Mise à jour : 10/01/2010 19:51:35 |
La culture de la carotte ( 07 - 06 - 09 )
Mouche de la carotte ( 07 - 06 - 09 )
La culture de la laitue ( 07 - 06 - 09 )
La culture du radis ( 07 - 06 - 09 )
La culture du chou-fleur et du brocoli ( 07 - 06 - 09 )
Les tailles de mars ( 03 - 04 - 09 )
Gazon dégarni avec ou sans mousse ( 28 - 03 - 09 )
Des poules bien de chez nous ( 27 - 03 - 09 )
Les framboisiers bifères ( 23 - 03 - 09 )
(Daucus carota L.)
Origine
C’est un légume originaire du Moyen Orient et de l’Asie centrale. Ses propriétés médicinales étaient son principal attrait. La carotte appartient à la famille apiacées (ombellifères) et pousse dans nos régions à l’état spontané. C’est une plante bisannuelle à feuilles très découpées.
La floraison a lieu en seconde année de culture. La fleur est en ombelle de petites fleurs blanches avec de longues bractées à sa base. Au départ la carotte de couleur jaunâtre, fibreuse et peu sucrée était peu appréciée en tant que légume. Au fur et à mesure de la sélection la texture et la couleur se sont améliorées.
Les racines des variétés cultivées aujourd’hui obtenues par hybridation sont de couleurs orange, tendres et sucrées. Il existe aussi des carottes fourragères de couleur blanche. D’autres variétés anciennes présentent des couleurs rouges, jaunes ou violettes dues à la présence d’anthocyane.
Valeur nutritive
Très intéressante d’un point de vue diététique. La carotte ne contient que 315 kilocalories aux 100 g, 90% d’eau et jusque 4.5% de sucre.
Les carottes sont riches en Bétacarotène (provitamine A). Du point de vue de la santé, la carotte peut être un coupe-faim efficace. Elle est excellente pour ses fibres composées essentiellement de pectine et de cellulose, ce qui permet l’amélioration du transit intestinal.
Ses pectines aident à réduire le taux de mauvais cholestérol.
Des graines on tire des huiles essentielles, ou elles entrent dans la fabrication de liqueurs.
Dans certains pays, le feuillage est utilisé dans le potage et la racine en confiture.
Exigences culturales
La carotte pousse particulièrement bien dans les sols sableux et limoneux et ne se cultive que sur fumures anciennes. Eviter les sols trop argileux. Une terre meuble est en tout cas requise. Enrichissez si nécessaire en matières organiques bien décomposées y compris pour le compost. Comme toutes plantes racines, la carotte est exigeante en éléments phosphore et potasse.
Une rotation bien respectée limite la présence des ravageurs et permet d’obtenir une bonne qualité des racines.
Des terres trop caillouteuses sont à éviter en raison de problèmes de mauvais pivotement, déformation des racines. Les sols légers sont idéals pour des cultures précoces.
La préparation du semis doit être minutieuse et joue un rôle pour l’obtention de racines lisses, non fourchues. Aussi il y a-t-il lieu de bêcher à une profondeur minimum de 30 cm, en émiettant finement la terre.
Pour une bonne germination, il est important que le lit de semis soit meuble et pas trop sec faute de quoi il est possible d’observer une germination échelonnée. Par temps sec en été, un arrosage copieux peut être utile ce qui évite la formation de carotte creuses. Le nombre d’arrosages est cependant très limité.
Semis
Graines
La graine est petite, d’un brun verdâtre gris, convexe d’un coté aplatie de l’autre et garnie sur deux cotés d’aiguilles recourbées. La graine dite persillée est débarrassée de ses barbes. Elle pèse 360 g par litre et 1 g en contient 900 à 1000 graines. Sa durée de germinative est d’environ quatre ans.
Le semis doit être très clair ce qui reste une opération délicate pour l’amateur.
Les premiers semis s’effectuent sous châssis, sous verre, dès le 15 mars avec des variétés de type carotte courte ou même ½ long. Les semis en pleine terre se déroulent du 15 avril à juin avec des types ½ longs et longs. Ces dernières pour la conservation de carottes de garde.
On peut tenter un semis plus tardif en optant pour les variétés de type court.
Les carottes sont semées à environ 1 cm de profondeur sur des lignes espacées de 15 à 20 cm ;15 cm pour les variétés courtes, 20 cm pour les variétés ½ longues et les variétés longues. Un plombage du sol est nécessaire. Les semis hâtifs en pleine terre, fin mars, sont recouverts d’un voile de forçage. Ce voile est bien utile pour les autres semis et maintenu jusqu’à la récolte pour éviter l’attaque de la mouche de la carotte.
Pour faciliter le semis, les graines peuvent être mélangées à du sable fin blanc, Mélangez les semences avec des graines de radis permet en récoltant plus tôt ces derniers d’assurer déjà un éclaircissage.
Après la levée, dès que les plantes ont 4 feuilles, il faut réaliser un premier éclaircissage pour obtenir un espacement de 2 à 3 cm entre les plantes suivi d’un binage et enlèvement des mauvaises herbes. L’opération est à renouveler après 15 jours, quand la carotte à la grosseur d’un petit doigt, distancez de nouveau à 3 -4 cm. C’est ainsi que les récoltes sont les plus belles. En finalité l’espacement sur la ligne pour les variétés longues est de 7 – à 8 cm. La destruction des mauvaises herbes doit être un souci permanent.
Variétés
Il existe une large gamme de variétés qui se distinguent selon la forme de la racine et l’époque de culture.
Les carottes longues
Ce sont des grosses racines, coniques ou cylindriques à collet large qui sort de terre. Certaines variétés anciennes ont des extrémités effilées, avec un cœur assez important. Les nouvelles variétés ont une extrémité arrondie, et un cœur rouge. Ce sont des variétés rustiques et vigoureuses qui conviennent bien à la culture en terre profonde pour des récoltes en automne et hiver.
Telles que : Longue lisse de Maux, Flakée, De Berlicum, Berlanda, Jaune du Doubs qui a un fort développement et qui est considérée comme fourragère.
Les carottes ½ longues (type Nantaise)
Ce sont les plus connues et très appréciées. Les racines sont cylindriques, de 15 à 20 cm de long. Elles ont une extrémité bien boutée, un collet légèrement arrondi qui reste bien en terre et un cœur réduit. Ces variétés sont destinées pour les cultures en pleine terre et permettent principalement des récoltes en été et en automne. Telles que : Nantor, Amsterdam hâtive ; ½ longue Nantaise ; Tantal. La variété Fly Way a un bon comportement vis-à-vis de la mouche de la carotte.
Les carottes courtes
C’est des variétés à racines courtes voire très courte. Légèrement allongée et à faible feuillage. Elles sont bien adaptées aux cultures forcées sous châssis mais peuvent également être semées en pleine terre pour des récoltes en fin de saison avant les grands froids.
Telles que : Ronde de Paris, De Guérande.
Il existe un type intermédiaire ; les carottes demi- courtes. Type Chantenay. Il s’agit de variétés vigoureuses et rustiques qui conviennent bien aux cultures en pleine terre pour des récoltes à l’automne. Chantenay à cœur rouge.
Dans le jargon professionnel on parle de carotte « Boutée », en effet certaines variétés anciennes ont des extrémités effilées, avec un cœur assez important. Les nouvelles variétés sont mieux « boutée », c’est-à-dire avec une extrémité arrondie, et un cœur rouge.
Récolte
Les carottes peuvent être récoltées quelque soit leur taille. Il est courant d’anticiper et de récolter des jeunes carottes. Elles sont à maturité entre 12 et 16 semaines, plus tôt pour les carottes précoces et en fonction de la variété et de la région. Aidez vous d’une fourche bêche. Soulevez les plants en les tirant fermement par les feuilles. Récoltez lorsque la terre est humide cela vous évite de casser les racines. Une longue conservation peut être obtenue en cassant le feuillage au niveau du collet et déposez les carottes dans un bac (pot en grès) enterré totalement dans le sol. Ou encore dans un tambour inox d’une machine à laver. Un triage minutieux des racines est important. Le récipient doit être fermé par un couvercle et recouvert et de paille par grand froid. Aérez par beau temps.
(Psila rosae)
- Adulte : 4 à 5 mm de long, thorax et abdomen noirs, pattes jaunes sauf les tarses qui sont plus foncés. Tête brune avec de très larges joues blanches. Abdomen allongé, pointu chez la femelle. Ailes hyalines à nervures jaunâtres.
- Œufs : très petits, peu visibles, cachés dans le sol, isolés ou groupés en tas.
