par les pesticides en tons genresCercle horticole

Mise à jour : 08/02/2009 12:59:57

 

Table des matières     Info

 

 

Les lichens végétaux mal connus ( 10-03-08 )

LES JACINTHES ( 10-03-08 )

Chauves-souris et pesticide ne font pas bon ménage (09-03-08 )

Au potager (09-03-08 )

La mousse dans le gazon ( 15-02-08 )

Culture de la pomme de terre ( 14-02-08 )

 

Les lichens végétaux mal connus

Les lichens sont un véritable paradoxe arithmétique puisque chez eux 1 + 1 = 1. En effet, les lichens comprennent deux êtres vivants différents : un champignon et une algue. Un ménage on règne une belle entente et ou chacun a besoin de l'autre pour vivre.

Les anciens naturalistes avaient donne le nom de lichens à tout un ensemble de plantes modestes formant avec les mousses une population de plantes naines croissant sur la terre, les rochers et les troncs des arbres. Leur définition était vraiment très difficile. En 1825 l'Allemand Wallroth avait remarque la présence dans leur thalle de deux sortes d'éléments : l’un incolore en filaments, analogues a celui des champignons et l'autre de teinte verte dont il fit mais a tort des cellules reproductrices. Le thalle est l'appareil végétatif des plantes dites inférieures chez lesquelles on ne peut distinguer ni tige, ni racine, ni feuille. Plusieurs autres chercheurs de l'époque commençaient quant à eux à percevoir l'analogie entre ces fameuses cellules vertes et les algues. En 1866, l'Allemand De Bary émit l'hypothèse de la double constitution des lichens et ce en reconnaissant la présence d'algues et de champignons a l'intérieur de certains d'entre eux. En 1867, un Suisse du nom de Schwendener eut le mérite de développer ce point de vue et de montrer les affinités des algues, des lichens avec les algues "libres" c'est-à-dire non associées a une autre plante. Cette hypothèse fut violemment critiquée à l'époque par certains botanistes et naturalistes. En 1886 cependant Bonnier révéla la possibilité de synthèse d'un lichen à partir dune algue et d'un champignon renforçant ainsi de manière considérable cette théorie. Depuis cette époque c'est de cette manière la qu'on définit le groupe des lichens bien qu'on puisse reconnaitre d'emblée les lichens a leur seul aspect et ce sans aucun risque de confusion avec d'autres végétaux comme, par exemple, les mousses.

Ou vivent les lichens ?

Sans entrer dans de complexes explications scientifiques, il est possible d'en savoir plus sur ces êtres surprenants à plus d'un titre. Présents dans toutes les régions du monde, les lichens forment l'ultime couvert végétal au contact des glaces et ce aussi bien aux pales qu'en très haute montagne. Seuls les milieux marins n'en renferment que très peu de représentants. De tous les végétaux comprenant plusieurs cellules, les lichens sont sans aucun doute ceux qui ont la plus grande extension terrestre. Il est peu d'endroits ou on ne rencontre pas de lichens tant est grande la diversité des substrats qu'ils utilisent et les conditions climatiques qu'ils supportent. Certain lichens préfèrent les sots riches en humus! En existe qui développent une végétation abondante sur des ilots rocheux perdus en mer, ilots servant de reposoirs ou de lieux de nidification pour divers oiseaux. Ces derniers répandent à la surface des pierres leurs excréments qui constituent un guano riche en azote et en carbone et c'est de ces matières providentielles que vivent les lichens en question. D'autres espèces se contentent de la maigre pitance fournie par un sol sablonneux. Divers lichens choisissent de préférence, pour s'y développer, une espèce d'arbre particulière. Beaucoup de lichens de croissance très lente ne sauraient en effet vivre sur des troncs dont 1'écorce s'exfolie rapidement et de penser ici a ceux des biens connus platanes et bouleaux. Les lichens qui vivent a la surface des rochers on sur les pierres des murs sons appeles saxicoles. Par mieux il en existe qui sont calcicoles et qui ne peuvent donc se développer que sur des pierres calcaires. Ces dernières offrent aux lichens des surfaces aisément attaquables par leurs secrétions acides mais elles sont vice altérées par les intempéries, les gels et dégels ou les variations de températures très fréquentes en montagne. On comprend alors mieux pourquoi ces substrats n'acceptent finalement que des lichens à croissance, a évolution rapide. D'autres sont uniquement silicicoles et on les trouve alors sur les granites, le quartz ou les gneiss (roches constituées de cristaux de mica, de quartz et de feldspath). Les lichens que l'on peut observer sur les roches siliceuses trouvent en ces endroits des territoires moins propices a leur première installation mais, ayant établi leur thalle sur le roc, les espèces lentes a croitre disposent pour de longues années dune surface solide que les intempéries ne désagrégeront pas. Certain lichens utilisent des feuilles comme supports. Comma la durée de vie des feuilles caduques est trop courte pour permettre le développement dune végétation lichénique on n'y rencontra pas de lichens. Par contra les feuilles persistantes du buis, du laurier, des conifères peuvent supporter quelques espèces de lichens que l’on qualifie alors d'épiphylles. Ces lichens se rencontrent essentiellement dans les régions tropicales des lichens aquatiques qui vivent dans les eaux douces des mares mais d'autres sont aptes a se développer dans des eaux très aérées comme celles des cascades, des torrents ou des rivières. Les lichens halophiles vivant quant à eux en milieu marin. Les zones désertiques de noire planète terra ne sont eux non plus pas dépourvus de lichens. Certaines espèces sont capables de supporter les conditions extrêmes rencontrées dans les déserts. Elles végètent alors sous un soleil de plomb, un vent desséchant tout en ne recevant que de très rares et peu abondantes précipitations. L'exemple le plus flagrant et le plus communément cite est celui de l'espèce Lecenora esculenta. Le thalle de ce lichen se fendille et se fragments en «morceaux' qui peuvent Ore emportés par le vent et choir loin du point de départ. Ce lichen, et c'est la chose intéressante, n'est pas dénue de propriétés nutritives, d'ou son nom d'esculenta, succulent. Salon de nombreux spécialistes, il n’est pas impossible que la manne dont on parle dans la Bible soit tout simplement des thalles de ce lichen. Les régions arctiques possèdent elles aussi leurs lichens. En Laponie par exemple on peut trouver sur le sol gelé une grande partie de l'année le Cladonia alpestris. Cette espèce peut former de véritables prairies que viennent brouter les célèbres rennes. Mais en restant chez nous on peut déjà observer de nombreuses espèces de lichens et ce notamment sur les troncs ou les branches des arbres. Curieusement Ms lichens peuvent aussi occuper des emplacements assez biscornus comme les vitraux des églises, les poteries, les faïences, le marbre des statues, le carton, le cuir, les corder, les coquilles ou encore, mais cette liste n'est pm limitative, le fer. Extraordinaire, non !

