Cercle horticole

Mise à jour : 08/02/2009 07:08:26

Table des matières     Info

 

 

Quelques beaux arbustes

Tableau des usages des arbustes décoratifs

Un jardin fleuri   Le sureau

Quelques beaux arbustes

 

1. EUONYMUS : Nom français : FUSAIN (famille des Célastracées).

2. FORSYTHIA : Famille des Oléacées.

3. DAPHNE MEZERUM : Nom français : gentil bois – arbre de misère – joli bois.

4. DEUTZIA : Famille des Saxifragacées.

5. COTINUS COGGYGRIA : Nom français : Arbre à perruques ; « Fustet » ; Famille des anacardiacées.

6. AMELANCHIER : Nom français : Amélanchier. Famille des rosacées.

7. AUCUBA JAPONICA : Famille des Cornacées.

8. BERBERIS : Nom français : Epine vinette ; Famille des Berbéridacées.

9. BUDDLEIA : Nom français : Arbre aux papillons ou Lilas d’été. Famille : des Buddléacées.

10. CEANOTHUS : Nom français : Céoanothe ou Lilas de Californie. Famille : Rhamnacées.

11. CHAENOMELES : Nom français : Cognassier du Japon. Famille : Rosacées.

12. CORNUS : Nom français : Cornouiller. Famille : Cornacées.

13. CALLICARPA : Nom français : Callicarpa. Famille : Verbénacées.

14. HYDRANGEA MACROPHYLLE : Nom français : Hortensia Famille : des Saxifragacées

15. HYDANGEA AUTRES QUE LES HORTENSIAS

16. HIBISCUS SYRIACUS : Nom français: Mauve en arbre ou Ketmie. Famille : Malvaceae.

17. HIPPOPHAE RHAMNOIDES : Nom français : Argousier. Famille : Elaeagnaceae

18. HAMAMELIS : Nom français : Coudrier charmeur / Noisetier des sorcières. Famille des Hamamélidacées

19. LABURNUM : Nom français : Cytise – Pluie d’or. Famille des Fabaceae (légumineuses)

20. ERICA : Nom français : Bruyère des neiges.

21. SYRINGA : Nom français : Lilas, Famille des Oléacées

22. COTONEASTERS : Famille des Rosacées.

23. KOLKWITZIA AMABILIS : Nom français : Buisson de beauté Famille des Caprifoliacées

24. KERRIA Japonica : Nom français : Corête du Japon. Famille des Rosacées

25. KOELREUTERIA PANICULATA : Nom français : Savonnier. Famille des Sapindacées

26. ILEX : Nom français : Houx ; Famille des Aquifoliacées

27. HYPERICUM : Nom français : Millepertuis Famille  des Cuttiféraceae

28. TAMARIX : Nom français : Tamaris ou Tamarix Famille des Tamariacées.

29. SYMPHORICARPOS : Nom français : Symphorine Famille des Caprifoliacées

30. SPIRAEA : Nom français: Spirée. Famille des Rosacées.

31. RIBES : Nom français: groseillier. Famille des Grossulariacées.

32. RHUS : Nom français : Sumac Famille des Anacardiacées.

33. PYRACANTHA : Nom français : Buisson ardent Famille de Roscaées

34. PRUNUS  LAUROCERASUS : Nom français : Laurier-cerise. Famille des Rosacées.

35. PRUNUS : Famille des Rosacées.

36. SCAMBUS : Nom français : Sureau, Famille: des Caprifoliacées.

37. VIBURNUM : Nom français : Viorne – Boule de neige Famille des Caprifoliacées

38. WEIGELA : Nom français: Weigela ou Wégéla Famille des Caprifoliacées

39. PHILADELPHUS : Nom français : Seringat Famille des Saxifragacées

40. MAHONIA : Nom français : Mahonia Famille des Beréridacées

41. POTENTILLA FRUTICOSA : Nom français : Potentille Famille des Rosacées.

42. LES MALUS : Nom français : pommiers d’ornement Famille des Rosacées

43. OSMANTHUS : Nom français : Houx ornemental Famille des Oléacées

44. LONICERA : Nom français : Camérisier Famille des Caprifoliacées

45. LIGUSTRUM : Nom français : Troène Famille des Oléacées

46. MAGNOLIA : Nom français : Magnolia Famille des Magnoiacées

47. PIVOINE EN ARBRE : Nom latin : Paeonia Famille des Paeoniacées

48. PARROTIA PERSICA : Nom français : Parrotie de Perse ; Arbre de fer Famille des Hamamélidaceae

 

 

1. EUONYMUS

Nom français : FUSAIN (famille des Célastracées).

 

Le fusain ou Euonymus à feuillage caduc ou persistant suivant les espèces se rencontrent couramment dans nos jardins. Ils doivent leur attrait non à leur floraison mais surtout à la beauté du feuillage chez les espèces persistantes et à l’originalité des fruits et la couleur des feuilles en automne chez les espèces caduques.

Espèces à feuillage caduc :

1. Euonymus europeus (journée de l’arbre 2005 RW) ou Fusain d’Europe. Bois vert carré au stade jeune et avec l’age change en bois rond, brun. Aussi dit Bonnet de curé ou bonnet d’évêque.

Cet arbrisseau pouvant atteindre 4 à 5 m. se rencontre à l’état spontané dans les taillis et en lisière des forêts.

Les rameaux sont garnis de quatre crêtes liégeuses longitudinales d’où non nom de bois carré. C’est ce bois qui carbonisé donne les fusains utilisés par les dessinateurs.

En avril apparaissent des petites fleurs blanches insignifiantes qui donneront en septembre octobre et même plus tard, après la chute des feuilles, de nombreux fruits typiques de 15mm, à valves anguleuses, rouge veiné de pourpre, qui s’ouvrent pour laisser percevoir des graines enveloppées dans un arille orange, d’où le nom de « Bonnet d’Evêque »

En octobre les feuilles jusqu’à là vertes se colorent en rouge carmin d’un très bel effet. Il existe plusieurs cultivars le plus connu étant : E.e. Red cascade haut de 2 m 50 avec une abondance de fruits rouge clair.

Les fruits du fusain sont toxiques et les anciens les utilisaient séchés pour lutter contre les acariens les poux

2. Euonymus alatus

Introduit de Chine vers 1860 et très rencontré dans les parcs et jardins, c’est un arbuste à croissance lente, haut de 2 à 3 m. Il est appelé « ALATUS » par allusion aux ailes liégeuses très développées sur les rameaux. Si les fruits sont plus petits, c’est le feuillage qui est le point fort de cet arbuste. En effet en automne il prend une belle coloration rouge carmin comme un des meilleurs arbustes à coloration automnale. Mais on remarque ses nombreux fruits rouges, à 5 lobes, de 2 cm de diamètre, suspendus à de longs pédoncules.

3. Euonymus planiques (ou Euonymus sacchalinensis)

Haut de 2 à 3 m. et autant en largeur, comme les précédents, il prend une belle coloration en fin de saison mais on remarque ses nombreux fruits rouges, à 5 lobes, de 2 cm de diamètre, suspendus à de longs pédoncules.

Espèces à feuillage persistant.

1 Euonymus japonica

Cette espèce à feuillage persistant de couleur vert foncé luisant à donné naissance à de nombreux cultivars panachées ou bordées de blanc ou de jaune or. Ce sont de très jolis arbustes qui conviennent dans les jardins bien protégés et à micro- climat très favorable mais qui souffrent souvent des hivers rigoureux. Lorsque les tiges sont atteintes par le gel il suffit de pratiquer un bon recépage ; des percements réapparaissent à la base. De plus ces plantes sont souvent attaquées par de cochenilles.

2. Euonymus fortunei.

Une forme de jeunesse issue de cette espèce se rencontre souvent dans les catalogues sous le nom d’Euonymus radicans. Ses rameaux légèrement verruqueux portent des crampons qui permettent à la plante, tel un lierre, de s’accrocher aux murs, sur une pierre ou un tronc d’arbre jusqu’à une hauteur de 2 à 3 m. S’ils ne trouvent pas un support à leur disposition, les rameaux s’étalent et s’enracinent comme un vrai couvre- sol.

Les feuilles vertes persistantes rougissent à l’automne et les fruits sont très rares. Il existe une vingtaine de cultivars remarqués par la panachure du feuillage ou par une plus grande vigueur

Les plus utilisés sont :

E.fortumei « Coloratus » : vigoureux couvre- sol ou grimpant de 3 à 5 m à feuillage vert brillant.

E. fortunei « Emerald Gaity » : petite forme arbustive dressée de 30 à 40 cm. Feuilles blanc et vert.

E. fortunei « Emerald Gold » : hauteur 30 à 40 cm, forme dressée à feuilles marginées de jaune d’or.

E. fortunei « Variegatus » ou « Gracillis » : rampant ou grimpant de 3 à 5 m, feuilles bordées de blanc, et teintées de rose en hiver.

Exigences :

Sol : Toutes les bonnes terres de jardin, bien pourvues en humus, mêmes calcaires.

Situation : Les variétés à feuillages caduc ou panaché préfèrent le soleil ou la mi- ombre : celles à feuillage vert persistantes supportent l’ombre.

Utilisation :

Espèces persistantes : Garniture des murs, des pierres, des troncs, couvre- sol pour les espèces à longs rameaux. Les variétés naines s’utilisent dans les rocailles, dans des parterres en association avec les bruyères ou de petits conifères, sur les tombes au cimetière, à l’avant plan des mixeds- borders.

Pour obtenir une décoration hivernale, à cette époque de l’année, on les plante dans des vasques ou jardinières en succession aux plantes à balcons. On les associe avec des bruyères des neiges, de petits conifères ou d’autres petites plantes persistantes au froid. En mars ces plantes seront transplantées en pleine terre et en novembre suivant elles reprendront place dans les jardinières, et ainsi de suite chaque année jusqu’à ce qu’elles deviennent trop imposantes.

Espèces caduques. En isolés ou en groupes, ainsi qu’a l’avant des massifs, et un endroit bien visible ou jardin pour profiter pleinement de leur coloration automnaux. Vu la toxicité des fruits on ne les plante pas dans des plaines de jeux et dans des endroits fréquentés par de jeunes enfants.

Multiplication.

Semis des graines fraîches pour les espèces pour les espèces caduques, marcottage, parfois en terre sableuse pour les espèces persistantes.

 

2. FORSYTHIA

Famille des Oléacées

Certainement l’arbuste le plus répandu dans nos parcs et jardins, recherché pour son abondante floraison, avant la feuillaison, dès les premiers beaux jours du printemps. Le Forsythia est originaire de l’Asie Orientale fut dédié à William Forsyth, surintendant des jardins royaux d’angleterre.

 

Les arbustes que nous rencontrons sont issus d’hybridations ou de mutations obtenus par les pépiniéristes. Deux espèces sont largement commercialisées :

1. Forsythia X intermédia :Mimosa de Paris

Cet hybride entre Forsythia suspensa ett Fortythia viridissima, obtenu dans la 2e moitié du 19e siècle par des pépiniéristes allemands est à la base des cultivars (variété) que nous rencontrons, à l’heure actuelle, dans nos jardins.

F. x Intermedia « Béatrice Farrand » ; Hauteur 3 m. c’est une forme tétraploide à grandes fleurs jaune canari du 4 à 5 cm de diamètre, solitaire ou groupés par deux. Il forme un buisson érigé.

F. x Intermedia « Lynwood » ; Hauteur 2,5 m est le résultat d’une mutation d’origine irlandaise dont les fleurs arrondies d’une belle couleur jaune sont réparties tout au long des rameaux érigés qui procurent des jolies tiges à couper pour des arrangements floraux.

F. x Intermédia « Spring Glort » ; son jaune soufre. Convient pour le forçage.

F. x Intermédia « Spectabilis » ; Variété ancienne (1908) qui figure encore dans tous les catalogues. Ses fleurs d’un beau jaune or sont très spectaculaires. C’est un arbuste vigoureux de 2,5 m à 3 m de hauteur et autant en largeur.

2. Forsythia suspensa : Originaire de chine, cette espèce fut la première à être introduite en Europe.

Cet arbuste à longs rameaux plus ou moins sarmentaux qui peuvent atteindre 3 à 4 m de long est souvent utilisé comme arbuste grimpant que l’on palisse contre le mur. Chaque nœud porte 2 à 3 fleurs jaune de +- 3 cm de diamètre. La floraison est cependant moins intense que chez les espèces précédentes.

 

3. Exigences

Sol : Très rustique, les Forsythias sont des arbustes peu exigeants au point de vue sol ; ils aiment les bonnes terres de jardins bien drainées. Leur floraison et leur végétation seront meilleures dans un sol riche. Ils résistent cependant en sol calcaire et pauvre.

Situation : Ils réclament le plein soleil et une situation éclairée.

Usages : Les Forsythia trouvent leur place dans les massifs mais aussi en isolés sur une pelouse. Ils entrent dans la composition des haies dites naturelles. Ils se forcent facilement ; il suffit de couper des rameaux fin décembre à la condition que quelques jours de gel aient eu lieu, et les placer dans de grandes vases dans l’appartement ; après une quinzaine de jours les fleurs seront épanouies. En janvier ou février, le temps de forçage est plus court d’autant plus qu’on se rapproche de la période normale de floraison. Le Forsythia suspensa, pour ses longs rameaux flexibles, sera palissé contre un mur ou un treillage ou planté au bord d’une terrasse d’où retomberont ses branches.

Association : Les Forsythias s’associent merveilleusement bien avec les groseilliers sanguins (Ribes sanguineum) pour leurs floraisons simultanées formant un beau contraste rouge et or.

Taille : Ces arbustes qui fleurissent sur le bois de l’année précédente doivent être taillé tous les ans ou tous les deux ans cars leurs branches vieillissent rapidement. Lorsque la floraison est terminée il convient de tailler sur deux yeux de la base, une moitié des rameaux qui ont terminé leur floraison, les autres rameux resteront intacts. Au cours de l’année ils produiront des pousses florifères tandis que les premiers développeront de longues tiges de remplacement. Les Forsythias supportent le ravalement des branches charpentières dégarnies : cette opération s’effectue à la scie égoïne. Des rejets apparaîtront à la base pour rendre, en une ou deux années, son aspect original et une meilleure floraison.

Multiplication : Les Forsythias se multiplient aisément par boutures ligneuses de 20 à 25 cm prélevées en novembre ou décembre ou à la fin de l’hiver sur des rameaux non ramifiés et enterrés aux deux tiers. En juin on peut aussi prélever des boutures herbacées qui seront placées sous verre jusqu’à enracinement et ensuite plantées en pleine terre. Ces boutures resteront un an en pépinière avant la plantation définitive. Le marcottage par couchage est un procédé facile pour obtenir une ou deux nouvelles plantes.

 

3. DAPHNE MEZERUM

Nom français : gentil bois – arbre de misère – joli bois

 

Cet arbuste originaire des montagnes d’Europe, d’Asie Mineure, du Caucase et de Sibérie est certainement un des premiers, si pas le premier à fleurir à la fin de l’hiver. Sa floraison a lieu en février- mars suivant les circonstances atmosphériques, à la même époque que les perce neige.

Avant les feuilles apparaissent des fleurs rose pourpre apparaissent de +- 1 cm de diamètre, soyeuses à l’intérieur, très parfumés et couvrant les rameaux de bas en haut.

Après la floraison succèdent des fruits, baies rouges de la grosseur d’une groseille mais malheureusement très toxiques. Attention pour les petits enfants.

1. Variétés : D. m. « Alba » à fleurs blanches. D.m. « Grandiflora » à fleurs plus grandes. C’est surtout cette variété qui est commercialisée.

2. Exigences : Sol : Humifère, neutre ou calcaire, perméable mais suffisamment frais, ne desséchant pas en été. Situation : Plein soleil et mi- ombre, à l’ombre la floraison est moins abondante et les tiges ont tendance à s’allonger démesurément.

3. Utilisation : En isolé dans les grandes rocailles, aux abords de la terrasse, en un endroit du jardin visible des fenêtres de l’habitation, dans les jardinets de rue. On l’associe avec des plantes à floraison pré-printanière, plantes bulbeuses (Perce neige, Eranthis hiemalis, Chionodoxa, Iris reticulata et Danfordiae, Crocus, Bulbocodium) et plantes vivaces hatives (Helleborus niger, Primula acaulis, Hepatica nobilis, Draba Pulsatilla vulgaris, Viola odorata…) Dans le genre Dahne il existe une cinquantaine d’autres espèces dont seulement quelques- unes sont commercialisées chez nous.

Daphne cneorum : « Tymelée des Alpes. C’est surtout une plante pour roccaille, haute de 10 à 30 cm, au port étalé, remarquable pour sa belle floraison rose vif, très parfumée en mai- juin, à planter en plein soleil sur sol humifère, calcaire, perméable mais sans sécheresse estivale . Cette plante de culture très capricieuse, supportant mal la transplantation et pouvant dépérir en quelques jours est surtout réservée aux amateurs avertis.

Daphne x burkwoodii « Somerset ». Cet hybride forme des beaux buissons de 1 m de haut et autant en largeur à feuillage semi- persistant, fleurs nombreuses, rougeâtres en boutons, ensuite rose clair et agréablement parfumées à l’extrémité des pousses en mai – juin.

Daphne alpina : Haut de 20 à 50 cm, branches tordeuses, fleurs blanches odorantes en mai – juin.

Daphne x houtteana : Haut de 1 m à fleurs rouges violacé.

Daphne pontica : Haut 1 m. jaunâtre, très parfumées, en avril – mai, à cultiver à mi – ombre.

 

4. Deutzia

Famille des Saxifragacées.

 

 

En mai- juin, les Deutzias parent nos jardins d’une somptueuse et abondante floraison blanche ou rosée.

Ces arbustes venus de chine et du japon au début du 19e siècle se sont parfaitement adaptés à notre climat. Le genre « Deutzia » fut découvert au japon par le botaniste suédois Thunberg et dédié à Jhoan van der Deutz d’Amsterdam d’où son nom Deutzia.

A la fin du 19e et au début 20e siècle, les pépiniéristes Lemoine de Nancy croisèrent les différentes espèces importées et obtinrent de nombreux hybrides de meilleure qualité ; ce sont ces hybrides qui sont utilisés à l’heure actuelle pour les plantations dans nos jardins.

Les Deutzias ont des feuilles caduques, opposées, rêches cachées au moment de la floraison par de nombreuses fleurs blanches ou rosées, non parfumées, de 5 pétales et 10 étamines. Le bois des rameaux est creux. Les Deutzias sont souvent confondus avec les « Philadelphus » (Seringal), ils s’en différencient par plusieurs caractères.

Comparons les un peu :

Deutzia a le bois creux ; 5 pétales ; 5 sépales ; 10 étamines ; l’ovaire à 3 loges ; des fleurs non parfumés.

Philadelphus a le bois à moelle blanche ; 4 sépales ; 4 pétales ; 20 à 40 étamines ; un ovaire à 4 ou 5 loges ; fleurs parfumées chez certaines espèces.

Les hybrides les plus cultivés.

  1. Deutzia gracillis : Petit arbuste de 70 à 80 cm de hauteur avec de nombreux rameaux légèrement arqués se couvrant fin mai début juin de nombreuses petites fleurs de 1 à 2 cm de diamètre, d’un blanc pur. Cette espèce convient à l’avant- plan des massifs. Le cultivar « Niko » est vraiment nain, 40 cm hauteur.
  2. Deutzia x hybrida « Mont Rose » : Née en 1925, cette espèce est très appréciée pour les petits jardins, pour son port dressé et ses rameaux lâches jusqu’à 2 m mais souvent moins. Floraison en juin, fleurs roses blanchissantes en fin de floraison, en grappes dressées avec de grandes étamines jaunes.
  3. Deutzia purpurea x magnifica : Arbuste très vigoureux à forte végétation dressée, jusqu’à 3 ou 4 m. Feuilles de 6 à 8 cm de long d’un beau vert, poilues en dessous. Fleurs blanches en panicules à la base des feuilles sur toute la longueur des rameaux.
  4. Detzia purpura « Kamiliflora » : Hauteur 1,5 m. Rameaux arqués. Fleurs nombreuses de 2 cm de diamètre, en forme de coupe, en corymbe de 10 à 15 fleurs blanches à l’intérieur, roses à l’extérieur, en fin mai début juin.
  5. Deitzia scabra : Port dressé, hauteur 2 à 3 m ses rameaux très ramifiés, brun rouge s’exfolient avec l’âge. Feuillage rugueux, floraison en juin. Cette espèce a donnée naissance à de nombreux cultivars dont : Deutzia scabra «  Plena » à fleurs blanches doubles rosées à l’extérieur. Deutzia scabra « Pride  of Rochester » à fleurs blanches à revers roses.

Exigences.

Sol : Tous les sols sains et fertiles conviennent, ils préfèrent cependant les sols riches en humus avec une bonne fraîcheur sans être humides.

Situation : Plein soleil et léger ombrage, craignent les situations trop sèches, craint les (réverbérations).

Utilisation : Arbustes pour massifs en mélange avec d’autres essences, aussi en isolés sur les pelouses. Les espèces entrent dans la composition des haies fleuries.

Taille : On coupe les rameaux ayant fleuri directement après la floraison tout en conservant les jeunes pousses. La taille hivernale consiste à supprimer les rameaux en surnombre pour permettre une bonne aération.

Multiplication : Bouturage en sec en automne et plantation à demeure l’année suivante.

 

5. COTINUS COGGYGRIA

Nom français : Arbre à perruques

Fustet

Famille des anacardiacées

 

 

Cet arbuste ou arbrisseau est originaire du bassin méditerranéen ; jusqu’en Chine avec une croissance assez forte, jusqu’à 5 m en hauteur et autant en largeur.

Les feuilles caduques, ovoïdes, elliptiques, entières, longuement pétiolées et animées au moindre vent, passent en automne du vert au jaune ensuite au rouge pourpre.

Les fleurs petites, insignifiantes, jaune vert en juin – juillet sont groupées en grandes panicules jusque 20 cm de long. Après la floraison, les pédoncules s’allongent et couvrent de nombreux poils d’où le nom d’Arbre à perruques.

On rencontre couramment dans les parcs et jardins une belle variété : Continus coggygria ‘Royal puple » est un peu moins vigoureux que l’espèce. Il est remarquable par ses feuilles pourpre légèrement rayées de bleu et prenant une belle coloration rouge écarlate en automne.

EXIGENCES.

Sol : Le cotinus aime les sols secs, arides et légèrement calcaires.

Situation : De préférence au soleil en situation chaude et protégée.

UTILISATION.

Dans les massifs d’arbustes à l’arrière- plan où la variété pourpre forme de beaux contrastes avec les autres arbustes surtout ceux à feuillage doré ou panaché.

On plante également les Cotinus en isolé sur une pelouse ou sur des terrains en pente (talus). Ils sont très appréciés aux abords des terrasses ensoleillées. Une taille annuelle de toilette et de maintien est suffisante. L’arbuste supporte très bien un recépage, même sévère, pendant le repos de la végétation, au printemps de nombreux percements apparaîtront . Lors de la plantation, il est conseillé de choisir des plantes avec une motte.

MULTIPLICATION.

Marcottage par couchage au printemps. Boutures herbacées en juin avec hormones d’enracinement et maintenir sous châssis ombragé, jusqu’au printemps suivant.