- Asticot : très allongé (6 à 7 mm), blanc jaunâtre brillant.
- Pupe : brunâtre en forme de tonnelet.Biologie
- Plantes- hôtes : les Carottes cultivées et sauvages, le Céleri, et, plus rarement, le Persil.
- Adulte : l'hibernation se fait sous forme de pupe ; les adultes apparaissent de façon très échelonnée, de fin avril- début mai jusqu'en juillet. Les mouches volent pendant les belles journées, d'un vol lent, se posant fréquemment sur les feuilles des plantes basses les plus variées. Elles s'accouplent et pondent peu de temps après dans le sol à proximité des plantes hôtes. Développement embryonnaire : 10 à 12 jours.
- Larve : elle chemine dans le sol et pénètre dans la racine, y creuse des galeries sinueuses, surtout dans la couche externe. Le développement larvaire dure 1 mois au bout duquel l'asticot se nymphose dans le sol au voisinage de la racine.
- 2 générations annuelles, une 3e à l'automne dans certaines régions.
- Les larves de 1ère génération se développent sur les Carottes nouvelles et les mouches qui en sont issues volent de juillet à septembre, engendrant les larves de 2e génération, très nuisibles, qui commettent des dégâts jusqu'en octobre- novembre sur les Carottes.Dégâts
- Les Carottes attaquées ont une croissance ralentie ; elles sont souvent envahies par la pourriture et prennent un goût amer.Remarque
L'espèce est bivoltine en Allemagne. L'activité de prise de nourriture des larves atteint son maximum en août. Les individus de la 2e génération hivernent pour la plupart à l'état de larve, dans la racine (ce qui amplifie les dégâts), ou à l'état de pupe.Mesures culturales et techniques de lutte
Dans un souci de protection de l’environnement, des essais sont en cours dans le cadre de cultures associées.
A ce stade, aucune conclusion définitive ne peut être tirée quant à l’influence répulsive des plantes vis-à-vis de cette mouche. Toutefois, les plantes condimentaires suivantes sont souvent citées comme plantes compagnes de la carotte :
La grande camomille.
La sauge et le romarin.
La culture d’oignons entre les rangs de carottes.
D’autres études sont menées sur les variétés résistantes et sur l’influence des populations de certaines espèces de carabes et de staphylins, insectes coléoptères, prédateurs des œufs et larves de la mouche.
La recherche s’oriente aussi vers la sélection de variétés résistantes. La résistance réside dans la faible teneur de ces variétés en acide chlorogénique, substance produite par la plante, dont les larves de la mouche de la carotte se nourrissent pour se développer.
La rotation des cultures est un des éléments importants.
Le fumier frais et en général les matières organiques peu décomposées.
Implanter une culture intercalaire, par exemple de la laitue, pour couvrir rapidement le sol. Un paillis joue ce même rôle.
Une méthode moins pratiquée consiste à recouvrir délicatement par un buttage léger les collets des plantes afin qu’ils ne soient pas à l’air. Ensuite, dès le mois de mai, des pièges (plaquettes) englués sont placés au-dessus du feuillage des plantes. Le piège englué permet de capturer les mouches. On diminue ainsi la quantité d’œufs pondus sur le sol et donc la quantité de larves. Cette lutte est d’autant plus efficace qu’elle est appliquée de façon préventive. Cette technique réduit donc fortement les populations et trouve sa place principalement dans les potagers qui ont très peu de problèmes avec la mouche de la carotte.
La protection la plus efficace des cultures est assurée à l’aide de voiles utilisés fréquemment pour hâter la levée et la croissance précoce des plantes ou mieux par des voiles spécifiques anti-insectes. Ceux-ci sont placés sur ka culture ou sur arceaux ‘tunnels) avant le début des vols mi-avril et avant la levée des carottes. Les voiles restent en place jusqu’en fin juin début de juillet pour les cultures de carottes précoces, ce qui correspond à la 1e génération.
Lorsque des dégâts conséquents ont été observés lors de l’année précédente, ce qui est souvent le cas, il est prudent de maintenir le voilage jusqu’à la fin pour assurer une protection envers la 2e génération, dont la ponte débute à partir de fin juillet et provoque des dégâts les plus importants sur les carottes destinées à la consommation d’hiver.
Lactuca sativa L. famille des astéracées
Caractéristique de la plante.
Sous leurs diverses formes, les laitues sont les légumes salades les plus importants, disponibles toute l’année selon les variétés. Toutes les laitues sont issues de l’espèce sauvage Lactuca serriola qui pousse spontanément depuis l’Asie et l’Afrique du nord jusqu’au nord de l’Europe.
Le nom lactuca est lié à l’image du lait, lactus en latin. La laitue sauvage se développait sur de longues tiges qui, une fois entaillées, laissaient couler un suc de couleur blanchâtre. Ce suc ressemblait à du lait et endormait.
La laitue sauvage était autrefois considérée comme une mauvaise herbe. Elle poussait sur de longues tiges au bout desquelles se trouvaient les feuilles comestibles. La consommation de ces feuilles a engendré la domestication de cette plante, puis sa culture.
La principale caractéristique de ce légume est sa sève laiteuse qui est présente chez toutes les variétés cultivées et tout particulièrement quand elle monte en graines.C’est une plante annuelle consommée à l’état jeune avant la montée en graines. Elle développe une rosette de feuilles, aptes ou non selon le type, de former une pomme. Après la formation de la pomme, la tige subit une élongation et évolue en hampe florale.
La laitue et la salade sont deux termes qui portent à confusion. Le mot « laitue » désigne le légume tandis qu’on réserve « salade » à la préparation de la laitue avec éventuellement d’autres légumes. La dénomination Mesclun est associée à un mélange de feuilles de chicorée et de laitue.
Dans la plante, présence de latex blanc et, selon les variétés, d’anthocyanes qui donnent une pigmentation rouge au feuillage lors des basses températures notamment.
Les graines : 800 graines par gramme. La graine se conserve 3 à 4 ans mais elle très sensible à l’excès d’humidité. Les graines sont inaptes à germer pendant 2 à 6 mois après récolte.
Ce légume fait partie des légume-santé dont la consommation régulière est recommandée par les nutritionnistes et tout particulièrement dans les régimes « minceurs ». La laitue (Lactuca sativa) est à la fois très riche en eau (92 %), et fort peu chargée en constituants énergétiques : aux 100 g : 1,3 g de
glucides (sucres), 1,2 g de protides, et moins de 0,5 g de lipides (substances grasses). La laitue constitue une source appréciable de vitamines, minéraux et oligo-éléments.Exigences culturales
La laitue est une plante qui réagit fortement à la longueur du jour, d’où la sélection de variétés de printemps, d’été, d’automne et d’hiver. En effet, l’intensité de la lumière joue sur la photosynthèse donc sur le développement du feuillage. Les laitues sont des plantes qui sont peu épuisantes car leur végétation est rapide, exigent beaucoup d’eau et réclament une situation ensoleillée. La laitue résiste bien au froid.
Si nécessité apportez 2 à 3 semaines avant la plantation un engrais organique sous forme de granulés ou du compost. Le paillage est utile et limite ainsi les arrosages. La plupart des sols de nos potagers conviennent. Une bonne structure humifère est un gage de réussite. On constate qu’une laitue monte d’autant moins vite à graines que sa germination a été rapide. La durée de la levée en plaine terre est d’environs 6 à 8 jours et varie en fonction de la température. Evitez un semis trop dense ce qui accentue la présence de pourriture. La graine est recouverte d’une mince couche de terre. Lors de la plantation évitez d’enterrer le cœur et en été opérez en fin de journée. Des laitues en motte prêtes à repiquer sont disponibles dans le commerce. Enlevez les mauvaises herbes au fur et à mesure pour éviter la concurrence. Il est courant de planter de la laitue entre courge, courgette et potiron dites plantes compagnes ou de semer avec des radis.
Il est d’usage de classer les variétés en trois groupes.
Les laitues pommées, à feuilles tendres, cloquées, verte formant une pomme plus ou moins aplatie qui sont à leur tour classées suivant leurs possibilités d’adaptation aux conditions des saisons, laitues de printemps, d’été, d’automne et d’hiver.
Les laitues à couper, à feuilles tendres, découpées et frisées que l’on coupe à deux ou trois reprises. En effet, une fois tranchée au-dessus du collet elle repousse.
Les laitues romaines, à feuilles croquantes, la pomme allongée et volumineuse que l’on distingue comme pour le premier groupe en laitue de printemps, d’été, d’automne et d’hiver.
