Mise à jour : 08/02/2009 12:59:57 |
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Les algues et les dépôts verts,
reviennent spontanément chaque année. Les terrasses sont glissantes après l’hiver. Une situation très dangereuse, provoquée par les algues et les dépôts verts. Il convient donc de vous débarrasser au plus vite, pour éviter les dérapages dangereux. Il en va de même pour le verdissement des meubles de jardin.Il existe du produit pour éliminer ces algues et dépôts verts et avec une rémanence de plusieurs mois, (didécyldiméthyammonium), soit en spray ou plus gros conditionnement.
Un désherbage réussi de votre jardin d’ornement d’une manière appropriée.
Arracher les adventices au pied des haies, des arbres et des arbustes à longueur de journées est un sort peu enviable. Pour cette raison, beaucoup de particuliers passionnés par la beauté de leur jardin d’ornement sont rebutés face à l’ampleur de la tâche à accomplir pour le garder propre.Au printemps, lorsque toutes les plantes s’éveillent dans votre propriété, le moment idéal est venu pour passer à l’acte. Il suffit d’enlever les plus gros adventices présents et puis étendre du (dichlobénil). Un produit idéal, tant pour lutter contre la levée de nouvelles adventices que pour éliminer celles qui sont déjà présentes (maximum 2 feuilles). Pour un résultat optimal, égalisez le sol immédiatement après l’arrachage en ratissant. Laissez le sol reposer quelques temps et après une pluie appliquez ensuite le produit. Après l’épandage le granulé se dissoudront lentement sous l’influence de la pluie et de l’humidité et formeront un film invisible à la surface du sol. Cela vous permet de ne plus sarcler, biner, dans votre parterre d’ornement.
La prêle, ou populairement queue de rat,
quelle galère ! Facilement reconnaissable par ses tiges vertes, qui se développent sous forme de mini sapins de Noël, se forment seulement à partir d’avril – mai, au départ d’un rhizome souterrain. Comme le rhizome de la prêle est très prolifique, cette plante a une très grande capacité de régénération.Pour éliminer il faut l’épuiser continuellement la plante. Quand les tiges émergent du sol pour synthétiser de l’énergie, il faut les éliminer par binage ou pulvérisation. Ainsi la plante ne peut plus stocker de nouvelles réserves de nourriture dans les rhizomes et elle disparaîtra totalement après quelque temps (plusieurs mois). Un désherbant systémique existe (triclopyr + fluroxypyr), traitement foliaire et localisé. Ce qui veut dire que le produit absorbé par la plante et est transporté vers toutes les parties en croissance, y compris le rhizome. De cette manière la plante va s’épuiser encore plus vite qu’en binant. Toujours appliquer le produit sur des prêles jeunes en pleine croissance et pas sur des tiges anciennes. Faucher à ras les anciennes tiges (les tiges qui se rompent comme une branche morte lorsqu’on les touche) et attendre quelques semaines jusqu’à ce que les jeunes prêles apparaissent de nouveau avant de passer au traitement. Effectuer la pulvérisation lorsque les conditions météorologiques correspondent le mieux à celles définis par le fabricant du produit : humidité atmosphérique élevée, temps couvert, en l’absence de vent d’est ou d’ouest, température entre 10 et 25°C. Ces conditions favorisent l’assimilation et l’efficacité du produit.
Après le traitement, de nouvelles pousses apparaîtront dans la plupart des cas, mais elles seront moins nombreuses qu’avant. Il est impératif de traiter également ces nouvelles pousses et de répéter le traitement jusqu’à ce que les prêles n’apparaissent plus. En fonction de la quantité de rhizomes souterrains, le nombre de traitements peut varier de 1 à 3, voire 4.
Ne pas toucher les plantes ornementales lors de la pulvérisation, car ce produit détruit également les plantes vivaces et les arbustes. Utilisez donc un capot de protection ou appliquez le produit avec une éponge ou une brosse à main.
Une belle pelouse ne se fait pas tout seul.
Une belle pelouse nécessite soin et entretien. Cependant, votre gazon est en concurrence avec d’autres plantes, et la mousse est l’un des principaux ennemis. De par sa capacité de croissance, elle étouffe l’herbe. En outre, elle produit d’innombrables spores, qui se tapissent dans les couches de feutre et assurent une abondante descendance entre les brins d’herbe déjà affaiblis.
Il existe différentes type de produit pour la destruction : sulfate de fer ; chélate de fer. Un mélange de EDTA –disodique + sulfate de fer (anhydride) présente des avantages de taille :
1. Ne crée pas des taches de rouille sur le béton ou le dallage après avoir foulé la pelouse traitée.
2. N’a pas d’action acidifiante, de sorte que le problème de la mousse est résolu à long terme.
3. L’herbe est d’un beau vert foncé, car il fait également office de source de
4. fer pour le gazon.
5. Ne perturbe pas l’équilibre de la vie microbienne du sol.
Quand l’appliquer ?
Lorsque la météo n’annonce pas de pluie dans les heures suivantes. Toujours appliquer avec beaucoup d’eau, que ce soit par arrosage ou pulvérisation, pour favoriser le contact du produit avec la mousse.
Période ?
A partir de la mi –mars, et de préférence pas avant. Il est plus efficace à +15 °C qu’à 10 °C. Plus le sol est humide, plus la destruction de la mousse sera efficace. Ratissez ou scarifiez la pelouse une quinzaine de jours après traitement pour débarrasser votre pelouse de la mousse morte ainsi que des résidus d’herbe totalement ou partiellement décomposés. La période d’intervention optimale se situe entre mi – mars et la fin d’avril. Quelques jours après la scarification, épandez une petite quantité d’engrais organique pour stimuler la croissance de l’herbe et rétablir l’état optimal de la pelouse.
Ce produit ne perturbe pas la vie microbienne. L’utilisation d’engrais organique est donc parfaitement conciliable avec l’anti-mousse. La vie microbienne additionnelle qui est ainsi injectée dans la pelouse a pour effet d’accélérer la décomposition des résidus de la couche de feutre. Et dons ainsi, à terme, la mousse aura plus en plus de mal à proliférer.
Le désherbage total.
Ces herbicides total sont souvent composés de diverses substances. Grâce à cette combinaison, il suffit d’utiliser un seul (ensemble) produit pour résoudre pas mal de problèmes de désherbage des sentiers autour de la maison et entre les arbres ou arbustes d’ornement.
Ils détruisent l’ensemble des mauvaises herbes en profondeur La substance active : glyphosate est assimilée par les feuilles et transportée vers les racines et n’agit pas sur le sol nu. On détruit ainsi toutes les graminées et mauvaises herbes, voire les espèces à enracinement profond. Par temps de croissance, au printemps et au début de l’été, l’action et le dépérissement sont rapides. En plein été et en période de chaleur ou sécheresse, le résultat peut se faire attendre un peu plus longtemps.
L’association avec d’autres produits telle que : oxadiazon et dtflufencan renforcent mutuellement et préviennent la germination des graminées, mais aussi toutes les autres mauvaises herbes. Il est préférable d’appliquer le produit lorsque le sol est légèrement humide pour garantir une parfaite répartition homogène des composants. Elle présente également une longue durée d’action contre les mousses, grâce à l’action du oxadiazon, les mousses disparaissent lentement mais sûrement.
Ce produit peut également être utilisé sous les arbres, arbustes et haies. Les substances actives se lient fortement au sol et sont peu solubles dans l’eau, ce qui fait qu’elles ne sont pas lessivées mais tenues dans la couche supérieure du sol.
Cela assure un environnement sans mauvaises herbes pendant plusieurs mois. Grâce au très faible taux d’infiltration, il peut s’utiliser également comme désherbant sélectif entre les arbres, arbustes, haies etc. Par contre, il ne convient pas pour les plantes vivaces et les fleurs ou légumes, en raison de leur enracinement superficiel. Traiter par absence de vents pour ne pas provoquer des dégâts collatéraux.
Les poux rouges de la volaille.
Des démangeaisons sur les bras, les jambes, le visage etc. lorsque vous nettoyez le poulailler, c’est le résultat des piqûres du « pou rouge », chez les poulets, pigeons et autres oiseaux. Il peut toutefois causer des problèmes plus graves, grâce sa bouche couverte de suçoirs il se nourrit du sang de la volaille, ce qui provoque l’anémie, une diminution de la production d’œufs, une plus grande sensibilité aux maladies et même au pire des cas la mort.
Le nom « pou rouge », qui est utilisé couramment est très mal choisi. Il ne s’agit pas d’un pou, mais bien d’un acarien (0.8 / 1mm) appelé officiellement « acarien rouge » (Dermanyssus gallinae). A jeun, il est de couleur grisâtre. En suçant le sang, il devient rouge, Comme tous les acariens, il possède 4 paires (8) de pattes, tandis que les insectes n’ont que 3 paires de pattes.
Il faut s’assurer que les cages et les niches sont indemnes d’œufs et d’adultes lors de l’introduction de nouveaux sujets.
Nettoyer les locaux en profondeur à l’eau très chaude et désinfecter au (cyfluthrine) qui permet d’éliminer tous les poux présents ainsi que leurs œufs. Comme ces poux pourront survivre pendant 6 mois en s’affamant, cela est un remède préventif pour éloigner ces insectes pour une période plus longue.
Le produit doit être pulvérisé sur toutes les surfaces, interstices, fissures et cavités où les acariens peuvent se nicher. Après la pulvérisation du produit l’eau va s’évaporer et il ne subsistera qu’une fine poudre blanche formée de petites particules. Cette poudre se fixe aux pattes des parasites et les immobilise de sorte qu’ils ne peuvent plus infester la volaille et meurent. Le produit est non toxique et inoffensif pour l’homme et les animaux.
Le produit ne doit pas uniquement être appliqué à titre préventif. Il peut également être utilisé pour combattre une attaque massive de poux rouges, bien qu’enrayer ce fléau soit plus difficile dans ces circonstances.
Il existe aussi la poudre antiparasite (pyrethrine) qui éloigne les poux rouges. Lorsque les poux rouges apparaissent, il convient de combiner l’application de ce produit avec une désinfection de la cage.
Le criocère du lys.
Le vrai lys, ou l’ilium spp, appartient sans aucun doute aux plantes bulbeuses la plus aimé Bien que beaucoup d’amateurs de jardin soient séduits par sa floraison longue et abondante, il est planté de moins fréquemment.
La voracité effrénée du criocère di lys (Lillioceris lilii), et surtout de ses larves, en est la cause principale.
Le criocère du lys est un coléoptère ravageur, très apparenté au redoutable doryphore. On le retrouve presque exclusivement sur les vraies liliacées, quoiqu’il visite aussi les fritillaires (Fritillaria spp.) de temps à temps et qu’il se tienne sporadiquement sur d’autres plantes.
Le criocère mesure environ 1 cm et son dos est de couleur rouge vif. Les autres parties de son corps (ventre, pattes, tête et antennes) sont noires. De par son rouge, il est facilement visible sur les parties vertes des plantes. Pourtant dès qu’on le touche à la plante sur laquelle il se trouve, il se sent menacé. Il se laisse tomber et se met par terre sur le dos, il fait le mort. La couleur noire de son ventre ne contrastant pas avec le sol, il est parfaitement camouflé pour l’homme. Introuvable lorsque le danger est écarté, le criocère du lys se retourne et grimpe sur la plante pour continuer sa course ravageuse. De ce fait éliminer ces coléoptères à la main ne sera que partiellement possible.
Son cycle : au printemps, les criocères adultes déposent leurs œufs sur la face inférieure des feuilles du lys. La ponte peut continuer jusqu’en été. Deux à trois semaines après l’éclosion, les larves de coléoptères sont à maturité, Dans le sol, elles se transforment en chrysalides et après quelques semaines, les nouveaux adultes apparaissent. Ces derniers restent sur place ou s’envolent vers d’autres jardins, à la recherche de liliacées. La longue période de ponte durant des mois et la production continue de larves font que ce fléau est difficile à combattre. Les larves sont même plus voraces que les coléoptères adultes. De plus, elles sont très bien camouflées ; leurs excréments visqueux sont étendus sur le dos, de sorte qu’elles ressemblent à de la fiente d’oiseaux. De ce fait, elles n’ont pas beaucoup d’ennemis naturels.
Les pucerons des haies de conifères
.Il nous arrive de plus en plus souvent de voir des haies de conifères dans lesquelles se forment, dans un délai relativement court, de grandes taches brunes. Les rameaux dessèchent et brunissent et parfois les dégâts sont énormes. Bien souvent ce sont les haies plus âgées qui manifestent ces symptômes. Trop souvent on attribue ces problèmes à tort à l’araignée rouge.
Dans les haies de Leylandii, Cupressocyparis leylandii, par exemple, ces dégâts ne seront certainement pas causés par les acariens.
Les pucerons des branches, Cinara spp, en sont les vraies responsables. En suçant la sève des rameaux, ils en perturbent complètement la circulation et provoquent le dessèchement. Outre les haies de Leylandii, les haies de Chamaecyparis lawsoniana sont attaquées de plus en plus souvent par les pucerons des branches.
Vers 1980 les premiers dégâts importants provoqués par les pucerons des branches Cinara furent constatés en Angleterre. Depuis 2003, nous les rencontrons aussi plus fréquemment dans les jardins en Belgique.
Les pucerons des branches mesurent max. 2.5 à 4 mm de long. A cause de leur camouflage, ils sont très difficiles à détecter lors d’une observation superficielle. Ils sont de couleur brun grisâtre, tout comme les branches des haies.
Le reflet gris de leur corps est dû à l’épaisse couche cireuse qui les protège du dessèchement. Les colonies importantes sont plutôt rares, le plus souvent leur présence est limitée à quelques individus sur les parties des plantes qui dépérissent.
La période pendant laquelle les pucerons des branches sont actifs s’étend en principe de mars à novembre. De mai jusqu’à octobre, les pucerons adultes sont vivipares (= ils donnent directement naissance à des jeunes). A partir de la fin octobre, ils pondent des œufs qui hivernent pour rétablir leur population, ils pondent des œufs qui hivernent pour rétablir leur population l’année suivante. Si les hivers sont extrêmement doux, comme ces dernières années, les pucerons adultes survivent également à l’hiver. Ils continueront donc pratiquement toute l’année à sucer la sève des rameaux et à les détruire systématiquement. Voilà qui explique la décoloration des rameaux au printemps, lorsque les haies reprennent leur croissance. A court terme, les rameaux jaunissent, puis brunissent et finissent par dessécher. Même si les pucerons des branches sont moins nombreux, ils peuvent causer des dégâts énormes, voire un dépérissement complet des conifères. De plus, ils salissent les rameaux par leurs excrétions sucrée, appelée miellat, sur lequel se développe ensuite la fumagine.