 

6. AMELANCHIER

Nom français : Amelanchier

Famille des Rocacées.

 

Croissance : Arbuste ou petit arbre à port dressé de 5 à 7 m de hauteur et de 3 à 4 m de diamètre.

Feuilles : Caduques, Allongées, ovoïdes de 4 à 6 cm de long, argentées, ensuite couleur bronze lors du débourrement au début du printemps, vertes pendant la végétation, elles prennent une belle coloration jaune or à rouge en automne.

Fleurs : Nombreuses, blanches en grappes dressées de 6 cm de long, très appréciées par les abeilles, apparaissant avant le complet développement des feuilles.

Fruits : Sphériques, de 1 cm de diamètre, à partir de juin, d’abord rouges ensuite bleu violet à maturité début juillet. Riches en vitamines et comestible, on peut en faire de la confiture si les grives et les merles ne se sont pas servis les premiers.

Sol : Cette espèce n’est pas exigeante, tous les sols suffisamment frais, même riche en calcaire conviennent.

Situation : Ensoleillée ou légèrement ombragée.

Utilisation : Dans les petits jardins l’amélanchier trouvera sa place en isolé, sur une pelouse en un endroit bien visible de l’habitation pour profiter pleinement de sa belle floraison et son feuillage coloré en automne.

Il trouve également sa place à l’arrière des massifs d’arbustes qu’il dominera par sa plus grande taille. C’est une bonne essence, peu coûteuse pour remplir de grands espaces. Toutefois il est bon de ne pas le planter trop près de la limite de la propriété (2 m au moins) pour éviter les problèmes de voisinage. L’amélanchier résiste bien à la pollution et convient ainsi pour les terrains industriels.

Espèces : Amélanchier lamarckii (synonyme : Amélanchier canadensis) ; Amélanchier Laevis   « Ballerina », fleurs et fruits plus grands en grappes pendantes. Les 2 espèces sont souvent confondues.

Multiplication : Le semis au printemps après stratification est le mode de multiplication le plus employé. Des semis naturels sont souvent observés.

 

7. AUCUBA JAPONICA

Famille des Cornacées.

 

L’Aucuba fut introduit du Japon en 1783. C’étaient des pieds femelles qui durent attendre 1865 et l’introduction de pieds mâles avant de fructifier dans nos régions.

L’aucuba est un arbuste bien connu mais on a tendance à l’oublier lors du choix de l’assortiment en vue d’une plantation.

Croissance : Petit arbuste de 2 m de hauteur au maximum, à rameaux lisses et vert pouvant être maintenus par la taille.

Feuilles : Persistantes, brillantes, grandes, opposées, maculées de jaune.

Fleurs : Insignifiantes en avril- mai.

Fruits : L’aucuba est une plante dioïque, c'est-à-dire qu’il existe des pieds mâles et des pieds femelles qui eux seuls peuvent donner des baies de +- 1 cm de diamètre, se colorant en rouge vif, de novembre à mars. Pour obtenir des fruits. La présence des pieds mâles dans les environs est nécessaire.

Sol : Tous les sols conviennent. Cependant, l’humidité hivernale des sols argileux et compacts doit être combattue par un apport de sable et de terreau lors de la plantation.

Situation : L’aucuba préfère l’ombre ou la mi- ombre, propriété qui peut aider à résoudre des problèmes lors du choix des végétaux. Cependant, il ne craint pas le soleil à la condition de ne pas être planté devant un mur en plein sud. C’est souvent en exposition ensoleillée que les feuilles sont les plus colorées.

Utilisation : C’est une plante qui convient pour les jardins exigus des villes. Elle a sa place à l’avant- plan des massifs d’arbustes pour son feuillage coloré même en hiver. Sa bonne résistance à la pollution la recommande pour les plantations publiques urbaines et en zones industrielles. Les variétés très colorées sont destinées pour la culture en bacs ou en cuvettes pendant la bonne saison et rentrées en véranda ou en serre pendant l’hiver. Les rameaux avec ou sans fruits sont utilisés pour les bouquets et montages hivernaux.

Rusticité : L’Aucuba peut résister à des températures de -15° C si toutefois il y a des dégâts dus au gel, il est nécessaire de tailler les rameaux atteints ; au printemps , de jeunes re- percements feront leur apparition. Paradoxalement, ce sont les pieds exposés au soleil hivernal qui souffrent le plus. On les protège quelque peu en projetant sur les feuilles, avec une brosse, une boue d’argile qui empêche ainsi une trop grande évaporation. Les racines se trouvant dans un sol gelé ne peuvent plus absorber l’eau indispensable et la plante risque de mourir non pas de froid mais bien de soif.

Variétés : L’Aucuba japonica « Variegata » est la variété la plus commune et la plus utilisée, c’est une variété femelle donc prometteuse de fruits. D’autres variétés se rencontrent moins souvent : 1-) Aucuba japonica ‘Cotonaefolia’ (très coloré). 2.-) Aucuba japonica « Golden King » 3.-) Aucuba japonica « Rozannie » très fruitière, car autofertile.

Multiplication : Boutures semi- ligneuses en août – septembre à l’étoffée. Boutures qui passeront l’hiver sous châssis ou en serre, ensuite élevées à l’ombre pendant 2 à 3 ans avant la plantation définitive.

 

8. BERBERIS

Nom français : Epine vinette

Famille des Bérberidacées.

 

Les pépiniéristes offrent pas moins d’une centaine d’espèces et variétés de Berberis, c’est tout dire de l’ampleur que cette essence a pris dans les listes des différents catalogues. Les plus courantes que l’on peut se procurer sans problèmes dans le commerce horticole. Ce sont des arbustes épineux dont le bois et les racines sont fortement colorées de jaune. C’est la raison pour laquelle l’espèce « berberis vulgaris » est utilisée en tisane pour combattre la jaunisse.

Croissance : Les Berberis sont de petits arbustes souvent épineux de 0,5 m jusque 3 m les plus grands.

Feuilles : Leur forme et la couleur varient suivant les variétés, elles sont caduques ou persistantes.

Fleurs : Du jaune pâle à l’orange, solitaires ou en grappes, elles apparaissent généralement en mai- juin. Lorsqu’on touche les étamines avec un objet pointu (aiguille), celle- ci se rabattent sur le pistil.

Fruits : Ce sont des petits baies rouges ou blues qui restent longtemps suspendues aux rameaux.

Espèces à feuillage persistant :


  1. Berberis buxifola «  Nana » hauteur 20 à 50 cm. Petite plante compacte à fines ramifications. Petites feuilles (1 cm) vert sombre, luisantes. Fleurs jaunes et fruits inexistants.
  2. Berberis candidula : Hauteur 60 à 80 cm en boule très dense. Feuilles de 2 à 3 cm vertes, brillantes au dessus, blanchâtres en dessous. Fleurs solitaires, petites et jaunes en mai.
  3. Berberis xhybrido –Gagnepanii : Hauteur 2 à 3 m et autant en largeur avec des branches arquées et retombantes. Feuilles d’environ 4 cm, épineuses, vert bleuté au revers. Fleurs nombreuses de mai à juin. Fruits bleus, pruimeux.
  4. Beberis Julianae : Hauteur 2,50 m. Excellent arbuste, imposant à port dressé, remarquable par ses grandes épines (4 à 5 cm) réunis par trois. Feuilles grandes (8 cm), elliptiques, piquantes sur les bords, cuivrées au début de la végétation ensuite vert foncé. Fleurs très nombreuses d’un jaune intense lavé de rouge, groupées par 8 à 15 en petits bouquets. Fruits : baies bleu foncé, pruineuse.
  5. Berberis x stenophylla : Hauteur 2 m avec de longs rameaux arqués. Feuilles : petits, linéaires, pointuses. Fleurs : Nombreuses, jaune orange en juin. Très jolie floraison. Appréciées par les abeilles. Cette espèce souffre parfois des hivers très vigoureux mais reperce après une taille sévère.
  6. Berberis verruculosa (Berberis verruqueux) : Hauteur 1,50 m. Forme compacte à rameaux très arqués. Feuilles elliptiques de 1 à 2 cm vert foncé, épineuses sur les bords, glauques en dessous, prennent une coloration jaune en automne. Fleurs jaunes solitaires ou fasciculées en mai- juin. Fruits noirs pruineux.

Espèces à feuillage caduc :

  1. L’épine vinette commune et indigène (Berberis vulgaris) n’est plus cultivée dans nos jardins car c’est un hôte secondaire pour la maladie de la rouille du blé dont les spores hivernent sur les rameaux de l’épine- vinette, avant de re- contaminer au printemps les nouveaux champs de blé.
  2. Berberis Thunbergii, Epine vinette du japon. Cette espèce de 2 m de haut à port compact à feuilles vert clair groupées en rosettes prenant une belle coloration orange à carminée en automne produit une grande quantité de petites fleurs pendantes, de couleur jaune faiblement rougeâtre en avril- mai. Ce sont souvent les variétés (cultivars) à feuillage pourpre que l’on rencontre le plus souvent pour la réalisation de belles petites haies.
  3. Beberis Thunbergii « Astropurpurea » : Hauteur 1 m. Arbuste à port compact dressé, fortement ramifié. Feuilles : avales, petites, rouge vif devenant bronzées en été. Forment de très belles haies. De ce cultivar sont nées :
  4. Berberis Thunbergii « Atropurpurea nana » : Hauteur de 30 à 50 cm. Forme naine et compacte qui convient pour former des bordures, également en rocaille.
  5. Berberis Thunbergii « Rosy Glow » : Hauteur 1 m. Feuilles rouges sont maculées de taches roses et blanches.très originale.
  6. Berberis x ottaviensis « Superba » Résultat d’une hybridation entre Berberis Thunbergii atrpurpurea et Berberis vulgaris, ce cultivar est d’une beauté exceptionnelle. Fleurs jaunes et fruits rouges.
  7. Berberis aggreagata : Hauteur 1,50 m. Rameaux très nombreux et épineux. Espèce surtout remarquable pour ses fruits rouges pruineux de la grosseur d’un pois et très nombreux en automne.

Exigences :

Sol : Les Berberis sont peu exigeants vis-à-vis du sol , tous les sols leur conviennent, mêmes acides.

Situation : Du soleil ou mi- ombre. Les variétés pourpres sont plus colorées en plein soleil, attention cependant à la réverbération des murs !

Utilisation : Dans les massifs pour les espèces les plus grandes, à l’avant-plan pour les espèces moyennes et naines. Haies : avec Berberis Gagnepainii, x ottaviensis, Thunbergli et Thunbergii atropurpurea. Les espèces naines et persistantes seront utilisées en couvre- sol ou pour couvrir les talus. Tous les Berberis résistent bien à l’atmosphère des villes, toutefois ils ne sont pas recommandés pour les plaines de jeux.

Multiplication : Le semis, après stratification à lieu au printemps pour les espèces à feuillage caduc. Pour les espèces à feuillage pourpre, on doit sélectionner en enlevant les plants de couleur verte le plus tôt possible après germination.

Le bouturage : avec hormones et à l’étouffée, s’effectue en juillet- août pour toutes les espèces.

Taille : Une taille de toilette et de maintien est suffisante avec bien entendu la suppression du bois mort et des rameaux mal placés.

9. BUDDLEIA

Nom français : Arbre aux papillons ou Lilas d’été.

Famille : des Buddléacées.

 

On cultive deux espèces très distinctes de Buddleia : Buddleia davidii et Buddleia alternifolia.

Buddleia davidii : C’est l’espèce la plus courante et bien connue de tout un chacun pour son attrait sur les papillons.

Croissance : Hauteur de 2 à 3 m ; 5 m si pas taillé régulièrement, avec des rameaux rigides, arqués vers l’extérieur.

Feuilles : Caduques, allongées, pointus, d’environ 10 cm de long

Fleurs : Mellifères, floraison estivale de juin à la fin août / septembre sur jeune bois de l’année, en long panicules terminaux, parfumés, de 20 à 50 cm, de teintes variées suivant les variétés (cultivars) :

  • « Blak Knight » pourpre foncé
  • « Border Beauty » : Hauteur 1 m pourpre.
  • « Charming » : Rose lilas.
  • « Empire Bleue » : Pourpre à violet foncé, très connu et très florifère.
  • « Ile de France » : Pourpre violet, très grandes inflorescences.
  • « Nanho blue » : Hauteur 1 m, violet, port étalé.
  • « Royal Red » : Rouge pourpre.
  • « Withe Profusion » blanc pur.

Exigences :

Sol : Tous les sols légers à secs, bien drainés. Peut se naturaliser dans les terrains vagues et remblais.

Situation : Ensoleillée et protégée des vents violents.

Utilisation :

1- Aux abords de l’habitation dans les petits et grands jardins.

2.-Prés des terrasses et des salles de repos.

3.- En isolé sur la pelouse.

4.- Au fond d’un mixed- border.

5.- Ne supporte pas le voisinage immédiat d’autres arbustes.

Taille : C’est un arbuste à floraison estivale qui doit subir une taille annuelle au printemps (mars). On coupe les rameaux sur deux ou trois yeux en veillant à laisser une petite charpente. La taille favorise la longueur des inflorescences et limite le développement de l’arbuste.

Multiplication : Boutures ligneuses pendant le repos de végétation. Boutures herbacées ou semi- herbacées sous verre durant la végétation.

Buddleia alterniffolia :

Croissance : Hauteur de 2 à 3 m en boule très large. Avec des branches arquées et retombantes.

Feuilles : Caduques, de 3 cm de long, vert terne avec le revers blanc argent.

Fleurs : Petites, nombreuses, tubulées, parfumées, lilas clair comme un collier de perles le long des rameaux.

Sol : Léger à mi-lourd, poreux, sans humidité hivernale.

Situation : Ensoleillée et protégée.

Utilisation : En isolé sur la pelouse. En avant- plan des massifs d’arbustes et des conifères. Au sommet des murs de soutènement. Suffisamment résistant en zone industrielle et en ville. Mérite une plus grande utilisation dans les petits jardins clos ou ensoleillés.

Taille : cette espèce fleurit sur bois produit les années précédentes, la taille consiste en une toilette éclaircissage pendant le repos de végétation ou directement après la floraison. En cas de dégâts par le gel, on taille très court pour obtenir des re-percements à la base.

Multiplication : Boutures herbacées sous verre, empotées après enracinement.

 

10. CEANOTHUS

Nom français : Céoanothe ou Lilas de Californie.

Famille : Rhamnacées.

 

 

Le genre Ceanothus comprend plus de 50 espèces originaires d’Amérique du Nord, notamment de Californie. Certaines espèces à feuillage persistant fleurissent au printemps mais qui, sauf exception, ne sont pas tout à fait rustiques sous nos climats. Elles résistent tout au plus jusqu’à moins 10° C.

Les espèces à feuilles caduques fleurissent en été et résistent mieux aux froids hivernaux, jusqu’à moins 15° C.

Pour mettre tous les atouts de notre côté il est quand même souhaitable de butter les pieds avant les grands froids

Espèces faciles à se procurer.

  1. Ceanothus x pallidus « Marie Simon » : Arbuste à feuilles caduques à port dressé de +- 80 cm de hauteur et autant en largeur. Les fleurs : sont nombreuses, rose pâle, en panicules terminales de 10 cm de long, s’épanouissent de juin à août sur les rameaux de l’année.
  2. Ceanothus x dellilianus « Gloire de Versailles». Hauteur : 1,50 m. Feuilles : caduques, fleurs bleu ciel en juillet à août sur les jeunes rameaux.
  3. Ceanothus thyrsyflorus « Repens ». Port rampant de 40 cm de haut. Petites feuilles persistantes. Fleurs : petites, nombreuses en mai sur le bois d’un an.
  4. Ceanothus impressus « Puget Blue ». C’est le plus résistant parmi les espèces à feuilles persistantes. Convient pour être palissé contre un mur. Se couvre de nombreuses fleurs en mai sur les pousses d’un an.
  5. Exigences :
  6. Sol : Normal, non calcaire, sans humidité hivernale.
  7. Situation : Emplacement ensoleillé, abrité des vents froids d’hiver.
  8. Taille : Les Céanothes à feuillage caduc fleurissent en été sur le bois de l’année. Ils demandent une taille courte, semblable à celle des rosiers, à la fin de l’hiver. Les espèces à feuilles persistantes ne demandent qu’une taille de maintien et de propreté à la fin de la floraison.
  9. Multiplication : La multiplication chez l’amateur est assez difficile. On peut essayer le bouturage à talon en août avec un traitement aux hormones d’enracinement. Les boutures sont placées à l’étouffée dans la serre ou la véranda ; l’enracinement est très long. Le marcottage par couchage au printemps est à essayer.

 

11. CHAENOMELES

Nom français : Cognassier du Japon.

Famille : Rosacées.

 

Chaemoneles Fire Dance

Par leur floraison précoce, abondante et de très longue durée, les Cognassiers du Japon comptent parmi les arbustes les plus décoratifs et incontournables pour la beauté de notre jardin d’agrément. Très souvent, on les appelle erronément Poiriers ou Pommiers du Japon. Le nom Cognassier provient du fait que certaines variétés portent des fruits semblables à des coings de couleur jaune. Ces fruits sont comestibles mais très astringents. On peut les consommer en compotes en mélange avec des pommes mais en ayant soin de les blanchir au préalable dans de l’eau bouillante.

La hauteur des arbustes varie suivant les nombreuses variétés, entre 60 cm pour les plus petits et jusque 2 m et plus pour les grands.

Les fleurs nombreuses de 3 à 4 cm de diamètre dans les tons blanc, rose, rouge, ou saumon apparaissent dès les premiers jours du printemps, sur le bois nu, et persistent jusqu'à fin mai. On peut dire que les chenomeles sont les « marathoniens » de la floraison.

Les chenomeles s’étalent souvent sur 2 m de diamètre, prière de leur laisser suffisamment d’espace lors de la plantation et petit inconvénient, des épines garnissent souvent les rameaux. Des drageons apparaissent régulièrement au pied des plants.

Issues de croisements multiples, surtout entre Ch. Speciosa (Ch japonica) et Ch. Japonica (Ch. Maulei) les variétés actuellement commercialisées sont vendues sous le nom de Chenomeles « Superba ». On rencontre une trentaine de variétés dans les différentes pépinières. Parmi les plus répandus, citons :

  1. Chaenomeles japonica (Ch. Maulei) issu des semis. Hauteur : 1m. ; Fleur orange ; gros fruits.
  2. Chaenomeles speciosa « Nivalis ». Hauteur: 3m ; fleurs roses ; convient pour les haies.
  3. Chaenomeles x superba « Boule de Feu » hauteur 1,5 m ; rouge écarlate
  4. Chaenomeles « Crimson and Gold ». Hauteur 1m ; fleurs : rouge à cœur jaune.
  5. Chaenomeles « Fire Dance » (photo) hauteur 1 m ; fleur : rouge sang.
  6. Chaenomeles « Jet Trail » hauteur : 1 m ; fleur : blanche.
  7. Chaenomeles « Nicoline » hauteur 1 m ; très grandes fleurs rouges écarlate ; port étalé .
  8. Chaenomeles «Pink Lady » hauteur : 1,50 m ; fleurs : roses.
  9. Chaenomeles « Vermillon » hauteur 1 m ; fleurs : rouge orange.

Exigences

Sol : Tous les sols conviennent s’ils ne sont pas trop calcaires.

Situation : Au soleil, à l’ombre la floraison laisse à désirer.

Utilisation : A l’avant ou à l’arrière des massifs suivant l’importance de leur développement. En isolés sur les pelouses, à une bonne distance des allées. En haies pour les variétés à port érigé. Palissés contre un mur. Les boutons floraux achèvent leur épanouissement dans une vase.

Culture et taille : Les boutons floraux se forment à l’automne sur bois de l’année et aussi sur les branches plus âgées.

A la fin de l’hiver on taille les extrémités non boutonnées des rameaux ; et en mai on effectue une taille de maintenance et d’éclaircissage.

Multiplication : Par greffage en écusson sur des sujets de semis ou sur cognassier commun, porte-greffe du poirier, mais les plants issus de cette greffe drageonnent énormément. De plus en plus on propage les Chenomeles par bouturage en juin- juillet avec hormones d’enracinement. Le marcottage en cépée est également utilisé.

 

12. CORNUS

Nom français : Cornouiller.

Famille : Cornacées.

 

 

Originaire d’Asie, d’Amérique du Nord mais aussi d’Europe, une quarantaine d’espèces appartiennent au genre Cornus dont seulement quelques unes sont commercialisées chez nous. Certaines espèces sont décoratives par leur feuillage coloré, d »autres par leurs fleurs, d’autres encore par la couleur de leurs rameaux.

Espèces

  1. Cornus alba : Cette espèce originaire d’Asie, est la plus cultivée, avec ses rameaux dressés d’un beau rouge d’une hauteur de 2 à 3 m portant des feuilles opposées, vertes chez l’espèce. Si non « Alba » est dû à ses petits fruits blanc bleuté de la grosseur d’une groseille. Les fleurs peu décoratives, blanc, crème, s’épanouissent en mai. On plante surtout ses cultivars recherchés pour leur feuillage panaché ou pour la couleur des rameaux.

Principaux cultivars :

  • Cornus alba « Elegantissima » ou « C. A. « Argenteo- Marginata  » : feuilles marginées de blanc prenant une belle teinte rouge en automne.
  • Cornus alba « Gouchaultii » : très vigoureux ; feuilles panachées de jaune ; très cultivé.
  • Cornus alba « Kesselringii » : feuillage vert, rameaux presque noirs.
  • Cornus alba «  Sibirica » : port plus large, feuillage vert, remarquable pour ses rameaux d’un rouge vif très lumineux en automne et en hiver lorsque les feuilles sont tombées.
  • Cornus alba « Spaethii » jeunes feuilles couleur bronze ensuite verte, parfois jaunes, bois rouge.

Cornus canadensis : Espèce naine de 30 cm à fleurs blanches, drageonnant qui convient particulièrement bien comme couvre- sol.

Cornus florida : Originaire d’Amérique du Nord, cette espèce atteint dans nos régions une hauteur de 4 à 5 m, elles est remarquable par ses fleurs entourées de grandes bractées blanches de 4 à 5 cm, très tôt au printemps avant l’apparition des feuilles qui elles prennent une belle coloration rouge en automne. La variété « Rubra » est appréciée pour ses fleurs roses.

Cornus kousa : Originaire du Japon et de Chine, cet arbuste à port étalé atteint 6m et donne de grandes fleurs blanches en juin évitant ainsi les gelées printanières. Ses fruits charnus de 2 cm de diamètre font penser à des fraises. En automne, son feuillage prend une belle coloration rouge écarlate.

Cornus mas – Cornouiller mâle : Espèce indigène qui se rencontre à l’état spontané dans nos forêts ou dans les haies qui peut, avec l’âge, devenir un petit arbre de 7 à 8 m de hauteur. Son principal intérêt est dû à sa floraison précoce en février mars caractérisée par de petites fleurs jaunes apparaissant avant le feuillage. (Photo) . Ses fruits comestibles (cognoùles), acidulés, murs en septembre, sont d’un beau rouge.

Cornus sanguinea – Cornouiller sanguin : Souvent confondue avec Cornus alba, cette espèce indigène doit son nom à la couleur de son bois et au rouge sombre que prend son feuillage en automne. On la rencontre souvent en lisière de forêt et dans les haies ou sur les talus. C’est une espèce drageonnant et colonisatrice de friches, elles peuvent atteindre une hauteur de 3 à 4 m et dont les fruits (6mm) non comestibles sont noir en automne.