Les lichens et la médecine...

Durant tout un temps, mais un temps déjà très éloigne, les lichens ont été considérés comme des médicaments. Le premier critère était la ressemblance de forme et de couleur entre l'organe humain à soigner et le lichen choisi. Des exemples plus précis ? En voici deux bien typiques : l'espèce Lubaria pulmonaria présente une surface d'aspect gaufré qui rappelle les lobules des poumons, on l'a donc utilise pour le traitement des problèmes pulmonaires; l'espèce Xanthoria parietina est de teinte jaune et a par conséquent été prescrite pour soigner les jaunisses. En 1944, des chercheurs ont découvert les propriétés antibiotiques des substances lichéniques mais aucun de ces antibiotiques n'a semblé intéressant et capable de surpasser les antibiotiques classiques. Dans un autre domaine, il est à noter que le lichen Evernia prunastri connu populairement sous le nom de mousse de chêne, est encore utilise en parfumerie.

Les lichens, des indicateurs écologiques

Voila certainement un point très intéressant. Comme nous l'avons vu tout au long de cet article, les lichens ont des exigences écologiques très précises. Leur présence dans certains habitats peut donc fournir des renseignements sur les caractéristiques du lieu en question. Dans le domaine de la pollution, on a pu démontrer que les lichens sont des véhicules pour certains poisons. Ils peuvent ainsi accumuler dans leur thalle les produits des retombées radioactives ce qui fait d'eux d'excellents bio-indicateurs. Dans les villes et dans une moindre mesure dans les villages, la disparition des lichens est une indication d'un faux de pollution atmosphérique non négligeable. Les scientifiques ont pu grâce aux lichens établir de véritables cartes d'intensité de pollution.

Et au jardin ?

On peut rencontrer des lichens sur la plupart des arbres et arbustes du jardin : pommiers, poiriers, saules,... Faut-il s'en inquiéter? Non puisque les lichens ne sont pm des parasites et ne causent donc pm de préjudice aux plantes sauf si ces lichens entourent les bourgeons et les empêchent de s'ouvrir. Finalement le jardinier reproche surtout aux lichens leur aspect jugé inesthétique. Que faire ? Un traitement a la bouillie bordelaise s'avère efficace mais sur les grosses branches ou sur un tronc on peut tout simplement éliminer les lichens a l'aide dune brosse dure.

Marc Knaepen

 

LES JACINTHES

Messagères de printemps, leur parfum envoûtant vous invite à planter des jacinthes à portée du nez, sur la terrasse, au balcon ou dans la maison.

La jacinthe est une plante bulbeuse, avec des larges feuilles linéaires et des fleurs en clochettes disposées en épis autour d’une tige dressée. Sa frimousse espiègle jaillissant du pot distille un parfum étourdissant avec des fleurs de plus en plus décoratives.

Bleues, roses, rouges, blanches ou jaunes.

Les teintes sont pimpantes mais parfois en cas d’association malheureuses. C’est pourquoi la jacinthe trouve plus volontiers sa place en jardinière que dans le massif du jardin.

Epoque :

De floraison naturelle des jacinthes se situe entre mars et avril-mai.

Pour les voir fleurir avec quelques semaines d’avance, on peut se procurer des bulbes en pots qui ont déjà subi une période de forçage. Les horticulteurs les ont traités spécialement en chambre froide, puis réchauffées de manière à les tromper sur la saison. Il suffit donc de placer ces bulbes dans un endroit clair, soit à l’intérieur, soit sur la terrasse ou au balcon.