Les haies atteintes peuvent parfois se rétablir, mais ce processus se déroule très lentement et dépend de la gravité de l’attaque. Les conifères, en effet, ne produisent que très peu de jeunes pousses à partir du vieux bois.
Le cycle ?
Heureusement, les pucerons des branches ne changent pas d’hôte lors de leur cycle de développement, de sorte que les plantes autres que les autres conifères et le sapin n’ont rien à craindre ces ravageurs.
A cause de l’agressivité de ces pucerons, le traitement de ce fléau arrive souvent trop tard. Démarrez le traitement dès que les premiers symptômes apparaissent. Les produits combinés (bifenthrine + diméthoate). Pulvérisez également abondamment les branches et les rameaux à l’intérieur de la haie, de sorte que les endroits où se tiennent les pucerons soient bien touchés.
Le dépérissement des rameaux colonisés par les pucerons peut continuer encore un peu après le traitement. En effet, le brunissement provoqué suite aux dégâts causés par les pucerons en suçant la sève se manifestera seulement lorsque le rameau aura utilisé toutes ses réserves nutritives.
En hiver, on conseille de traiter les haies à l’huile insecticide paraffinique, pour éliminer un maximum d’œufs d’hiver et d’éventuels pucerons hivernants et que les abeilles et insectivores sont moins actifs. Il faut veiller à bien détremper les rameaux à l’intérieur de la haie. Les meilleurs résultats sont obtenus quand la température est de l’ordre de 7°C (ou plus). Ne pulvérisez pas par temps de gel ou si des températures négatives sont attendues après le traitement.
La mouche blanche.
Contrairement à ce que son nom laisse supposer, la mouche blanche n’est pas parente avec les mouches, mais bien avec les pucerons. D’apparence innocente, mais un ravageur de taille.
En conditions climatiques normales, cet insecte est rarement signalé en plein air. Dans le potager, c’est uniquement la mouche blanche du chou (Aleyodes prolectella) qui cause des dégâts. Lors des étés chauds, d’autres espèces risquent de provoquer des problèmes à l’extérieur ; sur diverses plantes ornementales, tant en pleine terre qu’en pots, on retrouve alors la mouche blanche des serres (Trialeurodes vaporarium) mais aussi la mouche blanche du tabac (bemisia tabaci). Parmi les victimes, on compte les bégonias, Brugmansias, Daturas, Fuchsias, Lavateras…. Un été long et chaud crée en effet les conditions idéales pour ces insectes.
L’environnement parfait se situe toutefois dans la serre La mouche blanche y pénètre soit par les fenêtres d’aération ou par les portes ouvertes. Soit elle y est encore présente à la suite des cultures antérieures. Les tomates, les poivrons, les concombres …sont les plus fréquemment attaqués. Tant la mouche blanche des serres que la mouche blanche du tabac sont fréquemment présentes.
Ou les retrouve t’on ?
Les exemplaires adultes se situent à la face inférieure des feuilles. Ils restent la plupart du temps immobiles, c’est seulement quand il y a du vent ou que la plante est secouée qu’ils s’envolent. De part leur présence discrète, des colonies relativement nombreuses risquent d’apparaître tout à coup.
Les larves de la mouche blanche excrètent du « miellat », qui salit fortement les plantes et les fruits et sur lequel se développe ensuite la fumagine. La photosynthèse étant ainsi réduite, la croissance de la plante sera inhibée.
L’insecte adulte transmet également des virus aux plantes, ce qui peut avoir un effet défavorable sur la croissance et la production de fruits de qualité.
Lutte.
Il importe de réagir au plus vite. Les plaquettes auto collantes permettent de détecter rapidement la mouche blanche. Vu les énormes dégâts qu’elle peut causer, le seuil de nuisibilité est en effet très bas. Il faut pulvériser dès que les premiers insectes apparaissent. En été, de nouvelles mouches blanches pourront attaquer votre culture. Il est important de contrôler régulièrement la quantité de mouches blanches attrapées sur les plaquettes auto collantes.
Pulvériser avec quoi ? Les produits indiqués sont : (Benfithrin, Acétamiprid, Phyrethrum, Piperonyl butoxide).
1. Sur les légumes et toutes les autres plantes comestibles, utiliser de préférence (Benfitrin ; Phyrethrum).
2. Sur les plantes d’ornement vous pouvez appliquer (Acétamiprid) qui est un produit systémique, idéal pour pulvériser en combinaison avec un insecticide de contact, tels que (Benfithrin), sur toutes les plantes de bacon et de terrasse et sur les plantes ornementales. La combinaison des produits renforcera l’efficacité du traitement.
Comment les éliminer ?
Les larves se développent à partir des œufs qui sont pondus en cercle, à la face inférieure des feuilles. Elles se transforment en fausses chrysalides, d’où naissent de nouvelles mouches blanches. S’i y a très peu de feuilles attaquées il vaut mieux les couper et les brûler.
Les œufs, les larves et les fausses chrysalides ne sont guère perceptibles à l’œil nu ; les mouches blanches, en revanche, sont bien visibles. On distingue donc quatre phases de vie différentes :
1. l’œuf,
2. La larve,
3. Fausse chrysalide,
4. Et l’insecte adule.
Il y a que les larves et les exemplaires d’adultes qui peuvent être éliminées. Effectuer une seule pulvérisation ne sert presque à rien, par ce que peu après le traitement, de nouvelles larves apparaîtront (à partir des œufs pondus avant le traitement), il sera nécessaire de répéter le traitement 7 à 10 jours. Une attaque grave nécessite 4 pulvérisations à 7 jours d’intervalle. Le nombre de traitements dépend donc de la gravité et de l’évolution de l’attaque.
N’oublier pas que la mouche blanche se tient la face inférieure des feuilles et que c’est surtout à cet endroit que l’on doit traiter et atteindre par beaucoup de pression.
L’éco-insecticide!
C’est un nouvel insecticide à base de (Spinosad). C’est un produit biologiquement par fermentation de Saccharopolyspora spinosa, une bactérie naturelle du sol. C’est à partir de cette substance que l’insecticide écologique est formulé.
Il agit par contact et ingestion, permettant ainsi d’enrayer rapidement les dégâts causés par les insectes rongeurs et suceurs. Aussi bien les larves que les insectes adultes qui sont touché directement pendant l’application meurent rapidement après le traitement, suite au contact direct. Les insectes vivants cachés sont combattus par ingestion, après avoir mangé ou sucé le jus d’une feuille d’une plante traitée.
Il est rapidement assimilée par la couche creuse de la feuille. Ensuite le produit se diffuse dans toute la feuille, où il restera actif durant une dizaine de jours. Les insectes qui, pendant cette période mangeront, suceront le jus de la feuille seront éliminés aux bout de 1 – 2 jours De par sa pénétration dans la feuille il combat aussi les insectes cachés et les chenilles mineuses. Une fois appliqué, le produit est également insensible à la pluie et ne délavera pas, ce qui est très utile.
Les insectes tels que les chenilles, les psylles, les larves de la mouche mineuse, sont très sensibles au produit et sont éliminés en un rien de temps.
Les pucerons, par contre, ne sont pas sensibles.
Non seulement il est important que l’insecticide soit efficace, mais il doit également agir rapidement et posséder un délai d’attente court. Ce produit combine ces trois caractéristiques.
Important !
-Les légumes comme le poireau, les tomates, toutes les sortes de choux, les oignons, les courgettes, les poivrons, peuvent être protégés avec ce produit.
-Les plantes d’ornementaux, les pommiers et poiriers ou vos fraisiers sont attaqués par des insectes, quelque soit la température et peu importe la pluviosité.
Comment appliquer (Spinosad)?
Ce produit peut être utilisé comme traitement au pied des plantes, contre les larves de la mouche des légumes, en versant le produit dilué au pied de chaque plante. Il est absorbé par les racines et se diffuse dans toute la plante, ce qui permet aux racines ainsi qu’au pied de la plante d’être protégés pendant environ 1 mois. En outre, grâce à sa systémie ascendante, toute attaque de chenilles défoliante sera évitée pendant 3 à 4 semaines.
Usages :
1. Spinosad peut être utilisé pour une lutte écologique en application sur les feuilles mais aussi contre les insectes du sol.
2. Il agit aussi bien à des températures normales qu’à des températures très élevées ou très basses, ce qui est unique ! A des températures élevées, il reste actif pendant une semaine au moins. A des températures plus basses 10 à 15 jours.
3. Il est inoffensif pour beaucoup d’insectes utiles, tels que coccinelles, perce-oreilles etc. Il permet donc d’obtenir un équilibre naturel dans les plantes traitées.
4. Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, n’appliquez pas le produit pendant la journée, lorsque votre culture est en fleur. Cela est d’autant plus important pour les fruitiers et les petits fruits. Une fois sec sur la feuille, le produit est sans danger pour les abeilles et autres insectes butineurs. Durant la floraison de la culture, il convient donc de pulvériser le produit à la nuit tombante, lorsque les abeilles ne sont plus actives ; le lendemain matin, le produit sera complètement séché.
5. Spinosad est également sans danger pour l’homme et les animaux ; le produit ne porte donc pas de symboles de danger sur l’étiquette. Il possède un délai d’attente court et, de ce fait, il est utilisable peu de temps avant la récolte des légumes ou fruits. Les plantes ornementales n’étant pas consommées, le d&lais d’attente ne joue ici aucun rôle. Par conséquent, vous pouvez utiliser le produit à tout moment sur ce type de plantes.
6. Utilisable en pulvérisation ou en arrosage.
Les plantes méditerranéennes nous font rêver
.En été, les plantes méditerranéennes égayent nos terrasses et balcons et nous rappellent cette ambiance si agréable des vacances. Les variétés étant très nombreuses, il est difficile de les décrire ici en quelques lignes. Qu’il s’agisse des herbacées ou des espèces ligneuses, elles possèdent toutes une caractéristique commune ; ce sont de véritables fans du soleil. Comme ces plantes sont gélives, il convient de les rentrer à temps et de les hiverner à l’abri du gel, dans un endroit ou pénètre suffisamment de lumière.
Pour rester en pleine forme, ces plantes demandent un régime d’arrosage et de fertilisation adapté à l’espèce. Ainsi, elles seront moins sensibles aux maladies et ravageurs qui sévissent dans nos régions. Malheureusement, ce n’est pas toujours vrai. Parfois les attaques prennent le dessus, il suffit de penser à l’araignée rouge qui attaque les lauriers-roses, la mouche blanche qui s’en prend au Datura, à la cochenille qui infecte les citronniers et oliviers, ou encore aux pucerons qui se tiennent sur le fuchsia. Le choix de l’insecticide à utiliser dépendra du ravageur.
Un produit à base de ( bifenthrin) est un produit en base aqueuse qui peut être appliqué sans danger sur toute type de plante. Il détruit non seulement les insectes tels que les pucerons, la mouche blanche, les chenilles, mais aussi les redoutables acariens. C’est donc un produit à double usage contre tous les ravageurs courants. Les cochenilles consistent la seule exception, pour les combattre, il est préférable d’utiliser l’insecticide systémique (acétamipride) ou le nouveau produit écologique (l’huile parafinique), qui agit par étouffement de l’insecte. Il faut donc soigneusement traiter les branches sur les quelles les cochenilles se tiennent.
Et les maladies ?
Il arrive que nos plantes méditerranéennes soient atteintes de maladies cryptogamiques, dont l’apparition est souvent liée aux conditions climatiques. Ainsi, l’oïdium se développe facilement par temps suffisamment chaud et lorsque les feuilles sont humides assez longtemps, par exemple si le feuillage reste humecté tard dans la matinée. La rosée sera même plus favorable à l’oïdium qu’une journée entière de pluie.
Pour d’autres maladies cryptogamiques c’est l’inverse qui doit se produire. Le champignon parasite de l’oïdium et de nombreuses autres maladies foliaires se développe plutôt lors de journées pluvieuses et se transmet d’une feuille à l’autre par les éclaboussures de pluie. Ici aussi, il s’agit de poser un diagnostic correct, pour choisir et utiliser le produit le plus approprié.
Le soufre combat toutes sortes de maladies foliaires. Il peut également être utilisé pour traiter le flétrissement des branches et c’est un produit biologique contre l’oïdium.
E t (hydroxyde de cuivre) est le moyen approprié contre l’oïdium + les maladies microbiennes.
La vigne une plante de jardin qui revient à la mode.
Cultiver sa propre vigne et être agréablement surpris par des grosses grappes de raisin bien juteuses, c’est la joie du jardinier à l’état pur.
Depuis de longues années, la culture du raisin dans différents types de serre est relativement populaire en Belgique. Mais dans les jardins aussi, certaines variétés sélectionnées peuvent produire une abondance des fruits. Plantée à l’extérieur, il est impératif que la vigne se trouve dans un endroit ensoleillé et à l’abri du vent, comme par exemple contre un mur orienté au sud.
En contrôlant en temps opportun si votre vigne ne présente pas de décolorations des feuilles, éventuelles maladies peuvent être détectées à un stade précoce, sans que les grappes de raisin soient touchées.
Le champignon plasmopara « viticola ou midliou » constitue la menace la plus importante pour la vigne, car il infecte presque toutes les parties vertes. A la face supérieure de la feuille on voit apparaître des taches jaunes huileuses. Le jour après, on constate à la face inférieure, au même endroit, du tissu mycélien de couleur gris clair qui se répand rapidement. Assez vite, les taches vont brunir complètement, par ce que le tissu foliaire est en train de mourir. Surtout quand il fait mauvais lors de la floraison, le risque d’une infection des fruits sera plus élevé.
Pour lutter contre ce champignon, on utilise du (hydroxyde de cuivre) ou du (Manocozeb). Le nombre de traitements dépendra de la pression de la maladie et des conditions climatiques, surtout pour les vignes en plein air. Eliminer les feuilles tombées l’année précédente aide à éviter une contamination précoce lors de la nouvelle saison de croissance.
L’oïdium (Uncinula necator) est également une maladie fréquente en vignes. Vous reconnaissez ce champignon aux petites taches blanches à l’aspect farineux qui peuvent se manifester sur toutes les parties vertes. Elles apparaissent d’abord sur les points de croissance et sur les jeunes feuilles et plus tard également sur les feuilles adultes et les raisins. Le champignon passe l’hiver entre les écailles des bourgeons, Lorsque la vigne commence à bourgeonner au printemps, le champignon devient actif et attaque les points de croissance. Sur tout par temps relativement chaud et humide au printemps, on peut s’attendre à une infection massive. Traitez vos vignes avec du soufre, 5 gr par L. d’eau dès que les trois premières feuilles se sont déroulées.
Pour les vignes d’extérieur respectez le traitement toutes les deux à trois semaines, en fonction de la pression de la maladie et des conditions climatiques. Il faudra moins de traitements pour les vignes en serre, car le soufre en pulvérisation n’est pas rincé par la pluie.