Cornus stolonifera « Flaviramea » : Hauteur r 3 m. Port large. Rameaux jaune pâle. Feuillage vert, Certains l’appelle ‘Cornouiller osier » Très décoratif en hiver et intéressant pour les montages floraux.

Exigences :

Sol : Les cornouillers s’adaptent à tous les sols même ceux de mauvaise qualité (remblais). Cependant, certains comme Cornus florida et kousa préfèrent les terrains humifères et acides.

Situation : Cornus mas et sanguinea préfèrent la mi- ombre, les cultivars à feuillage panaché se plaisent au soleil.

Culture : Le développement des cornouillers est très rapide, ils prennent vite possession de l’espace qui leur est destinée, on plante à plus ou moins 2 m d’écartement. Une taille de toilette de maintien est suffisante chaque année pendant le repos de végétation, dans des cas extrêmes ils supportent un recépage même sévère. Le bois de taille coloré est utilisé en art floral pour les décorations hivernales et automnales. On peut planter en haie Cornus mas et Cornus alba.

Multiplication

Le marcottage par couchage est le procédé le plus facile pour l’amateur. Le bouturage de rameaux en juin et sous châssis peut donner de bons résultats. Les semis après stratification peut être envisagé pour les espèces indigènes (Cornus mas et sanguineum).

 

13. CALLICARPA

Nom français : Callicarpa.

Famille : Verbénacées.

 

Le nom Callicarpa provient des racines grecques « Kallos » (beauté) et Karpos (fruit) à juste raison car cet arbuste est uniquement décoratif par ses fruits.

Croissance. Hauteur : 2 à 3 m à port droit avec des rameaux raides pubescents.

Feuilles : Opposées, allongées, ovales, vert foncé dessus, plus pâles et pubescentes dessous.

Fleurs : Insignifiantes, rose lilas, petites (5mm) mais très nombreuses, groupées le long des jeunes pousses en juillet août. La floraison : n’est pas intéressante.

Fruits : Se sont des fruits qui donnent la valeur décorative à cet arbuste. Une multitude de petites baies lumineuses de 3 à 4 mm de diamètre d’un joli pourpre violacé à partir de septembre mais seulement bien visibles en octobre- novembre, après la chute des feuilles donnent à l’arbuste un attrait visuel particulier. C’est à cette époque que le Callicarpa est remarquable et il le restera jusqu’en février, car les baies ne sont pas consommées par les oiseaux.

Variétés.

1- Callicarpa bodinieli « Giraldii » ;

2- Callicarpa bodinieri « Profusion » avec des fruits abondantes.

3- Mais moins courant Callicarpa Dichiotoma : hauteur 1,5 m ;

4- Espèce plus naine : Callicarpa japonica «  Leucocarpa » variété à fruits blanc. Il existe d’autres espèces qui ne sont pas rustiques sous nos climats.

Exigences :

Sol : Tous les bons sols, sauf trop calcaire, avec une préférence pour les sols frais et légèrement acides.

Situation : Ensoleillée et un peu protégée car les extrémités des rameaux souffrent parfois des hivers trop rigoureux. Aux endroits exposés, on protègera le pied avec de la paille.

Utilisations.

Par les fruits décoratifs on préfère les planter en un endroit bien visible : petits jardins à rue, à l’avant, à l’avant de massifs d’arbustes ou de conifères. Près d’une allée ou en face d’une fenêtre pour mieux les apprécier à l’arrière- saison. Dans la mesure du possible, on plante plusieurs pieds pour favoriser la production de fruits encore plus nombreux, bien qu’un seul pied peu suffire. Les rameaux fructifères sont utilisés pour la composition des bouquets en automne et en hiver.

Taille

Taille courte fin février / début mars, cependant en pratique, elle se limite à une taille d’entretien, de maintien et d’éclaircissage.

Multiplication

Boutures semi- ligneuses en juillet / août, sous verre à l’ombre. On obtient aussi de bons résultats par le bouturage de rameaux pendant le repos de végétation. Le bouturage de racines en novembre est également réalisable. Les jeunes boutures sont élevées en pots (conteneurs) jusqu’au moment de la plantation.

 

14. HYDRANGEA MACROPHYLLE

Nom français : Hortensia

Famille : des Saxifragacées

 


Bien connu comme plante d’appartement l’Hortensia était, il y a quelques années encore bien souvent offert lors des mariages, des communions solennelles et de la fête des mères.

L’Hortensia appelé par les botanistes « l’Hydrangea macrophylla », est aussi un bel arbuste, très florissant, très florifère, qui porte de nombreuses et énormes inflorescences blanches, roses ou rouges composées de nombreux fleurons réunis en corymbes terminaux à l’extrémité des tiges formées l’année précédente. La floraison à lieu de juin aux gelées.

L’Hydrangea macrophylla, ancêtre de nos hortensias fut introduit en Chine en 1790, ensuite d’autres espèces asiatiques suivirent et les horticulteurs, à la fin du 19e siècle parvinrent, par de nombreux croisements, à obtenir les nombreux et superbes hybrides que nous connaissons actuellement.

Nos pépiniéristes proposent une quarantaine de variétés que nous pouvons planter dans nos jardins pendant le repos de la végétation et même toute l’année si elles sont élevées en conteneurs. Parmi les plus connes nous retiendrons :

« Alpenglühen: rouge foncé; « Benelux » : bleu rose ; « Bouquet » : rose ; « Carmen » : rouge ; « Hambourg » : rouge clair ; « King George » : rouge ; « Madame Emile Mouillière » : blanc ; « Otaksa » : rose ; « Sœur Thérèse » : blanc.

A coté de ces variétés à grosses inflorescences sphériques, il en existe quelques unes qui possèdent des inflorescences en ombelles avec au centre de petites fleurs entourées d’une belle couronne de grands fleurons vivement colorés (Lapcecaps des anglais ou Teller des allemands). Nous retiendrons :

« Blue Wâve » : rose bleu ; « Blaumeise » : large fleurons bleu ; « Libelle » : blanc ; « Lilacina » : roses ; « Mariesil » : bleu ; « White Wave » : blanc ; « Mariesil alba »

Exigences :

Sol : Fertile, sablonneux, riche en humus, perméable, frais surtout en été. L’Hortensia ne supporte que de très faibles doses en calcaire, on peu le considérer, à part entière comme un arbuste de terre de bruyère.

Situation : A mi-ombre dans un endroit frais. A l’ombre totale les hortensias fleurissent peu par exemple sous les grands arbres à feuillage très dense. En plein soleil et encore au voisinage d’un mur exposé au sud les feuilles grillent en été.

Culture :

Plantation : Après avoir creusé une fosse de 50 x 50 cm sur 30 à 40 cm de profondeur on remplace totalement ou partiellement la terre par un terreau et de tourbe plus du sable du Rhin ou simplement par du terreau spécial « Rhododendron ». Un Hortensia forcé peut, après sa floraison en appartement, être transplanté au jardin. Il suffit de tailler les branches à un tiers de leur hauteur lors de la mise en place, sans oublier d’arroser copieusement et attacher l’étiquette d’identification.

Arrosages : En été on doit éviter la sécheresse du sol, Les arrosages seront fréquents et toujours avec de l’eu non calcaire. Un paillis d’écorces placé fin mai diminuera la fréquence des arrosages.

Engrais : Chaque printemps on enfouira légèrement un engrais composé riche en phosphore et en potasse.

Taille : Sur ce point l’amateur se pose souvent des questions. La taille de l’Hortensia n’est pas compliquée lorsque l’on sait comme s’effectue la floraison. Reste à savoir que l’Hortensia fleurit à l’extrémité des rameaux formés au cours de l’année précédente

Taille proprement dite :

 

1. Après la floraison on taille les rameaux défleuris sur une ou deux yeux de la base.

2. A la fin de l’hiver, en mars, on se trouve devant différents types de rameaux :

Les rameaux terminés par un gros bourgeon (bouton) de forme arrondie sont conservés intégralement. Ce sont eux qui donneront les prochaines fleurs.

Les rameaux terminés par un bourgeon pointu ou portant pas de bourgeons, parce qu’elles ont étés gelées, sont taillés sur une paire d’yeux à la base du rameau (+/- 10 cm).

Les jeunes pousses d’un vert tendre qu’apparaissent au pied de la plante seront conservées, ce sont celles- ci qui donneront les fleurs dans le futur.

Toutes les Hortensias qui n’ont jamais vu le sécateur continuent à fleurir abondamment, c’est vrai, mais les fleurs deviennent plus petites, les arbustes prennent un volume considérable et se dégarnissent du pied. Ils sont alors disgracieux. Pour rajeunir des pieds devenus trop encombrants
on a la possibilité de les recéper pratiquement jusqu’à leur base, au détriment d’une année de floraison. Cette opération à lieu en mars lorsque les jeunes pousses basales sont apparentes, et celles-ci seront conservées et seront le gage d’une floraison l’année suivante.

Hortensias bleus

La coloration bleue est obtenue à partir de variétés à fleurs roses ou rouges ; on utilise des terres riches en aluminium, comme les terres schisteuses de la région d’Anger.

Le commerce fournit des produits spéciaux généralement à base d’alun ammoniacal qui est mélangés aux doses prescrites, aux eaux d’arrosage sans calcaire, à partir du mois d’avril. Ce traitement aura seulement un effet si le sol est acide au départ. Le résultat, en plein air, n’est pas toujours convaincant.

Multiplication

1. Au printemps, lors de la taille, on peut prélever des jeunes pousses en surplus et les bouturer en conservant l’œil terminal et une paire de feuilles. La coupe s’effectue sous la deuxième paire de feuilles. Les boutures en pots ou en terrines seront conservées au chaud. Après enracinement en mai – juin elles seront empotées et pincées sur 2 paires d’yeux et placées à l’extérieur à mi-ombre pour une plantation l’année suivante.

2. En juillet on peut aussi bouturer des pousses latérales, on boutonnées. Après enracinement en octobre / novembre, les jeunes boutures sont placées sous la tablette ou tout autre local à l’abri du gel avec le minimum d’arrosages ; elles perdent leurs feuilles et au printemps on les remet en végétation d’abord en serre, ensuite en plein air en juin, toujours à mi-ombre.

15. HYDANGEA AUTRES QUE LES HORTENSIAS

Si les Hydrangea macrophylla appelés couramment Hortensia se rencontrent dans bon nombre de jardins, d’autres espèces Hydrangea très méritantes figurent également dans les catalogues, nous retiendrons les plus courantes qui sont les plus intéressantes.

Hydrangea arborescens «grandiflora »

C’est un arbuste de 1 à 3 m de hauteur dont les fleurs blanches, stériles, en boules de 15 à 20 cm de diamètre s’épanouissent de juillet à septembre.

Cette espèce demande un sol suffisamment frais mais perméable et un emplacement à mi-ombre, protégé du vent, et une taille courte au printemps.

Hydrangea aspera « Macrophylla »

Hauteur 1,50 m Grandes feuilles de plus ou moins 20 cm de long, très dentelées et des inflorescences de 20 cm de diamètre avec des fleurs fertiles, petites, au centre et des fleurs stériles en grands fleurons mauves à bords blancs en périphérie en juillet / août.

Hydrangea paniculata « Grandiflora ».

C’est le plus connu des Hydrangea, très bel arbuste pouvant atteindre 2 m de haut lorsqu’il n’est pas taillé. On peut le cultiver sur de petites tiges tuteurées de 0,5 à 1,50 m. Les feuilles de 10 à 15 cm sont verticillées par 3 sur les nombreux rameaux de couleur brune.

Les fleurs stériles, de couleur blanc crème, en panicules pyramidales de 30 cm de long s’épanouissent en juillet / août et persistent jusqu’aux premières gelées en se colorant de rose.

Pour obtenir de grandes inflorescences, il est nécessaire de rabattre les rameaux à quelques cm en mars. Cet arbuste fleurit sur le nouveau bois de l’année, c’est la raison pour laquelle une taille courte doit être effectuée à l’instar des rosiers nains.

Contrairement à la majorité des Hydrangeas, cette espèce demande une situation ensoleillée, chaude et un sol riche en humus mais frais. On peut cultiver cet arbuste en cuvelles sur la terrasse sans oublier de l’arroser régulièrement pendant les belles journées de l’été.

On plante également l’Hydrangea paniculata dans des massifs ou en petits groupes sur les pelouses. Sur tige on les utilise en surplomb dans les parterres de rosiers ou des plantes annuelles. Il existe quelques variétés très décoratives :

Hydrangea paniculata « Hyushu » hauteur 2 m, floraison plus tardive.

Hydrangea paniculata « Praecox » plus hâtive que le précédent.

Hydrangea paniculata « Unique » remarquable par ses longues inflorescenses.

HYDRANGEA PETIOLARIS

(Hortensia grimpant)

Avec des tiges sarmenteuses cet arbuste s’accroche aux murs par des racines crampons et peut atteindre ainsi 3 à 5 m de hauteur.

Les feuilles cordiformes vert tendre en été prennent une belle coloration jaune en automne tandis que les inflorescences en corymbes aplatis composés de fleurs fertiles très petites au centre entourées de fleurs stériles de 4 à 5 sépales blanc crème formant une couronne périphérique s’épanouissant en juin / juillet.

On se doit de confondre cet arbuste avec le Schyzofragma Hydraneoïdes très ressemblant mais dont les fleurs ne possèdent qu’un sépale.

L’hortensia grimpant trop peu connu mériterait d’être utilisé plus souvent ne fut-ce que pour garnir les murs exposés au nord ou à l’ombre une bonne partie de la journée. On ne le plante pas au soleil.

Hydrangea quercifolia. (Hydrangea à feuilles de chêne).

Hauteur 1,50 à 2 m. Les feuilles lobées, très grandes, vert foncé sur la face et blanchâtres en dessous rappellent celles du chêne, elles prennent une belle coloration en automne d’où l’intérêt majeur de cet arbuste. Floraison en juillet / août en panicules blanches d’abord, devenant pourpres en automne.

Hydrangea sargentiana

Hauteur 1,50 m. Larges feuilles vert foncé et argentées dessous. Les jeunes rameaux sont couverts de poils de couleur pourprée. Inflorescences nombreuses en corymbes terminaux composes de fleurs fertiles au centre et de fleurs stériles blanches sur le pourtour en juillet / août. Les inflorescences subsistent en hiver et peuvent être utilisées dans les bouquets secs. Recépé régulièrement cet arbuste repousse facilement à la base mais aussi par la formation de drageons.

Hydrangea serrat Intermedia   (Hydrangea acuminta)

Hauteur 1,50 m. Porte en juillet de petits corymbes plats composés de fleurs fertiles bleu clair entourées de fleurs rouge cramoisi en grands fleurons de 3 à 4 cm de diamètre.

Exigences : Les Hydrangeas demandent un sol fertile, donc fumure annuelle, fraîche, non calcaire et humifère. Un paillis de tourbe au printemps convient très bien à ces plantes. La plupart des espèces, excepté Hydrangea paniculata, préfèrent la mi-ombre.

Multiplication : Bouturage herbacée au printemps ou semi herbacé en juin / juillet. Marcottage pour HYDRANGEA PETIOLARIS.

 

 

16. HIBISCUS SYRIACUS

Nom français: Mauve en arbre ou Ketmie.

Famille : Malvaceae.

Appartenant à la même famille que la mauve et la guimauve, l’Hibiscus syriacus fut introduit en Europe à la fin du 15e siècle. Les botanistes croyaient qu’il était originaire de Syrie d’où son nom d’espèce, mais en réalité cette plante est originaire de l’Inde.

Parmi les +/- 200 espèces répartis pour la seule qui soit rustique sous nos climats. On ne doit pas la confondre avec une autre espèce « Hibiscus rosa-sinensis aux grandes fleurs diversement colorées qui se cultive qu’en serre ou en appartement. Chez nous, mais que l’on rencontre dans les jardins et parcs des régions méditerranéennes.

La mauve en arbre est un bel arbuste, très ramifié, à croissance lente, de 1,50 à 2,50m de hauteur au cours des années.

 

Feuilles : Caduques, ovales, plus ou moins trilobées, longues de 5 à 10 cm, à pétioles très court.

Fleurs : De juillet à octobre, solitaires et axillaires sur les pousses de l’année, grande corolle de 6 à 10 cm de diamètre, simple ou double aux coloris variés suivant les variétés. Parmi la trentaine de variétés commercialisées, on ne retiendra que les meilleures.

Variétés à fleurs simples.

Hibiscus syriacus « Coelestis (photo à gauche) : Fleurs très grandes, bleu violet, à large macule d’un orange violacé. Très belle variété à fleurs précoces.

l’ Hibiscus syriacus « Diana » : blanc pur, grandes fleurs.

l’ Hibiscus syriacus « Hamabo » : blanc rosé à œil pourpre. Une des meilleures variétés.

l’ Hibiscus syriacus « Oiseau bleu » (Blue bird) : Bleu à œil foncé.

l’ Hibiscus syriacus « Red Heart » : blanc à cœur rouge.

l’ Hibiscus syriacus «  Totus Albus » : blanc pur, sans macule.

l’ Hibiscus syriacus « Woodgridge » (1e photo), rouge avec centre carmin. Très florifère. Fleurs nombreuses.

Variétés à fleurs doubles

Hibiscus syriacus « Ardens » : violet bleu, très florifère.

Hibiscus syriacus « Adliral  Dewey » : vieille variété à grandes fleurs d’un blanc pur.

Hibiscus syriacus « Lady Stanley » : autre variété semi-double, blanches striées de rose, floraison un peu tardive soit mi-septembre

Hibiscus syriacus « Speciosus » : très double, blanc avec des taches rouges à la base des pétales.

Remarque : Lors des étés pluvieux, les fleurs doubles ont de la peine à s’épanouir, les boutons pourrissent et tombent.

Exigences : Sol : frais, léger, bien drainé, riche en matières nutritives ; Situation : chaude, en plein soleil.

Utilisation : En isolé sur les pelouses, à l’avant des massifs, près des terrasses, en groupant au-dessus des plantes tapissant, en association avec des plantes vivaces, on peut aussi les former sur une petit tige et leur donner un port pyramidal ou cylindrique.

Taille : Les hibiscus fleurissent sur le bois de l’année il est indispensable, au début mars, après les fortes gelées, de pratiquer une taille courte des rameaux latéraux. On ne laisse que 2 yeux et les extrémités des branches charpentières sont taillées à 20 cm.

Multiplication : Le semis donne des plantes à fleurs simples de peu de valeur ! - Le bouturage de rameaux herbacés s’effectue en juillet, sous châssis ou en serre. - On greffe les variétés, à l’anglaise sur collets de plantes issues de semis.

17. HIPPOPHAE RHAMNOIDES

Nom français : Argousier.

Famille : Elaeagnaceae

Cet arbuste s’appelle aussi, suivant les régions : Epine des sables ou Saule des sables ou Griset ou Faux nerprun ou Argouset ou Arbre au faisans.

Si cet arbuste se rencontre à l’état spontané dans nos régions notamment sur les dunes du littoral de la Mer du Nard et de la Manche, on le retrouve également en montagne ainsi que sur les berges de certains cours d’eau

Description

L’argousier avec l’age, peut atteindre 3 à 4 m de hauteur avec des rameaux brun rouge munis de courtes ramifications terminées en épine. Les jeunes pousses sont recouvertes d’écailles ferrugineuses. Les racines ont la propriété de fixer l’azote de l’air mais aussi d’émettre de nombreux drageons.

Feuilles : Sont caduques, lancéolées, étroites de 4 à 6 cm de long, vertes sur la face supérieure et argentées à la face inférieure elle aussi recouverte d’écailles.

Fleurs : Sans pétales, insignifiantes et dioïques, c'est-à-dire que des fleurs mâles et les fleurs femelles apparaissent en mars avril sur des pieds différents. La fécondation est due au vent.

Fruits : Très nombreux qui apparaissent uniquement sur les pieds femelles, sont des baies de la grosseur d’un pois, qui en automne se colorent en orange rouge, riche en vitamine C, qui donnent ainsi à l’arbuste toute sa valeur décorative. Il restent longtemps sur l’arbuste car les oiseaux les dédaignent sauf les faisans sui eux en sont friands. Pour obtenir des fruits il est donc nécessaire de planter un pied mâle pour cinq à six pieds femelles.

Exigences

Sol : Si l’argousier à l’état spontané aime les sols sablonneux et pierreux à nappe phréatiques peu profondes telles les dunes et les berges pierreuses des rivières, il apprécie également la terre de nos jardins. Il supporte bien la sécheresse.

Situation : Obligatoirement le plein soleil, l’argousier ne supporte l’ombre en aucun cas. C’est ainsi que sa face exposée au soleil sera mieux fournie que le côté exposé au nord.

Utilisation : Pour sa faculté de drageonner on l’utilise pour la fixation des dunes et des talus ainsi que pour la plantation des bernes centrales des autoroutes et pour former des brises – vents en régions côtières.

Sur des terrains sableux on peut le planter sur un tapis de bruyères ou en groupe sur des grandes pelouses.

Les chasseurs le plantent  pour servir de refuge et de nourriture pour les faisans. Les fruits dont on peut faire de la confiture sont également utilisés en homéopathie.

Taille : Si c’est nécessaire un simple éclaircissage à la fin de l’hiver est suffisant.

Multiplication : Le semis de graines dépulpées à lieu au printemps en pleine terre. Chez les pieds femelles les bourgeons sont plus gros. On peut également prélever des drageons ou faire des boutures ligneuses en automne. Le marcottage par couchage est aussi possible ainsi que le bouturage des racines.

 

 

18. HAMAMELIS

Nom français : Coudrier charmeur - Noisetier des sorcières.

Famille des Hamamélidacées

 

L’Hamamélis est un des rares arbustes à fleurir au cœur de l’hiver ; c’est une raison pour lesquelles il mérite une plus grande place dans le chois des arbustes pour la décoration de nos jardins. Sa floraison apporte une note de lumière dans la grisaille hivernale et nous annonce le réveil prochain de la nature.

On obtient des hybrides, entre deux espèces asiatiques, connus sous le nom de Hamamélis x Intermédia, commercialisés à grande échelle de nos jours pour leurs fleurs plus grandes et leurs coloris.

Les Hamamélis sont de beaux arbrisseaux à croissance très lente, 20 cm par an, atteignant 3 à 4 m de hauteur, à rameaux étalés et à feuilles caduques semblables à celles du noisetier bien que n’ayant avec lui aucun lien de parenté, car n’appartenant pas à la même famille. Les feuilles de ces arbustes prennent à l’automne une belle coloration jaune ou rouge suivant les variétés.

Les fleurs très hâtives apparaissent en janvier / février parfois déjà fin décembre. Elles ont une forme particulière qui fait penser à des pattes d’araignées. Groupées en petits bouquets dénudées. Elles possèdent quatre pétales étroits, ondulés, mesurant 2 à 3 cm de long sur moins d’1 cm de largeur, principalement dans les tons jaunes ou rouges chez certains cultivars, parfois un parfum prononcé mais suave. Elles résistent très bien aux gelées, à la neige et à la grive. Sous l’appellation de Hamamélis x intermedia, les pépiniéristes commercialisent une quinzaine de cultivars dont les plus connus sont :

Hamamélis « Arnold Promise » : Fleurs jaune foncé, à petits développement, 1,50 m, que l’on peut cultiver plusieurs années dans les jardinières profondes sur le balcon ou une terrasse.