Pour créer de belles compositions florales, vous pouvez installer les jacinthes dans des pots, tous différents, ou grouper les bulbes dans un grand pot en terre cuite.

L’effet sera encore plus réussi si vous terminez le décor en surface par une couche de gravier pour aquarium, de mousse, de branches de saule ou de sable blanc.

En bouquet

Achetées en bottes au marché, les jacinthes coupées sont souvent vendues avec la motte du bulbe adhérent à la tige. Elles sont ainsi plus longues et donc plus faciles à intégrer dans un bouquet. Elles se conservent mieux que les fleurs vendues sans leur bulbe, car leur contenance se poursuit en vases. Elles se développent ainsi comme le feraient dans la terre, bulbe compris. L’épi floral, qui finit par dépasser les feuilles, en est la preuve.

Innovez:

Au jardin ou en jardinerie, combinez les plantations avec des fleurs bisannuelles, comme les pensées, les primevères, les pâquerettes et les myosotis présentés en barquettes ou en petits pots dans les rayons des jardineries.

Vaillantes, toutes ses fleurs précoces se moquent du froid et du gel qui risquent encore de sévir.

Au début du mois de mai, vous remplacerez les plantations par des géraniums, des pétunias et d’autres plantes annuelles qui prendront la relève pour fleurir durant la belle saison.

La plantation en pot

1- Les bulbes : Toutes les jardineries et les centres de bricolage proposent des bulbes en pot. Choisissez les exemplaires les plus robustes et assurez-vous que chaque bulbe renferme une ou plusieurs fleurs.

2- Le pot : Pour rassembler quelques bulbes, choisissez un grand pot pas trop profond. Comptez un diamètre de 20 cm. Pour réunir cinq à six bulbes. Placez quelques tessons au fond du pot pour faciliter le drainage de l’eau.

3- Un substrat de cailloux : Les bulbes possèdent en eux toutes les substances de réserve nécessaires au développement de la plante et de sa floraison. Vous pouvez remplacer la terre ou le terreau par des gravillons, des billes d’argex ou du sable grossier.

4- La plantation : Groupez les jacinthes de manière à ce qu’elles se touchent quasiment. Enterrez les bulbes à moitié dans le récipient.

5- Entretien : Suivez de près l’arrosage. Après la floraison, rangez vos pots dans un endroit discret afin de laisser les tiges jaunir en paix. Retirez ensuite les bulbes du pot. Vous les conserverez alors dans un panier au sec jusqu'à l’automne suivant.

6- Les ennemis : Soyez attentif à l’apparition d’une pourriture grise et sèche qui détruit le bourgeon. Il faut alors éliminer la terre et le bulbe contaminé. La larve de la mouche des narcisses risque également de se développer et d’entraîner sa pourriture

 

 

Chauves-souris et pesticide ne font pas bon ménage

De tout temps, les chauves-souris ont suscité peur et répulsion ... ces animaux étranges ont souvent été considérés comme des êtres aux pouvoirs magiques et maléfiques. Pourtant, des qu'on les regarde d'un peu plus près, on se rend vite compte que les chauves-souris ne sont pas des monstres hideux assoiffés de sang, mais bien des animaux fascinants, aux mœurs étranges, dont certaines espèces sont en voie de disparition et que nous devons protéger.

Au jardin, les chauves-souris sont bien utiles : en été, une pipistrelle mange près de 3000 insectes chaque nuit ! Cette redoutable dévoreuse d'insectes est donc un excellent allié au jardin : adieu mouches, moustiques, hannetons, chenilles, ...

Et pourtant, saviez-vous qu`environ 70 % des chauves-souris ont disparu depuis les années 1950 ? Cette dégringolade est expliquée par de nombreux facteurs : destruction des gites (combles d'église, greniers des maisons, arbres creux, ...), arrachage des haies, urbanisation qui mord de plus en plus sur les espaces naturels, dérangement en hiver dans les grottes,... mais les principaux montrés du doigt sont bien entendu les pesticides!

Le problème des pesticides

Les chauves-souris figurent parmi les espèces les plus sévèrement touchées par les pesticides en tous genres. Les insecticides répandus  en agriculture et dans nos jardins ont fortement raréfié les insectes

Ayant beaucoup moins de nourriture disponible, les chauves-souris ont diminué à leur tour ... et cela continue encore aujourd'hui. Mais ces insecticides ont également un effet indirect, à plus long terme. Ce sont de puissants poisons, toxiques pour les insectes bien sur, mais toxiques également pour beaucoup d'autres espèces animales ... tout est une question de dose ! Les insectes qui ne sont pas tués par le produit sont quand même contaminés. Une dose, ça passe ... mais 3000 doses sur une nuit, c'est dur a encaisser pour un petit animal de seulement 5 g ! En effet, si chacun des 3000 insectes mangés par une chauve-souris sur une nuit porte sur lui un peu de pesticide, la dose mortelle (ou du moins rendant la chauve-souris malade, voire stérile) est vite atteinte ! Les conséquences des pesticides dépassent donc largement les limites des parcelles ou ils sont utilises. Certains ont également la fâcheuse capacité de s'accumuler un peu partout dans notre environnement, puisqu'on on en retrouve jusqu'aux pôles. On comprend ainsi mieux pourquoi les chauves-souris ont tant diminué dans les 50 dernières années.