Sous la dénomination de laitue à feuilles grasses on rencontre diverses variétés à feuilles épaisses, cloquées résistantes à la chaleur dont la variété bien connue Sucrine.
La culture
Liste non limitative des variétés.
Le renouvellement des variétés est très rapide en raison d’une recherche soutenue vis-à-vis de la résistance aux maladies telles le mildiou (Bremia lactucae) et à certains pucerons.
Variétés de laitue à couper : Feuille de Chêne verte, Lollo Blonda, Lollo Rosa, Frisée d’Amérique, oreille du diable.
La laitue à couper se sème de mars à août en lignes distantes de 15 cm. On peut prélevez du plant, le repiquer en place à 25 X 25 selon les variétés dont certaines sous disponibles en graine enrobée.
Variétés de laitues de printemps. Reine de Mai, Appia, Novapia, Express, la Première, Dorée de printemps ( Batavia), Romaine grise maraîchère.
Semez en fin février-mars, en serre ou sous châssis froid, les variétés de printemps en ligne ou à la volée, au stade 4 feuilles repiquez à 20 X 20. L’arrosage doit être constant sans exagération et une aération adaptée évite l’apparition de la pourriture grise. (Botrytis cinerea). Ce semis peut être remplacé par un semis en fin janvier-début février en serre chauffée ou un semis en caissette dans habitation. De ce fait vous obtenez rapidement du plant à repiquer. Au stade deux feuilles, le plant peut être empoté ou repiqué en motte de terre pressée en attende de la plantation. Récoltez à partir de mai. Le semis de fin mars est réalisé sous tunnel plastique en pleine terre ou sous film de forçage. Diverses astuces telles qu’une bouteille en matière plastique découpée et retournée sur chaque plant permet d’assurer une protection. A partir de fin avril toute protection doit être enlevée pour les variétés de printemps.
Variétés de laitue d’été : Grosses blonde paresseuse, Du Bon jardinier, Kagraner, Augusta, Romaine Ballon, Trocadéro, Batavia Pierre bénite, Attraction.
Les variétés d’été se cultivent en pleine terre, à partir du 15 avril jusque juillet. Semez en pépinière, à la volée et repiquage après 4 à 5 semaines ou un semis en ligne en place ou en poquet 3-4 graines tous les 30 cm, suivi d’un éclaircissage, distancez à 30 X 30. Cet éclaircissage peut se faire en plusieurs étapes et les plants ainsi enlevés peuvent se consommer comme laitue à couper. L’usage de graines enrobées peut s’avérer utile dans ce cas. Arrosez copieusement par temps sec afin d’éviter une montée en graines prématurée. Récoltez à partir de juin à septembre suivant la date du semis. Semez peu, mais souvent, toutes les 2 à 3 semaines pour assurer une production continue.
Variétés de laitue d’automne : Verpia, Reine des Glaces.
Les variétés d’automne se sèment en juin-juillet pour une récolte d’arrière saison. La plupart des variétés d’été conviennent aussi.
Variétés de laitue d’hiver : Val d’Orge, Merveille d’hiver, Rougette de Montpellier, Romaine verte d’hiver.
Semez en août-septembre, les variétés d’hiver, en pépinière, en pleine terre. Plantez en place en octobre, 30 X 30, en pleine terre à chaude exposition et en sol bien drainé. Possibilité aussi de semer en octobre, empotez les plants sous châssis en enterrant les pots dans le courant de novembre. En couche une protection hivernale peut être assurée à l’aide de paillassons, couverture lors de fortes gelées, aérez par bon temps, plantez en place en début mars. Récoltez dans le courant du mois de mai.
Il n’est pas toujours aisé de classifier les variétés étant donné que certaines peuvent se cultiver en toute saison entre autres: Ovation, (bonne résistance vis à vis du mildiou), Nadine, Merveille des quatre saisons.
Récolte
La maturité des laitues s'apprécie d'après le développement de la pomme et se récolte lorsque la pomme est bien ferme, les feuilles craquantes et turgescentes. Eliminez les feuilles externes et placez-la dans le bac du réfrigérateur de préférence dans un sac plastique. Il est préférable de la cueillir juste avant de la consommer.
Maladies et parasites
La fonte des semis est souvent due à un excès d'humidité. Le mildiou est la principale maladie. Evitez les semis et plantations trop serrés .Eclaircissez rapidement les semis directement en place. La recherche a développé des variétés qui ont un bon comportement vis à vis de ce champignon. Par contre une attention toute particulière doit être portée aux dégâts de limaces très friandes des jeunes feuilles. Bon nombre de méthodes respectueuses de l’environnement sont à la disposition du jardinier, pièges, produits biologiques. Protégez les laitues des oiseaux à l’aide de filets ou branchages.
R. Daloze technicien horticole
LES LAITUES
(suite)Famille des Astéracées, présentent une énorme diversité de formes, de teintes, de goûts et d’utilisations.
Leur origine exacte n’est pas connue, mais leur usage au Moyen-Orient et en Egypte est attesté, de même que dans la Grèce antique et à Rome.
Ces plantes dérivent vraisemblablement de plusieurs espèces spontanées. La diffusion des laitues en Europe est attribuée aux Romains.
Si la consommation des feuilles crues assaisonnées est devenue la plus courante, de même que leur utilisation pour la décoration de plats et d’assiettes, il ne faut pas oublier les préparations à la base de feuilles et de tiges cuites.
Les laitues ont aussi diverses indications médicinales : on leur prête des vertus apéritives (en début de repas), ainsi qu’hypnotiques (par leur latex : le lactucarium) ; leur teneur en fibres alimentaires active le transit intestinal s’il est « paresseux ». Dès lors introniserez-vous quelques « Reines de Mai » au jardin ?
Principaux types de laitues
1e Les laitues formant une pomme.
Les feuilles enserrées les unes dans les autres forment une pomme plus ou moins dense dont le poids varie de 0.5 à 1 kg lors de la récolte.
Feuilles tendres ou coriaces, lisses ou cloquées, à bord entier ou découpé, de teinte blonde, verte, rougeâtre ou rouge.
Le phénomène de pommaison est déterminé par la longueur du jour et la température (= photo-thermopériodisme) ; chaque variété doit donc se cultiver dans des conditions précises pour obtenir une pomme. En condition inadéquate, elle formera une rosette de feuilles puis une hampe florale.
A. Laitues « beurre ».
Forment une pomme sphérique ou aplatie de feuilles tendres, plus ou moins cloquées, à bords non découpés.
On distingue 4 groupes :
1 Laitues beurre printanières.
Pommant en jours courts et température modérée, ainsi qu’en jours croissants et température élevée. Convient donc pour les cultures de printemps.
2 Laitues beurre d’été et automne.
Pomment en jours longs ; supportent la chaleur et la sécheresse. Pomme volumineuse En effectuant un semis en place, sans repiquage, on favorise le développement d’un pivot et la résistance à la sécheresse.
3 Laitue d’hiver.
Résistant au froid et même à un gel modéré. A semer en automne et hiverner en place sous une légère protection développent une pomme en fin d’hiver et au début du printemps.
4 Laitue d’hiver de serre.
Plante adaptée aux jours courts et à une faible luminosité. Pomment à une basse température.
B. Laitues Romaines
Pomme volumineuse, de forme ovoïde, à feuilles fermes et croquantes, à larges côtes, de teinte blonde, verte ou rouge. A cultiver en jours longs et températures élevées.
C. Laitues Batavias
Pomme volumineuse sphérique ou aplatie. Feuilles assez coriaces à bords dentés, de teinte verte ou rouge. Se cultivent du printemps à l’automne. Culture plus longue que celles des laitues beurre.
D. Laitues iceberg
Parfois considérée comme un sous groupe des précédents. Pomme sphérique lourde. Feuilles croquantes lisses à bords dentés et larges côtes, de teinte verte Les feuilles se recouvrent comme chez les choux -cabuss. Se cultivent au printemps, en été et en automne.
E. Laitues grasses
Pomme ferme de dimensions moyennes. Feuilles épaisses plus ou moins cloquées, de teinte vert foncé ou rouge. A cultiver au printemps, en été ou en automne, en plein air, ou en serre en hiver (choisir un cultivar qui résiste au froid). Encore appelées « Sucrines ».
2. Laitues ne formant pas de pomme
Les feuilles sont disposées en rosettes sur une tige plus ou moins développée. Feuilles généralement tendres, de forme et de teinte variables.
1 Laitues feuille de chêne.
Feuilles à lobes arrondis, de teinte verte ou rouge.
2 Laitue « Salad bowl ».
Assez proche des précédentes, mais à feuilles plus profondément incisées, mais vertes ou rouges.