Hamamélis «Barmstedt Gold » : Fleurs jaune or, très parfumées, à port dressée, vigoureux.

Hamamélis «Diane » : Obtention belge, une des meilleures variétés à fleurs rouge foncé, port érigé, ses grandes feuilles sont richement colorées en automne.

Hamamélis «Jelena » : Obtenu également à l’Arboretum de Kalmthout (Anvers) et dédié à Jelena de Belder (fondatrice dudit Arboretum. Fleurs rouges cuivré paraissant orange et belle coloration pourpre du feuillage en automne.

Hamamélis «Feuerzauber » (magic Fire) : grandes fleurs orange cuivré teintées de rouge. Variété vigoureuse avec des branches ascendantes et de grandes feuilles arrondies.

Hamamélis «  Ruby Glow » : Fleurs rouge cuivré, variété hâtive, port quelque peu érigé, belle coloration automnale.

Hamamélis «Westerstede » : arbuste vigoureux avec une floraison jaune pâle plus hâtive.

Hamamélis « Mollis Pallida » : vieille variété obtenue en 1932 et qui est très populaire, ses fleurs jaunes soufre sont très parfumées.

Exigences

Sol : Ces arbustes préfèrent les sols dépourvus de calcaire, de préférence acides et sans sécheresse estivale. Lors de la plantation, on ajoute du terreau ou de la terre de bruyère et à chaque printemps, un engrais à action lente et progressive est le bienvenu.

Situation : Pour fleurir en abondance, les plantes demandent une situation ensoleillée en hiver. A cette époque on doit prendre garde à l’ombre portée par les arbres persistants (conifères) et des bâtiments. L’ombre des arbres à feuillage caduc n’est pas nuisible. Les Hamamélis fleurissant en hiver, il est souhaitable de pouvoir les regarder tout en restant bien au chaud dans les pièces de l’habitation. On les plantera en des endroits bien visibles par les fenêtres, également dans les jardinets à rue près de l’entrée de la propriété. Ils redoutent les endroits chauds et sec en été, dans ce cas, les feuilles peuvent jaunir à partir de juillet.

Association :1) Devant les grands Rhododendrons, les conifères et les arbustes à feuillage persistant. 2) Avec au pied un tapis de graminées, des jacinthes des bois, de colchiques ou de bruyères des neiges roses.

Soins : De croissance assez lente, le Hamamélis ne demandent pas de taille annuelle. En avril un paillis de mulch de 5 à 10 cm d’épaisseur sous l’entièreté de la ramure permet de mieux supporter les chaleurs de l’été. Ne supportant pas bien la transplantation, les jeunes plants seront fournis en motte ou en conteneurs ; ils ne sont plantés qu’après la floraison. Les sujets de 60 cm à 1 m de hauteur assurent une meilleure reprise.

Multiplication : La multiplication par greffage sur Hamamélis virginiana et leur croissance très lente font que ces plantes sont vendues à un prix relativement élevé. L’Hamamélis est utilisé en phytothérapie, il possède des effets bienfaisants sur le système circulatoire.

19. LABURNUM 

Nom français : Cytise – Pluie d’or.

Famille des Fabaceae (légumineuses)

Parmi les trois espèces de Laburnum  le «  Laburnum anagyroides » que l’on appelle communément « Cytise aubour » se rencontre dans bon nombre des jardins et de parcs sous le nom français de Cytise.

C’est un grand arbuste de 5 à 6 m de hauteur ou un petit arbre en demi ou en haute tige. L’écorce de couleur verdâtre se crevasse avec l’âge. Les feuilles sont composées de trois folioles et portées par de longs pétioles. Les fleurs jaune d’or, de 2 cm, nombreuses en mai sont assemblées en grappes longues de 15 à 20 cm. Les fruits sont des gousses, de 5 à 6 cm de long contenant 5 à 7 graines noires, qui persistent jusqu’après la chute des feuilles.

Les fleurs et les graines contiennent une substance toxique, la cystine, il est donc préférable de ne pas planter ces arbustes aux endroits fréquentés par les enfants et notamment dans les plaines de jeux.

On peut trouver d’autres variétés :

Laburnum anagyroïdes « Aureum » à feuillage doré. * Laburnum anagyroïdes « Pendulum » à branches retombantes. * Laburnum anagyroïdes « Autumnale » une seconde floraison apparaît en automne.

Laburnum alpinum (Cytise des Alpes) : Il se distingue du précédent par des fleurs plus petites et plus tardives (en juin) mais odorantes, elles sont réunies en grappes plus longues (30 cm). De cette espèce est née une variété à rameaux pendants :Laburnum alpinum « pendulum ».

Laburnum x Watererl « Vossel » : Cet hybride ne dépassant pas 5 m est remarquable par ses longues grappes jaunes or pouvant atteindre 50 cm de long. Cet arbuste ne produisant pas de gtaines, il est moins dangereux que les précédents.

Laburnum + Labournocytisus Adamil : Cet arbuste est le résultat du greffage, par Adam pépiniériste français, du Cytisus purpureus, une espèce de genêt, sur le Laburnum anagyroïdes intrigue plus d’une personne. Par ses feuilles il ressemble au Laburnum anagyroïdes, comme lui il porte des grappes jaunes auxquelles viennent des grappes roses rappelant le Cytisus pourpureus et enfin des grappes à moitié jaunes et moitié roses. Ce phénomène très rare s’appelle « Chimère de greffe » et dans les catalogues le nom est toujours précédé du signe +.

Exigences

Sol : Tous les sols même secs ou calcaires conviennent. Les endroits humides sont à éviter.

Situation : Chaude et ensoleillée. Leur enracinement étant faible, il est souhaitable de les planter dans des endroits protégées des courants d’air. Les Laburnums sur tige demandent un tuteurage puissant et de longue durée (+/- 10 ans).

Utilisation : En isolé sur la pelouse, à l’arrière des grands massifs. Par palissage on peut former des arcades au dessus d’une allée. Les Laburnums résistent bien à la pollution

Taille : Ces arbustes supportent mal le recépage, il est préférable de maintenir leur volume par de petites tailles annuelles et de mastiquer les plaies.

Multiplication : Semis de graines non stratifiées en pleine terre en mars avril après trempage de quelques jours.

20. ERICA

Nom français : Bruyère des neiges.

Erica carnea et Erica x darleyensis

 

Que c’est triste un jardin en hiver et pourtant les Bruyères des neiges sont des plantes qui fleurissent en hiver et au printemps. Comme leur nom l’indique la floraison a lieu de novembre à avril même si la neige et le gel sont présents.

Sous l’appellation Bruyères on rencontre des plantes qui fleurissent soit au printemps, soit en été. Les Bruyères de printemps portent le nom scientifique d’Erica, les bruyères estivales s’appellent Calluna.

Dans les Erica on cultive surtout :

1) – Erica Carnea : la vraie bruyère des neiges. Ces petites plantes sont souvent considérées comme plantes vivaces qui sont en réalité des sous-arbrisseaux car leurs petites tiges sont ligneuses. Les plantes hautes de 20 à 40 cm présentent un port touffu étalé et traçant chez certaines variétés.

Les feuilles : petits, aciculaires disposées en verticilles de 4 qui sont persistantes.

Les fleurs : minuscules mais nombreuses en clochettes disposées en grappe courtes et unilatérales recouvrent l’ensemble de la plante au moment de la floraison qui s’échelonne de novembre à avril suivant les variétés. Cette espèce a donné naissance à de nombreux cultivars (variétés) bien commercialisées, entre autres :

Erica Carnea « Aurea » : Fleurs roses, feuillage jaune.

Erica Carnea « Chalenger » : fleurs rouges, variété hative.

Erica Carnea « Décember Red» : rose foncé ».

Erica Carnea « Pink Sprangles » : rose

Erica Carnea «  Praecox Rubra » : rose foncé, variété hâtive

Erica Carnea « Ruby Glow » : rouge – rose.

Erica Carnea « Springwood Withe": blanc, variété très naine.

Erica Carnea « Winter Beauty" rose foncé nain, très florifère.

2) – Erca x Darleyensis : Hybride entre Erica Carena et Erica Méditeranea. Plus grande que le précédent, cette bruyère atteint 40 cm, les rameaux sont moins serrés. La floraison abondante s’étale jusque fin avril, début mai. De cette espèce sont nés plusieurs cultivars :

- Erica Darleyensis « Kramers’s Rote » : rouge très florifère.

- Erica Darleyensis « Marie Helen » : rose pâle, feuillage jaune.

- Erica Darleyensis «  Siberschmelze » : blanc émail, très florifère. D’autres espèces Erica cinerea et Erica vagans, fleurissent de juillet à septembre ; ainsi que Erica tetralix, que l’on rencontre parfois à l’état spontané dans les Fagnes.

Exigences

Sol : Contrairement aux croyances et à la différence des Calluna, les bruyères des neiges supportent le calcaire, donc toutes les bonnes terres de jardin conviennent avec cependant un peu de fraîcheur en été. L’apport d’engrais minéraux ne leur surfaçage annuel de tourbe ou de terreau est le bienvenu.

Situation : Préférant le soleil ou un peu d’ombre, les Erica demandent un endroit aéré de préférence près de l’habitation. Quel charme de les regarder par la fenêtre, au cœur de l’hiver.

Culture : On plante assez serré, 25 à 30 cm d’écartement pour constituer un tapis végétal en associant différentes variétés pour former des taches assez grandes (1m²). Les plantes élevées en pots peuvent se planter toute l’année même au moment de la floraison, c’est vrai que l’on est tenté d’acheter des plantes fleuries. Mais l’époque la meilleure est l’automne. La taille n’est pas toujours nécessaire, cependant on peut tailler les rameaux floraux avec des cisailles directement après la floraison pour favoriser les re-percements et maintenir les touffes compactes.

Utilisation

Dans les rocailles mais aussi dans les petits parterres le long des allées d’entrée, sur les talus, à l’avant plan des mixed- border et des massifs d’arbustes. On plante aussi en taches sur les pelouses où les bruyères sont associées à des conifères nains et des arbustes persistants : c’est ce que les Anglais appellent « Island Beds »

Multiplication :

1- Le semis est possible mais peu employé.

2- Division des touffes importantes.

3- Bouturage de jeunes rameaux n’ayant pas encore fleuri. On prélève des extrémités de 3 à 4 cm que l’on place à l’étouffée en caissettes.

4- Le marcottage s’effectue sur des plantes âgées lorsque le centre se dégarnit. Après la floraison, on apporte 5 à 6 cm de terreau tourbeux au centre de la touffe.

21. Syringa

Nom français : Lilas

Famille des Oléacées

 

 

Originaire d’Asie du Sud Est et de l’Europe centrale, le Suringa compte une trentaine de d’espèces. Introduits en Europe vers 1560, les Lilas prirent une extension très rapide. Au début du 17e siècle, on les rencontre dans bon nombre de jardins. En 1843 le pépiniériste liégeois Libert Darimont obtient dans un semis un lilas à fleurs doubles, certes de peu de valeur mais c’est à partir de cette plante que le célèbre pépiniériste de Nancy, Victor Lemoine continua les croisements pour obtenir finalement de nouveaux hybrides dont certains sont encore plantés à l’heure actuelle ; par exemple les variétés Michel Buchner et Madame Lemoine.

Le genre Syringa comprend une trentaine d’espèces, c’est surtout SYRINGA vulgaris qui est le plus cultivé et qui a donné naissance à une profusion d’hybrides et cultivars (+/- 500). Plusieurs espèces se rencontrent dans les catalogues, d’autres moins intéressantes sont localisées dans les jardins botaniques ou chez les collectionneurs, parmi les plus connues nous citons :

Syringa x chinensis « Saugeana » Lilas Varin : Hauteur 3 à 4 m, branches arquées, fleurs pourpre virant au bleu puis au blanc en fin de floraison.

Syringa « Lilas de Hongrie » : Hauteur 4 m, fleurs lilas violacé en juin peu attrayant.

Syringa « Palibin » Lilas nain, hauteur 1,50 m ; fleurs rose lilas ; parfumées en petites panicules.

Syringa microphyla « Superba » : Hauteur 2 m, aussi large que haut. Floraison remontante une première

Foi en mai ensuite de fin juillet à septembre. Fleurs rose mauve clair.

Syringa vulgaris Lilas commun : Hauteur 5 à 7 m Port dressé, rameaux rigides terminés par 2 bourgeons. Floraison en avril – mai en panicules de 10 à 20 cm de long, très parfumées. Cette espèce a donné naissance à plus de 500 variétés à fleurs simples ou doubles de couleurs très variées, du rose au mauve, du blanc jaune. Une vingtaine de cultivars sont commercialisés. Les plus connus sont :

Belle de Nancy : Boutons pourpres ; fleurs roses – mauve.

Charles Joly : Rouge foncé, fleurs doubles.

Katerine Havenmeyer : Cobalt – double.

Madame Lemoine : Blanc double, boutons crèmes.

Michel Buchner : Bleu double.

Souvenir de Louis Spaeth : Longs panicules rouge foncé simples.

Exigences :

Sol : Le lilas ne redoute pas le froid et demande peu de soins. Tous les sols moyens conviennent, mais il les préfèrent sains, même argileux neutres ou légèrement calcaires.

Situation : Il supporte bien la mi-ombre mais c’est en plein soleil qu’ils fleurissent le mieux. Vu leur grand développement 4 à 5 m, il est conseillé de les planter à au moins 2m des limites du terrain voisin pour éviter des malentendus avec les voisins.

Taille : La belle floraison est le résultat d’une taille annuelle bien comprise. Elle se pratique le plus tôt possible après la floraison, elle consiste à tailler des rameaux défleuris pour la fleur coupée est une opération qui remplace la taille proprement dite. On supprime également les jeunes pousses en excédent et les vieilles branches en vue de rajeunir la plante. Tous les 4 ou 5 ans, on pratique une taille d’hiver sévère en ne conservant que les rameaux bien constitués, terminés par de gros bourgeons floraux

Multiplication : Prélèvement de drageons au printemps. Pour certaines espèces botaniques, bouturage en sec ou semis au printemps après stratification. Greffage en écusson sur des sujets des semis de Syringa vulgaris ou de Syringa du Marly. On peut aussi greffer sur ligustrum.

22. COTONEASTERS

Famille des Rosacées.

 

 

Cotonéaster francheti.

Les cotonéasters comprennent plus de 50 espèces et de nombreux hybrides et cultivars. Originaires des montagnes de l’Europe et d’Asie, sauf du Japon, les cotonéasters sont surtout appréciés pour leur nombreuses petites baies rouges en automne et une bonne partie de l’hiver, parfois jusqu’au printemps, si les oiseaux ne se sont pas régalés. Leurs nombreuses petites fleurs blanches ou rosées en juin et visitée par les abeilles méritent toute notre attention. On rencontre des espèces soit rampantes et naines, soit des espèces dressées pouvant atteindre plus de 3 m de hauteur, certaines à feuillage persistantes, d’autres à feuillage caduc prenant une belle coloration automnale.

Dans le commerce nous avons le choix parmi plus de 50 espèces et variétés différentes malgré que les espèces aux feuilles allongées ont été retirés du commerce et défendues de cultiver quelques années, car elles transmettent le Feu bactérien aux arbres fruitiers. C’est le cas pour Cotonéaster salicifolius et Cotonéaster hybridus « Cornubia ». En fonction de leur usage on classe les différentes espèces en Cotonéasters nains et rampants et en Cotonéasters dressés.

1. Cotonéasters nains ou rampants :

Ce sont des arbustes à port étalé ou rampant ne dépassant pas 1 m de hauteur :

Cotonéaster horizontalis ; c’est le plus connu de tous. Hauteur 0,5 m à 1 m, ses branches horizontales, légèrement arquées avec des ramifications en arêtes de poissons couvrent 1 à 2 m². Ses petites feuilles semi- persistantes prennent une belle coloration rouge feu en automne et ses nombreuses baies d’un rouge corail persistent une bonne partie de l’hiver.

Cotonéaster Dammeri: Espèce absolument rampante voire retombante à feuillage persistant, ne dépassant pas 15 cm, les branches se collent au sol et s’y enracinent, C’est un couvre sol parfait. Fruits rouge clair d’août jusqu’à loin dans l’hiver.

Cotonéaster microphyllus: Hauteur 60 à 80 cm, feuillage persistant. Ressemble au Cotonéaster horizontalis  mais les feuilles sont plus petites, d’un beau vert foncé et pubescent en dessous. Grosses baies peu nombreuses.

Cotonéaster « Nan schan », anciennement Cotonéaster praecox: Hauteur 50 cm, feuilles caduques, rouges en automne. Les branches arquées couvrent une surface jusqu’à 2 m². Gros fruits rouges, précoces, d’août à septembre.

Cotonéaster suecius « Skogholm », anciennement Cotonéaster Dammeri « Skogholm » : Hauteur jusqu'à 1 m, branches arquées ou retombantes à feuillage persistant. Forte croissance couvrant rapidement une grande surface. Très bon couvre sol. Convient très bien à la couronne d’un mur de soutènement, la rampe d’un garage par exemple.

Cotonéasters dressés : On les considère à part entière comme des arbustes ; leur taille varie entre 1,50 m et 3 m. Soit à feuillage caduc ou persistant, ils prennent place dans les massifs ou en isolés sur une pelouse.

Cotonéaster bullatus : Hauteur 3 m et autant en largeur ; feuilles caduques, bombées à belle coloration rouge orange automne. Fleurs : nombreuses, roses en bouquets et 3 à 7 en juin et bonne fructification.

Cotonéaster francheti. : Hauteur 2 m. Feuilles nombreuses argent es en dessous, semi persistantes. Fleurs blanc rosé groupées par 5 à 12. Fruits rouges orangé persistants longtemps en hiver.

Cotonéaster lacteus: Hauteur 2 à 3 m et autant en largeur avec des branches dressées ou arquées. Feuilles : grandes, de 4 à 6 cm, persistantes à limbe épais vert foncé dessus et jaunâtre en dessous. Fleurs : blanches réunies en corymbes. Fruits : de 5 mm rouge foncé persistants jusqu’en avril.

Cotonéaster Simonsii: Hauteur 2 m. Feuillage caduc ou semi persistantes vert foncé dessus, soyeux dessous. Gros fruits de 8 à 10 mm en septembre / octobre.

Cotonéaster Wardii: Hauteur 3 m. Feuilles : grandes, de 4 à 6 cm, semi- persistantes, vert foncé brillant dessus, blanc argenté dessous. Fleurs groupées par 10 à 15 Gros fruits rouges.

Exigences :

Sol : Les Cotonéasters sont peu exigeants vis-à-vis du sol. Ils s’accommodent de tous les bons sols fertiles et humifères, ils supportent les terrains secs et pierreux mais redoutent le trop d’humidité.

Situation : D’une bonne rusticité, ils aiment le soleil et supportent la mi-ombre, à l’ombre ils s’étoilent et se dégarnissent de la base.

Usages : La plupart des espèces naines s’utilisent en couvre sol. On peut les planter sur de grandes surfaces, les talus par exemple. Le cotonéaster horizotalis s’il est planté au pied d’un mur, s’élève contre celui-ci, par contre, il n’est pas conseillé dans les petites rocailles où il recouvre les pierres et les plantes voisines. Les espèces dressées entrent dans la composition des massifs et conviennent parfaitement pour former des haies libres. Les baies sont très appréciées par les oiseaux en automne et en hiver. Les cotonéasters supportent bien la taille et les rameaux fructifères trouveront place dans les vases et montages floraux.

Multiplication : Les graines récoltées avant coloration sont stratifiées pendant 1 an, avant d’être semées en pleine terre au printemps. Il n’est pas rare de trouver des jeunes plants issus des semis naturels. Le bouturage à talon en juillet août sous verre et à l’ombre donne de bons résultats chez la plupart des espèces. Les variétés rampantes donnent souvent des marcottes que l’on peut prélever en automne ou au printemps.

23. KOLKWITZIA AMABILIS

Nom français : Buisson de beauté

Famille des Caprifoliacées

 

 

Avec une orthographe et une prononciation aussi compliquées, il est tout à fait normal que cet arbuste soit méconnu et ne prenne pas la place qu’il mérite pour la décoration de nos jardins. Découvert dans les montagnes de Chine, il est dédié au professeur de botanique allemand Richard Kolkwitzia. Et pourtant s’il y en avait qu’un, ce serait celui-là. Repris au catalogue de tous les pépiniéristes ce ravissant et gracieux arbuste de culture facile et rustique se couvre fin mai début juin d’une invraisemblable quantité de fleurs rose clair qui couvrent totalement le feuillage. Haut de 3 à 4 m et parfois plus avec l’âge, cet arbuste à port dressé possède des rameaux souples légèrement arqués couverts de poils roux. L’écorce des rameaux se détache en lanières durant l’hiver.

Les feuilles de 3 à 6 cm opposées, caduques, velues surtout en dessous, d’un vert mat, prennent une teinte légèrement rougeâtre en automne. Fin mai début juin apparaissent sur les courtes pousses le long des rameaux de l’année précédente un nombre incalculable de fleurs réunis en corymbes qui couvrent entièrement l’arbuste d’un manteau rose. Chaque fleur de 1,5 à 2 cm mérite d’être admirée de plus près. La corolle pubescente en forme d’entonnoir d’une jolie teinte rose tendre laisse apercevoir une tache jaune au fond du tube. Les fruits en boule brunâtres couverts de petits poils subsistent jusqu’en automne. Il existe une variété « Pink Cloud », moins vigoureuse, 1,50 m de hauteur, très florifère d’un rose plus foncé.

Exigences : Le Kolkwitzia est peu exigeant, il se plait dans la plupart des terres de jardin. Pour fleurir en abondance il réclame une situation ensoleillée.

Utilisation : C’est en isolé sur la pelouse qu’il prendra toute sa valeur décorative mais il a sa place également dans un massif à condition de lui laisser assez d’espace 2 m à 2,50 m pour ne pas être dérangé par les autres arbustes voisins. Dans les grands jardins on peut le planter en groupes soit devant des murs aveugles ou à l’arrière plan des grands conifères.

Culture : Après la floraison on peut lui appliquer une taille modérée pour obtenir de jeunes pousses porteuses de fleurs l’année suivante. Si cela est nécessaire, une taille permet un rajeunissement de l’arbuste. En période de sécheresse les arrosages sont les bienvenus.

Multiplication : Boutures herbacées sous verre avec hormones de bouturage en juillet / août dan s un substrat composé de quatre parties de terreau et une de sable. On peut aussi pratiquer le marcottage simple au printemps.

24. KERRIA Japonica

Nom français : Corête du Japon

Famille des Rosacées

 

S »il y a un arbuste qui ne pose pas de problèmes à son propriétaire c’est bien le Corête du japon (Kerria japonica). Dédié au botaniste William Kerr, cet arbuste fut en premier lieu rapporté du Japon au jardin du Roi de Paris en 1784, ensuite de Chine en Angleterre en 1805. C’était déjà à fleurs doubles (Kerria japonica « Peniflora » que l’on rencontre à l’heure actuelle dans la majorité des cas.