Nous pouvons tous agir !

Ne pensons pas que les pesticides sont du domaine principal de l'agriculture.
Seulement la moitié de la quantité de produit vendu chaque année est utilisée en agriculture. L’autre moitié est répandue dans les jardins et les espaces publics ! Et ceci, souvent en dose beaucoup plus élevée dans les jardins que sur les champs : un jardinier amateur mettrait 4 à 5 fois plus de pesticides sur son jardin qu'un agriculteur sur une même surface !

Nous avons donc tous la possibilité d'apporter notre pierre a l'édifice d'un monde plus naturel et ou il fait bon vivre, tant pour nous que pour les chauves-souris. Soyons attentifs à notre nature, nous en avons besoin. Dans notre jardin, réfléchissons à l'utilité des traitements, à leur fréquence, a la dose de produit appliquée. Voyons s'il n'existe pas d'alternative plus saine avant de sortir notre pulvérisateur. Pensons à laisser une petite place aux animaux et plantes sauvages dans notre jardin, la nature nous en remerciera un jour ... et nos petits-enfants aussi !

Pierrette Nysen
Responsable chauves-souris chez Natagora

 

Au potager

Quoi de plus naturel que en ce tout début d'année je vous présente les diverses techniques nécessaires a la mise en germination des semences de jardins.

En règle générale, tout se sème. De la plus petite à la plus grosse des graines, la mise en germination dans des conditions optimales de réussite vous apportera le succès dans vos entreprises.

Février représente un moment important dans la mise en application de ces techniques nécessaires à la mise en œuvre de votre potager. Nombre de légumes sont à semer plutôt qu'a repiquer. A partir du semis nous pouvons facilement obtenir une grande quantité de plantules que nous pourrons soit laisser en terre, soit repiquer a distance, soit partager avec nos amis jardiniers.

En ce début d'année nous allons semer à la fois fleurs et légumes et cela dans des conditions différentes.

Les semences

Le choix des semences est extrêmement important.

Choisissez des variétés adaptées au climat. Couleurs, hauteurs, époque de floraison et durée de floraison sont des facteurs importants pour la satisfaction du travail accompli.

En général les sociétés de distribution des graines offrent sur leurs sachets tous les renseignements indispensables a la mise en connaissance des produits distribués.

Néanmoins, soyez prudents sur les dates de validité des semences. Au dos des sachets, vous retrouverez la date ultime de conservation du produit.

Sachez que les graines ont un pouvoir germinatif variable en fonction des espèces. Et ce pouvoir germinatif diminue avec les années. Plus les graines sont fraîches et plus vous avez de chance d'obtenir un pourcentage élevé dans la germination.

Le calibrage des semences permet d'obtenir une germination régulière tant sur le moment de germination que sur la force et la vigueur des jeunes plantules.

Les semences sont en général désinfectées pour éviter les attaques insecticides et champignons au début des cultures.

Si vous disposez dune serre ou de couches vous allez pouvoir avancer vos cultures. La chaleur contenue favorisera la germination et protégera en partie les variétés fragiles et sensibles au froid de printemps.

Au potager

La préparation du sol est importante.

Plus la terre est affinée sur quelques centimètres de profondeur et plus les germes et racines pourront s'installer facilement.

N'hésitez pas a bien ratisser la terre en profondeur quand elle est assez sèche après une journée d'ensoleillement.

La terre ne doit pas être tassée avant semis ce qui générait le développement des toutes jeunes racines.

La température du sol et de l'air sont des paramètres importants. Semer sur un sol trop froid ou trop humide peut entrainer des pourritures dans vos jeunes plantations.

Les variétés utilisées seront semées judicieusement au bon moment. Encore une fois vous retrouverez au dos des sachets de précieuses informations sur l'époque des semis. Respectez bien ces indications mats ayez de la souplesse dans l'adaptation au climat et conditions de culture. Les terres légères se réchauffent très vite et sont bien drainées tandis que les terres lourdes restent plus longtemps froides et sont très souvent compactes.

Le semis à la volée

Consiste à répandre les graines aussi uniformément que possible à la surface du sol. Celles ci ne doivent pas titre éclaircies par la suite. Technique adaptée au cerfeuil, persil, radis, pourpier, cressonnette. Bien estimer la quantité de graines au m2 par un rapport poids quantité de semences au gramme. On peut légèrement enterrer les semences par ratissage léger ou en recouvrant d'une légère couche de terreau. Attention au vent pour la dispersion des semences.

Le semis en lignes

Remplace le plus souvent le semis a la volée. Les lignes sont tirées au cordeau ou au rayonneur pour bien calculer les intervalles nécessaires à la bonne organisation des cultures et pour répondre au développement futur des espèces et variétés choisies. Si le semis est effectué par temps très sec, un arrosage en fin de journée permettra aux semences de germer plus rapidement.

La régularité entre les espaces des graines permettra d'éviter un surdosage des semences dans la ligne. Vous gagnerez en qualité de plante au développement, vous éviterez les éclaircissages qui endommagent les lignes et plantules à l'arrachage, et les plantules seront bien aérées, bien nourries individuellement. Chacune sera alors placée dans des conditions optimum de croissance.