3 Laitues « Lollo ».
Feuilles très frangées, blondes, vertes ou rouge.
4 Laitues frisées à couper.
A feuilles cloquées vertes ou rouges. Se récoltent feuille par feuille.
Pour ces 4 types, de culture de printemps, d’été ou d’automne à condition de choisir un cultivar adapté à la saison. Certains cultivars craignent la chaleur.
5 Laitues asperges
Encore appelées « celtuces », forment une tige épaisse portant des feuilles allongées. La tige charnue est les feuilles apicales seront consommées cuites. Se cultivent en été et en automne. Montent rapidement en graines.
Culture des laitues
Exigences
Sol bien structurée, humifère, bien drainé, frais, non salin (peu de résidus de fumure des cultures précédentes !), à PH neutre.
Bien choisir les cultivars en fonction du climat. Fumure organique bien compostée.
Fumure minérale :
Azote (N) : 5 g / m²
Acide phosphorique (P) = 12 g / m².
Potasse (K) = 10 g / m².
Magnésie (G) = 5 g / m².
Graines.
De teinte blanche, beige ou noire. 700 à 800 graines par gramme. Longévité moyenne = 5 ans. Graines nues ou enrobées.
Semis en motte à 15 – 20 °C. Levée rapide = 3 à 4 jours.
Semis en place, en poquets pour les cultures d’été.
Calendrier de production de laitues pommées au jardin
Type de culture Date de semis Date de plantation Début de la récolte Laitue d'hiver 1 septembre 1 octobre fin avril Laitue Beurre (sous châssis) 1 janvier 1 mars début mai Laitue Beurre (sous bâche) 15 janvier 15 mars milieu mai Laitue Beurre (plein air) 5 mars 1 avril fin mai 10 avril 1 mai milieu juin 10 mai 1 juin fin juin 10 juin (1 juillet) fin juillet 13 juillet (1 août) fin août 10 août (1 septembre) milieu octobre Laitue Batavia - Iceberg 1 avril 1 mai fin juin Romaine (plein air) 10 mai 1 juin milieu juillet 10 juin 1 juillet milieu août 10 juillet (1 août) fin septembre
Plantation
En sol bien ameubli afin de favoriser le développement des racines ; au plus tard lorsque les plants ont 4 feuilles. N’enterrer les mottes que d’un tiers à la moitié de leur hauteur (=plantation flottante), soit 2 cm.
Distances en fonction du développement et de la saison : de 25 à 35 cm.
Paillage plastique (biodégradable) ou papier. Moins de maladies du feuillage, moins de pertes au parage.
Arrosages afin de maintenir une humidité constante qui assurera une végétation continue. Un arrêt de végétation peut provoquer une montée en graines prématurée.
Maladies et ravageurs principaux.
-Nécroses et dessèchement du bord des feuilles : résultent d’une alimentation déficiente en eau. Sol trop sec. Enracinement mal développé. Salinité excessive. Variations importantes et rapides du climat.
-Pucerons du feuillage et des racines.
-Chenilles de noctuelles et larves de tipules : collet et racines détruites.
-Le mildiou (=Bremia) : taches jaunes du feuillage et feutrage à la face inférieure, évoluant en nécroses. Favorisé par un excès d’humidité. Les récents cultivars ont une meilleure résistance.
-Sclerotinia et Rhizoctonia : pourriture brune du collet et des feuilles basales.
-Botrytis : pourriture grise favorisée par un excès d’humidité.
Au potager les radis font partie des premiers semis. Tendres et savoureux, plus ou moins piquants, riches en vitamines A, B, C, ainsi qu’en minéraux. Durée pour la récolte +/- 1 mois.
-L’origine des radis européens (Raphanus sativus ; famille des Brassicacées), semble être le Proche Orient. Ils étaient très cultivés en Grèce, puis furent transmis aux Romains et par ceux-ci dans le reste de l’Europe, spécialement en Germanie.
On y distinguait deux groupes :
-Les raves (= radis à grosse racines).
-Les radis (= radis de tous les mois), à petites racines.
A côté de cela, il existe deux groupes de radis :
-Les Däïkons qui se sont développés en Chine et au Japon. Il s’agit de plantes à très grosses racines (jusqu »à 1 m de long et d’un poids de 15 kg.
-Les Mougris (= radis serpent, radis queue-de-rat), apparaît dans le sud de l’Inde et en Indonésie, où ces plantes sont cultivées pour leur fruits : des siliques de 25 – 30 cm de long. Semblables à des haricots verts. On les consomme crus ou confits au vinaigre.
Comme on le voit, le terme « Radis », désigne une belle diversité de plantes annuelles cultivées principalement pour leur hypo cotyle tubérisé consommé cru.
Chez les radis, les graines sont irrégulièrement arrondies, de teinte rougeâtre ; +/- 120 au gramme pour les radis européens et pour les radis asiatiques 80 à 90 graines par gramme.
Leur longévité moyenne est de 5 ans, et d’avantage, si elles sont conservées au froid et au sec.
1 Les radis de tous les mois
Ecore appelés « petits radis » ou « radis hâtifs ». Ils ont un cycle végétatif annuel court, de l’ordre de 5 à 5 semaines (en moyenne 4 semaines) entre le semis et la récolte.
Leur racine, consommée crue est sphérique (= radis rond) ou allongée (= radis demi- long), unicolore rose ou rouge ; ou bicolore rose / rouge à bout blanc, la chair est blanche.
Le feuillage disposé en rosette est peu développé. Le limbe des feuilles est parfois consommé en potages.
Il existe plusieurs cultivars à racines blanche, jaune ou violette.
-Pour certaines dénominations anciennes, on peut constater une nette diversité du matériel végétal selon l’origine. Le produit obtenu peut être très variable. Il existe quelques cultivars hybrides F1.. Outre une meilleure homogénéité, ils ont pour avantage de pouvoir se cultiver tout au long de la saison.
Exigences
-Un sol bien structuré, plutôt léger que lourd, filtrant, frais, humifère non salin, PH proche de 6. Le radis est souvent cultivé en culture dérobée, sans fumure particulière. Il faut éviter un excès d’azote qui provoque un développement exagéré du feuillage, au détriment de celui de la racine.
-Ce radis demande un climat tempéré frais, ni gel ni chaleur, ni sécheresse.
Schéma de culture
-Culture hâtée = semis sous châssis dès la fin février, à mi mars. Choisir un cultivar « à forcer ».
-Culture de plein air = semis à partir de fin mars, avec éventuellement pose d’une bâche. Pour les semis de juillet et août, choisir un cultivar qui résiste au creusement et à la chaleur.
-Culture d’automne : semis de mi-septembre à mi-octobre, avec pose d’une bâche ou d’un châssis.
Semis
-Un sol roulé, sans tassement excessif. A la volée : 3.5 à 4.5 g / m². En lignes ; écartement de 7 cm entre les lignes. 3 Cm dans la rang sur rang large, 15 cm entre rangs : ½ g par m courant.
Il existe des graines de radis collées sur un ruban de papier.
Enterrer les variétés rondes à 1 cm et les variétés demi- longues à 2 cm de profondeur.
Arroser fréquemment.
Récolte
-Avant complet développement : racines plus tendres, non creuses.
Maladies – ravageurs principaux
-Altises = nombreuses petites perforations des feuilles. Lutte : faire des fréquentes bassinages (les lessiver).
-Mouche du chou = une larve dans la racine : pratiquer une rotation large (5 ans).
-Mildiou = tâches jaune – brun du feuillage, noircissement et déformation des racines ; favorisé par l’humidité et bases températures.
2 Les radis d’été et d’automne
-Racine plus volumineuse et feuillage plus développé que chez le groupe précédent. Racine conique ou parfois arrondie, blanche, jaune, rouge ou noire.
Durée de culture : 5 à 8 semaines selon le cultivar.
Semer en lignes d’avril à août ; 25 cm entre les lignes. 12 Cm dans le rang.
Pour ce type de radis et les suivants, bien ameublir le sol en profondeur. Fumure : azote (N) = 5 g / m² avant plantation + 5 g / m² un mois plus tard. Acide phosphorique (P) = 5 g / m² + potasse (K) = 5 à 10 g / m².
-Radis raves. (et radis d’été / automne à racine longue et radis de tous les mois à racine longue).
Plantes à racine conique effilée de 10 – 15 cm de long et 2 cm de diamètre au collet. Epiderme blanc ou rose, chair tendre et croquante.
Culture en 5 à 6 semaines. Semis d’avril à août en lignes espacées de 25 cm et 8 cm dans la ligne. Récolter avant creusement et déformation des racines.