Si vos vignes ont été fortement infectées l’année précédente, pulvérisez les immédiatement après la taille hivernale (février – mars). Le soufre à pulvériser agit surtout contre les spores des champignons qui ont survécu à l’hiver et qui se trouvent sur le bois et les yeux. Lors de la taille hivernale, utilisez 8 gr de soufre par L. d’eau
Les roses, reines du jardin
.Les roses sont des arbustes qui méritent une place dans tout jardin, mais les maladies et les ravageurs sont constamment à l’affût
Les symptômes typiques de la maladie des taches noires, sont des feuilles jaunes avec des taches d’un brun -mauve à noir. Le traitement doit être mis à place dès l’apparition des premiers symptômes ; vers la mi mai en règle générale, il faut traiter au (propiconazool + bifenthrin), ils se sont pas seulement curatifs, mais aussi préventif. Avant de traiter, il est préférable de couper les feuilles malades et de ramasser minutieusement les feuilles tombées. La maladie des taches noires se développe surtout par température tempérée sur des feuilles humides. Les périodes pluvieuses en été favorisent la maladie.
L’oïdium, ou vrai mildiou ?
Les symptômes se manifestent par un aspect fleuri, blanc farineux sur les parties vertes de la plante. (Bouton non éclos). Le champignon se développe surtout par temps chaud et ensoleillé, lorsque les plantes sont recouvertes de rosée du matin. (propiconazool + bifenthrin) convient également pour enrayer cette maladie et ont aussi un effet préventif de plusieurs jours contre toute nouvelle attaque.
La rouille est une autre maladie dont peuvent souffrir les rosiers. On la reconnaît facilement aux petits amas de spores orange vif à la face inférieur des feuilles et dont la couleur s’assombrit progressivement au bout de quelques semaines. La maladie apparaît surtout par temps chaud et humide, ici aussi le traitement avec du (propiconazool + bifenthrin) sont des remèdes tout indiqués.
Parmi les insectes, c’est surtout les pucerons qui sont les ennemis les plus redoutables des rosiers. Une attaque sévère de pucerons entraîne une croissance ralentie, avec des fleurs de piètre qualité. De plus, les feuilles deviennent gluantes du fait d’une excrétion sucrée appelée miellat. Sur ce miellat se développent ensuite des champignons noirs, ce qui donne à la feuille un aspect gris sale. ; On traite les plantes avec du (propiconazool + bifenthrin)
Donc un seul produit pour tout.
Les limaces
.Les limaces sont des mollusques au même titre que les moules, les huîtres. Elles n’ont aucune parenté avec les mammifères, les insectes ou les acariens. Voilà pourquoi elles ne peuvent pas être combattues avec les produits classiques. Pour lutter contre les limaces, il faut des préparations spécialement conçues à cet effet.
Les limaces se nourrissent principalement des parties tendres des plantes, ce qui explique qu’elles occasionnent tant de dégâts dans nos jardins. On les trouve dans les endroits humides : sous les pierres ou les pots de fleurs, sous une végétation très dense (rhubarbe) ou des feuilles en décomposition et dans les tas de compost. Dès lors, lorsque vous étalez du compost, soyez circonspect, car vous risquez de donner naissance à un véritable fléau.
Les limaces se déplacent sur la partie ventrale ou sole en accomplissant un trajet sinueux. Ce faisant, elles excrètent du mucus qui forme une trace révélatrice de leur présence !
Leurs ennemis naturels sont les hérissons, carabes, crapauds, corneilles, grives, étourneau, etc. Sarcler ou ratisser est utile car cela dessèche la couche de terre superficielle. Si malgré cela, vous êtes confronté à un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur, vous pouvez intervenir avec un appât granulé spécialement mis au point pour éradiquer les limaces.
Le produit anti-limaces est un granulé à base de céréales dont les limaces sont très friandes. Grâce à une formulation spéciale, le granulé résiste bien à la pluie, ce qui constitue un atout de taille dans les pays où il pleut souvent. Placer les granulés en dessous d’une planche, d’une tuile, permet d’éviter facilement une ingestion accidentelle par des oiseaux à sang chaud. En épandant le produit à la volée en plein champ, comme indiqué sur l’étiquette, on écarte d’éventuels problèmes car les animaux domestiques ne seront pas en mesure d’avaler de grandes quantités de produit. De plus ces granulés contiennent le répulsif bitrex, ce qui dissuade d’en ingérer de nouveau après y avoir goûté
Dès que vous constatez des limaces ou des dégâts de limaces, et à partir du moment où les conditions météorologiques sont favorables à ces mollusques, le traitement d’anti-limace (metaldehyde) sera utile. Il est recommandé d’épandre le produit uniformément sur toute la surface du sol. Les granulés peuvent être appliqués tant à titre préventif qu’à titre curatif. Pour un traitement préventif, 50 gr / 100m² suffissent ; à titre curatif 70 gr au 100 m².Répéter le traitement en cas d’attaque massive. Veillez toutefois à un usage rationnel du produit.
Les taupes.
En un rien de temps, les taupes sont capables de transformer une pelouse ou un potager en un véritable champ de bataille. Les taupinières enlaidissent ainsi nos jardins et les galeries creusées minent le sous-sol.
Les taupes sont présentes durant toute l’année, et s’y multiplient, mais c’est vers la fin de l’hiver et au début du printemps qu’apparaissent les taupinières. Ce phénomène s’explique facilement par les activités des taupes. En effet, pour rester en vie, les taupes doivent assimiler la même quantité de nourriture durant toute l’année. Vers la fin de l’arrière saison, lorsque le niveau de la nappe phréatique monte, pas mal de galeries où les taupes trouvent leur nourriture est inondée. De ce fait, les taupes sont obligées de creuser des galeries supplémentaires plus près de la surface, afin de subvenir à leurs besoins. Il y a toutefois encore un autre facteur qui entre en jeu : la température du sol étant plus basse à partir de la fin de l’automne, les lombrics et les insectes du sol deviennent moins actifs et tombent moins fréquemment dans les galeries de la taupe. Une raison de plus donc pour creuser des galeries supplémentaires. L’apparition soudaine et excessive des taupinières et des galeries vers la fin de l’hiver et au début du printemps a donc une explication logique.
La méthode la plus efficace consiste à éliminer définitivement les taupes. A cet effet, il y a les pièges à taupes. On peut capturer les taupes directement dans les taupinières, mais il peut également être utilisé de façon classique dans les galeries. Les commerces proposent des pièges de plus en plus perfectionnés et l’expérience contribue au résultat final.
Les haies d’if (taxus baccata).
Deux soucis majeurs :
1. Comment les garder belles et en bonne santé ?
Les ifs sont sévèrement attaqués ces dernières années par les cochenilles. Elles sucent la sève et affaiblissent la plante, ce qui ralentit la croissance et empêche la haie de se fermer.
Les cochenilles en ifs sont éliminées à n’importe quel stade par plusieurs insecticides.
Juste après l’éclosion des larves, en général à partir de début juillet, on recommande de traiter avec un insecticide de contact (lamdacyhalothrine + primicarbe). Effectuer de préférence 2 traitements à 15 jours d’intervalle. Ne pas seulement pulvériser en surface mais essayer de traiter également les branches à l’intérieur de la haie.
Après la constitution de leur couche protectrice les cochenilles deviennent insensibles aux pulvérisations directes. Il faut se tourner vers un insecticide systémique (acétamipride), le produit qui est absorbé par les feuilles est transporté dans toute la plante. Lorsqu’elles sucent la sève, les cochenilles ingèrent immédiatement la dose d’insecticide nécessaire pour les éliminer. Le produit a une rémanence très longue. Donc 2 traitements suffisent amplement pour contrôler parfaitement l’infestation.
2. Le dépérissement racinaire.
En if est le dépérissement racinaire, qui entraîne un brunissement et la mort de la plante. Les causes sont multiples. Dans la plupart des cas, il n’y a pas de maladie présente à l’origine mais la mort des racines est causée par manque d’oxygène dû à un excès d’eau, comme par exemple lors d’une montée temporaire du niveau de la nappe phréatique ou d’une brève inondation. Avant d’accuser les moisissures du sol, s’assurer d’abord que le manque d’oxygène ne soit pas à la base du problème. Si des moisissures comme par exemple (Phytophthora) sont en cause, il faut effectuer un traitement au (propamocarbe).
Important.
Cochenilles, pucerons lanigères et cochenilles pulvinaires se retrouvent sur de nombreuses plantes. Non seulement les plantes au jardin, mais aussi les plantes de terrasse et d’appartement peuvent gravement souffrir de ces insectes.
Comment les différencier ?
De par leur immobilité et la forme du « Bouclier » de protection sur leur corps les cochenilles pulvinaires ne ressemblent pas du tout aux pucerons communs.
Cochenilles et cochenilles pulvinaires sont pour la plus grande partie de leur vie fixées aux branches, feuilles, aiguilles ou autres parties des plantes.
Les cochenilles pulvinaires ont un bouclier qui n’est pas attaché à l’insecte. Les jeunes larves ont de petites pattes qui leur permettent de se déplacer. A ce stade elles n’ont pas encore de bouclier formé. Les larves plus âgées et les adultes sont apodes et recouverts d’un bouclier dur et plat. Si on le retire, l’insecte reste accroché à la plante. Elles ne produisent pas de miellat.
Chez les cochenilles au contraire le bouclier a grandi avec le corps de l’insecte. Si on retourne le bouclier l’insecte est visible à la face inférieure. La reproduction se fait sous forme d’œufs qui, en fonction de l’espèce, sont déposés ou non sous le bouclier.
Chez les adultes, les œufs sont déposés par la femelle sous le bouclier.
Chez la cochenille pulvinaire, la femelle confectionne, avec de nombreux fils de cire blancs et collants, un sac pour les œufs qui seront disposés loin du bouclier (ne pas confondre avec les filaments blancs du mildiou ou d’oïdium).
Les cochenilles produisent du miellat ! Sur cette masse collante se développe de la fumagine à la plante une apparence noire et sale.
Les pucerons lanigères n’ont pas de carapace. Leur corps est recouvert de fils blancs cireux qui leur donnent une apparence laineuse. Ils sont principalement présents sur les plantes d’appartement.
La lutte ?
Le programme de lutte conseillé pour les ifs est aussi valable pour les cochenilles et cochenilles pulvinaires mais l’application se fera plus tôt ; on commence fin mai début juin.
Pour les pucerons lanigères seront éliminés à n’importe quel moment du cycle avec le produit systémique (acétamipride).
Réduire la pression des maladies dans nos vergers au naturel.
Dans nos vergers, la lutte contre les maladies cryptogamiques est le principal souci pour les arboriculteurs tant amateurs que professionnels.
Certes, par un souci judicieux de traitements fongicides, on peut attendre un résultat satisfaisant. Dans le contexte actuel de réduction de l’emploi des produits phytopharmaceutiques, la prévention est plus en plus à l’ordre de jour. Outre le choix de cultivars fruitiers résistants ou peu sensibles, différentes mesures prophylactiques permettent de diminuer le nombre de traitements nécessaires en réduisant l’inoculum initial. Ces mesures dépendent du cycle de chaque champignon comme montrent quelques exemples qui suivent :
La moniliose des fruits
(Monilia = Sclerotinia fructigena), provoque une pourriture des fruits chez tous les espèces à pépins et à noyaux. Il est présent dans tous les vergers. Il hiverne dans les fruits momifiés restés sur les arbres ou tombés au sol. Au printemps, ceux-ci émettent des conidies (spores asexuées) en quantités très importantes. Ces conidies infecteront les fruits par des blessures ainsi que des orifices de respiration naturels. Avant tout traitement fongicide, on comprend l’importance que revêt un nettoyage complet des arbres et le ramassage des fruits momifiés puis leur destruction.La tavelure du pommier
(Venturia inaequalis) hiverne dans les feuilles mortes qui étaient infectées l’année précédente. Dès la fin de l’hiver, il s’y forme des fructifications qui émettent des ascospores (spores sexuées) qui seront transportées par le vent. Celles qui se déposeront sur des organes verts (feuilles, fleurs, fruits) de pommiers germent dans des conditions précises de température et d’humectation. La destruction des feuilles mortes réduit significativement la pression d’infection initiale. Les vers de terre ou lombrics jouent en cela un rôle très important. On peut voir au pied des arbres de petits amas de feuilles mortes dressées. Si on les retire, on remarque l’orifice d’une galerie et un lombric qui s’éloigne rapidement. Sur le sol, les feuilles mortes se décomposent plus ou moins rapidement mais, généralement en fin d’hiver, il en restera une quantité non négligeable qu’il conviendra d’éliminer. On peut accélérer leur décomposition sur place en les broyant. Une fois la chute terminée, il suffit de faire passer la tondeuse à gazon, réglée en position la plus haute et sans bac ramasseur d’herbe.Chez les poiriers
, on procédera de la même manière mais, comme la tavelure (Venturia pirina) hiverne également sur le bois, un traitement au cuivre après la chute des feuilles et lors de la taille hivernale ainsi que l’élimination des rameaux gravement infectés, sont des mesures préventives complémentaires.L’oïdium
(Podosphaera leucotricha, et le chancre commun du pommier (Nectria galligena), hivernent dans la ramure. Les branches infectées d’oïdium se reconnaissent à leur écorce blanchâtre et à leurs bourgeons entrouverts, lors de la taille hivernale, il faut absolument éliminer les rameaux atteints et bien observer les bourgeons terminaux des brindilles, sièges fréquents d’infections.De même les chancres présents sur les rameaux sont porteurs de ce champignon redoutable qui vit à la limite entre les lésions et le bois sain. Des spores sont émises toute l’année, surtout par temps doux et humide. Les infections se font par des blessures (cicatrices foliaires, plaies de taille dues à la grêle etc. Après un orage à grêle et surtout pendant la chute des feuilles, on appliquera préventivement un fongicide cuprique ou autre. Les petits rameaux chancreux sont éliminés et détruits car, laissés au sol, ils peuvent être une autre source d’inoculum. Les chancres des grosses branches seront nettoyés en éliminant tous les tissus morts puis on enduit les plaies avec un fongicide.
Le « Plomb » des espèces à noyaux
(Chondrosterum purpureum) est un champignon qui provoque la mort progressive, branche par branche, des arbres. Il infecte aussi les peupliers. Pendant la belle saison, il convient d’éliminer et de détruire les rameaux infectés, facilement repérables à la teinte gris argenté de leur feuillage. Ainsi on peut espérer limiter l’extension de la maladie. Les plaies doivent absolument être traitées avec un fongicide. Il en va de même lors de la taille. Le bois mort restant sur le sol et dans le voisinage doit être éliminé. Ne pas oublier de nettoyer les peupleraies.Mettre les arbres fruitiers en condition optimale.