En réalisant vos sillons de semis, ajustez bien la profondeur de manière la plus uniforme possible. La germination sera alors très régulière.

Le semis en ligne convient très bien pour les carottes, épinards, chicons, salade a couper, les radis, betteraves rouges, navets etc.

Le semis en poquets

Consiste à semer quelques graines a chaque emplacement et s'utilise pour les plantes a fort écartement. Betteraves, cardons, haricots a rames, tétragones, potirons...

Le semis en pot

Permettra d'avancer les cultures avant plantation en pleine terre.

Ce semis nécessite de posséder une serre ou une couche pour la mise en culture forcée.

Certaines sociétés de graines offrent aussi des semences en rubans à déposer sur le sol directement. Gain de temps, facilité de mise en place et mise à distance présélectionnée par la société. Intéressant pour les carottes notamment

Le semis en micro motte

Consiste à préparer de petits cubes de terreau compacté, avec un petit trou sur le dessus pour y déposer les graines à germer. Recouvrir d'une couche fine de sable blanc et mise en place en serre ou en couche, à froid ou avec chaleur de fond.

Excellent pour les salades, céleris, persil, fenouil, choux concombres, tomates, courgettes, potirons, roquette. Tous les légumes qui ont besoin de protection contre les froids et pour titre mis en place au printemps. Cette technique est surtout utilisée par les professionnels de la culture et permet la mise en place définitive à distance normalisée au moment de la plantation

Mais vous pouvez aussi pratiquer cette méthode a petite échelle en pressant du terreau vous-même ou en semant en pots ou mini pots ou en plaques multi-pots prévues pour cette technique .Ces semis se pratiquent le plus souvent avec des graines calibrées, et enrobées, pour tine germination maximum sans échecs.

Le semis en terrine ou en caisse

Il est utilise pour les très fines graines et pour les semences demandant beaucoup de chaleur pour germer. Le plus souvent utilisé en serre, tiède ou chaude, ou sous châssis.

Comment préparer une terrine de semis.

 

Un peu de matériel est nécessaire

D'abord une bonne table de travail pour être a hauteur et disposer le terreau en vrac.

Des terrines en polystyrène expansé ou frigolite ou en pvc horticole.

Un tamis de treillis de maille de 5mm.et un tamis de treillis de mailles de 1 a 2mm pour la finition.

Un balloir en Bois de 10 a 15 cm de cote, avec poignée sur le dessus

Un bassin pour immerger la terrine après réalisation on un pulvérisateur.

Quelques feuilles de verre pour recouvrir la terrine.

Comment procède t'on : on prend une terrine dans laquelle on tamise le terreau de semis au tamis de 5mm, jusqu’au bord supérieur de la terrine. Ensuite, presser le terreau au balloir en partant du centre vers les extérieurs .On insiste un peu plus sur les côtés pour éviter que le terreau ne se laisse alter au moment des arrosages. Après cette première opération, le terreau ainsi place arrive a environ 2 cm du bord supérieur de la terrine.

On surface ensuite avec du terreau tamisé au tamis de 2mm, sur quelques millimètres de hauteur. Passer au balloir pour mettre le terreau bien à plat partout dans la terrine.

Ensuite pratiquer le semis en ne dépassant pas si possible 500 a 600 graines par terrine. Plus votre semis est léger et meilleur sera le résultat.

Lorsque le semis est terminé, tamisez légèrement la surface au tamis de 2mm, tout léger 1 mm si possible et puis passer le balloir pour Bien mettre les graines en contact avec le terreau .

Bien humidifier en arrosant délicatement au pulvérisateur, sans déranger le travail par la pression de l'appareil. On peut aussi plonger la terrine dans une bassine avec de l'eau qui remontera par capillarité dans le terreau. Couvrir d'une feuille de verre et mettre en place. La température et l'humidité activeront rapidement la germination. Tous les jours vous devrez essuyer la feuille de verre qui vous le verrez sera couverte de condensation. Après germination, il faudra découvrir en surveillant bien la demande des plantes en eau. Appliqué dans de bonnes conditions, (une température constante et beaucoup de lumière), ce procédé donnera d'excellents résultats.

Cette technique est fort utilisée pour les poireaux d'été par exemple mais surtout pour les plantes annuelles comme pétunias, impatiences, bégonias, salvias etc.

Vous voila fin prêts pour amorcer cette année nouvelle. J’espère que ces informations vous mettront en appétit de découvertes et d'aventures. Toucher au germe est fantastique. Assister a la germination touche au mystère de la Vie et de la Nature. Une graine si petite soit elle est un condense d’informations extraordinaires. Une mémoire, capable grâce a la lumiere, la chaleur et surtout l'air et l'eau, de venir a la vie. Passer de la léthargie en apparence inerte, grâce à ce catalyseur extraordinaire de réactions en chaines qu'est l'eau, pour arriver vers nous, s’épanouir, s'offrir pour nous apporter joie, plaisir, émerveillement, et épanouissement...

La nourriture n’est pas seulement physique mais aussi nourriture de l'esprit.

 

La mousse dans le gazon

La mousse est un des problèmes qui apparaît le plus souvent dans les gazons.