La dénomination « raves » est parfois donnée également aux navets. Les grainetiers proposent parfois comme radis- rave le cultivar « Rose de Chine » qui est un radis d’hiver.
-Les radis d’hiver (= Ramonasses, Ramonaches).
Plantes à racines volumineuses, à chair très ferme qui ne se creuse pas, à goût piquant. Bonne conservation en hiver, en cave ou en silo. Couleur : noire, rouge, violette.
Semer en juillet à 30 x 12 cm. Récolter en octobre avant les gelées.
Les daïkons.
-Plantes à croissance rapide à racine blanche ou verdâtre, cylindrique ou globuleuse. Les cultivars à racines cylindriques vendus en Europe (par ex : Minowase) atteignent 40 cm de long.
-Epiderme et chair blanche, goût peu piquant. Les cultivars à racine sphérique atteignent 12 cm de diamètre.
-Epiderme rouge et chair blanche ou l’inverse = goût piquant.
Semer en août en sol profond à 35 x 15 cm. Récolte après 6 à 8 semaines. Certains cultivars hybrides F1 peuvent aussi se cultiver au printemps.
Le mougri de Java et le radis de Madras (radis serpent)
Plante cultivée pour les siliques (= cosses contenant les graines) de 25 cm de long de 0.6 à 1 cm de diamètre, de teinte verte ou violette, à saveur piquante, consommées crues ou confites au vinaigre.
Semer en mai. Récolter après 3 mois avant complet développement.
La culture du chou-fleur et du brocoli.
Le chou-fleur porte bien son nom, il appartient à une race de choux dans laquelle les pédoncules floraux sont devenus une masse blanche composée d’une tête compacte formée de plusieurs inflorescences non développées, toutes serrées, qui sont rattachées à une courte tige centrale.
Les bouquets sont uniformément blancs et serrés. La pomme est de couleur blanche, mais certaines variétés sont teintées de pourpre (elles deviennent vertes en cuisant).
Le chou-fleur pourpre se rapproche beaucoup du brocoli, il cuit plus rapidement que le chou-fleur blanc et sa saveur est plus douce. Ce légume fait partie des légumes / santé dont la consommation régulière est recommandée par les nutritionnistes. Une portion de 200 g cuits permet de couvrir la plus grande partie des besoins quotidiens en vitamine C.
Un chou-fleur de bonne qualité est lourd en main, à tête ferme et compacte et à grains fins bien serrés, d’un blanc crémeux, possédant encore des feuilles d’un beau vert. La fraîcheur des feuilles extérieures garantit la fraîcheur de la pomme. Conservez-le sans le laver dans le bac à légumes au réfrigérateur trois à quatre jours
Le brocoli est frère du chou-fleur. Sa pomme est une ombelle, complètement formée de fleurs de chou serrées les unes contre les autres. Il doit son aspect de grosse boule gris vert à des centaines de minuscules fleurs restées en boutons.
Le brocoli de qualité a des têtes très fermes, aux fleurons serrés, sans taches de jaunissement. On peut le garder au réfrigérateur, non lavé, jusqu’à 5 jours. Pour conserver sa fraîcheur, placez-le dans un sac de plastique. Sa valeur nutritive est comparable à celle du chou-fleur.
Un gramme contient 300 graines La durée de la faculté germinative est d’environ 4 à 5 ans.
Le chou brocoli
Variétés : liste non limitative.
-Les variétés ont fortement évolués au cours de ces dernières années : l’amateur peut en produire du printemps jusqu’en arrière saison. D’où l’importance de bien choisir la variété.
-A jets violets, nombreux jets terminés par des bouquets floraux de 4 – 5 cm, production échelonnée.
-Vert Calabrais : la pomme peut atteindre 40g, avec un rejet possible de petites pommes.
-Marathon F1, grosse tête, bon rendement, 115 jours de culture.
-Corvet F1 mi-tardif.
-Romanesco : légume très décoratif de forme intermédiaire au chou et du brocoli, de couleur vert pâle, avec un goût légèrement noisette. Il tout simplement délicieux et décoratif.
Un peu plus résistant à la sécheresse et à la chaleur que le chou-fleur. Il craint plus le froid et nécessite des sols riches en humus.
-Une période difficile pour produire des brocolis de bonne qualité est celle qui va du milieu à la fin de l’été. Ceci est dû aux effets des températures élevées et la faible humidité du sol. Dans ces conditions, l’irrigation est essentielle. Selon les variétés, le semis peut débuter à partir de fin mars jusqu’en juillet. Semez en caissette ou en couche. Et rempotez lorsque les plants ont quatre feuilles. Transplantez à des distances de 45 x 45 cm.
-La culture est entretenue par binage et éventuellement un buttage. Un buttage des pieds jusqu’à la base des premières feuilles peut être utile. Binez et maintenez la terre fraîche. Apportez un engrais naturel, en cours de culture si la végétation ralentit. Une pomme bien formée, un grain serré, annoncent le début de la récolte. Un paillage constitué de tonte de pelouse et autres débris de végétaux permettra de bien retenir l’humidité tout en limitant le développement des mauvaises herbes. Pour certaines variétés après la récolte des ombelles principales, il est possible de récolter des ombelles secondaires.
Le chou fleur
-Les choux-fleurs ne donnent de bons résultats qu’à condition d’être cultivés dans des terres extrêmement fertiles et fraîches. La durée de culture varie de 90 à 130 jours. Ils redoutent les fortes chaleurs, aussi la culture d’été n’est elle que possible que dans des conditions humides. C’est bien là que se pose le problème dans nos potagers lors d’étés chauds.
Avant l’hiver incorporez au sol du compost, ou fumier à raison de 800 à 1000 kg / are.
En cours de culture arrosage des décoctions de plantes, purin age. Une erreur de culture se paie cash : le plant devient borgne, il s’ensuit une montaison.
Variétés : liste non limitative.
-Concept, AvisoF1, De Malines, Fremont F1, Des Quatre saisons, De Walcheren (hâtif), Panther F1 de couleur vert tendre, Idol F1, Géant d’Automne
Semis d’été.
-La technique consiste à semer à partir de juillet jusqu’en septembre en couche non couverte, puis repiquer à 8x8 dans un châssis à froid. Une variante consiste à les empoter et à enterre les pots dans la couche. Le pot en terre cuite convient bien pour cet usage.
Avant les premières gelées, abritez-les au moyen de châssis que l’on maintient aussi longtemps que possible. La couche sera conçue pour apporter une protection pendant l’hiver. Pour les châssis en verre, prévoyez des paillassons ou couvertures en cas de fortes gelées. Il ne faut pas activer la végétation des plantes hivernées en cours d’hiver. Trop vite vigoureux les plantes développent une pomme insignifiante. On maintien une température de 5 à 5 degrés que l’on contrôle à l’aide d’une aération adaptée, on arrose que rarement lorsque la terre devient trop sèche.
-Les plantes issues des semis de juillet sont toutefois plantées avant l’hiver pour une récolte fin mai et une protection est assurée en cours d’hiver si nécessaire à l’aide d’un film antigel. Seuls des plantes bien développées avant les froids sont susceptibles de produire au printemps.
-Pour des semis plus tardifs de fin août / septembre, la plantation s’effectue habituellement à partir d’avril, en situation abritée, côtière. Distance : 60 x 50/55, en rigoles pour faciliter les arrosages. On peut planter plus large, cela permet de semer entre les lignes de radis ou de repiquer des laitues. Par temps chauds, binage et arrosage seront bienvenus. La récolte débutera à partir de fin juin. Les variétés sont nombreuses dans les catalogues. Toutefois, des adaptations culturales s’imposent pour l’amateur étant donné que la plupart des variétés ont des dates de semis échelonnées.
Semis de printemps
-Semis en février à chaud, mars / avril sous châssis froid, repiquage lorsque les plants ont 4 feuilles, ou empotage et plantation en début mai / juin ; récolte à partir de juillet à septembre. Une culture tardive soufre plus facilement de la sécheresse.
Précautions avant la récolte
Dès formation de la pomme, protégez là en cassant une ou deux feuilles pour lui conserver sa blancheur.
Parasites
-L’hernie du chou : champignon qui provoque des excroissances aux racines. Se développe dans des sols acides, lourds, lorsqu’il y a manque de chaux, une humidité élevée. Les attaques sont plus fortes en été à cause des températures élevées. La lutte peut être préventive en respectant une rotation d’au moins 4 ans. Apportez des amendements calcaires.