Le comportement des arbres et des arbustes fruitiers est conditionné par un ensemble de facteurs, notamment une bonne alimentation en eau, une nutrition équilibrée, un bon état sanitaire du système radiculaire et de la couronne, un contrôle judicieux de la croissance et de la fructification par la taille et l’éclaircissage. Tout stress engendré par des conditions inadéquates fragilisera les arbres et les rendra plus sensibles aux agressions.
Limiter les interventions phytosanitaires.
Dès qu’on intervient avec un produit phytopharmaceutique agrée ou toute autre préparation en vue de contrôler une pullulation d’un ravageur, on va inévitablement modifier l’équilibre existant entre le ravageur et ses ennemis naturels et on risque également de nuire à d’autres organismes vivants présents, qu’ils soient utiles, nuisibles ou indifférents. En effet, il existe très peu de produits à effets strictement sélectif. La pullulation que l’on a combattue résulte d’un déséquilibre et le traitement en crée un autre ; ce mouvement de balancier risque de perdurer. Avant tout intervention, il faut évaluer le bien fondé en pesant le pour et le contre. L’observation régulière des arbres et arbustes est indispensable afin de connaître l’évolution des populations. C’est particulièrement le cas pour les problèmes posés par les pucerons. L’expérience vécue dans un verger nous apprend que cinq années sur six, les pucerons verts du pommier sont parfaitement contrôlés par leurs différents naturels et que le puceron lanigère est rapidement parasité par Aphelinus mali. Aucune intervention chimique n’est nécessaire. Par contre, les infestations du puceron cendré du pommier en début de saison doivent absolument être contrôlées rapidement car leurs conséquences sont très graves et leurs ennemis naturels ne sont pas suffisamment efficaces à cette période. C’est également le cas pour les pucerons des cerisiers et des pruniers
La tomate (Lycopersicon esculentum) appartient à la grande famille des solanacées. Elle serait originaire d'Amérique centrale ou d'Amérique du Sud comme la pomme de terre. Son usage alimentaire date de la fin du 18e siècle et sa culture a subi une forte extension a la fin du 19e siècle. C'est actuellement un des légumes les plus cultivés au monde pour la consommation directe ou la transformation.
La tomate est peu énergétique, car elle contient 90 % d'eau et seulement 3 a 4 % de sucres (15 kcal par 100 g). Elle est riche en provitamine A et en vitamine C (20 mg par 100 g), en sels minéraux (K. Mg) et en oligo-éléments.
1. Caractéristiques de la plante
La plante est pérenne dans son milieu naturel, non rustique sous notre climat étant donné son origine subtropicale.
Système racinaire
Il se révèle très ramifie: quelques racines principales fasciculées, portant de nombreuses racines latérales. Très développé en cols alluviaux, il peut atteindre 3 m de profondeur et explorer jusqu'a 8 m³.
En bon sol limoneux, le volume exploite est plus modeste, avec la répartition suivante: 70 % entre 0 et 20 cm, 20 a 25%/ entre 20 et 50 cm, 5 a 10% au-delà de 50 cm et formation de nombreuses racines adventives sur la tige.
Le rythme de croissance est variable et il se ralentit après la formation du premier bouquet et reprend après le début de la récolte. Le rapport pondéral tiges/racines est de 37 en plein air et de 60 en serre.
Tige
La tige est anguleuse, plus ou moins lignifiée, verte, rugueuse et ramifiée, suite au développement des pousses axillaires (ailerons).
Feuilles
Les feuilles sont alternes, pétiolées, composées, imparipennées avec des folioles ovales de différentes tailles (folioles secondaires entre les folioles principaux) dentés ou non, grisâtres à la face inferieure, nombreux poils glandulaires. Les bourgeons axillaires se développent rapidement.
Inflorescences
La formation des inflorescences est fonction du type de croissance.
Croissance indéterminée
Au-dessus des cotylédons, la tige porte 6 feuilles, puis une inflorescence terminale, qui est repoussée latéralement par le développement du dernier rejet axillaire. Elle forme ensuite alternativement trois feuilles, puis une inflorescence et cela indéfiniment.
Croissance déterminée
Cette mutation naturelle est apparue en Floride en 1914. Il se forme une inflorescence après 3, puis 2, puis 1 feuille et ensuite la croissance s'arrête. Les ramifications s'arrêtent après la formation d'un nombre donné de bouquets ; la production est plus groupée dans le temps.
La cyme porte 5 a 12 fleurs selon la variété et les conditions de culture. Les inflorescences apparaissent tour les 5 à 7 jours en croissance indéterminée.
Fleurs
Les fleurs sont hermaphrodites: K5-12. C5, A5, G variable. Les sépales verts persistant_ les pétales jaunes, les étamines formant un tube attaché à la corolle, I ovaire. I style, nombre variable de carpelles (12 chez les espèces naturelles).
La floraison débute par les fleurs les plus proches de la tige. La déhiscence des anthères se produit lorsque la fleur est totalement épanouie. Le stigmate est réceptif I a 2 jours avant déhiscence des anthères.
L'autofécondation a lieu si le style est plus court que le tube staminal (stigmate cache), c'est le cas des variétés nouvelles. La fécondation croisée se produit si le stigmate émerge du tube staminal.
Chez les espèces ancestrales, la position du stigmate facilitait la fécondation croisée par les insectes et le vent. En Europe et en Amérique, la sélection, notamment en serre, diminue la dépendance de la pollinisation par le vent et les insectes, ce qui a conduit a la diminution de la longueur du style.
Chez les nouvelles variétés californiennes, le retrait du stigmate dans le tube empêche la fécondation croisée.
Fruits
Les baies ont un nombre variable de loges : placentation centrale 2 ou 3; 3 a 5; plus de 5. Leur forme est sphérique, oblongue ou aplatie, parfois piriforme, régulière ou côtelée, avec un épiderme lisse, le plus souvent rouge (ou jaune, blanchâtre, violet), avec ou sans collet vert.
La maturité apparait 40 à 60 jours après nouaison. La prise de couleur se produit en 10 jours par la régression de la chlorophylle et la formation du bêta-carotène (orange) et du lycopène (rouge). On constate une hydrolyse de l'amidon en sucre et une baisse de l'acidité.
Graines
Les nombreuses graines sont de forme ovale aplatie, velues et entourées d'un mucilage inhibant la germination. Un gramme contient 200 à 400 graines et leur longévité est de 3 à 5 ans.
La préparation des graines se fait par broyage des fruits, la fermentation en cuve le lavage et le séchage.
2. Variétés
Les lignées pures résultent d'autofécondation: variétés classiques, hybrides F1, variétés modernes.
Classification
De nombreuses classifications ont été proposées, nous adopterons la classification française:
Croissance indéterminée
- fruits aplatis et côtelés: avec ou sans collet vert
- fruits sphériques et lisses
- fruits à 2 loges: avec collet vert ou sans collet vert
- fruits à 2-4 loges: avec collet vent ou sans collet vert
- fruits à plus de 4 loges: avec collet vent ou sans collet vert
- fruits allongés à collet vert
Croissance déterminée
- fruits sphériques et lisses: avec ou sans collet vert
- fruits allongés
Objectifs de l'amélioration
- Adaptation au climat de la serre:
La température principalement: recherche de variétés produisant le pollen à basse temperature ou parthénocarpie naturelle
-Développement végétatif:
Il est souvent excessif chez les variétés indéterminées françaises, moins chez les variétés hollandaises.
On recherche des variétés à 2 feuilles par bouquet au lieu de 3, comme les variétés déterminées et des variétés sans ailerons (caractère souvent lié a une stérilité male et femelle, mais non encore associe a un caractère parthénocarpique).
-Qualité des fruits:
On recherche un calibre suffisant et homogène, une forme régulière, des fruits fermes et bien colorés, bien pleins, aptes aux transports et aux manipulations.
-Resistance aux maladies:
Elle a été testée sérieusement et des symboles des gènes résistants ont été définis.
Champignons: verticillium dahliae (Ve), Fusarium oxysporum sp. lycoperdon (1-2) et sp. radical lycoperdon (Fr-1). Pyrenochaeta lycopersici (pyl), Cladosporim fulvum (Cf), Phytophtora infestans (Ph-2). Stemphylium (Sm).
Bactéries: Pseudonymes tomate (Pto)
Virus: virus de la mosaïque du tabac (Tm-22)
Nématodes: Meloidogyne (Mi)
On recommande: Marmande (gros fruits rouges, aplatis, légèrement côtelés). Saint-Pierre (gros fruits lisses, charnus et savoureux), Rose de Berne (gros fruits rouges pales, très sucres, peu productive résistance au froid), San Marzano (gros fruits charnus allongés et cylindriques), Cerise rouge et Cerise jaune (grappes de douze petits fruits sans pépin), Poire rouge et Poire jaune (Grappes de petits fruits en forme de poire, très parfumés et très productifs), Trésor (variété très précoce, a cultiver uniquement en serre), Topla, Fandago. Elko (culture sans tuteur). Roma (forme anguleuse et allongée, pour les conserves).
3. Exigences de la tomate
Le sol
Elle possède une très grande faculté d'adaptation a la texture du sol: de l'argile au sable mais elle préfère un limon sableux humifère.
La structure par contre est un facteur très important qui influence fortement la vigueur. Il faut une bonne porosité et un bon drainage.
En sol mal structure, les variétés déterminées arrêtent leur croissance plus tôt: après 3 a 5 bouquets.
Elle se montre très tolérante au pH qui peut varier de 4.5 à 82 mais l'optimum se situe à 6.5.
La salinité freine la croissance.
La fumure
On observe une grande influence de l'humus, sous une forme bien décomposée. 100 t de fumier par ha est un apport adéquat.
La fumure minérale dépend du type de sol, des conditions climatiques, du cycle cultural (durée, époque de 1'année). Sur la base des exportations, on constate de grandes variations des données. Les besoins sont, en général, très importants en serre chauffée avec production de 150 t/ha, il faut prévoir : 550 kg N, 100 kg P205, 850 kg K20, 150 kg MgO, 750 kg CaO.
Les principes directeurs sont:
- apports fractionnés d'azote afin d'éviter une croissance trop vigoureuse, la couture des fleurs et une maturation trop lente des fruits.
- le P205 favorise le développement des fruits.
- le K2O améliore la résistance aux maladies, la qualité et la coloration des fruits.
En début de culture, il faut peu de, N, assez de P, beaucoup de K et au fur et a mesure, il faut augmenter N et diminuer K.
Si vous avez peu de lumière, il faut diminuer N et augmenter K.
Le climat
La tomate est une plante mégatherme, craignant les températures négatives.
La température du sot doit titre supérieure à 14° C, sinon mauvaise absorption des éléments minéraux.
A la plantation, il faut une température du sot élevée, égale à la température de l'air et ensuite une température du sot inférieure à température de l'air.
La température de l'air nécessite une alternance jour/nuit (20 et 16° C): sinon vous aurez moins de fleurs, moins de fruits et des fruits plus précoces
Il faut un minimum de 18° C pendant la croissance (en dessous de 17° C, malformation des fruits).
Exemple en fonction de la luminosité
La lumière
Le comportement photopériodique est mat connu. Le rendement est fonction directe de la lumière revue, la croissance des tiges est peu influencée par la lumière. Un éclairage d'appoint est nécessaire pour l'élevage des plants: 100 à 150 W/m2.
L’eau
Les tomates en serre ont un besoin élevé en eau en été (1,5 litres par jour et par plant et 1 litre au printemps et en automne)
Il faut éviter une humidité relative de l'air dépassant 70 %. Pour les plants de 50 cm : ETR = 0,6 à 0,7 ETP, pour les plants de 75 a 100 cm: ETR = 0,8 a 0,9 ETP et ensuite ETR = ETP (ETP, évapotranspiration potentielle et ETR, évapotranspiration réelle).
4. Phytotechnie
Calendrier cultural pour la Belgique: semis (se), plantation (pl), récolte (re).
La culture en serre vitrée
Culture 1: généralement hors sot, cultures 2 a 5: en pleine terre, culture 8: en pleine terre par chapelle de 3,2 m: 4 rangs a 80 cm d'écartement palissage a 50 cm ou 2 double rangs palissés en V, densité: 2,5 plans/m2
La culture sous grand tunnel plastique
Culture : chauffage d'appoint au printemps (air chaud pulse), forme du tunnel assurant un volume utile suffisant (piédroit), multitunnels pour éviter 1'effet de bordure; palissage: ficelles accrochées a la charpente (poids), bambous en V inverse, tuteur a chaque plant.Culture en plein air
En forte régression en Belgique (aléas climatiques), culture d'amateur très pratiquée en région méditerranéenne : fruits de table ou d'industrie, variétés industrielles a forte teneur en matière sèche, détachement des fruits sans le calice, fermeté des fruits (résistance a 1'éclatement), variétés déterminées à maturité groupée.
Plantation: 3,5 plantes/m2, en lignes ou planches de 3 lignes des que la température est suffisante en fonction du planning de livraison a l'usine, désherbage chimique: métribuzin (Senora] Bayer).
Production des plants
Multiplication par semis
(bouturage très aisé a température supérieure a 20° C, boutures de 10 a 12 cm en mottes pressées, plantation après 1 semaine)
Elle a lieu généralement en pépinière: terrine-motte pressée, mini-motte-1, a une température supérieure a 20° C; germination en 4 a 6 jours.
Thermothérapie des graines: 30 minutes dans l'eau à 45 à 47° C, repiquage des semis au stade cotylédonaire (cotylédons étalés) en enterrant la tigelle: en pots-mottes pressées, blocs L.d.l., durée d'élevage de 1 a 2 mois selon la luminosité.
Eclairage d'appoint : au moins 100 W/m2 pendant 16h, durée 2 semaines, éviter d'avoir des plants files ; le remède consiste à repiquer et planter en enterrant le maximum de la tige.
Multiplication par greffage
Cette technique est utilisée contre les maladies du sot. Les hybrides interspécifiques: KNVF (L. esculentum xL. hirsuturn) confèrent en général une forte vigueur.
La greffe par approche compliquée : SPG (sujet porte greffe) et greffon de 10 cm de hauteur, diamètre de tige: 3-5 mm. Semez le SPG 2 a 3 semaines plus tôt que le greffon, croisez les incisions obliques : vers le bas au SPG et vers le haut au greffon. Fixez à l'aide d'un papier collant.
On peut procéder de deux façons: repiquage des deux planter dans le même pot suivi de la greffe par approche et greffe sur table, pinçage du SPG au-dessus de la greffe suivi de la plantation des deux plantes réunies (60 greffes par heure). On peut aussi réaliser une greffe en fente terminale, le SPG étant place en pot ou en motte pressée.