La mousse est une dénomination commune pour des milliers de sortes dont une dizaine apparaît dans les pelouses. A cause de cette diversité des espèces, l’apparition de la mousse est possible en toute circonstance. De plus, certaines mousses sont caractérisées par une résistance exceptionnelle et peuvent recommencer a pousser après 2 ans de dessèchement complet.

Souvent, les méthodes utilisées pour l'éliminer, n'ont un effet que temporaire. Afin de l'éliminer totalement, il est nécessaire de s'attaquer aux causes.

Les causes de la formation de la mousse

Les causes de la formation de la mousse sont diverses. On peut citer :

- les endroits ombragés qui entraînent un manque de lumière défavorisent la croissance du gazon. Dans ces zones l'utilisation de mélanges de gazon pour ombre peut être une solution.

- une tonte trop courte est une des causes les plus importantes de la prolifération de la mousse. Lors d'une tonte rase, la croissance de l'herbe est freinée et la mousse reçoit suffisamment de lumière et de temps pour pouvoir se développer. L'idéal est de ne jamais couper plus de 1/3 des brins d'herbe existant. De même avant l'hiver, il est préférable de relever la hauteur de coupe de la tondeuse d'un cyan afin que le gazon recouvre bien tout le sol.

- un excès d'humidité dans la couche supérieure est une autre cause du développement de la mousse. En effet dans ces conditions le gazon ne pousse pas correctement et la concurrence avec la mousse est d'autant plus forte.

- l'apparition d'une couche de feutre favorise la prolifération de la mousse suite a l'asphyxie du gazon.

- un mauvais taux d'acidité (pH) et un état nutritif inadéquat du sol sont généralement la cause principale. Les sols acides freinent La croissance de L’herbe suite à une mauvaise assimilation des éléments nutritifs. Un apport régulier de chaux suite a une analyse est à envisager pour une lutte durable contre la mousse.10 kg/are semble être une base pour un traitement annuel. Le gazon est une plante comme les autres qui demande une nutrition adéquate. Faute d'éléments nutritifs, le gazon ne pousse pas et La mousse a la possibilité de se développer suite a un gazon peu dense.

Pourquoi la mousse est elle un problème ?

La mousse fait disparaître le gazon. Plus il y a de mousse, moins le gazon est dense et plus la mousse se développera. En été, la mousse brunit et crée des zones de différentes couleurs et peut empêcher les faibles pluies estivales de réalimenter le gazon suite a sa capacité de jouer comme une éponge. Par contre en hiver, elle est gorgée d'eau et empêche le gazon de bien sécher.

Comment éliminer la mousse

Plusieurs solutions sont possibles pour éliminer La mousse. La plus simple et la plus durable est de mettre le sol dans des conditions nutritionnelles adéquates pour le gazon en chaulant régulièrement et en fertilisant sou gazon.

Différentes solutions pour éliminer la mousse

Sulfate de fer

Sous l'influence de l'humidité, le sulfate de fer se décompose en fer et en sulfate. Le fer est toxique pour la mousse, par conséquent la mousse meurt. Le gazon, lui, absorbe le fer et présente alors une coloration vert foncé. Un désavantage du sulfate de fer est qu'il forme de l'acide sulfurique au contact des ions hydrogènes présents dans le sol, ce qui a un effet acidifiant. Pour corriger cet effet acidifiant, il faut apporter, après le traitement, de 1 à 2 kg/are de chaux magnésienne.

Généralement on traite le gazon à la dose de 4 kg/are soit par arrosage du produit dissout dans l'eau soit par épandage. 3-4 jours après le traitement, La mousse devient noire et meurt après 10 jours. Pour l'enlever, il est conseillé de scarifier.

Suite a un traitement au sulfate de fer, le gazon prend une couleur vert foncé et semble donc reprendre vigueur.

Le sulfate de fer présente différents inconvénients dont le principal est le risque de taches de rouille sur le béton, carrelages et sur les vêtements. Le deuxième inconvénient est l'acidification du sol par le traitement, ce qui met le sol dans des conditions encore plus propices au développement de la mousse si on n'effectue aucun chaulage. Le sulfate de fer ne favorise pas la croissance du gazon sauf s'il est appliqué avec un engrais.

Chélate de fer

Le chélate de fer est un ion de fer non lie un groupe de sulfate mais a un chélate. La libération du fer tue la mousse comme pour les sulfates, mais i1 n'y a pas de formation d'acide sulfurique qui acidifie le sol.p.ex. EDTA. L'action du sulfate de fer et du chélate de fer est identique. Par contre pour le chélate de fer il n'y a pas de formation d'acide sulfurique. Suite a ('influence du processus naturel de dégradation le chélate se décompose dans le sol.

Le traitement se fait a l'aide d'un pulvérisateur, dans lequel on dissout 200g de chélate pour 1 are. Idéalement, il faut dissoudre le produit dans de l'eau tiède. Lors du traitement, il est nécessaire de Bien mouiller les zones ou la mousse est présente afin d'atteindre totalement tous les brins. Tout comme avec le sulfate de fer, la mousse noircit puis meurt après 10 jours.11 est préférable alors de scarifier pour l'éliminer. Par rapport au sulfate de fer, le traitement au chélate ne risque pas de tacher les vêtements ou les carrelages et on n'acidifie pas le sol.