D’une bonne rusticité, avec une taille de 2 à 2,5 m , très accommodant à toutes les situations et à tous les sols ; Cet arbuste, constitue des tiges dressées vertes et lisses porte en mai – juin de nombreuses fleurs doubles, jaunes or, de plus ou moins 3 cm de diamètre. Quelques fleurs réapparaissent encore en septembre. Les tiges vertes sont d’un bel aspect en hiver, elles pourront être utilisées dans les montages floraux de saison.

Egalement commercialisée, une autre variété à feuillage panaché de blanc crème, c’est la variété japonica « Picta », moins vigoureuse 1 m à 1,50 m de hauteur avec des fleurs jaunes mais simples.

Exigences

Sol : Tous les sols conviennent au Kerria même les terrains de remblais.

Situation : De préférence à mi-ombre mais supporte le soleil.

Utilisation : Dans les massifs d’arbustes, en isolé, palissé contre un mur à mi-ombre, pour former des haies libres. Le Kerria drageonne abondamment, dans certains cas c’est un défaut mais c’est un avantage lorsqu’on l’utilise pour fixer des talus.

Taille : Après floraison on taille les extrémités desséchées des tiges qui seront rapidement remplacées par des jeunes re-percements.

Multiplication : Par prélèvement de drageons à la base, pendant le repos de la végétation.

 

25. koelreuteria paniculata

Nom français : Savonnier

Famille des Sapindacées

Originaire de Chine et dédié au botaniste Koelreuter ce grand arbuste ou petit arbre qui peut atteindre 8 à 10 m de hauteur est appelé en français Savonnier car ses feuilles contiennent de la sapoine et peuvent être utilisée comme savon naturel.

Ses branches légèrement tordues portent de grandes feuilles composées (+/- 30cm) d’un vert grisâtre qui en automne prennent une belle coloration jaune.

En juillet apparaissent si la saison est bonne, de nombreuses petites fleurs jaune or, en panicules terminales, suivies par des fruits en capsules, brunes, de 4 à 5 cm de diamètre et qui persistent après la chute des feuilles.

Exigences

Sol : Tous les bons sols même secs conviennent.

Situation : Si possible au soleil pour obtenir une belle floraison.

Utilisation : Arbuste de haute taille, décoratif par la légèreté de son feuillage, par sa floraison estivale et sa belle coloration automnale. Le Koelreuteria paniculata trouve sa place en différents endroits ensoleillés du jardin, soit à l’arrière- plan des massifs d’arbustes, soit en isolé. De plus il est mellifère.

Taille : Consiste en un éclaircissage et une limitation du volume.

Multiplication : Semis de graines importées de régions chaudes. Bouturage de racines.

 

 

26. ILEX

Nom français : Houx

Famille des Aquifoliacées

 

Le Houx, symbole de longévité et de vie éternelle, est depuis longtemps utilisé lors des fêtes de Noël pour célébrer le solstice d’hiver et avec lui le retour de la lumière. Cette coutume n’est pas nouvelle, les Perses, les Egyptiens et les Romains la connaissaient. Une croyance populaire veut que le houx coupé la veille de Noël pour un homme ne pisse être touché avant minuit. Il resta suspendu jusqu'à l’Epiphanie (6 janvier), ensuite il sera enterré au jardin pour obtenir de fructueuses récoltes au potager.

Le genre Ilex (Houx) comprend plus de 200 espèces réparties sur tous les continents, surtout en Amérique du Sud où ses feuilles utilisées en infusion produisent le maté, une boisson très appréciée par les autochtones.

Chez nous le houx commun (Ilex aquifolium) se rencontre à l’état spontané dans les forêts et c’est l’espèce principale cultivée dans nos jardins. La croissance est lente, 5 m en 10 ans, le houx peut atteindre avec l’âge 10 à 15 m de hauteur ; il devient alors un petit arbre.

Ses feuilles cireuses à lobes aigus terminés par une épine persistant pendant 2 à 3 ans. Chez les plants âgés les feuilles perdent peu à peu leurs épines. Les fleurs blanchâtres apparaissent en mai et les fruits se colorent en automne et persistent pendant une bonne partie de l’hiver si les oiseaux ne sont pas passés.

Le Houx est une plante dioïque, c'est-à-dire qu’il existe des pieds mâles et des pieds femelles. Les fruits apparaissent uniquement sur les pieds femelles.

Ilex aquifolium a donné naissance à de nombreux cultivars (variétés) dont les plus connus sont :

Ilex aquifolium « Alaska » : Croissance plus naine mais plus large que chez l’espèce type. Feuilles fortement épineuses. Fruits rouges très abondants. Convient pour former une haie.

Ilex aquifolium « Argento marginata » : Feuilles marginées de jaune.

Ilex aquifolium « Baccifava » : Feuilles vertes ; fruits jaunes.

Ilex aquifolium « Ferox » : Houx hérisson, par le fait que les feuilles portent à leur face supérieure de nombreuses petites épines. Ce sera un pied mâle, et ne porte pas de fruits.

Ilex aquifolium « Ferox Argentea » : Identique au précédent mais le bord des feuilles est marginé de blanc ; pied mâle.

Ilex aquifolium « Ferox Aurea » : Feuilles sont marginées de jaune ; pied mâle.

Ilex aquifolium « Golden King » (Siles x altaclarensis « Gold King » ; malgré son nom c’est un pied femelle qui porte des fruits nombreux et gros fruits de 1 cm de diamètre. Une des meilleures variétés à feuillage panaché de jaune.

Ilex aquifolium « J.C. van Tol » Une superbe variété avec des feuilles très brillantes, vert foncé peu épineuses, produisant annuellement nombreux fruits.

Ilex aquifolium « Madame Briot » : Feuillage bordé de jaune, très fructifère.

Ilex aquifolium «Pyramidalis » : Arbuste conique élancé à port étroit s’élargissant avec l’âge.  Feuillage vert. Riche fructification. Il existe également des houx pleureurs (pendula) verts ou tachetées de jaune. Ils sont moins courants dans les pépinières.

On rencontre également dans la plupart des pépinières une autre espèce de houx. Il s’agit de Ilex Crenata « Convexa ». Cette espèce à très petites feuilles ressemble à du buis et convient pour former des haies. Le cultivar « Golden gem » à feuillage doré est très intéressant en hiver et au printemps.

Exigences :

Les houx demandent un sol frais fertile, riche en humus, acide de préférence mais supportent le calcaire Ils préfèrent une situation ombragée même aux environs des grands arbres et à l’ombre de bâtiments.

Multiplication :

Les houx se multiplient naturellement par semis, les graines germent mieux lors qu’elles ont traversé le tube digestif d’un oiseau, c’est la raison pour laquelle on trouve souvent de jeunes houx sous les dortoirs. Chez les jeunes plants on ne peut déterminer s’il s’agit d’un pied mâle ou d’une femelle, la fructification n’ayant lieu qu’après plusieurs années.

Pour les cultivars commercialisés et multipliés par voie végétative on sait directement s’il s’agit d’un pied mâle ou d’un pied femelle fructifère.

 

 

27. HYPERICUM

Nom français : Millepertuis – Herbe à mille trous.

Famille  des Cuttiféraceae

Lors des promenades à la campagne, dans les terrains incultes, il est courant de rencontrer une petite plante de 30 à50 cm à fleurs jaunes or de 2 à 5 cm de diamètre dont les étamines sont réunies en faisceaux et les feuilles observées par transparence semblent percées d’innombrables petits trous d’où l’origine du nom français de cette plante : Millepertuis (Hypericum perforatum) ou Herbe à mille trous.

Mais à coté de quelques espèces herbacées indigènes, il existe des espèces arbustives rapportées au 17e et 18e siècles d’Extrême -Orient, d’Asie ou d’Amérique, par des botanistes et que les horticulteurs se sont empressés d’améliorer pour nous présenter actuellement quelques belles espèces très séduisantes.

Hypericum X moserianum : Androsème officinale ; toute saine ; toute bonne. Cet arbrisseau indigène connu depuis longtemps pour se propriétés médicinale est utilisé pour la guérison des blessures et des plaies. Très décorative par ses grandes fleurs jaune d’or groupées par 3 à 10 en cymes terminales qui s’épanouissent de juillet à septembre et atteignant une hauteur de +/- 1 m. A la floraison succèdent des baies d’abord rouges ensuite noires. Les feuilles sont semi persistantes.

Hypericum « calcycinum » : Millepertuis à grandes fleurs. C’est certainement un des meilleurs couvre sols , car ses tiges sous ligneuses drageonnant à feuillage persistants, produisent de nombreuses fleurs jaune doré brillantes d’environ 8 cm de diamètre avec des étamines à anthères rouges qui s’épanouissent de juin aux gelées. La plante ne dépasse pas 30 à 40 cm de hauteur.

Hypericum x moserianum : Cet hybride obtenu par Moser à Versailles au 18e siècle est très connu. Cette plante ne dépasse pas 1 m, ses rameaux arqués, rougeâtres, portent de nombreuses fleurs jaunes souvent groupées par 5, de juillet à fin septembre.

Hypericum patulum « Hidcote Gold » : Ce magnifique arbuste au feuillage semi persistant peut atteindre 2 m de haut et autant en largeur s’il n’est pas maintenu par la taille. Les fleurs jaunes or en forme de coupe sont les plus grandes de tous les Hypericum ; elles s’épanouissent en grande abondance de juillet aux gelées. Cette espèce comme les autres peut souffrir des hivers extrêmement rigoureux. Dans ce cas, rare, il est nécessaire de couper les parties atteintes dés le printemps, de nouvelles pousses réapparaissent et la floraison estivale n’est pas perturbée.

Exigences

Sol : Tous les sols, ni trop secs ni trop humides conviennent à ses plantes.

Situation : Mi ombre, au soleil sans réverbération des murs.

Utilisations : Hypericum calycinum est utilisé en couvre sol, il supporte très bien l’ombre des arbustes dominants. On le plante également à l’avant plan des massifs. En rocaille la plante peut devenir envahissante si on n’a pas pris soin de supprimer les drageons. Elle est aussi utile que décorative pour la fixation des talus. Les autres espèces se cultivent comme des arbustes nains et prennent place en groupe dans les massifs. Elles sont surtout intéressantes pour la floraison à une époque où les autres arbustes ont terminés la leur. On peut également les utiliser pour former des haies libres.

Taille : Les Hypericum fleurissent à l’extrémité des pousses de l’année. Pour cette raison ils peuvent subir une taille sévère à quelques centimètres du sol à chaque printemps.

Multiplication : Boutures semi herbacées sous verre à l’étouffée en juin / juillet. Division des touffes au printemps. Prélèvements des drageons. Le semis est possible en récoltant les graines en automne et semis en terrine à chaud en mars avril, sans recouvrir les graines très fines.

28. TAMARIX

Nom français : Tamaris ou Tamarix

Famille des Tamaricacées.

 

Tamarix à floraison printanière.

Le genre Tamarix compte environ 75 espèces répandues en situations maritimes dans l’Europe orientale et méditerranéenne et en Asie du Sud. Ces arbustes ou petits arbres aux rameaux grêles, très allongés avec des feuilles en petits écailles et des fleurs minuscules mais très nombreuses, en épis, fleurissent au printemps ou en été suivant les espèces. La floraison printanière a lieu sur le bois de l’année précédente avant l »apparition des feuilles ce qui donne à l’arbuste de nuage rose. Chez les espèces estivales les fleurs apparaissent sur le jeune bois. Peu d’arbustes ont une nomenclature aussi embrouillée que les Tamarix, ceci est dû à leurs fleurs minuscules.

Tamarix à floraison printanière :

Tamarix purviflora : Hauteur 5 m. Floraison début mai. Originaire de l’Europe de l’Est et du Caucase, c’est un arbuste ou un petit arbre à rameaux pourpres souvent arqués. Fleurs rose saumoné, à 4 pétales, en épis tout le long des branches de fin avril à début mai, en quantités telles que l’arbre ressemble à une boule rose. Les fleurs fanées camouflées par le feuillage persistent sur l’arbuste jusqu’en automne. La floraison dure 3 semaines mais à partir de début mai, elle est augmentée de 8 à 10 jours par la présence des boutons qui sont déjà décoratifs.

Tamarix tetrandra (Tamarix africana) : Hauteur 4 m. Le premier à fleurir dès la fin avril. Rameaux retombants. Les fleurs ressemblent à l’espèce précédente mais elles ne persistent pas après la floraison.

Tamarix à floraison estivale 

Tamarix ramosissima : On regroupe sous ce nom spécifique les anciennes espèces à floraison estivale telles

Tamarix odessana; Tamarix pentandra; Tamarix hispida.

La floraison a lieu de juillet à septembre en grappes rose clair. En plus de l’époque de floraison, ils diffèrent des Tamarix à floraison printanière par des fleurs minuscules à cinq pétales qui obligent l’utilisation de la loupe pour les observer. Cette espèce a donné naissance à quelques cultivars :

Tamarix ramosissima « Pink Cascade » : Fleurs roses, un peu plus grandes, sur des branches retombantes.

Tamarix ramosissima « Rosea » : Fleurs d’un rose plus prononcé.

Tamarix ramosissima  « Rubra » : Fleurs plus foncées et plus tardives.

Exigences

Sol : Les tamaris s’accommodent de toutes les bonnes terres de jardin. Croissant naturellement au bord de mer, en sols sablonneux, ils apprécient toutes les bonnes terres fertiles non humides.

Situation : Se sont des arbustes qui demandent le plein soleil. Ils se plaisent partout dans le jardin, même en situations venteuses, en région maritime on les utilise comme brise- vents.

Usages : Se sont des arbustes passe partout à condition de leur laisser suffisamment d’espace. Ils entrent à l’arrière des massifs, en isolés ou encore en alignement serré pour former des haies de grandes dimensions. Elevés sur tige et tuteurés, ils forment de petits arbres très élégants que l’on peut installer en solitaires sur la pelouse.

Taille : Les espèces à floraison printanière sont taillées dès la floraison terminée.

Les espèces à floraison estivale subissent une taille plus sévère lors du repos de la végétation afin de produire des rameaux vigoureux porteurs de fleurs.

Plantation : La reprise des tamaris lors de la plantation n’est pas toujours une réussite, alors lorsque la plantation est terminée, les vieux jardiniers taillent toutes les branches à 10 cm du sol, ils en confectionnent des boutures sèches qu’ils plantent autour de la nouvelle plante. Dans beaucoup de cas l’arbuste ne reprend pas mais les boutures qui l »entourent s’enracinent très bien. Ainsi la plantation est sauvée et une nouvelle touffe Tamaris va se développer.

Multiplication : La multiplication se fait aisément par bouturage en sec de novembre à mars en utilisant des rameaux jeunes de 8 à 10 mm de diamètre et de +/- 20 cm de longueur. Les jeunes boutures sont maintenues en pépinière pendant un an avant la mise en place. L’enracinement est meilleur chez le Tamarix parviflora.

 

29. SYMPHORICARPOS

Nom français : Symphorine

Famille des Caprifoliacées

En majorité originaires d’Amérique du Nord, les symphorines se sont bien adaptées chez nous. Echappées des jardins, il n’est pas rare de les rencontrer à l’état spontané dans les haies ou à l’orée des forêts.

Ces arbustes à racines traçantes émettent de nombreuses tiges dressées portant de petites feuilles caduques et opposées. De juin à août, de nombreuses petites fleurs blanches ou roses donnent naissance à des baies sphériques, charnues blanches ou pourpres persistant une bonne partie de l’hiver, même après la chute des feuilles.

Espèces et cultivars :

Symhoricarpos albus (Symhoricarpos racemosus). Arbre aux perles : Hauteur 1 à 2 m. C’est l’espèce la plus commune. Arbuste dressé, drageonnant abondamment. Fleurs roses en épis lâches, fruits blanc de 1 cm de diamètre, persistant en hiver, éclatant avec un petit bruit sec sous la pression.

Symhoricarpos x doorenbostii : Hauteur 1,5 à 2 m. Hybride obtenu en Hollande et qui a donné naissance à de nombreuses variétés :

Symhoricarpos x doorenbostii « Magic Berry » : Hauteur 1,5 m Petit arbuste à port compact donnant une grande quantité de fruits rose lilas d’août à décembre.

Symhoricarpos x doorenbostii « Mother of Pearl » : Hauteur 1,50 m. Tiges arquées portant des fruits rose rougeâtre en abondance.

Symhoricarpos x doorenbostii « White Hedge » . Hauteur 1,50. Forme une touffe compacte avec de petites baies blanches. Variété recommandée pour former une haie.

Symhoricarpos orbicultus : Grosseillier des Indiens. Hauteur1, 50 à 2 m. Arbuste compact avec une abondante fructification de petites baies de 5 mm de diamètre, rouge pourpre, persistant longtemps après la chute des feuilles.

Exigences

Sol : Les symphoricarpos s’accommodent de tous les sols même les plus ingrats. On peut les considérer comme des arbustes pionniers.

Situation : Soleil ou ombre toutes les situations conviennent.

Rusticité : Parfaite, ils résistent aux froids les plus intenses.

Utilisation : Aux endroits ombragés. Sous les grands arbres. Composition des massifs ainsi que de grands taches sur la pelouse des parcs publics. Fixation des talus avec couverture rapide. Couvre sols. Et couverts à gibier. Les symphoricarpos sont de très bonnes plantes mellifères qui résistent bien à la pollution.

Taille : Eclaircissage et taille de toilette. Si nécessaire suppression des drageons pour éviter l’envahissement.

Multiplication : Semis après stratification, parfois semis naturels. Prélèvement de drageons. Division des touffes. Boutures ligneuses en hiver plantation après 1 ou 2 ans.

30. SPIRAEA

Nom français : Spirée

Famille des Rosacées

Spirées à floraison printanière.

Les spirées font partie du top 10 des arbustes d’ornement pour la beauté de leur floraison et leur culture facile. Ce sont des arbustes incontournables pour la décoration du jardin d’agrément.

Le genre Spiraea comprend quelque 80 espèces originaires d’Asie orientale et d’Amérique du Nord. Certaines ne sont pas arbustives mais des plantes herbacées, c’est le cas pour Spiraea ulmaria (la reine des prés) et Spiraea aruncus, (la barbe de bouc).

Arbustes è feuilles caduques, les Spirées sont très florifères, les espèces à floraison printanières portent des fleurs blanches, les estivales des fleurs roses ou rouges.

Spirées à floraison printanière.

Elles sont toutes à fleurs blanches et fleurissent de mars à juin sur le bois de l’année précédente.

-Spiraea argata : Hauteur 1 à 2 m. Longs rameaux bruns ployant sous le poids d’une multitude de petites fleurs blanches de 8 mm de diamètre en ombelles en avril mai. Une des meilleures spirées à floraison printanière.

-Spiraea betulifolia: Hauteur 1 m maximum. Moins connue mais intéressante pour sa petite taille et sa belle floraison blanche en corymbes serrés en fin mai juin.

-Spiraea nipponica: Hauteur 1,5 m à 2 m. Rameaux d’abord dressés ensuite retombantes et étalés. Fleurs blanc neige en ombelles hémisphériques en fin mai juin. Très florifère.

-Spiraea prunifolla « Plena »: Hauteur 1,5 à 2 m. Arbuste dense avec de nombreuses branches arquées. Feuillage tournant à l’orange ou rouge en automne. Fleurs blanches doubles tout le long des rameaux en avril mai.
- Spiraea Thunbergii: Hauteur 1,50 m. C’est la première spirée à fleurir, fin mars début avril, en petites ombelles blanc pur. Rameaux étalés dont les feuilles très fines prennent une coloration d’orange à violet en automne.

- Spiraea Vanhouttei: Hauteur 2 à 3 m.. Long rameaux dressés et arqués à l’extrémité. Fleurs blanches en ombelles denses le long des rameaux fin mai juin pendant 3 semaines. C’est l’espèce la plus connue parmi les espèces à floraison printanière.

Spirées à floraison estivale.

Fleurs rose ou rouge pendant l’été, de juin à septembre sur le bois de l’année.

Spiraea x Billiardii : Hauteur 2 m (Spiraea salicifolia x Spiraea Douglasii). Forme une touffe buissonnante de tiges dressées portant de nombreuses panicules terminales de 10 à 20 cm de long aux fleurs rose pourpre avec des étamines dépassant nettement la corolle.

Spiraea Douglasii: Hauteur 2 m. Fleurs rose pourpre en panicules terminales de 10 à 20 cm de juin à août avec des étamines 2 fois plus longues que les pétales, donnant un air vaporeux aux inflorescences.

-Spiraea Douglasii: Cette espèce supporte mal le calcaire.

-Spiraea japonica: Hauteur 50 cm à 80 cm. Cette espèce a donné naissance à de nombreux cultivars très utilisés à l’heure actuelle. Parmi eux :

Spiraea japonica «  Albiflora » : Arbuste nain à port compact à feuilles lancéolées, grossièrement dentées, glauques en dessous. Fleurs blanches en corymbes terminaux sur les jeunes rameaux.

Spiraea japonica « Anthony Waterer » : Petit buisson de 60 cm à 1 m couvert de corymbes rouge carminé de fin juin à août. En plantation serrée cette variété peut former à elle seule un joli parterre.

Spiraea japonica « Genpel » : Hauteur 50 à 80 cm, largeur 1,50 m. Cultivar nain portant des fleurs roses et des fleurs blanches sur le même pied.

Spiraea japonica « Goden Princess » : Hauteur 50 cm. Feuillage rouge cuivré puis jaune vif virant au rouge en automne. Fleurs rose pourpre. Appréciée pour la coloration du feuillage, souvent plantée en groupes pour former des taches colorées.

-Spiraea japonica «Goldflame » : Hauteur : 75 cm. Feuillage jaune or virant au rosé au cours de l’été. Fleurs roses tout l’été. Peu exigeante au point de vue sol et situation.

-Spiraea japonica « Litlle Princess » : Hauteur 60 cm. Feuillage vert clair, fleurs roses de juin à septembre.

Exigences

Sol : Les spirées prospèrent dans tous les terrains, supportent les sols maigres et secs mais préfèrent les sols fertiles et frais. Spiraea Billardii et Douglasii redoutent l’excès de calcaire.

Situation : Aiment les endroits dégagés et le plein soleil, sans réverbération mais supportent la mi-ombre.

-Les variétés naines pour former des taches de couleur et plantes couvre sol, fixation des talus, à l’avant plan des massifs et dans les grandes rocailles, la culture en vasque est aussi possible.

- Formation de haies fleuries pour les espèces printanières.

- Spiraea x Vanhoutei convient pour former un écran.

-Toutes les espèces entrent dans la composition d’un massif en tenant compte de leur développement.

Taille : Pour les espèces à floraison printanière, taille de toilette et maintien pendant l’hiver. Après la floraison, raccourcissement des rameaux défleuris chez les espèces vigoureuses.

Pour les espèces à floraison estivale, taille courte à la fin de l’hiver.

-Spiraea Billardii et Douglasii peuvent être taillées au niveau du sol.

Multiplication

-Prélèvement des drageons pendant le repos de végétation.

-Marcottage.

-Boutures ligneuses pour les espèces à gros bois.

-Boutures mi ligneuses pour les espèces à fin bois (Spirées estivales), en juin juillet sous châssis et repiquage au printemps suivant.

-La division au printemps est également possible.