La préparation au greffage se fera aux températures de 20 à 21° C le jour et 14 à 15° C la nuit afin de réduire les arrosages. Les plantes greffées seront maintenues à 1'étouffée, 90 % d'humidité relative pendant une semaine. Il faut ébourgeonner le SPG qui émet de nombreux rameaux axillaires.
Mise en place
Les distances de plantation varient selon le type de culture et la luminosité:
- en pleine terre, 50 x 50 a 60 cm en ligne, trois lignes par planche;
- en serre, 60 à 80 cm x 35 à 50 cm.
La tige sera enterrée jusqu'aux premières feuilles pour produire des racines adventives.
Soins culturaux
Le palissage des plants se fait a l'aide d'une ficelle enroulée en spirale (étranglements ficelle + anneaux en plastique), de bambous en V inverse, et de tuteurs verticaux. On procède à l'enlèvement régulier des ailerons (conduite en monocaulie), a l'effeuillage du bas des plants, à la taille dans le feuillage excessif, au couchage des tiges, au paillage plastique blanc, au mulch de polystyrène.
On limite le nombre de fruits par grappe (maximum 8) et on soutient des grappes par des clips.
Nouaison des fruits
La réceptivité des ovules et la libération du pollen a lieu par une intensité lumineuse forte et une température modérée (17 a 24° C le jour et 13-18° C la nuit et 15-18° C au sol); l'humidité relative de l'air est maintenue entre 60 et 70 %. Au milieu de la journée, on pratique:
- le secouage manuel (le frappage des ficelles ou supports du palissage),
- le vibrage des hampes florales a l'aide de vibreurs électriques, deux fois par bouquet a 1'ouverture de la 3e fleur et 3-4 jours plus tard a 2 secondes par bouquet,
- l'atomiseur travaillant a sec sert pour l'agitation des plantes, les traitements hormonaux localises aux fleurs a l'aide d'un pulvérisateur a main après avoir effectué un secouage mécanique acide chloro-4-phénoxyacétique (Tomatone), naphtylacétamide (Procarpil) acide naphtoxyacétique (NnoSeed; Fulset) donnent des fruits parthénocarpiques,
- les abeilles ou les bourdons sont introduits par le placement de ruchettes.
Fumure carbonée
L'enrichissement de l'air en CO2 est fonction de la luminosité (l'activité microbienne du sol dégage jusqu'a 13 m3 de CO2 par ha et par jour).
Il peut se faire par combustion du propane, condensation des gaz de combustion et distribution par des gaines en polyéthylène. L'amélioration des rendements peut atteindre 7 à 8%.
Récolte
La récolte a lieu lors de la prise de couleur. En serre, on effectue une récolte manuelle trois fois par semaine. En plein champ, on procède à la récolte manuelle des plantes palissées et la récolte manuelle ou mécanique des plantes cultivées a plat en un seul passage: arrachage, secouage, peignage des fruits et transport à sec ou sous eau.
La post-maturation à humidité relative de 90 % dépend de la couleur des fruits et de la température.
Temps de maturation en jours selon la couleur des fruits et la température
Culture hors sol
Vers 1965, en vue de prévenir les maladies du sol, on a pratiqué la culture sur ballots de paille poses sur le sol ou semi-enterrés, un film plastique isolarit le ballot de la terre.
La mise en fermentation se faisait par un arrosage copieux et l'épandage d'un engrais complet. Cette technique a rapidement disparu a cause de son cout élevé.
Culture sur terreau en rigoles
L'irrigation est localisée, la fertilisation est celle des cultures en sec.
Vers 1975, on vise à économiser l'énergie et ne plus devoir chauffer le sol; de nombreux substrats sont en essai: sacs de terreau ou de tourbe (gros bags), sacs de 25 litres, 3 plantes par sac, irrigation fertilisante, c'est un procédé très onéreux. Après 1980, on fait la culture sur substrats synthétiques: laine de roche, polyuréthane, sur substrats naturels: graviers, pouzzolane, initialement avec solution perdue pour éviter la pollution du sol et de la nappe aquifère, recyclage de la solution.
La culture en NFT récupère la solution nutritive recyclée et se réalise en gouttières, moins onéreuses que la culture sur, substrats.
Maladies et parasites
Carences nutritives
Carences débutant généralement par les vieilles feuilles
Azote: plantes peu vigoureuses, folioles petits et vert pale, nervures parfois violacées.
Magnesium : jaunissement des folioles débutant à la périphérie du limbe et se généralisant a l'ensemble de ce dernier.
Molybdène: léger jaunissement internervaire des folioles qui s'enroulent, éclaircissement des plus fines nervures: Phosphore: folioles vert sombre, coloration violette de leur face inférieure (surtout les nervures) ainsi que de la tige, plantes rabougries, tiges très fines, fruits creux et mal colorés. Affecte l'ensemble de la plante par la suite.
Potassium: jaunissement internervaire en taches des folioles, dessèchement de leur partie périphérique, ramollissement des fruits.
Soufre: léger jaunissement internervaire des folioles avec taches violettes et nécrotiques, coloration violette des nervures, des pétioles et des tiges. S'étend à l'ensemble de la plante par la suite.
Carences débutant généralement par les jeunes feuilles
Bore: léger jaunissement internervaire des folioles qui restent de petite taille et s'enroulent. Affecte l'ensemble de la plante par la suite.
Calcium: folioles vert sombre, plus pales a jaune en bordure du limbe, brunissement et nécrose du bourgeon terminal, nécrose apicale des fruits.
Cuivre: plantes rabougries, enroulement des folioles, pétioles courbés vers le bas.
Fer: jaunissement allant jusqu'au blanchiment internervaire des folioles, sauf le long des nervures qui restent vertes. Manganese: jaunissement internervaire des folioles débutant au niveau des tissus proches des nervures. Déformation et enroulement des folioles.
Zinc: plantes rabougries, folioles plus petits et enroulés avec jaunissement internervaire en petites taches pouvant se nécroser.
Les principales maladies
Semis et jeunes plants
Employez des terreaux et des terrines désinfectés, faites germer a l'optimum de température (22 a 25° C), n'arrosez pas a l'eau froide, repiquez dans des terreaux réchauffés a au moins 12° C, faites des semis clairs, 6 grammes par m² au plus.
Produisez des plants "durcis" en aérant au maximum la pépinière et en prévoyant un écartement des plants suffisant, en rapport avec le stade de plantation.
La protection contre les maladies du feuillage sera améliorée par deux traitements a base de sulfate de cuivre, a prévoir dans la pépinière a raison de 200 a 300 g/hl, suivis de 2 ou 3 traitements jusqu'au début de la floraison en alternant les matières actives.
Maladie avec taches sur feuilles en culture sous abri
Aérez suffisamment la culture et chauffez éventuellement, effeuillez la base des plantes, éliminez les déchets de taille et d'effeuillage, arrosez le matin de préférence, réduisez les apports d'azote.
Le mildiou (Phytophtora infestans): taches nécrotiques avec duvet blanc sous les feuilles, fruits tachés, bruns on jaunes, fruits bosselés. Les produits utilises sont: le cuivre sous la forme de sulfate, le mancozèbe et le manèbe. Diverses associations de produits actifs sont préconisées.
Le botrytis (Botrytis cinerea): duvet gris sur les feuilles et les pédoncules floraux, des chancres sur les tiges, des taches légères en anneaux sur les fruits en cours de maturation. On traite à l'aide d'iprodione.
La cladosporiose: taches jaunâtres avec moisissures verdâtres sous les feuilles. Utilisez: chlorothalonil, manèbe. Altemaria: tachés arrondies noires avec cercles concentriques sur les feuilles. Utilisez le chlorothalonil et le mancozèbe.
Pseudomonas: taches noires anguleuses bordées de jaune sur les feuilles et pédoncules floraux. Le sulfate de cuivre en préventif est conseillé.
Les flétrissements
Pied noir de la tige (Didymella lycopersici): noircissement de la tige au niveau du collet, apparition de points noirs et flétrissement de la plante. Prévention: évitez les blessures, désinfection des piquets usages a l'aide de cuivre, éliminez les plantes atteintes. Traitement: captane en pulverisation a la base des plantes ou mancozèbe et manébe.
Fusariose: jaunissement et dessèchement progressif des feuilles du bas vers le haut, stries brunâtres dans le tissu ligneux mis à nu. Pas de lutte chimique efficace mais choix de variétés résistantes et greffage sur porte-greffe résistant. Verticilliose: jaunissement de la plante et dessèchement des feuilles, coloration terne a grisâtre des tissus ligneux mis a nu, brunissement des vaisseaux en coupe. Il faut choisir des variétés résistantes ou greffer sur porte-greffe résistant.
Corynebacterium: tout d'abord, nécrose marginale des feuilles et ensuite flétrissement du feuillage unilateral suivi de la mort (de nouvelles pousses peuvent être émises à la base) et chancres noirs sur les tiges et les pétioles. Cette maladie est transmise au départ de semences: arrachez les plantes malades et désinfectez soigneusement le sol et les outils (ammonium quaternaire, eau de javel, formol, sulfate de cuivre).
Autres ravageurs
Pucerons: traitez à l'aide de pirimicarbe.
Aleurode (mouche blanche): grave et fréquent.
Noctuelle (Scotia segetum), surtout au sud de l'Europe.
Mouche mineuse (Liriomyza trifolii): les mesures préventives sont utiles: destruction des résidus de cultures, mise en place de panneaux englués pour détecter les attaques, alternance d'utilisation des matières actives contre les larves et les adultes (deltainéthrine).
Acariens: traitez préventivement le soft à l'aide de 200 g/hl de soufre.
Nématodes: végétation chétive„maladie des racines. On choisira des variétés résistantes et on utilisera des nématicides spécifiques.
Viroses: choix de variétés résistantes.
Dégâts sur les fruits
On citera surtout le mildiou: pourriture, avec duvet blanc (Phytophtora infestans) et pourriture en anneaux concentriques (P. parasitica) et le botrytis: pourriture molle avec duvet gris, taches en anneaux.
Monsieur Gricourt
Résumé de la conférence du 14-04-08
Ph. WASTERLAIN
QUELQUES GENERALITES.
Originaire de nos régions.
Famille des ombellifères, comme céleri, cerfeuil, persil, fenouil, angélique, ache, panais, coriandre.
Se rencontre a l'état sauvage le long des routes, dans les champs : hauteur de +/- 40 cm, ombelle de +/- 7 cm composée de petites fleurs blanches avec au centre une minuscule fleur rouge. La racine de la carotte sauvage est blanche et comestible.
Déjà consommée par nos ancêtres ... les gaulois. Appelée autrefois : pastenade. Dans le passé, le jus était parfois utilise pour colorer le beurre.
QUALITES NUTRITIVES.
La racine.
Riche en vitamine A, B1, B2, B5, B6, C, E, K, PP et en sels minéraux : calcium, phosphore, potassium, magnésium, soufre, fer, sodium, cuivre, iode, arsenic, nickel, brome, manganèse. Vit A = croissance, résistance aux infections, atténue les troubles de la vue. Excellente pour régulariser les fonctions intestinales : diarrhées ou constipation. Amie du foie. Augmente les urines et favorise l'élimination d'acide urique (rhumatisme, goutte, arthrite). Remède de l'anémie et de la fatigue. Utilisée dans le traitement de la tuberculose. Abaisse le taux de sucre. Utilisée dans les maladies de la peau : impétigos, brulures. Cicatrise les blessures et les ulcères. Rajeunit la peau et atténue les taches.
Les feuilles.
Elles peuvent être utilisées en soupe.
Les semences.
Elles sont apéritives, digestives, galactogènes (montée du lait) et vermifuges.
DESCRIPTION DE LA PLANTE.
Racine - collet - feuilles.
Il n'y a pas de tige. La racine s'accroche au sol par des radicelles. A l'extrémité de la racine, se trouve une pointe très fragile. En arrachant, on la détruit et la carotte se fourche. Idem si le sol est trop dur : la pointe principale est remplacée par d'autres.
SOL / ORIENTATION.
Il faut un sol propre, profond, bien travaillé. pH : 6.5 - 7.5. Pas de fumier frais ni de compost depuis plus d'un an, au moins. Apporter au sol, par m2: 40 gr de Patent kali ou, mieux, d'écumes de sucrerie ; + 60/70 gr de maërl (algues marines calcaires).
N.B. : plus le sol est riche en chaux, plus la carotte sera sucrée.
Emplacement ensoleillé pour les hâtives, légèrement ombragé pour les tardives.
CARACTERISTIQUES DE LA SEMENCE.
10 gr = 6.000 graines crochues. Pouvoir germinatif 5 ans ; les graines de 2 ans sont les meilleures.
Semer en lune décroissante et en sol humide. Profondeur du semis : 6 mm. Recouvrir le semis de terre et légèrement damer.
La germination demande 10 à 20 jours.
Durée entre le semis et la récolte : de 8 à 15 semaines.
Rendement : 2 - 5 kg/m2.
ASSOCIATIONS FAVORABLES.
Laitue, radis, poireau, salsifis, navets, ciboulette. Pas d'associations défavorables connues.
ENTRETIEN DE LA CULTURE.
Maintenir le sol propre (mélanger des radis au semis pour pouvoir tenir le terrain propre). Mais attention aux binages : ils favorisent la ponte de la mouche de la carotte.
Démarier des que les plantes ont 5cm. A faire de préférence en fin de journée, car la mouche est attirée par l'odeur. De plus quand on démarie, éliminer le plus rapidement possible les déchets. Il faut que le sol reste moyennement humide :
L’excès d'eau = beaucoup de feuilles.
La sécheresse = racine fibreuse
RECOLTE.
Quand les feuilles externes se fanent et que les autres s'enroulent : la racine est mare. Néanmoins, on peut récolter plus jeune.
CONSERVATION.
Arracher par temps sec, couper a ras du collet, vérifier. Poudrer du maërl.
Conserver en silo : 5 cm sable du Rhin, carottes, 5cm sable, carottes, ... .
On peut aussi utiliser des caisses dans un endroit frais et pas trop humide.
On peut aussi laisser en pleine terre : couper les feuilles puis mettre une couverture de feuillestourbe-branchage. Attention, les carottes gèlent à - 15°.
VARIETES.
-selon leur forme :
-courtes-rondes
Semis en 02/03 a 2.5cm x 15cm. Eclaircir à 5cm.
Récolte: des mi-mai
-semi-longues
Semis de 04 à 06 a 3cm x 20cm. Eclaircir a 6cm.
-longues
Semis en 06/07 a 4cm x 25cm (voire 30). Eclaircir a 8cm.
-selon le type de récolte :
-primeurs : Amsterdam, Courte de Hollande, Nantaise a forcer
- été/automne : Nantaise, Chantenay, Nandor F1, Touchon
-conservation : Colmar, de la Halle, Sytan
Notez que si la plupart des variétés sont rouges, il existe aussi des carottes blanches, jaunes, violacées.
