non plus sa place dans un étang de nénuphars ; il faut lui préférer les poissons de surface qui ne fouillent pas la vase et qui, dans le meilleur des cas, doivent être les seuls admis dans un étang de nénuphars. Parmi ceux-ci, nous pensons avant tout aux gardons rouges dorés et aux ides dorés. Tous deux sont des poissons de banc et doivent être installés au nombre de sept au moins.

N. Colorado

N. magnificentN. ColoradoN. Joey TomocickN. Texas Dawn

Grenouille se reposant N. Helen FowlerEscarboucle

N. NewtonN. James Brydon

La pose de la bâche en caoutchouc sur lebord en ECOLATOn place un piquet tous les 50 cm et on y fixe la latte ECOLAT au moyen de vis inox

 

Réussissez tous vos semis

Que ce soit au potager ou au jardin d'agrément, le jardinier amateur a de plus en plus recours aux semis pour produire légumes et fleurs. Il est vrai que le choix d'espèces ou de variétés est beaucoup plus vaste en graines qu'en plantes à repiquer. De quoi tenter pas mal d'expériences au jardin ! Mais il faudra pour ce faire bien appréhender les techniques de semis.

Des graines de bonne qualité

Si on devait donner une définition du semis on pourrait dire qu'il s'agit de confier à un sol convenablement préparé les graines des plantes que l'on désire cultiver. C'est une opération très importante à laquelle on ne saurait apporter trop de soins. Sa réussite est bien entendu liée aux diverses façons culturales dont le semis doit être l'objet, mais aussi à la qualité des graines utilisées. Il suffit de semer des graines de médiocre qualité pour n'obtenir qu'une levée imparfaite ou des produits plus que chétifs. Dans des conditions de conservation optimales, les graines vendues en jardinerie ont un excellent pouvoir germinatif. Par contre rares sont les jardiniers amateurs qui utilisent tout le contenu d'un sachet de semences au cours de la même année : rien ne sert de semer 300 graines de tagètes si on n'a qu'un mètre carré à décorer ! Dans ce cas de figure, il faudra, l'année suivante, tester la valeur germinative des graines afin d'éviter de semer celles qui ne sont vraiment plus valables. Pour les grosses graines d’haricots décoratifs, pois de senteur, tournesols,...), vous remplirez une assiette creuse de sable pur que vous tiendrez humide, sans excès cependant et vous la placerez dans un endroit chauffé. Les semences que vous aurez disposées, après les avoir comptées, ne tarderont pas à germer et vous pourrez ainsi vous rendre compte de leur valeur. Si plus de 70% des graines donnent de bons résultats. Vous pourrez sans la moindre crainte les confier à votre jardin mais en dessous de cette valeur mieux vaut se procurer de nouvelles semences. Pour les graines de petite taille, vous pouvez faire des essais en godets emplis de terreau frais et d'excellente qualité. Le semis effectué, ces pots seront installés à une température favorable à la germination et arrosés régulièrement pour garder le substrat bien frais. Une autre technique consiste à poser les fines semences sur un épais papier buvard replié et tenu humide : les bonnes graines germeront vite tandis que les autres ne tarderont pas à moisir. Comme pour les grosses semences. Le pourcentage de réussite vous décidera à semer ou à éliminer les graines que vous possédez. Il faut aussi souligner l'importance des conditions de conservation des graines. Ainsi il ne faut jamais laisser trainer des sachets en des lieux surchauffés car cela peut gravement perturber les futures germinations idéalement, les semences doivent titre stockées dans le bac à légumes du réfrigérateur c'est-à-dire à une température de + 4 C.

Choisir la période de semis

Les semis ne s'effectuent jamais tous en même temps. Il faut tenir compte de différents facteurs l'espèce ou la variété, la qualité du sol, les conditions climatiques. En ce qui concerne l'espèce ou la variété à semer, il vaut mieux se reporter aux indications présentes sur les paquets de semences pour faire son choix. Quelques mots sur la qualité du sol chaque jardinier amateur sait pertinemment bien qu'il ne faut pas confier les graines à une terre froide, lourde et collante. Il est préférable d attendre une ou deux semaines de plus que de semer dans de mauvaises conditions. Les levées seront plus rapides et plus régulières dans un sol réchauffé mais il ne faut pas non plus perdre de vue qu'un certain taux d'humidité du sol doit être maintenu.

Comment semer de fines graines ?

Les graines de faible dimension causent pas mal de problèmes. Généralement on préférera les semer dans des terrines ou des pots assez larges les récipients seront drainés à l'aide d'une couche de gravillons ou plus simplement de morceaux de vieux pots. Le substrat idéal sera un excellent terreau, finement tannisé. Les conteneurs seront remplis jusqu'à environ un centimètre du bord. Le semis se fera avec précaution, à la volée, en lignes ou graine par graine. Le dernier procédé permettra d'éviter un éclaircissement des plantules. Les graines seront recouvertes d'une très fine couche de sable blanc ou laissées à l'air libre si elles se révèlent vraiment très fines (bégonias, pétunias,...) La surface du substrat sera légèrement plombée pour permettre une bonne adhésion des semences au terreau. Pas question ici d'humidifier la terre avec un simple arrosoir car on risquerait de provoquer une migration des graines avec pour principale conséquence une concentration de celles-ci à certains endroits du pot on de la terrine. Deux possibilités s'offrent au jardinier pour effectuer des arrosages efficaces et précis : soit on immerge la base du conteneur dans un récipient contenant de l'eau et cette dernière pénétrera par capillarité dans le substrat soit, et c'est ici un truc que m'avait montré mon grand-père, on place une feuille de journal à la surface du terreau et on verse doucement l'élément liquide. En aucune façon le substrat ne doit sécher car sa dessiccation provoquera rapidement la mort des jeunes pousses. Si la température ne semble pas suffisante pour obtenir une bonne germination. On recouvrira les conteneurs avec une plaque de verre ou un film plastique afin de concentrer la chaleur. On veillera également à essuyer régulièrement la vitre ou le plastique pour limiter les risques de condensation et par conséquent de moisissures. Les récipients de semis devront être installés dans un endroit ombragé jusqu'au moment de la germination. Dès l'apparition des pousses, il faudra placer les conteneurs à la lumière (pas en plein soleil !) et aérer l'ensemble. La protection vitrée sera enlevée définitivement dès que les plantules auront atteint un stade de développement suffisant.

Pour nous aider à réussir le semis (les graines de petites dimensions, il existe dans le commerce différents ustensiles permettant de répartir avec une bonne précision les semences à la surface du substrat. Parmi ceux-ci, les boites de semis en plastique transparent se révèlent être d'une bien grande utilité car l'ouverture de semis est réglable.