31. RIBES

Nom français : groseillier. Famille des Grossulariacées.

Les groseilliers sont surtout connus comme plante à fruits comestibles mais il existe également des groseilliers arbustes ornementaux remarquables pour leur belle floraison en fin mars début avril. Ces groseilliers ornementaux son, pour la plupart, d’origine américaine.

Ribes sanguineum.

C’est l’espèce la plus connue ; elle est originaire des bords de l’Orégon, (USA) découverte en 1793 et introduite en Angleterre seulement en 1828 et en France en 1839. Elle a conquis la faveur de tous les jardiniers pour sa magnifique floraison rouge de fin mars à fin avril. Composées de nombreuses fleurs, relativement petites 1 cm de diamètre, en grappes pendantes. Sa croissance est assez rapide et peut atteindre 2 à 3 m, parfois 4 m si on ne taille pas. Les pépiniéristes ont obtenu des variétés très intéressantes telles :

Ribes sanguineum « Pulborought Scarlet » grappes particulièrement grosses, fleur d’un rouge vif avec le centre blanc. Variété vigoureuse, considérée par beaucoup comme la meilleure.

Ribes sanguineum « King Edward VII. » Arbuste moins vigoureux, ne dépassant pas deux mètres. Grappes de fleur rouge intense sans cœur blanc.

Ribes sanguineum "Brocklebankii". Croissance plus lente, feuillage jaune, fleurs rose pâle.

Ribes odoratum (Ribes aureum) : Feuilles découpées en 3 à 5 lobes en automne. En avril –mai petites fleurs tubulaires jaunes, parfumés, en grappes pendantes. Fruits noirs.

Ribes alpinum : Feuilles de 3 à 5 cm en trois ou cinq lobes. Fleur jaune vert en clochettes, en grappes dressées. Plante dioïque (pieds mâles et pieds femelles séparées).

Ribes alpinum « aureum » (Groseillier des Alpes) : Hauteur 1,50 m. Forme femelle très ramifiée dont les feuilles pâlissent durant l’été. Convient pour former de petites haies. Supporte l’ombre.

Exigences

Sol : Les groseilliers d’ornement prospèrent dans tous les terrains cependant ils préfèrent les bonnes terres fraîches mais ils peuvent se contenter de sols médiocres, caillouteux.

Situation : Aiment le plein soleil mais supportent la mi-ombre et même l’ombre mais au détriment de la floraison.

Utilisation : Magnifiques arbustes incontournables pour former un massif ou en plantation isolée sur la pelouse


Taille : Avec le temps, les branches s’allongent et se dégarnissent, après la floraison une taille est alors nécessaire. Elle consiste à rajeunir quelques vieilles branches par de jeunes pousses nées à la base.

Multiplication : Le bouturage en sec pendant la période de repos donne de très bons résultats. Si au printemps on marque l’emplacement des lignes de semis au potager par des tiges de groseilliers, celles-ci donneront de nouvelles plantes à l’automne.

32. RHUS

Nom français : Sumac.

Famille des Anacardiacées.

 

Parmi les 150 espèces de Rhus existant de par le monde, deux seulement sont représentées sous nos climats.

Rhus typhina Sumac de Virginie.

Originaire de l’Amérique du Nord, ce petit arbre ou grand arbuste de +/- 5 m de hauteur est à feuillage caduc. Gros rameaux recouverts de poils roussâtres évoquant les cornes du cerf en velours au printemps. Grandes feuilles imparipennées de 13 à 21 folioles de 20 à 50 cm de long, vert foncé en été et virant au rouge brillant en automne.

Fleurs petites en juin juillet verdâtres en panicules denses de 10 à 20 cm de long à l’extrémité des rameaux se colore en rouge violacé à l’automne et persistant après la chute des feuilles, parfois jusqu’au printemps. C’est une variété moins vigoureuse formant une belle couronne avec des feuilles de 30 cm de long dont les folioles sont profondément découpées et prennent en automne une belle coloration du jaune au rouge pourpre.

Rhus glabra – Vinaigrier.

On l’appelle vinaigrier parce que ses fruits macérés dans l’eau produiraient une boisson acidulée et fraîche. C’est un arbuste buissonnant dont les tiges ne sont pas couvertes de poils.

Hauteur : 3 m. Grandes feuilles de 30 à 40 cm de longes composées de 11 à 31 folioles lancéolées, glauques en dessous. Fleurs en juillet en panicules serrées et dressées de 10 à 20 cm de long prennent une belle coloration rouge pourpre en automne.

Exigences

Sol : Tous les sols de préférence secs sans humidité passagère.

Situation : Plein soleil.

Utilisation : Par son attrait automnal, pour ses coloris de son feuillage et la persistance de ses inflorescences en hiver, il trouve sa place à l’arrière des massifs, en isolé sur les grandes pelouses et petites également dans les avant-cours. Vu qu’il a tendance à se dégarnir de la base, il peut former un grand arbrisseau ou un petit arbre a demi-tige. On peut également le planter aux abords d’une terrasse. Il résiste bien à la pollution, on l’utilise sur les terrains industriels. Il se naturalise aisément, on peut ainsi le rencontrer sur de vieux remblais ou sur des talus. Cet arbuste est très drageonnant ce qui est un handicap dans certaines situations, ainsi il peut passer sous un sentier bétonné ou sous le mur du voisin.

Taille : Nécessaire pour éviter le dégarnissement des pieds et des rameaux, chaque printemps une taille très courte est nécessaire. Elle consiste à rabattre tous les jeunes rameaux à 15 – 20cm .Ainsi les ramifications seront plus nombreuses et les feuilles plus grandes.

Multiplication : Boutures de racines ou prélèvement de drageons pendant le repos de la végétation.

 

33. PYRACANTHA

Nom français : Buisson ardent

Famille de Roscaées


Le genre Pyracantha renferme six espèces originaires pour la plupart d’Asie et qui furent seulement utilisées en Europe dans la 2e moitié du 19e siècle. Comme la plupart des plantes introduites, les Pyracanthas subirent de nombreux croisements pour obtenir des hybrides plus vigoureux et plus décoratifs commercialisés actuellement. Se sont de grands arbustes pouvant atteindre, chez certains, 4 m de hauteur, au feuillage persistant et aux rameaux fortement épineux. Leurs fleurs blanches ressemblent fort à celles de l’aubépine ; elles sont si nombreuses en mai qu’à cette époque, les Pyracanthas sont considérés comme des arbustes décoratifs par leurs fleurs. C’est cependant en automne et au début de l’hiver par leurs baies nombreuses et richement colorées du jaune au rouge qu’ils attirent principalement l’attention.

Principaux cultivars commercialisées :

Pyracantha « Red Column » : Hauteur 3 m. Riche fructification de baies rouges – orange, le long de tiges fortement épineuses.

Pyracantha «Golden Charmer » : Hauteur 3 m, largeur 3 m. Branches arquées. Baies jaune orange, nombreuses et 0,5 à 1 cm de diamètre persistant jusqu’en hiver.

Pyracantha «Mohave » : Hauteur 3 à 4 m autant en largeur. Baies orange foncé assez grosses.

Pyracantha «Mohave » : Hauteur 3 à 4 m autant en largeur. Baies orange foncé assez grosses.

Pyracantha «  Orange Glow » : Hauteur 3 m – largeur 3 m. Peu ramifié, érigé ensuite étalé. Baies à profusion rouge orange.

Pyracantha «Soleil d’Or » : Hauteur 1,50 m. Croissance rapide, branches très ramifiées retombantes, Fruits jaune clair.

Pyracantha Crenulata « Rogersiana » : port étalée. Branches arquées. Baies rouge orangé.

Certains cultivars anciens cependant de haute valeur décorative ont disparu des pépinières car ils étaient trop sensibles au feu bactérien et à la tavelure.

Exigences

Sol : Les Pyracantha préfèrent les sols moyennement lourds à légers, riches en matières nutritives et pauvres en calcaire.

Situation : Plein soleil ou à mi-ombre au détriment des fruits.

Utilisations : Dans les massifs d’arbustes ou en isolé. Ils peuvent être palissés contre un mur ou composer une haie épaisse défensive. Bonne résistance à la pollution. Plantation en motte suivie d’un bon arrosage. Il est conseillé de raccourcir les branches de moitié pour obtenir de nombreuses re-percements.

Taille : Au printemps une taille de toilette et suppression des vieux bouquets floraux. Chez les plantes adossées à un mur, au printemps, on palisse les branches destinées à former la charpente, on supprime celles en surplus. En juillet – août, les pousses latérales sont taillées sur 2 ou 3 yeux (taille en vert) pour mettre les fruits en valeur.

Multiplication : Semis en terrine au printemps après stratification de graines récoltées avant maturité. Boutures à talon en pots à l’étouffée à l’ombre en juillet - août.

34. PRUNUS LAUROCERASUS

Nom français : Laurier-cerise

Famille des Rosacées.

Prunus Laurocerasus «  Otto Luyken »

Introduit d’Asie Mineure, l’arbuste a été appelé Laurier-cerise par confusion avec le laurier sauce (Laurus nobilis) par après les botanistes se sont aperçus qu’il ne s’agissait pas d’un Prunus d’où son nom botanique de Prunus Laurocersus.

L’espèce type a subi de nombreuses hybridations et mutations pour donner les cultivars que nous connaissons actuellement et qui se caractérise par :

Des feuilles persistantes lisses, coriaces, luisantes, épaisses d’un vert foncé.

Des fleurs en mai juin, petites, nombreuses en grappes dressées.

Des fruits petits cerises noires (8 mm).

· Prunus Laurocersus  « Caucassia » : Forme vigoureuse à croissance érigée. Feuilles grandes et étroits verts foncés. Hauteur 4 m.

· Prunus Laurocersus  « Herbergii » Hauteur 2,50m. Croissance érigée à port compact. Convient pour haies. Très florifère.

· Prunus Laurocersus  « Otto Luyken » 1e photo. Hauteur 1 m. Largeur 1,50 m. Port compact, feuilles «étroites de 10 à 12 cm. Fleurs nombreuses en grappes dressées. Bon couvre sol.

· Prunus Laurocersus  « Rotundifolia » : Laurier cerise commun. Variété bien connue, souvent utilisée en haies. Grandes feuilles vert clair de +/- 15 cm. Port érigé, croissance rapide, pouvant atteindre, avec l’âge, 6 à 8 m de hauteur et 4 à5 m en largeur, si taille n’est pas pratiquée annuellement. Sensible au gel à moins 15° C. Mais s’il est recépé très bas il reperce du pied et reforme des pousses de 1 m en un an.

· Prunus Laurocersus  « Schipkaensis » : Hauteur et largeur 2 à 3 m. Port dressé et large. Feuilles étroites de 8 à 13 cm de long, vert foncé. Floraison abondante en mai juin. Très bonne couverture du sol.

· Prunus Laurocersus  « Zabeliana’ : Hauteur 1 m, Largeur 2 m. Port compact et large feuilles étroites. Fleurs légèrement parfumées. Convient e couvre sol même à l’ombre où il supporte la chute des gouttes d’eau.

· Prunus Lusitanica: Laurier du Portugal: Hauteur 4 à 5 m. Port compact et buissonnant. Feuilles persistantes de 8 à 12 cm de long, vert foncé à pétiole rouge. En mai juin, grandes fleurs parfumées en longues grappes. Fruits rouge devenant noirs ! Cette espèce vu son origine supporte mal nos hivers nordiques. A planter dans de petits jardins à microclimat favorables et à l’abri du soleil hivernal.

Exigences

Sol : Les lauriers cerise ne sont pas exigeants au point de vue nature du sol, avec une préférence pour les sols lourds à mi-lourds et aussi toutes les terres de jardin suffisamment fraîches. Les terrains très secs ne leur conviennent pas.

Situation : Toutes les situations, du plein soleil à l’ombre même des habitations et des grands arbres si le terrain est suffisamment frais.

Utilisations : Formation de grandes haies ou d’écrans persistants avec Prunus Laurocersus  « Rotundifolia » et haies basses avec les variétés naines et érigées. En couvre sol pour les variétés étalées. Formation de massifs sur les places publiques et des grands parcs.

Les variétés à petit développement se comportent bien en grandes cuvelles.

Taille : Les Lauriers-cerises supportent très bien la taille, y compris le recepage. On utilise le sécateur plutôt que les cisailles qui laissent des moignons de feuilles qui jaunissent par la suite.

Multiplication : Se sont des plantes qui se multiplient très bien par boutures herbacées prélevées en juin – juillet et élevées en serre ou sous châssis ombragés la première année. La plantation avec motte à lieu après 1ou 2 ans d’élevage en pépinière.

35. PRUNUS

Famille des Rosacées.

Sous le nom générique de Prunus qui recèle plus de 200 espèces, les botanistes regroupent entre autres les espèces cultivées pour leur fruits comestibles tels les amandiers (Prunus dulcis ou amygdalus), les pêchers (Prunus persica), les abricotiers (Prunus armeniaca), les merisiers(Prunus avium), les pruniers myrobolania (Prunus cerasifera), les cerisiers et griottiers (Prunus cerasus), les pruniers fruitiers, reines claudes, mirabelles et quetsches (Prunus domestica), les prunelliers (Prunus spinosa), et aussi les lauriers cerises (Prunus laurocerasus) mais aussi bon nombre d’espèces ornementales utilisées dans les jardins d’agrément. Parmi les principales et les mieux commercialisées nous retiendrons 

Prunus x « Accolade » (Pinus sargentil x Prunus subhirtella) : Cet hybride de 5 à 7 m de haut porte en avril des bouquets en grappes, de fleurs roses semi doubles de 3 à 4 cm de diamètre, pâlissant par la suite.

Prunus avicum « Plena » : c’est un cerisier à fleurs blanches doubles dont les feuilles prennent une belle coloration rouge en automne. Est surtout cultivé en haute tige. Hauteur 12 m.

Prunus x blireiana « Moresi » : Hauteur 3 m. Joli arbuste au feuillage pourpre au printemps devenant vert par la suite. Fleurs roses, doubles, solitaires de 2 à 3 cm.

Prunus cerasifera « Nigra » : Synonyme Prunus pissardii « Nigra ». Feuilles et tiges pourpres noirâtres, fleurs nombreuses roses avant les feuilles parfois déjà en mars. Arbuste de 3 à 4 m ou petit arbre que l’on rencontre souvent planté en alignement en bordure des avenues. Dans le jardin, il est intéressant en isolé, à l’arrière des grands massifs également en haies hautes.

Prunus x cistena : Cet hybride obtenu aux Etats-Unis pourrait se confondre avec le précédent par ses feuilles lie de vin. Cependant ici les fleurs sont blanches et sa croissance est lente pour atteindre +/- 2 m.

Prunus glandulosa – Amandier à fleurs du Japon : Petit arbuste remarquable de 1,50 m de forme buissonnante. Floraison en mi-avril. On cultive surtout ses variétés :

· Prunus glandulosa « Sinensis » : à fleurs doubles, roses, en bouquets compacts tout le long des rameaux.

· Prunus glandulosa « « Alba Plena » : à fleurs blanches très doubles. Excellente espèce à bien mettre en vue dans un petit jardin en situation chaude et ensoleillée.

· Prunus padus : Merisier à grappes, Bois puant. Fleurs blanches, nombreuses en grappes longues, pendantes en mai après les feuilles. Fruits, petites cerises noires (6 à 8 mm), amère en juillet – août, très appréciées par les oiseaux. Bois à odeur désagréable d’où son nom. Cette espèce est souvent plantée pour garnir de grands talus et les bernes centrales d’autoroutes.

· Prunus persica – Pêcher. Tout un chacun connaît les pêchers fruitiers remarquables par leur belle floraison rose avant les feuilles, on peut les considérer comme des arbustes d’ornement à part entière mais à coté, il existe quelques variétés ornementales remarquables par leur abondante floraison de fleurs doubles.

· Prunus persica « Klara Meyer » : Grand arbuste ou petit arbre à grandes fleurs roses doubles. Un des meilleurs pêchers ornementaux.

· Prunus persica « Melred Weeping » : petit arbre pleureur à fleurs roses doubles tout le long des rameaux qui descendent jusqu’au sol. A planter en haute tige sur la pelouse en un endroit bien visible. On doit tuteurer lors de la plantation.

· Prunus sargentii : Ce grand arbuste ou petit arbre de 10 à 12 m de haut, originaire du Japon et de Chine fera le bonheur d’un propriétaire qui possède un espace suffisant pour le planter. Les fleurs roses de 3 à 4 cm, très abondantes en petites grappes apparaissent avant les feuilles. Les feuilles pourpres au début passent au vert foncé en été avant de virer à l’orange et pourpre en septembre. C’est le premier arbuste à prendre une belle coloration automnale. Considéré par beaucoup comme le plus joli des Prunus.

· Prunus serrula: Cerisier au Tibet. Hauteur 7 à 8 m. Original par son écorce orange brune, lisse et brillante se détachant en lanières horizontales, c’est la raison pour laquelle on le rencontre en demi ou en haute tige. Ses fleurs blanches sont groupées par 2 ou 3. Cette espèce est surtout réservée aux collectionneurs.

· Prunus Serrulata: Cerisiers du Japon

Se sont les plus connus des cerisiers à fleurs doubles, donc pas de fruits, plantés en haute tige pour border les avenues ou en isolés sur les places publiques ou les grandes pelouses. Leur couronne peut atteindre jusqu’à 10 m de diamètre et même plus en hauteur. Ils sont commercialisés en demi-tiges et en basses tiges mais ils occuperont le même espace au jardin.

Introduits en Europe à partir de 1870, c’est seulement après 1900 que de nombreux cultivars virent le jour. Au Japon, ces cerisiers à fleurs doubles sont sacrés dans la religion « Shinto » et sont l’emblème des « Samourais ». Plus de 25 variétés sont commercialisées dans nos pépinières et parmi elle :

Prunus serulata « Amanogawa » : Hauteur 6 m. Port érigé de 1 à 2 m. de diamètre. Fleurs rose pâles doubles en mai. Belle variété qui convient pour les petits jardins en isolé sur la pelouse se même en façade des habitations dans les grandes avant-cours.

Prunus serrulata « Hizakura » : Le plus connu et le plus planté parmi les cerisiers du Japon. Arbre à forte croissance qui se couvre en mai de grandes fleurs doubles rose foncé jusqu’à 6 cm de diamètre avec une longue durée de floraison, 2 semaines. Que ce soit en haute tige ou en buisson, il demande beaucoup d’espace au moins 8 m de diamètre.

Prunus serrulata « Kiku –Shidare – saura » Cerisier du Japon pleureur. Commercialisé en haute tige ou en demi tige, ce petit arbre de 3 à 5 m possède des branches retombantes jusqu’au sol. Avec un diamètre de 1 à 3 cm cette petite merveille à sa place sur la pelouse même de petite surface. Toutefois, on doit prévoir un bon tuteur lors de la plantation.

Prunus serrulata « Shirofugen : Arbre à port étalé. Hauteur 8 m. Diamètre 10 m. Feuillage bronze au printemps et rouge en automne. Fleurs blanches doubles en mai en grappes pendantes.

Prunus serrulata « Shirotae » (Mont Fuji) : Hauteur 5 m. Arbre à port étalé du à ses branches arquées. Fleurs blanches, doubles en bouquets pendant. Longue durée de floraison en mai.

Prunus spinosant Prunellier, Epine noir. Espèce indigène bien connue à l’état spontané sur les talus ou en lisière de forêt. Hauteur 4 m. Rameaux épineux. Fleurs blanches en mai souvent à l’époque des Saint de glace. Fruits noirs, prunelles, en automne utilisés après une période de gel ou un passage au congélateur pour la préparation de liqueurs. Les fruits sont très appréciés par les oiseaux.

Prunus subhirtella « Autumnalis rosea » : Hauteur 5 m. Petit arbre ou grand arbuste à large ramure de minces rameaux Fleurs petites, nombreuses, rosées, semi-doubles déjà en octobre jusqu’au gelées ensuite en avril avant les feuilles. Espèce très originale par son époque de floraison.

Prunus subhirtella « Pendula » : Très sensible au précédent mais ici les rameux retombent jusqu’au sol.

Prunus subhirtella « Plena » : Forme à petites fleurs doubles très serrées, rose tendre. Conviennent très bien pour les petits jardins.

Prunus triloba –Amandier de Chine. Hauteur 2 à 3 m. Port arrondi très ramifié. Rameaux dressés obliquement. Feuilles à 3 lobes au sommet. Fleurs roses très doubles en rosettes accolées le long des rameaux en fin avril avant les feuilles, sur le bois de l’année précédente. C’est la raison pour laquelle une taille courte des rameaux florifères est nécessaire à la fin de la floraison. Le prunus triloba est forcé en serres pour la fleuristerie où il entre dans la composition des montages en période hivernale.

Rusticité : De bonne à mauvaise suivant les espèces, en ordre décroissant : Pruniers, Cerisiers, Pêchers, Abricotiers et Amandiers. Toutefois tous les Prunus risquent, au moment de la floraison, des dégâts aux fleurs dus aux gelées printanières. Heureusement ce n’est pas le cas chaque année.

Exigences

Sol : Tous les bons sols de jardin, riches, sablo- argileux, humifères, frais mais non humides conviennent parfaitement.

Situation : Pour obtenir une belle floraison ou une belle coloration du feuillage, il est nécessaire de planter en un endroit ensoleillé et aéré.

Utilisation : Les formes hautes tiges, demi tiges et pleureuses se plantent en isolé ou en alignement. Les formes basses tiges en isolé sur les pelouses ou en massifs en respectant leur développement, les petites en avant les plus grandes à l’arrière.

Multiplication : C’est généralement le greffage qui est utilisé pour la multiplication des différents cultivars ornementaux sur des sujets porte-greffes adaptés à chacun d’eux.

Taille : Taille de formation les premières années et une taille d’entretien et de toilette par la suite. Si, chez les cerisiers à fleurs, un élagage est nécessaire, il s’effectuera en août en couvrant les plaies avec un produit cicatrisant.

 

36. SCAMBUS

Nom français: Sureau

Famille: des Caprifoliacées

 

Originaire des régions tempérées des deux hémisphères. Le genre comprend une vingtaine d’espèces dont trois se rencontrent fréquemment dans nos jardins

Scambucus nigra ou sureau noir.

Espèce vigoureuse, formant des arbrisseaux de 5 à 6 m et plus, qui peuvent devenir de petits arbres. Les rameaux jeunes, sont recouverts d’une écorce verdâtre avec des lenticelles blanchâtres. Avec l’âge, l’écorce devient liégeuse et très fissurée. Une moelle blanche est présente au centre de tous les rameaux. Feuilles: caduques à 5 folioles vert foncé de 10 à 15 cm de long. Fleurs : blanches en juin, parfumées en inflorescences plates de 10 à 15 cm de diamètre. Fruits : noir en petites baies en septembre octobre, la ménagère peut les utiliser pour la confiture si les oiseaux ne sont pas passés avant.

Variétés :

Scambucus nigra « Albovariegata » : Feuilles marginées irrégulièrement de blanc crème.

Scambucus nigra « Aurea » : Feuilles jaune or. Moins vigoureux. Un des meilleurs arbustes à feuillage doré.

Scambucus nigra « Laciniata » : Feuilles composées de folioles finement découpées.