Tout comme le sulfate de fer, on élimine la conséquence mais pas la cause.

Il existe sur le marché des engrais contenant du chélate de fer.

La cyanamide calcique

La cyanamide calcique est un engrais calcaire qui contient environ 20%, d'azote et 60 % de calcaire. Tout en apportant du calcaire qui relèvera le pH on apporte également de l'engrais qui favorisera la croissance du gazon. Epandu à la dose de 2,5 kg/are, la cyanamide calcique a un effet anti-mousse. L’inconvénient, c'est qu'il faut absolument traiter en période humide et éviter les redoublements parce que le risque de brulure du gazon est important.

Les engrais riche en potassium ayant une action indirecte contre la mousse

En plus du chaulage, l’apport d'éléments nutritifs est essential dans une lutte contre la mousse. Le gazon profite de ces bonnes conditions de croissance pour se développer rapidement et former un tapis dense ou la mousse a peu de chance de s'implanter. Dans ce cas, non seulement l'apport d'engrais est important mais aussi sa composition. Choisissez des lors un engrais ayant une action indirecte contre la mousse avec une teneur en potassium élevée. Vous favoriserez ainsi la formation d'un tapis dense, bien résistant tout en éliminant la mousse.

Généralement ces engrais sont à utiliser a la dose de 10 a 15 kg / are.

Suite au traitement, la mousse devient jaune, puis brune et meurt par après. Trois semaines après l'application, vous pouvez procéder à une scarification pour l'éliminer. Ces engrais sont à utiliser en périodes humides et lorsque la température est plus haute que 10°C.

Comme vous le voyez, la mousse est le problème numéro 1 dans le gazon. Il ne faut pas la confondre avec le feutre qui l'accompagne souvent. Mais cela c'est une autre histoire.

Schema d'apport pour le gazon.
  F M A M J J A S 0 N D
Chaux magnesienne                        
Sulfate de fer                        
Chélate de fer                        
Engrais avec une action indirecte
contre la mousse
                       
Scarification                        
Engrais contre le feutre                        
Engrais comportant plus d'azote                        
Engrais eguilibre                        
Engrais comportant plus de
potassium pour renforcer le gazon
                       

 

 

Culture de la pomme de terre

Ce délicieux légume est, de plus, très souvent recommandé par les diététiciens. En effet, contrairement aux idées revues, la pomme de terre apporte relativement peu de calories, en dehors des graisses qui l'accompagnent, et constitue une des meilleures sources d'énergie par les sucres lents qu'elle possède. Elle contient de nombreux éléments minéraux (potassium, magnesium, fer, ...), des acides amines essentiels et des vitamines, indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. A la récolte, elle est particulièrement riche en vitamine C et bien pourvue en vitamines du groupe B.

Les conseils pour une culture facile

Pour bien démarrer, les plants germés sont « prêts à planter » et peuvent être achetés juste avant la plantation : un atout à mettre en avant auprès de vos clients.

Par contre, ils devront mettre en germination, avant plantation, les plants certifiés achetés en sac, les yeux vers le haut, à la lumière et à une température modérée (5 - 7 °C) pendant 4 à 5 semaines environ.

Ensuite, pour tirer le meilleur profit des plants, les jardiniers devront suivre quelques conseils simples pour réussir leur plantation et obtenir une récolte savoureuse et de qualité.

  • La plantation des pommes de terre
  • Les soins après la plantation
  • Récolter au bon moment

Des plants non germés a préparer avant la plantation

II existe des plants certifies qui sont vendus non germés. Ils nécessitent, avant leur plantation, une préparation de la part des jardiniers. En effet, il faut les mettre en germination les yeux vers le haut, a La lumière et une température modérée (5-7 °C), pendant 4 à 5 semaines environ.

La culture de la pomme de terre est très facile à réussir.

Pour planter, il faut un sol bien ameubli, sans grosses mottes, et bien ressuyé. La terre doit être suffisamment réchauffée, au moins 10 °C, pour permettre une bonne implantation de la culture.

Des que les fortes gelées ne sont plus à craindre, on peut commencer la plantation. Si l'on est impatient de mettre en terre les plants pour une récolte en primeur, il faut protéger les cultures du froid avec un film ou un tunnel plastique.

Les plants doivent être déposes soigneusement, germes vers le haut, au fond d'un trou ou d'un sillon de 10 a 12 cm de profondeur.

On les espacera de 35 a 40 cm sur des lignes distantes de 60 a 65 cm. II faut en moyenne 30 a 40 tubercules pour planter 10 m2. Recouvrir ensuite les plants de terre, en réalisant une petite butte.

Des variétés précoces ou tardives

La précocité des variétés correspond a la durée de végétation nécessaire pour atteindre la maturité de récolte.

Les variétés très précoces ou précoces ont un cycle court. Elles poussent rapidement, 90 jours. On peut les récolter très tôt, en culture primeur, c'est-a-dire récoltées avant maturité. Dans ce cas, les tubercules sont fermes et leur peau fine. Ils sont délicieux en robe des champs, rôtis ou sautés. Par contre, ils ne se conservent pas.