-La piéride du chou : plantez des tagètes à proximité de la culture, mais surveillez les limaces qui en raffolent. Ou déposez des gourmands de tomates sur les choux pour repousser les papillons. Déposez un voile de protection dès le vol du papillon blanc.
-La mouche du chou : qui pond près du collet du plant et les larves pénètrent dans la tige qui dépérit. Il y a plusieurs générations par an. Dès la plantation, placez un collet à chou au pied de chaque plante. Pour les choux, la méthode la plus efficace consiste à découper des petits carrés de plastique, avec une encoche, et à les placer au pied de chaque plant.
-Les altises (puces) : Saupoudrez les feuilles des jeunes plants d’algues marines pour empêcher les attaques d’altises, dites puces de terre, qui provoquent des perforations au niveau des feuilles
-Des chenilles et pucerons : Des insecticides respectueux pour l’environnement sont disponibles sur le marché pour détruire les chenilles et pucerons.
Taille tôt, taille tard, mais en mars tu tailleras.
1. Les kiwis: seront taillés en mars.
2. Les ronces sans épines: on supprime les vieilles charpentes qui sont mortes et on retaille les extrémités des rameaux de l’année précédente. Une rotation dans les rameaux s’impose. Ceux-ci vivent en moyenne trois années après quoi ils meurent. En assurant une rotation par la taille appropriée, on stimule la plante à former de nouvelles pousses porteuses de fruits la seconde année.
3. Pour les framboisiers: on taille les branches mortes et on raccourci de 1/3 des rameaux porteurs. Cette taille stimulera la ramification pour obtenir plus de fruits.
4. Pour les groseilliers: on fait une taille standard à savoir couper le bois mort, les rameaux trop superposés, et en excès. Après la récolte on taillera encore pour le rajeunissement.
5. Pour les arbres fruitiers: la taille se prolonge jusqu’en mai. Bien appliquer un cicatrisant sur un maximum de plaies pour prévenir des infections de maladies. Une bonne observation des arbres vous permettra de les comprendre dans leur fonctionnement. Il n’est pas toujours facile pour un débutant de distinguer les yeux à feuilles et ceux des boutons à fleurs qui donnent les fruits. Pour la taille ceci est important.
6. Pour les formes palissées: on attend le gonflement des yeux comme pour les glycines, vous distinguerez facilement les boutons des fleurs. Vous pourrez ainsi adapter la taille pour garder vos fruits au lieu de les supprimer par une taille trop précoce.
7. Les cerisiers: montés trop haut peuvent être rabattus assez bas et greffés en couronne pour reconstituer rapidement des arbres plus bas et porteur de fruits enfin accessibles.
Gazon dégarni avec ou sans mousse
Le gazon après l’hiver peut présenter un aspect ressemblant plus à une prairie qu’une belle pelouse. Il faut laisser le temps de se refaire, mais néanmoins il est préférable d’intervenir quelque peu pour favoriser sa reprise.
Plusieurs cas peuvent être envisagés : une pelouse présentant en plus des traces de l’hiver, des zones de mousse, de feutre, des zones dégarnies ou bien uniquement un aspect jaunâtre. La majorité des actions à entreprendre doivent se dérouler durant le mois de mars.
Relancer sa croissance
Après une période de gel continu et un recouvrement léger par la neige, le gazon prend généralement un aspect jaunâtre. Si aucun autre problème n’est présent et que l’acidité de votre sol est correct (PH >6 et <7), il suffit de relancer la croissance par un apport d’engrais à action rapide. Si la peur de tondre une fois de plus durant les premières semaines ne vous effraie pas donner un coup de fouet à votre pelouse en apportant un engrais minéral avec une haute teneur en azote.
L’idéal est de donner entre 50 et 60 unités d’azote ainsi qu’un peu de phosphore et de potassium. Pour un engrais agricole de type 15-15-15 : 3 à 4kg / are est suffisant. Si vous prenez uniquement de l’azote (N) que l’on retrouve dans le commerce sous forme de N 27, 2kg / are est suffisant.
Vous trouvez également dans le commerce des engrais minéraux (avec une petite base organique) qui ont un effet un peu plus long dans la durée. Ces engrais sont généralement un peu moins riche et nécessitent une dose plus importante, par exemple, il faudra 4-5 kg / are d’un engrais 14-3-3. L’apport d’un peu de phosphore au printemps est essentiel pour obtenir une bonne reprise du système racinaire.
Lutter contre la mousse
La mousse est un des problèmes qui apparaît le plus souvent dans les gazons. Souvent, les méthodes utilisées pour éliminer, n’ont qu’un effet temporaire. Afin de l’éliminer totalement, il est nécessaire de s’attaquer aux causes. Quelles sont les causes de formation de mousse :
- Endroits ombragées (manque de lumière)
- Une tonte trop courte et irrégulière.
- Un excès d’humidité.
- L’apparition d’une couche de feutre qui favorise la prolifération de la mousse.
- La cause principale de prolifération de mousse est un manque de croissance de l’herbe, donnant plus de place et plus de lumière à la mousse. Cette croissance déficiente est souvent due à un mauvais taux d’acidité (PH) et un état nutritif inadéquat du sol.
- Sols acides = ralentissement de la croissance de l’herbe parce que qu’il y a une assimilation moindre des éléments nutritifs. Par contre, la croissance de la mousse n’est pas freinée dans un sol trop acide.
- Un état nutritif inadéquat = une moindre croissance de l’herbe, entraîne une densité trop faible et laisse des espaces pour la mousse.
Un chaulage régulier et une fertilisation adaptée sont nécessaires pour éviter la prolifération de la mousse.
Comment éliminer la mousse ?
Dans les sols acides, l’assimilation des éléments nutritifs est moindre et la croissance de l’herbe est freinée. Les sols s’acidifient naturellement, suite aux pluies acides (eau de pluie est acide), à l’utilisation d’engrais chimiques et du sulfate de fer. Par conséquent, un chaulage régulier (tous les 4 ans), est indispensable afin de maintenir le taux d’acidité (PH) au bon niveau (PH = 6 à 6,5) afin de favoriser la croissance du gazon et freiner l’apparition de la mousse.
Suivant le type de sol et le niveau du PH (pour le connaître, réaliser une analyse de la terre). Pour corriger 1° du taux PH il faudra 20 kg de chaux à l’are. A savoir qu’on ne parvient pas à augmenter le taux PH qu’un degré sur un an. L’idéal est choisir une chaux magnésienne afin de renforcer la couleur du gazon.
Différentes solutions pour éliminer la mousse
Un apport de sulfate de fer. A la dose de 5kg / m², le sulfate de fer permet de tuer la mousse. Sous l’influence de l’humidité, le sulfate de fer se décompose en fer et en sulfate. Le fer est toxique pour la mousse, par conséquent la mousse meurt. Le gazon lui absorbe le fer et présente alors une coloration vert foncé.
Le désavantage du sulfate de fer est qu’il forme de l’acide sulfurique au contact des ions hydrogènes dans le sol, ce qui a un effet acidifiant. Dans ce cas, l’apport de chaux devra être légèrement augmenté de 1 à 2 kg / are. Après une semaine la mousse devient noire et après 15 jours on peut procéder à son élimination.
Dans les zones où la mousse supplante les brins d’herbe, une scarification est indispensable afin d’éviter la formation d’une couche de feutre.
Un apport de 200 gr de chélate de fer / are. Le chélate de fer est un ion de fer non lié à un group de sulfate mais à un chélate par exemple EDTA. L’action du sulfate de fer et du chélate est identique. Par contre pour le chélate de fer il n’y a pas de formation d’acide sulfurique.
Le chélate reste dans le sol et forme un tampon qui peut retenir d’autres éléments présents dans le sol. Après un certain temps, le chélate se décompose sous l’influence du processus naturel de biodégradation.
Les engrais avec action indirecte contre la mousse. En plus du chaulage, l’apport d’éléments nutritifs est essentiel. Le gazon profite de ces bonnes conditions de croissance pour se développer rapidement et former un tapis dense où la mousse à peu de chance de s’implanter. Dans ce cas, non seulement l’apport est important mais aussi sa composition. Choisissez dès lors un engrais ayant une action indirecte contre la mousse avec une teneur en potassium élevée. Vous favoriserez ainsi la formation d’un tapis dense, bien résistant au piétinement qui est vigoureux ne laissant aucun espace de lumière à la mousse.
Lutter contre le feutre
Le feutre est une couche compacte contenant des matières organiques mortes provenant des tontes, des racines, des mousses.