RECOLTE DES SEMENCES.
La carotte est bisannuelle : elle fleurit la 2ème année.
Choisir les plus beaux plants, les repiquer en mars. Récolter les graines à partir d'août. Les graines de 2 ans sont les meilleures.
Lorsque l'on produit ses semences faire attention a ne pas mélanger les variétés et surtout faire attention aux carottes sauvages.
PARASITES.
Les limaces.
Fréquentes en terre trop riche en matières organiques, s'attaquent surtout aux semis précoces (mars). Arroser tôt le matin ou tard le soir avec 100 gr de sulfate de Cuivre dans 10 l d'eau.
La larve de la mouche de la carotte.
Se manifeste par un feuillage qui rougit et une racine creusée de fines galeries. La mouche est noire à pattes jaunes longue de 1 cm. Sa présence est favorisée par un temps chaud et sec et un sol sableux. Elle est attirée par l'odeur et pond dans de préférence dans un sol remué. Elle sévit surtout a la fin du printemps. Donc limiter les éclaircissages en semant a bonne distance, éclaircir de préférence le soir, détruire de suite les plantes arrachées, éviter la binette durant la journée, enduire la rasette d'huile de paraffine.
On peut aussi semer entre les carottes du persil, des oignons ou repiquer des poireaux.
Le mille-pattes.
Il attaque le collet a la levée. Favorisé par la matière organique. Pulvériser du pyrèthre.
L'araignée rouge.
Elle dévore les jeunes plants. Favorisée par un temps sec, donc, arroser.
Le charançon.
Il mange les feuilles et creuse la racine. Pulvériser du pyrèthre.
Les perce-oreilles.
Il coupe les jeunes pousses. Pulvériser du pyrèthre.
La larve du taupin.
Larve jaune, brillante de 2.5 cm. Creuse des galeries. Surtout dans jardins négligés ou les prairies miser en culture.
Le puceron.
Se manifeste par un feuillage rabougri, gris verdâtre. Pulvériser du pyrèthre.
Les anguillules (2 espèces).
Ver très fin et transparent. Rabougrissement du feuillage et déformation de la racine, kystes ou racines fourchues. Culture trop répétitive. Attendre au moins 7 ans.
MALADIES.
Le mildiou.
Taches jaunes sur le feuillage, puffs moisissures blanchâtres. Bouillie bordelaise.
Le rhizoctone ou maladie violette du collet.
Très grave. Détruire, attendre 7 ans.
La slérotiniose.
Filaments blancs et pourriture = trop de fumier. Eliminer, attendre quelques années.
Racine fendue.
Fausse maladie due a un excès d'eau après une période de sécheresse. Fréquent sur carottes longues semées trop tôt.
POUR OBTENIR DE TRES GROSSES CAROTTES.
Utiliser la Flakkée de Colmar. Faire des trous tous les 15 cm, remplir de sable + terreau + poudre de cornes + écume de sucrerie + un peu de maërl. Semer quelques graines par poquets, éclaircir quand les plantes ont 5cm de hauteur.
Plantes condimentaires aromatiques
Plantes condimentaires aromatiques médicinales à cycle cultural bisannuel | ||||
Nom commun |
Hauteur (cm) |
Distance de plantation (cm) |
Multiplication | Usages et parties utilisées |
Angélique | 130 | 80 |
semis 200 gr/g longévité 1-2 ans |
tiges et pétioles confits; liquoristerie : graines médecine : racines (système. Digestif) |
Auntie grande | 90-200 | 80-120 | semis + division | médecine : racines (voies respiratoires, antiseptiques) |
Bardane géante | 100-150 | 50 |
semis 80 gr/g longévité 5 ans |
condimentaire : jeunes pousses et jeunes racines á la première année
médecine : racines (désinfectant) |
Carvi | 60 | 30 |
semis 350 gr/g longévité 3 ans |
aromatique : graines-médecine : graines- condimentaire : racines, feuilles, jeunes pousses |
Digitale pourpre | 100-150 | 50 | semis | médecine : feuilles (cardiotonique) (attention à la dose utilisée!) |
Gentiane jaune | 80-100 | 40 | semis | liquoristerie : racine et rhizomes-médecine : (système digestif) |
Guimauve | 100-150 | 60 |
semis 340 gr/g bouture et racines division |
médecine : racines + tiges + fleurs (voies respiratoires) . |
Jusquiame noire | 50-80 | 40 | semis | médecine : fleurs (système nerveux) ! dose : plante très toxique |
Melilot officinal | 40-80 | 20 | semis | médecine : fleurs |
Molène = Bouillon blanc | 150 | 50 | semis | médecine : feuillage + fleurs |
Raifort | 50-70 | 50 | bouturage de racines | condimentaire : racines-médecine : (antiscorbutique) |
Sauge sclarée | 100 | 40 |
semis 250 gr/g longévité 4 ans |
condimentaire : feuilles-aromatique : feuilles + fleurs |
Plantes condimentaires aromatiques médicinales à cycle cultural vivace | ||||
Nom commun |
Hauteur (cm) |
Distance de plantation (cm) |
Multiplication | Usages et parties utilisées |
Absinthe | 100-150 | 40 | semis + division |
liquoristerie : tiges feuillées - médicinal : fleurs en infusions ! plante toxique |
Achillée | 50-80 | 40-60 | semis + division | médicinal : cicatrisante, fébriguge |
Agastache | 75 | 50 | semis + division | condimentaire et médicinal : feuilles et fleurs |
Aigremoine | 30-60 | 25 | semis + division | médicinal : feuilles + fleurs en infusions et décoctions |
Ail des Ours | 20-40 | 20 | bulbes | médicinal : dépurative : feuilles crues en salades |
Armoise | 60-100 | 50 | semis + division |
condimentaire : feuilles - liquoristerie : tiges feuillées - médicinal : feuilles ! pas d'usage prolonge |
Arnica | 30-50 | 30 | semis + division | médicinal : teinture / ecchymoses |
Aspérule | 20 | 15 | semis + division | aromatique : feuilles / vin de Mai |
Aurone | 50-100 | 50 | semis + division | aromatique + médicinal |
Belladone | 100 | 80 | semis + division | médicinal : feuillage et fleurs ! plante très toxique |
Benoite | 30-40 | 30 | semis + division | condimentaire : racines - médicinal : racines |
Betoine | 30-60 | 30 | semis + division | médicinal : racines = cicatrisation - feuilles = tisanes |
Bistorte | 30-60 | 30 | division | condimentaire : feuillage - médicinal : racines |
Calament | 40-50 | 30 | semis + division | médicinal : infusions |
Camomille Romaine | 30 | 30 | semis + boutures + division | médicinal : inflorescences |
Cerfeuil musqué | 60-100 | 50 | semis | condimentaire : feuillage |
Chelidoine | 40-80 | 30 | division | médicinal : latex anti-verrues |
Ciboule | 35-50 | 20-25 | division .+ semis | condimentaire : feuilles + bulbes |
Ciboulette | 15-20 | 15-20 | division + semis | condimentaire : feuillage |
Consoude | 60-80 | 50 | semis + division | médicinal : racines en décoction ou cataplasmes |
Estragon | 50 | 30-40 | division | condimentaire : feuillage |
Euphorbe Epurge | 50 | 30 | division | médicinal : graine = purgatif ! plante toxique |
Fenouil amer | 150 | 50 | semis | condimentaire : feuillage - liquoristerie : graines |
Germandree | 50 | 30 | semis + division | médicinal : feuilles et fleurs |
Hellebore | 50 | 40 | semis + division | médicinal : rhizomes |
Hépatique | 10-15 | 15 | semis + division | médicinal : feuillage |
Hys(s)ope | 30-60 | 30-40 | semis + division | condimentaire : feuillage - liquoristerie : feuilles + fleurs |
Lavande | 60-80 | 40-50 | semis + bouturage + division | condimentaire : feuillage + fleurs - aromatique : inflorescences |
Livèche | 100-200 | 75 | semis + division | condimentaire : feuilles - pétioles - confiserie - médicinal |
Marjolaine = Origan | 50-60 | 20-25 | semis | condimentaire : feuillage + fleurs - médicinal : feuilles + fleurs |
Marrube | 40 | 30 | semis + division | condimentaire et médicinal : feuillage et fleurs |
Mauve | 75 | 60 | semis | médicinal : feuilles + fleurs |
Mélisse | 50-60 | 50 | semis + division | condimentaire : feuillage avant floraison - médicinal - liquoristerie |
Menthe | 50-60 | 30 | division + bouturage (+ semis pour certaines espèces) | condimentaire : feuillage - médicinal : feuilles + fleurs - aromatique |
Millepertuis | 40-50 | 30 | semis + bouturage + division | médicinal : fleurs ! photosensibilisation |
Nepeta | 100 | 50 | semis + division | condimentaire : feuilles + jeunes pousses |
Oseille commune | 50 | 15-25 | semis + division | condimentaire : feuillage |
Oseille épinard | 150-200 | 30-40 | semis | condimentaire : feuillage |
Oxalis | 15 | 10 | division | condimentaire : feuillage |
Pavot | 50-100 | 25-30 | semis | condimentaire : graines |
Pervenche | couvre-sol | 50 | bouturage + division | médicinal : feuillage |
Pimprenelle | 40-60 | 25-30 | semis | condimentaire : feuillage - médicinal : anthihémorragies |
Potentille Anserine | 15 | 10 | division | médicinal : feuillage |
Primevere | 15-25 | 20 | semis | médicinal : racines, fleurs |
Pulmonaire | 10-30 | 20 | semis + division | médicinal : feuillage |
Pulsatille | 40 | 25 | semis - division | médicinal : en teinture |
Reglisse | 120-150 | 75 | semis+drageons | médicinal = racines, feuilles, graines - liquoristerie : racines |
Reine des prés | 80-100 | 50 | semis + division | médicinal : inflorescence |
Romarin | 100 | 50 |
semis + division + bouturage + marcottage |
condimentaire : feuillage - médicinal : feuilles + fleurs - aromatique + liquoristerie |
Rue | 40-60 | 40-50 | semis + division | médicinal : inflorescences ! plante très toxique |
Safran | 15 | 10 | semis + bulbes | condimentaire : pistils - médicinal |
Saponaire | 30-50 | 30-40 | semis + bouturage + division | médicinal : tige feuillées + rhizomes ! plante parfois toxique |
Sarriette | 30-40 | 40 | semis + division | condimentaire : feuilles + jeunes pousses - médicinal : feuilles |
Sauge | 35-40 | 30-40 | semis + bouturage + division | condimentaire : feuillage - médicinal : feuilles + fleurs |
Scrophulaire noueuse | 80 | 50 | division | médicinal : hémorroïdes ! plante toxique |
Tanaisie | 100 | 60 | semis + division | condimentaire : feuilles - médicinal : feuilles + fleurs ! plante toxique |
Thyms | 15-25 | 15-20 | semis + division | condimentaire : feuilles + jeunes pousses - médicinal : inflorescences - aromatique |
Valériane | 80-120 | 60-80 | semis + division | médicinal : racine - feuilles fraiches |
Verge d'Or | 60-100 | 50 | division | médicinal : racines, feuilles |
Véronique | 15-40 | 25 | semis + division | médicinal |
Verveine | 40-80 | 50 | semis + bouturage + division | médicinal : inflorescence |
Verveine citron | 15-25 | 20 | bouturage + marcottage | médicinal : feuillage - aromatique : feuillage |
Vitex | 200 | 100 | semis +bouturage + marcottage | médicinal |
Le feutre
Lorsqu'on marche sur une pelouse et que l'on a l'impression d'enfoncer dans un matelas, c'est qu'il y a du feutre. On confond souvent feutre et mousse mais ce sont deux choses totalement différentes. La mousse est un organisme vivant, tandis que le feutre est la conséquence d'une accumulation de matières organiques mortes.
Le feutre est forme essentiellement par une couche de rhizomes et de stolons qui s'accumulent sous le gazon sain ainsi que de résidus de tontes et de mousses mortes non enlevées.
Une petite épaisseur de feutre (0,5 a 1 cm) est normale et même bénéfique, car elle nourrit les bactéries décomposeurs, retient l'eau et protège la pelouse contre la sécheresse. Cependant, lorsqu'il y a trop de feutre (plus de 1,5), l'herbe a tendance à s'enraciner dans cette couche plutôt que dans le sol, ce qui engendre plusieurs problèmes.
D’une manière générale, l'apparition du feutre est due essentiellement à une activité biologique trop peu importante dans la couche supérieure pour éliminer la matière organique à décomposer. Cette faible activité est due a:
- trop d'humidité (mauvais équilibre air/eau).
- un compactage de la couche supérieure ce qui entraine un manque d'oxygène dans la zone racinaire.
- une couche supérieure pauvre en humus clans les sols sableux.
- un taux d'acidité inadéquat (sol trop acicole).
- des tontes Ulchin: en fonction des conditions climatiques, les déchets de tonte ne sont pas digérés par le sol et libèrent des acides qui freinent l'activité du sol.
- Les engrais chimiques acidifient le sol, rendant ainsi la décomposition des matières organiques plus difficile. Les engrais naturels organiques, au contraire, activent la décomposition ce qui prévient l'accumulation de feutre.
- L'excès d'azote accélère la croissance plus vite que les organismes décomposeurs ne peuvent travailler.
- Le ramassage systématique du gazon coupe enlève de la nourriture aux décomposeurs qui alors disparaissent sauf dans le cas du mulching s'il est réalisé correctement.
- Les insecticides et herbicides détruisent les organismes décomposeurs dans le sol.
En cas de présence de feutre trop importante, les problèmes rencontrés sont multiples :
- Le feutre est une couche compacte et imperméable de sorte que la couche supérieure ne possède plus suffisamment d'oxygène pour permettre un bon développement racinaire.
- Le feutre freine la formation des drageons et talles et empêche ainsi la formation d'un tapis dense et gazon robuste.
- La pluie est captée par le feutre de sorte qu'elle ne pénètre pas dans le sol jusqu'aux racines.
- L'eau ne pénètre pas dans le sol, le feutre reste très humide ce qui favorise le développement de la mousse.
- La couche de feutre est une zone acide avec peu d'activité microbiologique et favorable au développement de mousse.
- Les engrais ne peuvent pas atteindre les racines ce qui entraine une mauvaise croissance du gazon.
- le gazon est plus sensible à la sécheresse et aux maladies.
Au niveau de la lutte, la meilleure est la lutte préventive qui maintiendra une vie du sol optimale. En cas de défaillance de celle-ci, il faudra soit intervenir mécaniquement avec un scarificateur, soit intervenir pour favoriser la vie microbienne de surface. Favoriser la vie microbienne est possible par :
- l'apport de micro-organismes qui accélère le processus de biodégradation du feutre.