Les variétés demi-précoces a tardives demandent 100 a 150 jours de vegetation. Elles se récoltent plus tardivement, de juillet jusqu'en octobre, suivant la période de plantation.

Parmi ces variétés, certaines sont particulièrement adaptées à la conservation. Elles doivent être récoltées à pleine maturité, en prenant soin de ne pas blesser les tubercules.

Pour consommer des pommes de terre en hiver, il convient de choisir des variétés productives et ayant une bonne aptitude a la conservation. Il est ainsi possible de les consommer durant tout l'hiver en frites, en purée ou en ragout.

Le choix des formes, des couleurs et des saveurs

Bien rondes, ovales, allongées ou arquées, les pommes de terre ont la chair jaune ou blanche sous une peau jaune, rose ou même rouge.

Chaque variété se distingue par la finesse de sa chair, plus ou moins ferme, et surtout par un gout bien marque, différencié. Les meilleures n'étant pas les plus productives, on les trouve rarement sur les marchés.

Le cycle de développement de la pomme de terre (Solanum Tuberosum)

Le cycle de la pomme de terre est très court (trois a quatre mois), et comporte 9 principaux stades de développement, depuis le semis jusqu'a la destruction de 1'appareil végétatif. La plante se caractérise par un système racinaire superficiel qui doit titre compensé par une bonne fertilisation.

Combien de plants pour mon jardin?

Suivant les régions, les habitudes de plantation sont différentes, les raies de pommes de terre de 65 centimètres et de planter, sur ces races, les tubercules avec un espacement de 30 centimètres.

10 plants pour 2m2 25 plants pour 5m2 60 plants pour 12m2
  100 plants pour 20m2 125 plants pour 25m2

 

Les soins après la plantation

Fertiliser sans excès

Au moment de la plantation, il est nécessaire de compléter l'engrais de fond (organique ou minéral) que l'on a apporté durant l'hiver : la pomme de terre a des besoins importants en potassium, dans une moindre mesure en azote et plus modérés en acide phosphorique. La culture saura bien valoriser ces éléments fertilisants, a condition de ne pas en mettre en excès.

Le buttage, clé de la réussite

Des que les feuilles ont 20 a 30 cm de haut, remonter la terre autour des pieds. Ce buttage favorise la formation des tubercules et évite leur éventuel verdissement, préjudiciable à la qualité de la récolte.

Attention a bien respecter ce stade car un buttage trop tardif détruit les stolons et les radicelles superficielles, entrainant une baisse de rendement.

Récolter les pommes de terre au bon moment

Par temps sec, à l'aide d'une fourche-bêche, soulever soigneusement chaque pied, détacher les tubercules de la plante et les laisser sécher quelques heures sur le sol.

La récolte pourra commencer des le mois de juin pour les variétés précoces plantées en mars. Les pommes de terre primeurs seront cueillies avant leur maturité.

Pour récolter en vue de la conservation, i1 faut attendre que les plantes soient fanées.

La récolte sera ensuite conservée dans en local aéré, sec et à l’ abri de la lumière, dans une cave par exemple. Les tubercules blesses seront éliminés pour éviter d'entraver la bonne conservation de la récolte.

Suivant les dates de plantation, les récoltes pourront être réalisées jusqu'en septembre et être consommées pendant tout l'hiver, en frites, en purée ou dans les ragouts.

 

Pommes de terre à chairs fermes
  Vapeur Salade Rissolée  Plats mijotés
Amandine XX XX X
Belle de Fontenay XX XX X X X
Charlotte X X XX  XX
Chérie XX XX XX
Franceline X X XX  XX
Nicola X X XX  XX
Pompadour XX XX X
Ratte XX X XX
Roseval X X X  
Pommes de terre à chair fondante
  Rissolée Plats mijotés Frites Purée Pour papillote Potage
Agata   X     X  
Monalisa   X X X X  
Samba         XX  
Pommes de terre à chair farineuse
  Rissolée Plats mijotés Frites Purée Pour papillote Potage
Bintje     XX XX X XX
Caesar   X XX   X XX
Manon X   X X   X
Marabel   X XX   X XX

 

II faut donc ben faire attention a ce calibrage, car dans un sac de 3 kilos de calibre moyen, ii y a, souvent, deux fois moins de plants que dans un sac de petit calibre.

Petit tableau récapitulatif par calibre du nombre de plants dans un sac de 25kg, 10kg, 5kg et 3 kg (ce sont des moyennes)

Calibre  pds 1 tub 25 kg 5kg 3kg
25/30mm (18,1 gr)  1381 276 165
25/32mm (23,6 gr) 1059 211 127
25/35mm (25,8 gr) 968 193 116
28/35mm (25,8 gr) 968 193 116
28/40mm (33,1gr) 755 151 90
30/35mm (46,0gr) 543 108 65
32/35mm (43,2 gr) 578 115 69
32/40mm (53,9 gr)  463 92 55
35/40mm (63,8 gr) 391 78 47
 35/45mm(75,4 gr) 331 66 39
35/50mm (74,9 gr) 333 66 40
35/55mm (71,6 gr) 349 69 41
40/45mm (79,1  gr) 316 63 37

R. Daloze

Sources d'information: Données personnelles et SYGENTA et GNIS ( organisme français producteurs de plants certifiés )