L’apparition du feutre est due essentiellement à une activité biologique trop peu importante dans la coche supérieure pour éliminer la matière organique à décomposer. Cette faible activité est due à :
- Trop d’humidité (mauvais équilibre air / eau).
- Un compactage de la couche supérieure ce qui entraîne un manque d’oxygène dans la zone des racines
- Une couche supérieure pauvre en humus dans les sols sableux.
- Des tontes mulching : en fonction des conditions climatiques les déchets de tonte ne sont pas digérés par le sol et libèrent des acides qui freinent l’activité du sol.
Les conséquences sont un environnement acide, imperméable dans laquelle pousse difficilement et où la mousse se développe préférentiellement.
Pour l’éliminer, il existe deux solutions :
- Est de scarifier qui enlève en plus le feutre et la mousse, aère le sol et favorise l’émission de drageons dans le gazon si celui-ci est suffisamment pourvu en éléments nutritifs stimulant la croissance d’azote (N).
- Est une solution d’entretien, c'est-à-dire qui ne viendra pas à bout d’un feutre de 5 cm d’épaisseur, mais bien d’un feutre produit sur un ou deux ans.
Cette solution consiste à favoriser le développement de bactéries dans la couche supérieure du sol par l’apport de bactéries spécifiques, par un maintien du taux d’acidité à un niveau optimal ainsi que par la stimulation du développement des bactéries par un apport d’éléments nutritifs organiques. L’avantage de cette solution est que tout en stimulant la vie microbienne, on stimule le gazon et de ce fait on diminue le risque d’apparition de mousse.
Les zones dégarnies
Bien souvent, au cours de l’hiver, on retrouve des zones sans gazon dues généralement à la présence de taupes. Il suffit d’élimer les taupes (piégeage ou autre moyen).
Ensuite, un ratissage de la terre en un semis sur ces petites zones est nécessaire. On attend généralement le mois d’avril pour entreprendre cette action.
Elever quelques poules afin d’avoir des œufs frais quotidiennement est à la portée de tous. La productivité d’un élevage dépend d’un certain nombre de facteurs, entre autres la race, la qualité des aliments fournis et des soins de santé prodigués, la stabulation et la protection contre les prédateurs.
Des races locales
La sélection de la race est un aspect clé. On a largement fait la promotion des races étrangères ou « améliorées » en raison de leur potentiel élevé de production.
Mais ces races sont souvent mal adaptées aux conditions locales et de ce fait leur productivité est faible pour une exigence d’entretien élevée.
Les races locales quant à elles, sont bien adaptées à l’environnement et aux pratiques des éleveurs. Elles résistent bien à la chaleur ou au froid. Ils peuvent supporter une alimentation de faible qualité et sont peu exigeantes en matière d’entretien.
Les races wallonnes (bien de chez nous), sont souvent plus résistantes aux maladies du milieu alors que celles-ci sont souvent fatales pour les animaux de races étrangères. Choisir une race wallonne, c’est participer à la sauvegarde de notre patrimoine génétique.
Le choix d’une race wallonne
Les meilleures pondeuses sont :
- La fauve de Hesbaye.
- La Brabançonne.
- L’ardennaise
- La poule de Herve.
Les meilleures races de chair et de ponte sont :
- La Fauve de Hesbaye.
- La Brabançonne.
- La Herve.
- L’Ardennaise.
Les poules naines
Rustiques, jolies, la ponte est nettement moins importante qu’une grosse poule. Néanmoins elles sont très décoratives, dans une volière par exemple et vous avez le choix :
- Barbu de Boisfort.
- Famennoise.
- Belge naine.
- Sans queue des Ardennes.
- La Tournaisise.
- La Brabançonne.
- La Fauve de Méhaigne.
- Combattant Liègeois.
- La Herve.
- Barbu d’Uccle.
- Barbu de Watermael.
- Huppée de Lasne.
Un conseil : pour débuter un élevage familial il faut choisir une bonne poule très rustique, qu’elle soit bien en chair et qu’elle vous donne de bons gros œufs. Ce qui est le but recherché.
Le Fauve de Hesbaye
Origine :
Volaille de ferme originaire du Nord de la Wallonie depuis la région Liégeoise, où on la dénommait « Fauve de Hesbaye » jusqu’au Namurois où elle s’appelait « Fauve de Mehaigne », ou « Poule de Gembloux ».
Elle est décrite en 1905 par E. Maréchal et ses variétés par A. Moureau dans le bulletin du Cercle d’Etude des Agronomes de l’Etat. Son standard a été revu le 4/5/1985.
Aspect général :
Volaille de taille au-dessus de la moyenne, tenant de la Minorque et des cops de combat en grand nombre dans la contrée. Son allure vive, sa crête penchée, son abdomen développé et bas dénotent ses caractères de pondeuses.
Propriétés :
Bonne pondeuse d’œufs très gros à la coquille blanche ou rosée et lisse. Les poules couvent rarement. Les poussins s’élèvent facilement et les poulettes sont précoces.
Poids :
Cop jeune : 2,750 kg
Poule jeune : 2 kg.
Coq adulte : 3,5 kg.
Poule adulte : 3 kg.
La brabançonne
La poule Brabançonne, comme la plupart de nos races, du reste, a dû se former spontanément par la sélection naturelle sur son habitat, sa grande fécondité, sa rusticité, et la facilité avec laquelle les jeunes couvées, sont la preuve la plus éclatante de son ancienneté et de sa parfaite adaptation au sol brabançon.
Prolificité :
Il est admis que pour être prolifique au plus haut degré, une race pondeuse ne peut avoir tendance à couver. Chez la Brabançonne cette tendance est pour ainsi dire nulle.
L’œuf de la Brabançonne adulte pèse de 65 à 75 gr. Il contient un très gros jaune.
Précocité :
On a reproché à la Brabançonne d’être tardive et de ne commencer sa ponte qu’à l’âge de six à sept mois. Nous avouons que la Campine est plus précoce, mais la grappe ovarienne étant mieux formée chez la poulette moins précoce, celle-ci donne, dès le début, des œufs d’un volume appréciable.
Nous avons expérimenté des poulettes nées vers Pâques, celles-ci pondent généralement vers la fin septembre.
La seconde quinzaine de septembre la plupart des poules adultes ont commencé leur mue, et ont cessé de pondre, c’est alors qu’on apprécie le mieux les qualités d’une race ou d’une variété. Des poulettes qui commencent leur ponte à cette époque et dont le rendement est régulier méritent bien, ce qui nous semble, le titre d’excellentes pondeuses.
Les blanches, les cailles et les Fauves étaient plus précoces que les noires.
Poids :
Coq jeune : 2 kg.
Coq adulte : 2.5 kg.
Poule jeune : 1.5 kg.
Poule adulte : 2 kg.
La Herve
Origine :
La Herve est comme l’Ardennaise une très ancienne race qui descend de l’ancienne « race Gaélique », la « Gauloise ». Cela explique la ressemblance entre les caractéristiques de ces deux races.
Cette race sobre est originaire du pays de Herve dans la province de Liège ou elle était bien adaptée à la vie dans les prairies.
Caractéristiques :
La Herve est une race très rustique avec des instincts très naturels. Elle vole facilement et dort dehors dans les arbres les plus hauts pendant toute l’année. Les poules pondent assez bien et les œufs à coquilles blanche pèsent environ 65 gr.
Aspect général :
Souvent la Herve est considérée comme une Ardennaise sans pigmentation, ce qui est fautif. La Herve a un corps plutôt carré aux formes arrondies et l’Ardennaise est aussi moins inclinée et la queue est portée plus ouverte. Le visage, les barbillons et la crête de la Herve sont toujours rouge vif et ne montrent aucune trace de pigmentation. Les yeux, les ongles, pattes et le bec sont foncés chez les variétés noire et bleue et chez la variété coucou les yeux sont oranges et les pattes et le bec sont blancs. Le poids est environ le même comme celui de l’Ardennaise, 2,5 kg pour un coq et 2 kg pour une poule adulte.
L’Ardennaise
Origine :
L’Ardennaise est une très ancienne race belge qui a conservé jusqu’à nos jours beaucoup de caractéristiques de la poule primitive dont elle descend.
On connaît peu de son origine exacte comme c’est souvent le cas avec des races très anciennes mais on suppose que l’Ardennaise descend de l’ancienne race Gaélique, la Gauloise.
Caractéristiques :
Les Ardennaises modernes sont encore très rustiques et ont encore beaucoup de caractéristiques d’oiseaux sauvages. Elles deviennent facilement sauvage, volent et dorment dehors dans les arbres les plus hautes pendant toute l’année. Quand on les prend dans la main, elles commencent souvent à crier et ne se taisent pas avant qu’elles soient relâchées. Toute la journée elles sont en train de chercher à manger avec un enthousiasme inépuisable.