- une correction annuelle du taux de pH jusqu'au niveau optimal pour une meilleure croissance du gazon et des bactéries.
- en fertilisant la pelouse avec un engrais ou un amendement organique. En même temps on favorise la croissance du gazon ainsi que l'on active les bactéries du sol.
- Un terreautage avec un compost bien tamisé vers la mi-mai permet également d'obtenir un bon résultat.
Harold Grandjean
Famille des Hippocastanacées
Une trentaine d'espèces sort répandues en Europe, en Asie jusqu'au Japon et en Amérique du Nord.
Caractéristiques
Feuilles composées de folioles en Hombre impairs de 5 à 9.
Fleurs en panicules blancs ou roses.
Fruits : capsule épineuse ou non, contenant un seul marron.
Aesculus hippocastanum
Marronnier- Châtaigne de cheval
Arbre de très grande dimension : 20 à 25m
Bourgeons Bras et visqueux.
Feuilles opposées, composées de 5 à 7 folioles sessiles de 10 à 15 cm de long. Fleurs blanches tachetées de rouge et de jaune en fin avril début mai en thyrses dressés de 15 à 20 cm de long.
Fruits : cupule épineuse contenant une graine (marron) de couleur brune luisante avec une cicatrice claire a la base.
Aesculus hippocastanum Baumanii'
H.20 m.
Fleurs blanches doubles, arbre sans fruit.
Convient mieux dans les endroits publics.
Aesculus x carnea (A. rubicunda)
Marronnier a fleurs rouges
C'est un hybride entre Aesculus hippocastanum et Aesculus Pavia.
Fleurs roses plus tardives en fin mai. Fruits sans épine.
Bourgeons non visqueux.
Taille plus petite 15m.
La variété 'Briotti -H12m. Belles fleurs doubles rouges.
Aesculus parviflora (Pavia alba)
Pavia a petites fleurs
Originaire des U.S.A., c'est un arbuste de 2 a 4m qui avec l’âge peut former un large buisson jusqu'a 8 m de diamètre.
Original en juillet- aout pour sa floraison en longues grappes de 30 cm avec de nombreuses fleurs dont les longues étamines blanches sont retombantes.
Aesculus pavia - (Pavia rubra) -Pavier rouge
Originaire des U.S.A., il est surtout utilisé comme grand arbuste de 5 a 6 m de hauteur.
Fleurs rouge-carmin en mai - juin. Se distingue des Aesculus par des feuilles à 5folioles pétiolées.
Exigences
Sol
De préférence siliceux, profond et frais.
Les marronniers redoutent les terrains humides ou trop secs.
Situation
Acer hippocastanum supporte l'ombre mais une sécheresse estivale peut provoquer une chute prématurée du feuillage.
Aesculus carnea est plus résistant et peut être utilise en plantations urbaines.
Il est souhaitable de ne pas planter des variétés fertiles dans les lieux publics et les cours des écoles ou les fruits deviennent des projectiles.
La chute des feuilles peut causer des préjudices en certains endroits.
Les marronniers supportent la taille et la transplantation.
Ennemis
Cameraria ohridella - La mineuse du marronnier
Ce petit papillon dont la larve vit en mineuse dans les feuilles est apparu en Belgique en 1998.
Localises entre les nervures,
les dégâts se présentent sous la forme de taches rousses qui s'agrandissent de manière irrégulière en devenant plus claires.L'activité chlorophyllienne se réduit, les feuilles jaunissent, brunissent et tombent prématurément.
Les chrysalides hibernent dans les feuilles modes assurant ainsi le cycle pour le printemps suivant.
Les dégâts sont moins importants sur A.carnea.
Multiplication
Stratification des marrons et semis au printemps suivant pour les espèces fertiles.
Le semis naturel est souvent de mise.
Greffage pour les espèces on variétés stériles.
André Bollinne
L’olivier s’invite dans le nord
Les oliviers résistent au climat belge. A condition que la souche provienne des montagnes et soit habituée au froid.
Dans son jardin, Christiane Dhoore acclimate de vieux oliviers pendant deux ou trois ans avant de les vendre. Pourcentage de réussite ? 97 %.L'olivier est un arbre à la mode. Le climat se réchauffant, certaines personnes se sont lance le pari de cultiver des oliviers sous nos latitudes. Est-ce réalisable? Oui. La preuve? Christiane Dhoore y parvient depuis plusieurs années. Mais planter un olivier requiert quelques précautions. Le sol doit être drainé correctement. Et il faut acheter un arbre résistant au froid. Christiane Dhoore travaille donc avec des souches provenant des montagnes. Sa démarche est très particulière puisqu'elle manipule uniquement de très vieux oliviers. «Après 150 ans, les cultivateurs d'olives arrachent les arbres. Avant qu'ils ne soient transformes en petits morceaux de bois, j'achète un champ et je ramène les oliviers chez moi. Dans mon jardin ! Je ne les vends pas immédiatement. Les oliviers doivent s'habituer au climat belge. Si le froid ne leur pose pas de problèmes, je dois les acclimatés à l'humidité. Cette acclimatation est bien souvent synonyme de développement de différentes maladies. Les arbres étant sous ma surveillance, je les traite. Après une période d'un a trois ans, ils sont vendus comme arbres d'ornement », explique Christiane Dhoore.
Inutile d'essayer de produire des olives. Les arbres sont trop vieux. Et si quelques olives se développent de temps à autre, elles ne parviendront jamais à maturité. « II n'y a pas assez de soleil. La présence de ces quelques fruits est juste symbolique », sourit Christiane Dhoore.
En travaillant ainsi, le risque d'échec est limité. A peine 3 % ! Par contre, si un amateur ramène un olivier ayant poussé sous le soleil du Midi de la France, la tendance s'inverse. Le pourcentage de réussite serait à peine de 1%
Des oliviers moins chers et moins résistants
A sa façon, Christiane Dhoore se bat actuellement contre un marché moins éthique. Cet arbre fruitier étant à la mode, certains n'hésitent pas à féconder de petits oliviers.
Elevés en serres, ils sont ensuite vendus en pots avec deux ou trois olives en guise de garniture. « Mais il n'y aura jamais plus que quelques fruits. Bien souvent, l'arbre aura perdu ses feuilles au printemps suivant et il sera vulgairement jeté à la poubelle. Ne sachant pas comment s'occuper d'un olivier, certaines personnes décident de le rentrer à l'intérieur pour l'hiver. Mais c'est une mauvaise chose. Confronté à la chaleur de la maison, l'arbre ne se met pas au repos. Il se comporte comme au printemps. Son horloge biologique est alors complètement déréglée.
Si ce type d'olivier passe l'hiver a l'extérieur, c'est également dangereux. Elevés en serre, ces oliviers n'ont jamais connu le froid », explique Christiane Dhoore.
L'attrait de ses arbres cultivés sous serre ? Leur prix. Pour acheter un olivier de qualité, il faut bien évidemment ouvrir son portefeuille. Chez Christiane Dhoore, on trouve des oliviers à partir de 1000 euros.
Elle assure également un suivi pendant un an. «Je plante moi-même l'olivier du client. L'opération est très technique. Je prends d'ailleurs un peu de terre de mon jardin pour favoriser l'adaptation de l'olivier à son nouvel environnement. L'olivier reconnait cette terre. Durant douze mois, je transmets mon savoir-faire au client. Si je n'agissais pas ainsi, ma démarche n'aurait aucun sens. »
Au sud et dans le vent
L'olivier étant un arbre fruitier, il doit titre planté en pleine terre. De préférence entre novembre et mars. A chaque printemps, il faut lui apporter une taille légère, une manière de lui donner un petit coup de pouce pour se développer. L'olivier doit être pulvérisé deux fois par an avec de la bouillie bordelaise (sulfate de cuivre). Si le propriétaire de l’'arbre ne connait pas la provenance exacte de son arbre, mieux vaut le couvrir pour l'hiver. Si la souche vient des montagnes, l'olivier n'a pas besoin d'être protégé pour les fours les plus froids.
Avant de vendre un olivier, Christiane Dhoore se rend toujours chez son client. Histoire de vérifier qu'il possède un endroit adéquat pour planter son nouvel arbre. Si l'olivier peut être planté dans tous les types de sol, il a besoin d'une importante surface libre autour de lui. « Planter un olivier entre deux conifères de douze mètres de haut est complètement ridicule. Il ne tiendrait jamais le coup. Les premières plantations doivent se situer à plus de dix mètres de l'olivier. Pour éviter de créer de l'ombre et de l'humidité. L'olivier a horreur de cela », explique Christiane Dhoore.
L'olivier n'a rien contre une bonne averse. Mais il a besoin de sécher rapidement. Grace au soleil ou au vent. « Sous nos latitudes, les plantes ne sont pas toujours bien ensoleillées. Lorsque j'étudie le terrain, je veille à bien orienter l'olivier par rapport au vent. En essayant de le planter le plus au sud possible », conclut Christiane Dhoore.
Bulbes et semis
Lucien GODEAU
Un potager d'ornement :
Outre les légumes très esthétiques comme les poirées a cardes rouges ou les choux décoratifs, les potagers qui se veulent séduisants mélangent les légumes aux fleurs annuelles et aux plantes aromatiques et autres condiments. Leurs fleurs comestibles agrémenteront les salades, potages et soupes. Les capucines attirent les pucerons qui délaisseront les légumes et les arbres fruitiers. Les œillets et roses d'Inde sort également des fleurs favorites du potager, si elles ne sont pas comestibles, dies éloignent les nématodes et la mouche blanche. Les soucis si faciles à cultiver à fleur jaune ou orange, qui se ressèment tous seuls. Le géranium rosat au feuillage parfumé, le dahlia. Les zinnias et les rudbeckias qui ont également des vertus répulsives sur les insectes ravageurs. Composez un joli ensemble avec du persil frisé et des millets de poètes : ils ont a peut près la même hauteur, se sèment début mai et la récolte tout comme la floraison s'étale de juillet jusqu'aux gelées
La bourrache est une plante condimentaire dont les feuilles ont un gout de concombre et accompagne les crudités, les salades et les potages et dont la fleur bleue ou blanche comestible, décore les plats. Les feuilles fraiches écrasées sons utilisées en cataplasme sur les furoncles el les abcès : l'infusion de fleurs et de feuilles (40 gr par litre d'eau bouillante) provoque une forte transpiration ct est bénéfique aux états bronchiques.
Quelques bulbes :
Les bégonias
: tubercules en jauge, a l'abri du gel, se replantent chaque année, à l'ombre, au soleil ou à mi ombre à 5 cm de profondeur et 20 cm de distance, fleurs de juin a septembre, 25 cm de haut dans les tons blanc. Rose, écarlate, jaune, rouge foncé, etc...Les lys exotiques
: en massifs dans les parterres, les rocailles ou entre les arbustes, a 12 cm de profondeur à 15 cm de distance, floraison de juin a aout, 75 cm de hauteur ; ils supportent l'ombre ou la mi- ombre.Les dahlias
: nains de bordure, lilliputiens, pompons, à grandes fleurs, etc...de la famille des chrysanthèmes. Conserves en hiver sur du terreau ou du sable humide, ils son (mis en végétation en février en serre chaude, puis plant& en pleine terre antes le 20 mai, Un tubercule desséché sera éliminé. Il réclame beaucoup d'eau et un apport d'engrais tons les 15 jours. Surtout en fin de floraison pour nourrir le bulbe. Ne jamais utiliser de fumier frais. Pour diminuer la hauteur de la plante, pincer entre la 5° et la 8° feuille. Les dahlias hautes- tiges seront tuteurés.Les narcisses d'été
: se plantent au printemps et fleurissent environ 8 semaines plus lard en répandant un doux parfum : a 10 cm de profondeur et 6cm d'écart an soleil on a mi- ombre. Hauteur des tiges 40 cm.Les glaïeuls
: nains, a grandes fleurs ; planter de 8 a 15 cm de profondeur et a 8 cm d'écartement au soleil ou a mi- ombre. Floraison de juin –juillet a septembre suivant les variétés ; tuteurer ; hiverner a l'abri ou protéger a l'extérieur contre le gel par paillage_Renoncules multicolores
: à planter en groupe pour parterres ou vases, a 3 cm de profondeur et 5 cm d'écartement. Elles se plaisent partout : Ranunculus asiaticus, variétés doubles très florifères pour fleurs coupées. Floraison de juin à aout, hauteur 30 a 40 cm.Arums ou Callas : Zantedeschia pour une exposition ensoleillée, au jardin en pot, sur le balcon ou la terrasse, fleurit de juillet à septembre. Hauteur 60 cm.
Montbrétias
: crocosmiiflora, les bulbes se multiplient très facilement en pleine terre, à 4 cm de profondeur et 10 cm d'écartement exposition ensoleillée. Fleurs à couper, hauteur 75 cm en aout, tenaces en bouquet. Freesias : chaque bulbe fournit deux tiges qui portent chacune 8 a 10 fleurs parfumées en juillet- septembre .Planter a 5 cm de profondeur et 5 cm d’écart au soleil ou a mi- ombre, bouquets de 30 a 40 cm de haut.Sandersonia aurantiaca
: plante bulbeuse vivace a 5 cm de profondeur et 10 cm d'écartement qui peut hiverner en terre elle porte des tiges d’une dizaine de clochettes orangées en forme de lanterne chinoise de juillet a septembre d'une hauteur de 60 cm.Tigridia pavonia (œil de paon)
: plante bulbeuse dont chaque tige de 45 cm de haut porte 6 a 8 fleurs a couper qui s'épanouissent successivement de juillet a octobre . A hiverner en cave : planter à 8 cm de profondeur et 8 cm d'écartement en terrain ensoleillé on mi- ombragé.Orchidée de rocaille
: originaire du Tibet, aux endroits ensoleillés et abrites ou en pot a l'intérieur, floraison en mai-juin. Plantation a 2 cm de profondeur et 5 cm d’écartement, tige de 10 cm.Ixias
: tiges filiformes de 40 cm portant de nombreuses fleurs étoilées de 3- 4 cm multicolores en juin-juillet de 40 cm de haut Planter a 5 cm de profondeur et 5 cm d'écart en sol léger et bien draine au soleil ou a mi- ombre. Iris hollandica : a 8cm de profondeur et 8 cm d’écartement, tige à couper de 50 cm de haut en mai- juillet au soleil ou a mi-ombreLachenalia
: tige de 40 cm de bail a fleurs tubuleuses. Provenant d'Afrique du Sud, a planter après les Saints-de- glace, excellente pour les terrasses en situation ensoleillée ou mi- ombragée ; planter a 5 cm de profondeur et 10 cm d'écartementHymenocallis festalis
: fleurs parfumées ressemblant aux orchidées tige de 45 cm de haut à couper : planter a 8 cm de profondeur et 15 cm d'écartement en toute exposition ; fleurit en juin- août. Chaque bulbe fournit plusieurs tiges.Plantation en pot ou en jardinière :
Seuls ou associés avec d'autres plantes, les bulbes à fleurs permettent d’avoir des bacs toujours fleuris si l'on joue sur leur époque de floraison. Une floraison étalée s'obtient aisément en plantant des bulbes de variétés différentes sur plusieurs couches étagées
Drainage
: pour rester en bonne santé, les bulbes doivent the plantés dans un terreau bien drainé : des trous de 1 cm de diamètre tous les 15 cm. recouverts d'un tesson de tuile et un fond d'argex. .Rempotage
: le terreau ou de la bonne terre du jardin peut convenir : elle doit être fraiche et humide sans être trempée. Tasser légèrement. Les bulbes peuvent être plantés plus serrés qu'en pleine terre. Si vous ne disposez qu'une seule couche de bulbes, il faut respecter la profondeur habituelle de pleine terre : c'est à dire le double de la hauteur du bulbeSi vous désirez one plantation plus dense, en deux couches de bulbes : les plus gros seront à 12-15 cm de profondeur et les plus petits a 5-8 cm de profondeur.