Scambucus racemosa : Sureau rouge. Moins grand que le sureau noir. Le sureau rouge comme son nom l’indique porte de nombreuses baies rouges issues de fleurs blanches jaunâtre en panicules terminales qui apparaissent en avril mai avant les feuilles.

Scambucus canadensis : Sureau du Canada. Moins élevé, 3 m, que le sureau noir avec des fleurs non parfumées réunies en cymes de 25 cm de diamètre en juillet. Les fruits sont des baies noirâtres de 3 à 4 mm de diamètre. La variété « Maxima », très recherchée pour ses grandes feuilles jusqu’à 30 à 40 cm étalé ses fleurs en grandes inflorescences de 30 cm et plus. Pour la beauté de ses feuilles cet arbuste demande une taille sévère chaque année pour obtenir des re-percements vigoureux.

Exigences :

Très rustiques les sureaux prospèrent en sol fertile et assez frais bien qu’on les rencontre parfois à l’état spontané comme essence pionnière sur des remblais ou des fissures des vieux murs. Ils souhaitent une exposition ensoleillée mais supportent l’ombre avec pour conséquence une moins belle floraison.

Usages : Essence de remplissage dans les grands espaces verts et les terrains industriels. Parfois considérés comme intrus dans les jardins cultivés. Le bois convient pour la confection de petits tuteurs ou des manches d’outils. Les espèces remarquables pour leur feuillage sont plantées en isolé sur les grandes pelouses. Les sureaux entrent dans la composition des haies naturelles en association avec d’autres espèces indigènes.

Taille : La taille consiste à maintenir la plante dans son espace déterminé. Les espèces remarquables pour leur feuillage demandent une taille sévère chaque année au printemps.

Multiplication : Très souvent, on observe des semis naturels dus aux oiseaux. Semis au printemps après stratification. Grandes boutures ligneuses, jusqu’à 1 m de longueur. Boutures mi-ligneuses en été.


37. VIBURNUM

Nom français : Viorne – Boule de neige

Famille des Caprifoliacées

Viburnum carlesii

Le genre viorne comprend plus de 100 espèces des régions tempérées dont 3 sont indigènes en Europe occidentale. Les premières viornes d’origine américaine font leur apparition en Europe dans la seconde moitié du 18e siècle et au début du 19e siècle, arrivent des viornes japonaises et chinoises dont certaines sont parfumées. Au début du 20e siècle, surtout après la première guerre mondiale, les pépiniéristes créent de nombreux hybrides.

Les viornes sont décoratives, certaines par leur floraison printanière, d’autres par leur feuillage coloré en automne, d’autres encore par leurs fruits abondants.


Principales espèces et variétés commercialisées :

Une trentaine d’espèces et quelque 250 cultivars sont répertoriés dans les catalogues des pépiniéristes. Ne retenons que les espèces les plus connues. Les espèces se rencontrent moins souvent mais cela ne veut pas dire qu’elles manquent d’intérêt. Il est parfois utile de sortir des sentiers battus dans le choix des végétaux pour l’agrément de nos jardins et pour le plaisir des yeux.

Viburnum x bodnantense « Dawn » : Hauteur 3 m. Floraison de novembre à avril en grappes, rose pâle, légèrement parfumées, avant l’apparition des feuilles. Arbuste à port dressé.

Viburnum x burkwoodii : Hauteur 2,50 m. Obtenue en Angleterre en 1924, cette viorne au port arrondi et touffu, au feuillage semi- persistant porte au printemps des fleurs blanches, odorantes en corymbes terminaux de 5 à 10 cm de diamètre, issue de boutons roses.

Viburnum x caricephalum (Viburnum carlesi x Caricephalum macrocephalum) : Hauteur : 1,50 à 2 m. Grandes feuilles caduques (12 cm) prenant une belle coloration rouge en automne, Fleurs en avril de 1 à 2 cm de diamètre, blanches, odorantes en corymbes arrondis de 8 à 15 cm de diamètre.

Viburnum carlesii : Hauteur 1,5 à 2 m. Arbuste compact se couvrant au printemps de boutons roses ensuit de fleurs blanches de 1 à 1.5 cm de diamètre très parfumées et groupées en corymbes de 5 à 10 cm de diamètre. A donnée naissance à une variété « Aurora » à boutons rouges et fleurs blanc rose très parfumées.

Viburnum davidii: Hauteur : maximum 0,5 m. Feuillage persistant vert foncé avec des pétioles rouges et des fruits ovoïdes bleu foncé et brillant persistant longtemps. On doit planter plusieurs sujets pour obtenir une fécondation croisée, donc des fruits. On les cultive à l’avant-plan des parterres et des rocailles. Il demande une situation semi- ombragée et une terre acide. On les associe souvent avec des azalées naines et des bruyères printanières.

Viburnum farreri appelé aussi Viburnum fragans: Hauteur : 3 m. Floraison hâtive en mars avril avant l’apparition des feuilles. Parfois, apparaissent en novembre des fleurs blanches parfumées, en bouquets de 3 à 5 cm de diamètre.

Viburnum lantana – Viorne cotoneuse: Hauteur 2 à 3 m. Rameaux flexibles, couverts de poils, feuilles larges, ovales virant souvent au rouge en automne. Fleurs blanc crème en mai juin non parfumées suivies de fruits rouges ensuite noirs. Se plait en sols calcaires. La souche émet de nombreux drageons et les Anglais l’appellent « Wayfaring three » l’arbre voyageur.

Viburnum macrocephalum – Boule de neige de Chine : Hauteur 1,50 m. Arbuste de forme arrondie avec un feuillage semi persistant mais caduc sous nos climats. Fleurs très grandes, stériles, de 3 à 4 cm de diamètre. Se sont les plus grandes chez les viornes, groupées en inflorescences globuleuses de 10 à 15 cm de diamètre, du plus bel effet en mai

Viburnum opulus – Viorne obier.  Fruits.

Hauteur 2 à 4 m. C’est un arbuste indigène. Spontané dans nos régions surtout aux abords des forêts et le long des sentiers ardennais sur sol frais. Feuilles trilobées caduques ressemblant à celles de l’érable champêtre et virant au rouge en automne. En mai fleurs blanches en cymes. Les fleurs centrales sont fertiles et donnent en août septembre des baies de 3 à 8 mm, sphériques, charnues, d’un rouge vif mais très toxiques.

Viburnum opulus « Roserum » : Hauteur : 3 à 5 m.

C’est la traditionnelle « Boule de neige des jardins ». Feuilles de 3 à 5 lobes de 5 à 12 cm en dessous, prenant une belle coloration rougeâtre en automne. Fleurs stériles blanc verdâtre au début ensuite blanc pur, non parfumées groupées en inflorescences sphériques de 7 à 10 cm de diamètre, logue durée. Vu que toutes ses fleurs sont stériles l’arbuste ne porte pas de fruits, mais il est souvent attaqué par les pucerons noirs surtout s’il est planté en plein soleil, alors une pulvérisation s’impose.

Viburnum plicatum – Boule de neige japonaise. Hauteur 3 à 4 m. Arbuste à feuilles caduques de 5 à 10 cm, cordiformes, vert foncé virant au rouge pourpre violet en automne. Fleurs blanches en cymes terminales de longue durée en mai, début juin. Ne produit pas de fruits. Cette espèce a donné naissance à plusieurs variétés

Viburnum plicatum « Marieslii ou Viburnum tomentosum « Marieslii » Hauteur 3 m. Arbuste à croissance large, à branches entremêlées, feuilles de 4 à 10 cm elliptiques à nervures très marquées prenant une coloration rouge à brun en automne. En mai juin, fleurs centrales, petites, fertiles entourées de fleurons blancs externes stériles de 2 à 3 cm de diamètre. Fruits ovoïdes rouge noir.

Viburnum plicatum « Tomentosum ». Hauteur 3 m. Les feuilles plissées et ovales sont suivies en mai, début juin de petites fleurs centrales et de grands fleurons blanc en périphérie. Fruits rouges puis noirs. Beau feuillage coloré en automne.

Viburnum rhytidophylilum. Hauteur 3 à 5 m. Cet arbuste très connu est remarquable par ses grandes feuilles ridées, persistantes ; très originales de 15 à 25 cm de long. Epaisses, gaufrées, vertes foncé au-dessus, argentées en dessous sur des rameaux duveteux. En mai juin inflorescences terminales en cymes de 10 à 20 cm, aplaties, blanchâtres déjà formées depuis l’automne précédent. Fruits rares rouge noir.

Viburnum sargentii. Hauteur 3 m. Arbuste compact à feuilles trilobées, bronzées à l’état jeune virant au jaune or et rouge en automne. Inflorescences composées de petites fleurs blanches au centre, entourées de fleurons blancs de 1 à 2 cm de diamètre. Fruits rouges de 1 cm de diamètre.

Viburnum sargentii « Onondaga » Hauteur 2 m. Port dressé, feuilles pourpres bronzé ensuite vertes avant de passer en automne au rouge pourpre. Fleurs rouges en boutons ensuite rosé.

Viburnum tinus Lauriertin. Hauteur 3 m. Feuillage persistant lustré floraison hivernale en octobre novembre puis en mars avril en corymbes blancs. C’est une espèce méridionale qui demande un microclimat favorable (petits jardins) bien protégés ou culture en pot et hivernage en serre.

Exigences :

Sol : Toutes les bonnes terres de jardin avec une préférence pour les sols un peu argileux et profonds Viburnum lantana préfère le calcaire et viburnum tomentosum se plait sur sol acide.

Situation : Au soleil de préférence, toutefois ils supportent la mi-ombre. Viburnum lantazna et opulus acceptent l’ombre.

Taille : De toilette et de maintien pendant le repos de la végétation.

Utilisation : Certaines espèces sont intéressantes pour leur floraison et aussi pour la coloration automnale de leur feuillage. La plupart des espèces prennent place dans les massifs. Les espèces très florifères peuvent se planter en isolé. Se sont des arbustes qui résistent très bien à la pollution et aux atmosphères industrielles. Fleurs coupées pour « Viburnum opulus roseum ».

Multiplication : semis : récolte au printemps et stratification pendant deux ans. Marcottage pour la plupart des espèces. Bouturage ligneux pour Viburnum opulus. Bouturage herbacé avec chaleur de fond en août septembre, procédé difficile chez l’amateur.

 

38. WEIGELA

Nom fraçais: Weigela ou Wégéla

Famille des Caprifoliacées

 

Dès leur introduction au 19e siècle, ces jolis arbustes originaires de l’est de l’Asie furent appréciés par les pépiniéristes, en particulier par Victor Lemoine de Nancy, qui s’empressèrent de croiser les différents espèces pour obtenir des hybrides et des cultivars qui supplantent les espèces d’origine. Se sont ses cultivars que l’on rencontre dans les catalogues, à l’heure actuelle.

Description : Les branches souvent arquées portent des feuilles opposées, ovales, de 5 à 10 cm de long.

Sur de courts rameaux latéraux apparaissent en mai juin une multitude de fleurs campanulacées de +/- 4 cm de long groupées par 3 ou 4 en corymbes du blanc au rouge.

Espèces et variétés :

Weigela florida : Hauteur : 3 m
Port étalé, tiges arquées. Fleurs 3 cm en entonnoir, rose pur à l’extérieur, rose clair à l’intérieur. Riche floraison en mai – juin. On le rencontre très souvent dans les jardins. Cette espèce a donné naissance à :

Weigela florida  « Variegata » : Hauteur 2,5m. A feuillage panaché, fleur rose.

Weigela florida  « Follis purpurea » : Feuillage pourpre bronze, fleurs roses. Croissance lente, forme naine, compact. Hauteur 1 m.

Weigela florida  « Nana variegata » : Port compact. Hauteur 1 m. Feuilles marginées de blanc crème, fleurs roses tendre.

2. Weigela hybrides et cultivars : Résultat de nombreuses croisements ces Weigela se rencontrent dans tous les bons catalogues. Nous retiendrons les cultivars les plus courants :

Weigela x « Bristol Ruby » : Hauteur 2 à 3 m. Arbuste érigé, vigoureux, port compact. Très connu. Fleurs rouges cramoisi foncé.

Weigela x « Abel Carrière » : Hauteur 1 à 2 m. Port étalé. Floraison abondante. Fleurs rose carmin avec la gorge mouchetée de jaune. Boutons pourpres.

Weigela x « Candidula » : Hauteur 2,5 m. Arbuste à port étalé, fleurs blanc pur.

Weigela x « Eva Ratke » : Hauteur 1,50 m. Une vieille variété, une des meilleures, rouges à croissance lente, à branches étalées. En juin fleurs rouge carmin avec des anthères jaunes. Quelques fleurs réapparaissent en septembre.

Weigela x « Newport Red » : Hauteur 2 à 3 m. Forte végétation. Un superbe cultivar à port dressé. Fleurs rouges violet.

Weigela x « Red Prince » : Hauteur 2 à 3 m. Fleurs rouge cramoisi.

Weigela x « Styraca » : Hauteur 2 à 3 m. Cultivar vigoureux à fleurs rouge carmin en grande abondance.

Weigela x « Middendorfiana » Hauteur 1,5 m. Petit arbuste érigé, vigoureux, remarquable par ses fleurs hâtives en clochettes jaune pâle avec marques rouge foncé dans la gorge. Moins rustique que les précédents, on la plante à micro climat favorable et partiellement ombragé

Exigences :

Sol : Les Weigela s’adaptent pratiquement à tous les sols moyens, riches en matières nutritives, ni trop secs ni trop humides.

Situation : De préférence en plein soleil mais ils supportent la mi-ombre.

Utilisation : Ces arbustes supportent très bien la pollution, ils conviennent pour les jardins de ville. Associés aux Philadelphus et aux spiraea, ils forment de plus contrastes dans les massifs. Les formes érigées trouvent place dans les haies libres également en isolé sur les pelouses. Les fleurs coupées ne tiennent pas longtemps en vases.

Taille : Vu la floraison a lieu sur le bois d’un an, la taille annuelle s’effectue sans tarder à la fin de la floraison.

Multiplication : On peut essayer le semis en serre ou sous châssis après stratification des graines. Chez l’amateur, on pratique le bouturage dans le courant de l’été, à l’étouffée. On peut aussi prélever en hiver des rameaux qui seront stratifiés jusqu’en mars avril. Le marcottage en butte permet l’obtention de nombreuses jeunes plantes.

 

39. PHILADELPHUS

Nom français : Seringat

Famille des Saxifragacées

Philadelphus x purpurea maculatus " Belle étoile "

Le genre Philadelphus comprend une quarantaine d’espèces originaires des régions tempérées de l’hémisphère nord : Europe, Asie, Amérique. C’est grâce aux hybridations effectuées par Victor Lemoine, pépiniériste à Nancy, au 19e siècle que naquirent les nombreux hybrides offerts actuellement par nos pépiniéristes contemporains.

Description : Les Philadelphus sont appelés couramment : Seringat terme que l’on doit pas confondre avec Syringa qui est le nom botanique du lilas. Les seringats se caractérisent par :

Des tiges dont l’écorce s’exfolie en fines pellicules et qui contiennent une moelle blanche.

Des feuilles caduques, opposées avec un court pétiole.

Des fleurs blanches odorantes à 4 pétales et 4 sépales avec de nombreuses étamines (30 à 40), s’épanouissant fin mai juin, solitaires ou groupées par 2 ou 3 à l’extrémité des rameaux secondaires.

Des fruits en capsules à 4 loges.

Le seringat est aussi appelé « Jasmin des Poètes ». C’est un des arbustes les plus parfumés. Son parfum rappelle celui de l’oranger. Dans le langage des fleurs il est le symbole de la mémoire. On confond facilement les Philadelphus et les Deutztia chez qui :

Les rameaux sont creux (pas de moelle).

Les fleurs non parfumées possèdent : un calice de 5 dents, 5 pétales et 10 étamines.

Plus de 30 espèces et cultivars de Philadelphus sont proposés par les pépiniéristes, nous ne retiendrons que les plus courants qui sont aussi les meilleures pour les jardins d’amateur ; nous laisserons les autres pour les collectionneurs.

1. « Avalanche » : Petit arbuste érigé de 1,5 m avec de petites feuilles. Pendant la floraison des rameaux s’arquent sous le poids des nombreuses fleurs simples très parfumées.

2. « Belle étoile » : Hauteur : 2 m. Port compact, fleurs simples délicieusement parfumées avec une macule pourpre au centre de la corolle.

3. « Bouquet blanc » : Hauteur : 1,50 m. Fleurs doubles en bouquets serrés, légèrement odorantes.

4. « Coronarius » seringat des jardins. C’est une ancienne espèce de 3 m. de hauteur à port raide, fleurs blanche crème en grappes de 5 à 7 fleurs richement parfumées.

5. « Coronarius Aureus » : C’est une variété de l’espèce précédente mais dont les feuilles sont jaunes au début de la végétation et légèrement verdâtres par la suite.

6. « Coronarius Variegatus » : identique aux précédents mais ici les feuilles sont marginées de blanc crème.

7. « Coronarius Variegatus  x Lemoinei » : Hauteur 1,5 m. Fleurs parfumées de 2 à 4 cm de diamètre en grappes de 3 à 7 fleurs.

8. « Coronarius Variegatus  x Lemoinei Erectus » : Hauteur 1,5 m. Port érigé, fleurs de 3 cm de diamètre, très nombreuses et fortement parfumées. Cette variété convient très bien pour former des haies libres.

9. « Coronarius Variegatus  x Virginalis » : Hauteur 2,5 m. port raide, grandes feuilles duvetteuses au revers. Fleurs doubles de 4 à 5 cm, très parfumées doubles.

10. « Coronarius Variegatus  x Lemoonei « Manteau d’hermine » : Vieille variété, la plus naine de toutes, 0,70 à 1,20 m à fleurs doubles, nombreuses, blanc crème, très parfumées.

Exigences

Sol : Les seringats sont des plantes rustiques résistant jusqu’à -25° C. Peu exigeantes qui prospèrent dans tous les sols de jardin, même médiocres et ils acceptent le calcaire.

Situation : ensoleillée, bien éclairée mais ils s’accommodent très bien de la mi- ombre et de l’ombre temporaire.

Philadelphus coronarius « Aureus » est un des rares arbustes doré qui conserve sa coloration à l’ombre. Dans un endroit très chaud et sec avec la réverbération des murs, les feuilles risquent de griller

Taille : Si on ne les taille pas les seringats forment des buissons denses certes avec des fleurs mais celles-ci diminuent de grandeur. Les Philadelphus fleurissent sur le bois de l’année précédents ; dès lors après la floraison il est nécessaire de supprimer les longs rameaux qui viennent de fleurir en les taillant au-dessus d’une paire d’yeux à la base, qui se trouve à 10 à 15 cm. Ce seront les re- percements issus de ces yeux qui porteront les fleurs l’année prochaine. Pendant le repos de la végétation on peut effectuer une taille d’éclaircissage et de maintien en supprimant à la base les branches superflues.

Utilisation :

-En isolés ou en petits groupes sur les pelouses.

- A l’avant plan des grands conifères ou des grands arbustes à feuillage persistant.

-Dans les massifs d’arbustes

-A l’arrière des mixed borders

-Aux abords de l’habitation ou le long des allées, près des terrasses, pour jouir de leur parfum surtout pendant les bonnes soirées de juin.

-Dans la composition d’un vase parfument la pièce.

Multiplication : Bouturage en juin juillet de jeunes tiges herbacées placées à l’étouffée en serre. Le bouturage simple de tiges ligneuses en novembre et février donne de très bons résultats chez l’amateur.

40. MAHONIA

         Nom français : Mahonia

Famille des Beréridacées

Dédié à Mac Mahon, horticulteur de Philadelphie, le genre Mahonia comprend plus de 50 espèces originaires d’Asie et d’Amérique. Toutes ne sont pas rustiques sous nos climats.

 

Les Mahonias sont caractérisés par des feuilles persistantes et dures composées de plusieurs folioles généralement munies de dents épineuses qui pourraient faire penser aux houx.

Mahonia aquifolium :

Mahonia à feuilles de houx. Hauteur 1 m à 1,5 m. C’est l’espèce la plus courante avec des rameaux dressées, couverts de feuilles persistantes luisantes et piquantes, composées de 7 à, 9 folioles vert foncé prenant une coloration pourpre de l’automne au printemps.

Fin mars avril apparaissent des inflorescences de fleurs jaunes en panicules dressées de 8 à 10 cm. En juin juillet naissent des grappes de fruits qui à maturité, en automne, seront de couleur noirs violacé et recouverts d’une pruine bleuâtre.

Mahonia Aquifolium « Apollo » cultivar nain de 50 cm à port compact et très florifère.

Mahonia Aquifolium « Orange Flame » : Hauteur 60 cm. Jeunes feuilles de couleur rouille au printemps et rouge en hiver.

Mahonia bealei (Mahonia japonica ‘Bealeii’) : Espèce remarquable par ses grandes feuilles de 30 à 40 cm, vertes à bords jaunes et par ses grandes inflorescences jaunes. Cet arbuste plus vigoureux que le précédent peut atteindre 3 m de hauteur.

Mahonia x media « Winter Sun »: Hauteur 1,5 m. Port touffu, érigé, fleurs jaune vif en grappes arquées, compactes.

Mahonia x Wagneri « Pinacle » : Hauteur 1,5 m. port dressé. Fleurs jaunes en grappes compactes. Jeunes feuilles de couleur bronze devenant ensuite vertes.

Exigences

Sol : Tous bons sols frais conviennent, on doit maintenir une certaine fraîcheur en été surtout en situation ensoleillée. Monhia japonica et ses hybrides demandent un sol dépourvu de calcaire.

Situation : Soleil ou mieux mi-ombre. A l’ombre la floraison est moins abondante.

Culture :

La plantation s’effectue toujours avec une motte ou de plants cultivées en conteneurs. On ajoute du terreau dans la fosse de plantation et on arrose abondamment. Parfois les feuilles tombent mais bientôt de nouvelles vont réapparaître. La taille est seulement nécessaire pour maintenir les plantes dans un volume bien déterminé ; elle s’effectue après la floraison.

Il est parfois nécessaire de tailler court les rameaux dégarnis à la base, qui reperceront sans problème. On taille généralement après la floraison.

Utilisation

On plante les Mahonias à l’avant des massifs, dans les petits parterres aux abords des habitations. Ils trouvent également place en isolés sur les petits pelouses. Il peuvent aussi être utilisés comme grands couvre sols même sur de grands talus pas trop secs.

Multiplication

Après stratification, on sème les graines au printemps et il n’est pas rare de rencontrer des semis naturels dus aux oiseaux. Les jeunes plants issus des semis sont repiqués en pépinière et plantés après 2 ou 3 ans. Le bouturage s’effectue en juin juillet.

41. POTENTILLA FRUTICOSA

Nom français : Potentille

Famille des Rosacées

 

Le genre Potentilla est formé d’environ 500 espèces originaires de l’hémisphère Nord, la plus grande majorité sont des plantes vivaces herbacées, seules quelques unes sont arbustives et parmi celles-ci Potentilla fructicosa est l’espèce la plus connue et la seule commercialisée à grande échelle.

Ses fleurs composées de 5 pétales de 2 à 5 cm de diamètre, de diverses couleurs avec une dominance du jaune, réunies en panicules ou cymes terminales s’épanouissent du printemps à l’automne.