Bref l’Ardennaise est la race idéale pour celui qui a beaucoup d’espace ou des broussailles. Les poules pondent 120 à 150 œufs par an. Certaines poules couvent et élèvent leurs poussins elles-mêmes.
La naine du Tournai
Origine :
Cette demi naine au plumage très particulier a vu le jour sur les rives de l’Escaut dans un petit village frontalier de Bléharies commune faisant à l’heure actuelle partie du grand Tournai. Fin du siècle dernier, dans les années 80, une naine tiquetée appelée aussi « mille fleurs du Tournaisis » ou « Barbarie » était déjà très recherchée pour l’incubation de perdrix et faisans. Elle fut véritablement sélectionnée peu avant la première guerre mondiale.
Pour y arriver, il est fort probable qu’un Petit combattant du Nord de la France ait été croisé aux naines existant déjà dans le Tournaisis. La race pourtant très attirante ne connut jamais un grand développement. Néanmoins, on la revoit à nouveau dans des expositions. Les sujets les plus valables se rencontrent en Hainaut (B) où quelques éleveurs y pratiquent comme il se doit une sélection des plus sérieuses et des plus sévères.
Quelques amateurs l’on également adoptée, en Flandre, dans le Brabant et même en France et aux Pays-Bas.
Barbarie : encore aujourd’hui, ce terme désigne une volaille naine dans la région de Tournai.
Aspect général :
Petite poule de taille un peu au-dessus de celle d’une volaille normale, d’allure vive et très alerte. Le camail est bien développé, la poitrine bien bombée, le dos de longueur moyenne descend vers la queue qui est porté à peu près perpendiculairement avec la ligne du dos.
Propriétés :
Par la production de ces œufs et sa chair très fine, elle peut être classée parmi les petites races utilitaires. Elle peut aussi figurer en bonne place parmi les volailles d’agrément et l’ensemble attrayant de son plumage en fait un oiseau remarquable par sa beauté.
Elle est bonne couveuse et excellente mère. Elle était autrefois si familière qu’elle élut domicile sur les péniches qui naviguaient sur l’Escaut, de là son nom de « poule de batelier ».
Barbu d’Uccle
Origine :
Cette belle race fut crée à Uccle vers 1900 par Michel GELER à partir d’une sélection de volailles pattues. Assisté par Robert Pauwels et conseillé par Louis VANDERSNIKT, il expose pour la première fois ses Barbus d’Uccle en 1905.
Aspect général :
Petite volaille courte et large (ramassée), (barbe, camail, manchettes et des pattes), poitrine large et profonde, crête simple. On la souhaite petite mais sans exagération.
Propriétés :
La race convient très bien aux parquets restreints. Sa ponte est relativement bonne. Vive d’allure, elle est cependant très familière. La poule est bonne couveuse et mère.
Poids :
Coq adulte : 800 gr.
Poule adulte : 650 gr.
Coq jeune : 700 gr.
Poule jeune : 550 gr.
Œufs : 35 à 40 gr de couleur blanche.
Le framboisier serait originaire de Crète, et plus précisément sur la mont IDA. Cette origine lui aurait valu son appellation encore utilisée de « ronce du Mont IDA », mais son nom scientifique y fait également référence : Rubus idacus.
Framboisiers bifères rouge et jaune.
Le framboisier est réellement cultivé de puis le Moyen Age, mais depuis cette époque, les variétés ont considérablement évolués afin de s’adapter aux exigences culturales et commerciales.
Tout comme le fraisier, les framboisiers sont des plantes rapides en production, puisque dès la seconde année, on obtient déjà une récolte raisonnable, celle-ci devant s’accroître par la suite. Une plantation bien établie peut produire pendant 8 à 10 ans avant de dégénérer progressivement.
Framboisiers remontants et non remontants (ou bifères).
Le framboisier non remontant fructifie sur les pousses développées l’année précédente. La mise à fruits s’établi entre mi-juin et la mi-août. Après la récolte les tiges fructifères se dessèchent et meurent, elles seront remplacées par de nouvelles pousses issues de la souche.
Le framboisier remontant ou bifère, se distingue de l’espèce précédente par sa capacité à produire deux fois sur les mêmes pousses :
- Une première fois sur les pousses de l’année en septembre – octobre
- Une seconde fois l’année suivante en juin – juillet, mais de façon plus abondante. Ce n’est qu’après cette seconde fructification que les tiges se dessèchent et terminent leur cycle de végétatif, tout en laissant de nouvelles productions de leur souche se développer.
Supprimer les pousses desséchées.
Comprendre la végétation des plantes bifères.
Le framboisier est une ronce dont la souche émet annuellement des nouvelles pousses.
Les espèces bifères produisant des fruits en automne, portent en moyenne leurs fruits à partir d’une hauteur de 60 cm jusqu’à l’extrémité des tiges de l’année.
Ces fruits sont portés par des tiges vigoureuses et plus raides que le framboisier traditionnel. Ils se détachent également moins facilement de leur réceptacle que le framboisier d’été.
Le rendement moyen d’une plantation est d’environ 1 kg de fruits par mètre de rangée. Inutile de craindre les oiseaux, ceux-ci disposent de tellement d’autres possibilités de s’alimenter qu’ils ne s’attaquent généralement à ces framboisiers, se qui rend pratiquement superflue toute protection.
Partie supérieur ayant fructifié
Choix de l’emplacement.
Les fruits étant produits au moment où le temps rafraîchit, il vaut mieux planter dans un endroit bien exposé afin d’accélérer la maturation des fruits. Lors de la préparation du terrain, il est très important de bien éliminer les mauvaises herbes vivaces (chimiquement si nécessaire), car une fois installée, la plantation est difficile à nettoyer.
Ensuite, creuser une tranchée d’une largeur et d’une profondeur équivalente à 60 cm, vous déposez au fond de cette tranchée une épaisseur de 7 cm à 10 cm du fumier bien décomposé ou du compost bien fait.
Ces éléments seront mélangés avec la terre du fond de la tranchée. Quant à la terre extraite, elle sera mélangée avec un engrais complet à raison de 100 grammes par m². Si vous organisez votre plantation en rangs successifs choisissez une orientation NS afin d’éviter qu’ils ne se portent mutuellement trop d’ombre. Les plantations s’effectuent de novembre à mars.
Etant donné leur vigueur, les plantes seront distancées de 60 cm dans la ligne et de 2 à 3m entre les lignes selon la variété et le mode de culture.
La profondeur de plantation idéale, est +/- 7cm, en prenant bien soin d’étaler les racines, planter plus profond empêche la formation de nouvelles tiges de production. Après cette mise en terre, n’oubliez surtout pas de rabattre les tiges à 20-30 cm de hauteur. Cette opération réduira la première production, mais cella permettra surtout aux plantes de se développer un bon enracinement qui sera le garant des productions suivantes.
Le palissage vise à soutenir les plantes en production afin qu’elles ne plient sous le poids des fruits, mais aussi afin que les framboises restent propre. Le système le plus approprié est celui du double palissage.
Pour réaliser celui-ci des piquets de 2 m de haut, que vous plantez tous les 3 à 4 m dans la ligne de plantation, en prenant soin de les enterrer d’environ 50 cm. Sur les piquets ainsi disposés, vous fixerez horizontalement 3 traverses d’un diamètre de 5 cm pour une longueur de 75 cm, et ce sur 3 niveaux de hauteur: 60 cm; 90 cm; 1.50m. Lorsque les traverses sont bien fixées vous pouvez tendre horizontalement à chaque extrémité des traverses un fil, qui servira de soutien latéral pour les plantes, et ce sur 3 niveaux. La ligne de plantation devant se trouver dans l’axe de cet aménagement.
Gérer sa production par la taille.
Deux possibilités:
1. Si l’on recherche une abondante production automnale.
Les framboisiers seront taillés au ras du sol pendant la période hivernale, cette opération radicale stimulera la sortie de nombreuses pousses, dont on limitera la présence au nombre de 12 à 15 au mètre linéaire.
Par ce système la récolte d’automne sera plus précoce et plus abondante.
2. Si on recherche une double récolte.
La taille sera répartie en 2 étapes:
Après la récolte d’automne on supprimera la partie supérieure des pousses de l’année ayant fructifiés, la partie inférieure étant destinée à assurer la fructification de la saison suivante ; les nouvelles pousses produites serviront à assurer la récolte automnale.
Après la récolte d’été, on supprime les tiges fructifiées.