Dans les deux cas, ils ne peuvent pas se toucher ni toucher le bord du bac ou de la jardinière : en deux couches, il faudra en plus veiller ales planter en quinconce pour que les tiges florales soient écartées l’une de l'autre
Hivernage
: soit les rentrer pour l'hiver dans un local a l'abri du gel, soit couvrir les bats par un paillage (mulch), un film on voile d'hivernage si vous les laissez a l'extérieurSoins, engrais
: les bulbes demandent un arrosage régulier, car la terre ne doit jamais être sèche. Bien que les bulbes puissent fleurir sans engrais, il est conseillé d'appliquer une fumure organique surtout pour une plantation pluriannuelle de narcisses, muscaris, crocus, scilles, sternbergias, colchiques, ...utiliser du compost enrichi avec du fumier de bovin séché, poudre de roche, de corne, a action lente avec en complément, lors de la pousse des feuilles_ d'un engrais azoté pour fleurs.Choix des variétés de bulbes
: pour les balcons et terrasses, choisir des bulbes a fleurs basses qui supportent le vent en associant dans une même jardinière des narcisses, muscaris, crocus, tulipes botaniques, scilles et chionodoxa pour réaliser une décoration florale étalée .Sous des arbustes a feuillage persistant ou des conifères, on peut mettre des anémones blanda, des puschkinia ou des scilles. Avec des rampants comme les cotonéasters, l'hedera (lierre) les bruyères et les rocailles, on peut installer des tulipes botaniques ou des narcisses
Propositions :
-Balconnière tout en jaune de février a mai : couche inferieure : 30 tulipes doubles hâtives jaunes Couche supérieure : 50 crocus chrysantus, 50 eranthis
-Pot en rouge et blanc : couche inférieure : 30 tulipes simples tardives rouges
Couche moyenne : 20 jacinthes blanches
Couche supérieure : 25 narcisses blancs
-Grand bac avec vivaces comme saute (salix), skimmia japonica, vinca minor (petite pervenche) couche inferieure : 100 tulipes a fleur de lis on frangées tardives
Couche moyenne : 20 jacinthes, 40 tulipes botaniques (kaufinanniana ou greigii)
Couche supérieure : 20 iris reticulata, 20 anémones blanda, 20 scilles siberica
Conseils pratiques de plantation :
-La plupart des bulbes a floraison estivale provenant des pays chauds, demandent one situation plutôt ensoleillée pour fleurir abondamment, excepté les bégonias tubéreux et les cyclamens à floraison automnale
-En général, il est préférable de les planter quand le gel nocturne n'est plus à craindre, sinon en les protégeant du gel par un paillage on en pratiquant one mise en culture a l'abri, avant la plantation en pleine terre.
-Excepté les dahlias et les bégonias qui sont a peine enterrés, les bulbes sont plantés a une profondeur égale a deux fois leur taille. En pleine Terre ne pas les planter trop près les uns des autres : 10 cm pour les petits bulbes, 12 cm pour les glaïeuls. 25 cm pour les bégonias, 30 cm pour les lis et 40 cm pour les dahlias.
-Utilisez un transplantoir après avoir dispose les bulbes sur le sol à bonne distance. Cet outil dispose de graduations indignant la profondeur adéquate. Remettre la terre enlevée dans le trou et tasser légèrement puis arroser pour favoriser l'enracinement, si l'on n'a pas trempe les tubercules avant la plantation .Ne pas oublier de placer des tuteurs aux bulbes dont les tiges sons hautes pour pouvoir résister aux vents, orages et averses.
-Les bulbes ne supportent pas l'excès d'humidité mais une terre perméable humide leur convient bien et ils ne tout pas exigeants en engrais, mats du compost et un peu d'engrais en fin de végétation leur permet de refaire leurs forces avant l’hivernage.
-Excepté les vivaces la plupart des tubercules gélives seront rentrés en cave sur un peu de sable de rivière ou de terreau pour éviter leur dessèchement. Il est toujours possible de protégée ceux qui hivernent dehors par un paillage ou un mulching de fumier pailleux ou d'écorces
Pour préparer le printemps :
C'est en automne que l'on prépare la floraison du printemps : les perce- neige, les éranthes d'hiver (Eranthis hyemauis), les iris, les crocus, les muscaris et autres narcisses
-Il faut veiller a ce que le sol soit meuble et aéré avant d'enfouir les bulbes a une profondeur égale a deux fois le taille des bulbes.
-Pour avoir un effet plus à naturel ». On peut jeter les bulbes en rond sur le sol ameubli et les planter a l'endroit ou ils sont tombés par hasard.
-Dans une bordure, on peut disposer ca et la de petits groupes de couleur chaque fois différente et l'on aura l'impression de fleurs naturelles comme dans un pré fleuris
Il existe, pour ce faire, des corbeilles à planter en matière synthétique, de 25 cm de diamètre dont on rempli le fond d'un peu de terre avant de disposer les bulbes. Il suffit de planter le panier à la profondeur voulue de le remplir de terre et d'y placer une étiquette indiquant la variété et la ou les couleurs. L'hivernage en sera facilité ainsi que la détermination pour faciliter la plantation l’année suivante.
Pour les fleurs à tige haute comme les glaïeuls il existe des tuteurs en plastique dur, résistant aux intempéries, muni d'un anneau de 30 cm de diamètre, qui est réglable en hauteur jusqu'a 60 cm.
Forçage des bulbes a floraison printanière :
Deux techniques sont généralement utilisées : sur carafe on vase spécialement conçu a cet effet, soit sur lit de gravier dans un vase plat peu profond (4 a 5 cm de profondeur minimum) .Dans les deux cas, il est utile de placer du charbon de bois pour éviter le pourrissement de l’eau.
Préparation des bulbes : hivernage artificiel des bulbes en les plaçant 4 a 6 semaines dans le bac plastique en bas d'un réfrigérateur (a 4° a 5° c). Cette technique est nécessaire pour une mise en place des bulbes entre le 15 septembre et le 15 novembre ; après, cela devient inutile .Eviter cette opération avec les amaryllis et avec les narcisses «Tazetta » qui ne supportent pas les chocs thermiques. Parfait pour jacinthe et narcisse « Paperwhite »
Forçage en bocal : il faut au moins une hauteur d'eau de 5 à 6 cm pour permettre aux racines de se développer. Les bulbes ne peuvent pas toucher l’eau. Placer le bocal a 10°- 12°c a 1'obscurité jusqu'a obtenir des pelisses de 5 a 6 cm , puis le placer a la lumière, loin d'un radiateur, a 16°- 20°c ; maintenir €e niveau d'eau : la floraison se fera tin mots plus lard, plus si la température est inferieure a 18°c.
Forçage sur gravier : même pratique mais en plaçant les bulbes sur 5 a 6 cm d'épaisseur de gravier et d'eau.
Préparation des semis de fleurs :
Période des semis : toutes les fleurs, même les annuelles, ne se sèment pas à la même époque car il y a les plantes a croissance lente et celles a croissance rapide, celles qui peuvent être semées sur place et d'autres qui nécessitent un ou plusieurs repiquages.
Parmi les croissances lentes, le bégonia non tubéreux sera semé en janvier-février, ainsi que les pélargoniums.
Parmi les croissances rapides, afin d'assurer une floraison plus rapide, on sèmera en mars en serre chaude ou a l'intérieur a 20°c puis a 16° afin de faire un on plusieurs repiquages en avril, du 15 au 30, un second semis soit en serre froide, soit sur côtière protégée, soit en appartement les plantes qui ne nécessitent pas de repiquage, quoiqu’un repiquage soit toujours conseillé
En mai, du 1 au 15, en pleine terre en place, les semis qui ne seront pas repiqués, mais qui devront être éclaircis et protégés centre la sécheresse et les dernières gelées par un paillis ou un tunnel. Les plants enlevés lors de l'éclaircissage peuvent être repiquées à un autre endroit.
Du 15 au 20 mai, si elles n'ont pas été semées en pot. On sème sur place les capucines, ipomées, coloquintes et haricots d’Espagne.
De mai a juillet, ce sont les semis sur plate- bande ou côtière de fleurs bisannuelles et de fleurs vivaces.
Semis en caissette : les semences étant généralement assez fines, on soignera spécialement la préparation du substrat : un mélange de terre de terreau et de sable en proportions variables
Pour les fines grains 40% de terre, 40% de terreau, 20% de sable fin ;
Pour les grains moins fines : moitié de terre et moitie de terreau, avec un peu de sable.
Chaque ingrédient est tanisé avant mélange et pour les plus fines graines un tamisage très fin est requis.
Caissette de semis: il est parfois intéressant, pour éviter les dépenses, d'utiliser les caissettes ou vidanges utilisées pour la nourriture ou le poisson dans les grandes surfaces. Elles sont en frigolite et évitent les chocs thermiques diurnes et nocturnes. Bien désinfecter le mélange en l'étendant, par exemple, en couche mince sur une surface plane et y passer le « vaporetto ». Cette machine a détapisser à vapeur d'eau.
Pour les semences plus grosses, on peut remplir le fond de la caissette avec tin mélange moires tamisé, puis une derrière couche de substrat plus fin.
Il est toujours préférable, pour éviter la « fonte» des semis, de saupoudrer du charbon de bois râpé en poudre la surface sur laquelle seront déposées les sentences. Couvrir ensuite après semis d'une fine couche de terreau très fin. N'arroser que parcitnonieusement a l'aide d'un vaporisateur. Pour créer un micro- climat et éviter le desséchement, Couvrir la caissette d'un verre ou d'un film plastique transparent.
Semis en janvier- février :
En terrine à température constante de 20°, tenir toujours humide par pulvérisation, repiquage en godet, puis mise en place courant mai en pleine terre.
Hibiscus moscheutos Galaxy - Abutilon F1 Bella Mix - Bégonia gracilis - Calceolaire - Canna F1 Tropical mix - Coleus - Fuschia hybride - Géranium zonate F1 - Géranium lierre
Semis en mars- avril :
Semis en terrine ou sur couche a température constante de 16°, repiquage en pleine terre lorsque les gelées ne sont plus à craindre (15 mai)
Les plants vivaces se sèment de juin à septembre. En général, one Plante vivace ne fleurit que la seconde année après le semis. Semées en mars, certaines variétés fleurissent la première année du semis.
Acanthe - Ageratum - Armeria - Campanule lactiflora New Hybrids - Centaurée cyanoides Blue Carpet - Cineraire maritime - Cirsium japonicum - Clematite tangutica Radar Love- Commeline Sleeping Beauty - Coreopsis - Delphinium (Pacific ; F I Aurora : Spring ; Tatsienense Sky Lights PMix) - Dicentra Spectabilis coeur saignant - Digitale purpurea primrose carousel - Hibiscus moscheutos Galaxy - Hysope officinale - Isatis tinctoria (pastel) - Lavande - Lobelia speciosaF1 / Salmon - Lin bleu -Lychnis chalcedonia (croix de Jerusalem) / haageana lumina-Lysimachia ctethroides Lady Jane -Meconopsis grandis de l'Hymalaya (papaveracée) - Melianthus major- oeillet superbus / mignardise / deltoides - Polemonium cashmirianum (valériane grecque) - Pavot nudicaule (annuel) - Rose trémière peaches'N'dreams / Antwerp mix - Sauge roemeriana Hot trumpets - Rudbeckia tanacetum niveurnjackspot
Plantes annuelles
Abutilon F1 bella mix - Acroclinium (immortelle d'Australie) - Agastache urticifolia / foeniculum - Ageratum - Alysse - Amarante - Angelonia serena mix - Asarina grimpant - Balsamine topknot - Belle de nuit -Betterave ornementale Mc Gregors’Favorite - Campanule F1 champion mix - Célosie - Chrysanlhème tanacetum santana / Snownland / a carène / parthenium - Chou d'omement - Cobée scandens - Cleome spinosa - Coleus - Coreopsis tinctoria -Diascia barberae (suspension) - Cosmos sulphurcus cosmic / sonata - Dalhia (donne un tubercule a l'autonme) - Datura - Dichondra argentea (suspension) - Didiscus madonna -Dracocephalum Dragon mix (mélisse de Moldavie (cuisine, infusions) - Erigeron - Ficoide gelato mix Gaillarde double - Giroflée Or à cooper / prince / quarantaine - Godetia - Helenium amarum - hibiscus - Houblon du Japon - Impatiens - Ipomée
Bulbes et/ou griffes a planter en automne
Jacinthes extra grosses pour cultiver sur carafes et en pots, en jardinières pour terrasse et balcon, en pleine terre, 10 variétés de coloris différents
Amaryllis pour culture en pots :
Narcisses botaniques et jonquilles ;
Tulipes simples. Doubles, parfumées, hybrides, hâtives ou tardives. Botaniques ;
Ails d'ornement ;
Anémones ; Blomeria crocea ; Erythronium Pagode ; Dichelostemma Ida-Maia ; Brodiae Reine Fabiola ;
Leucojum aestivum (Nivéole d'été) ressemble au perce-neige
Iphéon ; Géranium tuberosum ;
Eremurus ;
Couronnes impériales et Fritillaires, dont le bulbe chasse taupes et mulots ;
Cyclamens ;
Eranthis Hyemalis (aussi hatif que les perce-neige) ;
Calochortus ; iris reticula Gordon (hâtif- fin mars) ou d'Angleterre (tardif : juin-juillet);
Camassias (liliacées)
Perce-neige ; muscaris ;
Glaieuls a plantation d'autonme
Renoncules (griffes)
Arum d'Ethiopie;
Colchiques ;
Crocus botaniques a floraison précoce.