Les feuilles alternes, caduques, composées de 3 à 7 folioles oblongues de couleur foncé ou grisâtre sont portées par des rameaux bruns dont l’écorce se détache en lambeaux sur les plus âgés

La hauteur des arbustes (cultivars), dont une trentaine se rencontre dans les catalogues des pépiniéristes belges. Parmi celles-ci nous en retiendrons quelques unes sans pour autant dire que les autres ne sont pas séduisantes.

Potentilla fructicosa « Abbotswood » : Hauteur 0,70 m. Largeur 0,80 m. Fleurs blanches, feuillage vert foncé.

Potentilla fructicosa « Beesii » : Hauteur 0,60 m. Largeur 1 m. Port compact, fleurs jaune doré, feuilles couvertes de poils argentés, croissance lente. Port compact.

Potentilla fructicosa « Daydawn » : Hauteur 0,60 m. Fleurs jaune crème teintées de rose orangé.

Potentilla fructicosa «Elisabeth » (synonyme Arbuscula). Hauteur 0,40 m. Fleurs jaune canari de 4 à 5 cm de diamètre de mai à octobre. Port étalé, convient pour couvre sol.

Potentilla fructicosa «Gold Drop ». Hauteur 1,20 / 1,20 m. Port érigé, nombreuses fleurs dorées.

Potentilla fructicosa «Goldfinger » Hauteur : 0,50 m. Fleurs or de 3 à 4 cm de diamètre de juin à octobre

Potentilla fructicosa «Goldstar » Hauteur 0,60 m. Végétationétalée ; grandes fleurs jaunes de 4 cm de diamètre.

Potentilla fructicosa «Hachmann’s Gigant » Port érigé, grandes fleurs jaunes or de 5 cm.

Potentilla fructicosa «Klondike ». Hauteur 1,25 m. Port érigé, fleurs jaune foncées de juin à septembre, convient pour les haies bases.

Potentilla fructicosa «Maanelys » (synonyme « Moonlicht ». Hauteur 1 m. Port large, succession de fleurs jaunes citron de mai à septembre, feuillage gris vert.

Potentilla fructicosa «Primrose Beauty ». Hauteur 0,70 m. Végétation large, rameaux arqués ; fleurs jaune primevère avec centre plus foncé.

Potentilla fructicosa «Princess » (synomyme « Blink »). Hauteur 0,70 m. Croissance lente ; Fleurs rose pâle à cœur jaune, blanchissant en plein soleil.

Potentilla fructicosa «Red Ace ». Hauteur 0,40 m. Port étalé ; variété exceptionnelle pour la couleur rouge orangé de ses nombreuses fleurs.

Potentilla fructicosa «Tangerine ». Hauteur 0,60 m. Végétation large ; fleurs jaune orangées.

Potentilla fructicosa «Tiford Cream ». Hauteur 0,40 m. Port compact ; étalé ; fleurs blanches crème à cœur jaune de 3 à cm de diamètre.

Exigences

Sol : Tous les sols de jardin neutres ou calcaires et bien drainées. Les terres lourdes et humides sont à éviter.

Situation : Les endroits ensoleillés conviennent très bien, toutefois certaines variétés autres que les jaunes préfèrent une ombre légère pour éviter la décoloration

Usages : Vu leur taille peu élevée les potentilles se plantent à l’avant des massifs d’arbustes ainsi que dans le mixed border en association avec les plantes vivaces. Les variétés naines sont utilisées en couvre sol et dans les grandes rocailles. Les variétés à port érigé forment de jolies haies basses et fleuries. La culture en vasques ou en pots en association avec des plantes annuelles donne de beaux effets décoratifs.

Leur rusticité est remarquable, elles résistent jusqu’à moins 25° C.

Taille : Les potentilles fleurissent sur bois de l’année, une taille printanière est nécessaire, elle consiste à raccourcir les jeunes rameaux et tailler très court, pour éviter le déchaussement de la plante, les rameaux âgés qui reperceront et fleuriront dans le courant de l’été.

Multiplication

Le bouturage herbacé en juillet août, en serre ou sous châssis ne pose pas de problèmes. Le bouturage de bois sec de novembre à février donne également de bons résultats.

42. LES MALUS

Nom français : pommiers d’ornement

Famille des Rosacées

 

Les pommiers fruitiers sont connus depuis la nuit des temps, les pommiers ornementaux firent leur apparition chez nous dans la seconde moitié du 19e siècle.

Originaire la plupart de Chine et du Japon où ils étaient déjà cultivés pour leur floraison, ils firent le bonheur des pépiniéristes européens qui opérèrent de nombreux croisements pour encore améliorer la beauté de ces arbustes. C’est ainsi qu »à l’heure actuelle on trouve dans le commerce une bonne centaine de variétés (cultivars) différentes et leur nombre augmente encore d’année en année. Parmi ces variétés nous ne retiendrons que les plus intéressantes, celles que l’on peut se procurer facilement chez les pépiniéristes.

La floraison à lieu fin avril début mai et bon nombre de ces variétés porte de petits fruits de 1 à 2 cm de diamètre, sans saveur particulière, et qui en automne deviennent des éléments décoratifs.

Principales variétés :

« Aldenhamensis » : Port étalé. Feuilles pourpres au début de la végétation et vertes bronze à la fin de l’été. Fleurs simples ou semi doubles rouge vin. Fruits petits rouge pourpre.

« Echtermeyer » : (Synonyme « Ockonomierat Echtermeyer». Port pleureur. Feuilles bronze pourpre ensuite vert bronze. Fleurs rouges cramoisies.

« Eleyi » : Port large ; fleurs rouge pourpre. Nombreux petits fruits rouges.

« Evereste » : port étroit ; boutons rouges ; fleurs blanches ; fruits jaune orange.

« Malus Floribunda » : Ancienne espèce introduite du Japon vers 1862 mais encore d’actualité. Grand arbuste avec des longues branches arquées. Boutons rouges ; fleurs rouge pâle ; très florifère ; floraison hâtive. Petits fruits rouges et jaunes.

« Golden Hormet » : Port arrondi ; boutons roses ; fleurs blanches. Très décorative par ses nombreux fruits de la grosseur d’une cerise de couleur jaune, persistants après la chute des feuilles

- « Hillieri » : Floraison tardive ; fleurs semi doubles, pourpres en boutons ensuite rose en grappes de 5 à 6.

-  «  Hopa » : Port étalé, grandes fleurs rose foncé à centre blanc. Fruits orangé.

-« John Downie » : Port dressé, boutons roses, fleurs blanches, Fruits assez gros (3 cm), rouge orange à saveur rafraîchissante.

-« Lemoinei » : Port étalé, fleurs rouges lie de vin, fruits rouge pourpre.

-« Lizet » : Port arrondi, fleurs roses, fruits pourpres.

-« Neville Copeman » : Port étalé, fleurs rose foncé, gros fruits (3 à 4 cm) rouge orangé.

-Professeur Sprenger » : Port arrondi, abondante floraison blanche, fruits très nombreux, brillants, ambrés, persistant jusqu’en décembre.

-« Profusion » : Port étalé, feuillage rouge pourpre ensuite vert bronze, très nombreuses grandes fleurs 3 à 4 cm rouge vin en grappes de 6 à 8, légèrement parfumées, fruits rouge sang. Une des meilleures variétés à fleurs rouges. Très commercialisée.

-« Red Jade » : Port pleureur, fleurs blanches et roses, fruits rouges de la grosseur d’une cerise persistant longtemps.

-« Red Obelisk » : Port étroit colonnaire, jeunes pousses rouge foncé devenant vertes en été. Grandes fleurs roses (6 à 8 cm), fruits rouges persistant longtemps. Variété très récente.

-« Royalty » : Port étalé, feuillage pourpre, fleurs pourpre cramoisi, fruits rouge foncé.

-« Malus Tschonoskii » : Ancienne espèce introduite du Japon en 1897 à port pyramidal, remarquable surtout par la beauté de son feuillage automnal jaune orangé et pourpre. Fleurs blanches rosées, fruits jaune verdâtre, striés de rouge.

-Van Eseltine » : Port dressé et compact, grandes fleurs roses semi doubles de 5 cm de diamètre. Fruits petits, jaune rougeâtre tombant très tôt. Convient pour les petits jardins.

Exigences

Sol : Comme les fruitiers les pommiers ornementaux demandent un bon sol argilo sablonneux, riche, même légèrement calcaire et bien drainé.

Situation : Plein soleil ou légèrement ombre passagère.

Utilisation : En isolées ou à l’arrière d’un grand massif d’arbustes en buisson, en demi tige ou en haute tige.

Culture : Comme chez les fruitiers leur vigueur et donc leur développement dépendent du sujet porte-greffe sur lequel ils sont greffés

Les jeunes sujets sur tige ou demi tige demandent un tuteurage les premières années de plantation.

Il sera nécessaire de surveiller les attaques de pucerons et de tavelure bien que certaines variétés soient résistantes.

Se sont des arbustes qui résistent bien à la pollution atmosphérique. Bonnes plantes mellifères que les arboriculteurs introduisent dans leurs vergers pour leurs qualités pollinisatrices.

Multiplication

Le semis de graines stratifiées peut s’effectuer au printemps en plein air mais c’est surtout la greffe en écusson sur des porte greffes fruitiers sélectionnés qui est pratiquée. La vigueur et le développement dépendront du type de sujet porte greffe utilisé.

Taille : Une taille de formation identique aux fruitiers est nécessaire les premières années, ensuite on effectue surtout une taille d’éclaircissage et de maintien.

43. OSMANTHUS

Nom français : Houx ornemental

Famille des Oléacées

Originaire du Japon et de Chine, les Osmanthus sont de beaux arbustes à feuillage persistant que l’on cofond souvent avec les houx (Ilex).

Pour les différencier aisément, il faut savoir que : les feuilles sont alternes chez le houx et opposées chez les Osmanthus.

Les espèces la plus connue est l’Osmanthus Heterophyllus illicifolus ou encore Osmanthus aquifolium.

Les feuilles de 4 à 5 cm de long portent des dents piquantes qui disparaissent avec l’âge du sujet. La face supérieure d’un joli vert foncé brillant n’a cependant pas l’aspect vernissé du houx. La face inférieure est jaune verdâtre et veinée.

Les fleurs, petites, 4 à5 mm, blanches agréablement parfumées, réunies à l’aisselle des feuilles apparaissent fin septembre octobre, ce qui est assez rare chez les arbustes.

Plusieurs cultivars (variétés) sont commercialisés :

 Osmanthus heterophylus « Aureus » à feuillage doré.

Osmanthus « Myrtifolius » : Forme compacte à croissance lente avec de petites feuilles épineuses.

Osmanthus « purpureus » : Jeunes feuilles pourpres, très rustique.

Osmanthus «Rotundifolius » : Croissance lente, port compact, feuilles épaisses, coriaces, épineuses.

Osmanthus «Variegatus » : Feuilles bordées de blanc crème.

Il existe d’autres espèces qui sont parfois cataloguées, mais peu rustiques sous nos climats.
Osmanlis Delavayi; Osmanthus Fragans ; Osmanthus x Fortumei; Osmanthus armatus.

Osmanthus x Burwoodii ou x Osmarea Burkwoodii: un hybride inergénérique issu du croisement entre Osmanthus Delavayi et Ohillyrea décora, obtenu dans les années 1930.

(Pour les hybrides obtenus entre deux genres de végétaux différents, on écrit le nom en le faisant précéder du signe X. Dans ce cas X Osmarea)

Cet arbuste, très rustique, à croissance lente et port compact atteint environ 2,5 m. Feuillage persistant, ovales, de 3 à 5 cm, vert foncé, luisantes, coriaces et dentées à l’extrémité. Il est très intéressant pour son abondante floraison en avril mai, avec de nombreuses fleurs blanches très parfumées.

Exigences : Les Osmanthus demandent un sol fertile, en sol médiocre la croissance est un peu plus lente. Ils se plaisent au soleil ou à mi-ombre et acceptent les sols calcaires. Lors de la plantation il est nécessaire d’enterrer le collet pour affranchir le greffon.

Utilisation :- A l’avant des massifs d’arbustes

-En isolé sur la pelouse. – Dans les petits jardinets à rue. – Pour la composition des haies libres. – Près des passages fréquents pour profiter du parfum des fleurs surtout pour Osmanthus x burkwoodii. – Résistent à la pollution.

Taille : Souvent inutile mais si nécessaire uniquement une taille de toilette et de maintien.

Multiplication : - Bouturage avec hormones et chaleur de fond en août septembre. –Greffe en serre en février mars sur Ligustrum en pots.

44. LONICERA

Nom français : Camérisier

Famille des Caprifoliacées

Sous le nom scientifique de Lonicera, on regroupe aussi bien les arbustes grimpants connus sous le nom de chèvrefeuille et les Camérisiers qui sont des arbustes érigés pour la plupart.

Les espèces arbustives les plus commercialisées :

Lonicera insolucra « Ledebourii »: D’une hauteur de 2 m, cet arbuste donne en juin juillet des fleurs d’un jaune pur à l’intérieur et d’un jaune orangé à rouge écarlate à l’extérieur ; de plus ces fleurs sont entourées de grandes bractées rougeâtres. En août septembre apparaissent des baies rouge foncé ou noires. Cet arbuste originaire d’Amérique du Nord est de culture très facile et ne pose pas de problèmes dans nos jardins.

« Lonicera nitida » : Ce petit arbuste qui atteint au maximum 1,5 m, à petites feuilles luisantes, persistantes de 6 à 12 mm, supporte bien la taille et convient particulièrement bien pour former des haies basses de 30 à 70 cm de hauteur. La floraison a lieu en mai et les petites fleurs blanches ne présentent aucun intérêt. Cette espèce a donné naissance à plusieurs cultivars (variétés) dont :

Loniceria nitida « Elégant »: Ce cultivar se trouve parfois dans certains catalogues sous le nom de Lonicera pileata « Yunnanensis ». Cet arbuste a des feuilles plus grandes et possède un port horizontal.

Lonicera nitida « Maigrum » : Hauteur 80 cm à port compact et à feuillage dense.

3. Lonicera pileata: Hauteur 50 à 70 cm. Arbuste à feuillage persistant, à port étalé, feuilles vert foncé, luisantes plus grandes que chez Lonicera nitida (1 à 2 cm). Cette plante est très intéressante toute l’année, surtout au printemps quand les jeunes pousses d’un vert tendre apparaissent au-dessus des anciennes feuilles. Les fleurs petites blanches et rares n’ont pas d’intérêt décoratif. Cette espèce est largement utilisée comme plante couvre sol. On la rencontre régulièrement en milieu urbain le long des voiries ou en parterres dans les propriétés commerciales ou industrielles car elle résiste très bien à la pollution.

4. Lonicera tatarica: Bien connue comme arbuste, cette espèce à feuilles caduc atteint jusqu’à 3 m de hauteur. Elle donne une belle floraison rose, non parfumée, le long des rameaux en mai juin suivie en juillet août de baies globuleuses rouges. Lonicera tatarica  « Hacck’s Red » porte des fleurs rouge violacé.

5. Lonicera tatarica  x ylosteum « Camérisier à balai »: Hauteur 3 m. Arbuste à feuillage caduc, à port compact. Feuilles ovales opposées de 3 à 6 cm de long. En mai nombreuses petites fleurs de 1 à 2 cm, blanc crème, réunies par 2 à l’aisselle des feuilles, le long des rameaux.

Exigences 

Sol : Tous les sols suffisamment riches conviennent ; les sols secs sont à éviter.

Situation : Soleil ou mi-ombre, voire l’ombre. Ils se plaisent dans tous les endroits des jardins et résistent bien à la pollution.

Multiplication :

Le semis est possible dès la maturité des graines après les avoir dépulpées.

Le bouturage en sec en hiver pour les espèces à feuillage caduc et bouturage en vert sous châssis ou en serre en juin juillet pour les espèces à feuillage persistantes.

Toutes les espèces se marcottent et notamment Lonicera pileata qui se marcotte souvent naturellement.

Toutes les baies des Lonicera sont nocives, leur consommation peut provoquer des vomissements, à ne pas planter à portée des jeunes enfants.

45. LIGUSTRUM

Nom français : Troène

Famille des Oléacées

 

Bien connu pour la formation des baies les troènes ou ligustrums comprennent une cinquantaine d’espèces, la plupart originaires d’Asie centrale et du Japon, dont seulement une dizaine se rencontre chez nos pépiniéristes. On oublie trop souvent qu’en plus de plantes pour former des baies, les ligustrums sont de jolis arbustes qui conviennent également pour entrer dans la composition d’un massif et même à planter en isolés ou en groupes sur une pelouse.

Les anciens utilisaient leurs tiges flexibles comme liens d’où le nom de ligustrum. Les feuilles opposées à court pétiole sont persistantes ou caduques suivant leur espèce.

Les fleurs, petites, blanches, parfois odorantes, apparaissent en juillet en panicules de 5 à 10 cm de long.

Les fruits globuleux, noirs de 5 à 7 mm de diamètre sont présents dès le mois d’octobre et ils sont appréciés par les oiseaux.

 

Espèces commercialisées :

Ligustrum ovalifolium (Troène de Californie). C’est l’espèce la plus utilisée pour former des haies vertes à feuillage persistant. Si on la laisse pousser librement il devient un arbuste de 4 m de hauteur et autant en largueur, portant des fleurs blanc jaunâtre e juillet et des fruits noirs en automne.

Ligustrum ovalifolium « Aureum » (Ligustrum doré). C’est une variété dont les feuilles sont maculées de jaune, elle est moins vigoureuse que le type.

Ligustrum ovalifolium « Argenteum » (Ligustrum argenté). Les feuilles sont marginées de blanc. Non taillées ces deux variétés (cultivars) peuvent former de magnifiques arbustes à feuillage persistant.

Ligustrum vulgare (Troène d’Europe) originaire d’Europe, cet arbuste perd ses feuilles étroites dans le courant de l’hiver auquel il résiste mieux que les variétés précédentes. Fleurs blanches parfumées en juin juillet et fruits noirs persistants l’hiver. Cette espèce à donné naissance à plusieurs cultivars dont :

· Ligustrum vulgare « Atrovirens » à feuillage persistant, à croissance rapide, convient très bien pour former une haie.

· Ligustrum vulgare « Aureum » à feuillage jaune or. Hauteur 2 m.

· Ligustrum vulgare « Lodense » : Hauteur 50 cm. Ne Fleurit pas. Convient pour les sols calcaires, à l’ombre ou au soleil. Autres espèces moins répandues utilisées comme arbustes.

· Ligustrum x Vicaryi: Hauteur 2 m. Arbuste semi persistant à feuilles larges et ovales d’un beau jaune or surtout en situation ensoleillée, fruits noirs en automne.

· Ligustrum Delasayanum. Petit arbuste de 2 m, avec de petites feuilles persistantes vertes lustrées de 2 à 3 cm. Port étalé +/- 3 m.

· Ligustrum japonicum (Troène du Japon). Arbuste compact à port érigé. Feuillage persistant. La variété (cultivar) ‘Green Century » peut être considérée comme une nouveauté. Elle est caractérisée par un feuillage persistant et vert foncé. Hauteur 2 m. Résiste bien au gel. Les rameaux coupés, utiles comme verdure dans les montages et bouquets, qui tiennent longtemps en vase.

· Ligustrum Lucidum « Tricolor » Feuillage persistant avec bords du limbe blanc. Demande une situation protégée des froids intenses.

· Ligustrum obtusifolium regelianum: Hauteur 2 m. Feuilles vertes devenant violacées en automne persistantes pendant de nombreuses semaines. Essence vigoureuse qui convient pour entrer dans la composition de haies.

Exigences

Sol : Les troènes sont peu exigeantes quant à la nature su sol, pratiquement tous les sols de jardin conviennent. Ligustrum vulgare supporte mieux les sols calcaires.

Situation : Les variétés à feuillage argenté ou doré demandent le plein soleil mais attention à la réverbération des murs blancs. Les variétés se plaisent au soleil mais admettent la mi-ombre et même l’ombre.

Utilisations : Ligustrum ovalifolium et Ligustrum vulgare et leurs variétés sont surtout utilisés en haies taillées. On plante 5 ^6 pieds au mètre courant. On enterre jusqu’à la base des ramifications. L’année suivant la plantation il est conseillé de recéper les rameaux à 10 – 15 cm de hauteur pour obtenir une haie bien ramifiée à partir de la base.

Les autres espèces sont utilisées comme arbustes. On peut aussi les cultiver dans de grands bacs sur et aux abords de la terrasse.

Multiplication : Les ligustrums se bouturent très facilement, soit des boutures herbacées sous verre et à l’ombre en été ou par bouturage en sec pendant le repos de la végétation avant l’hiver de préférence. Les boutures de 20 à 25 cm liées en bottes sont mises en jauge jusqu’au printemps époque à laquelle elles sont plantées en lignes à 25 cm d’écartement. A 1 an elles sont taillées à 10 – 20 cm de hauteur pour obtenir des plants bien ramifiés qui sont mises en place dès l’automne suivant.

Les amateurs passionnés peuvent former des Ligustrums sur petites tiges de 1,5 m. Il suffit de greffer en été une variété colorée sur une tige de Ligustrum vert.

A la base d’un Ligustrum vert, empoté et mis en serre avant l’hiver, on peut greffer à l’anglaise en janvier février du lilas qui appartient à la même famille que les tiges Ligustrums, la famille des Oléacées.

Remarque

Lors des hivers extrêmement rigoureux Ligustrum ovalifolium peut subir les dégâts du gel. Dès la fin de l’hiver il est alors nécessaire de recéper les plants à 25 cm pour obtenir de très bons percements dès le premier été.

Une haie qui n’a pas été entretenue pendant plusieurs années sera recépée de la même façon.

Fin août début septembre les feuilles, surtout chez Ligustrum ovalifolium sont parfois rongées par une très grande chenille verte, de 7 à 9 cm de longueur, il s’agit de la chenille du papillon de nuit le Sphinx du Troène. Elle cause quelques dégâts mais elle est si belle qu’on prend plus de plaisir à la regarder journellement qu’à la détruire

 

46. MAGNOLIA

Nom français : Magnolia

Famille des Magnoliacées

MAGNOLIA liliiflora « Nigra »

Peu d’arbres ou arbrisseaux procurent autant de plaisir que les Magnolias. Dédiés à Pierre Magnol à l’époque ; directeur du jardin Botanique de Montpellier, les premiers magnolias originaires d’Amérique du Nord parviennent en Europe à la fin di 17e siècle et au début du 18e siècle dont Magnolia grandiflora à grandes feuilles coriacés et persistantes. Les grandes fleurs blanches de 20 à 25 cm de diamètre apparaissent en succession de juin à août. Malheureusement cette espèce n’est pas rustique chez nous. On la rencontre régulièrement Dans le midi de la France.

Heureusement d’autres espèces originaires de Chine et du Japon, firent leur apparition à la fin du 18e siècle. De ces espèces asiatiques dérivent nos magnolias actuels à feuilles caduques et qui ont la propriété de fleurir tôt au printemps souvent avant l’apparition des feuilles. L’espèce la plus connue est certes le Magnolia soulangeana, un hybride (Magnolia denuta x Magnolia liliiflora) obtenu en 1820 par Etienne Soulange-Bodin pépiniériste parisien.

C’est certainement le plus somptueux des arbustes qui fleurissent en avril mai avant l’apparition des feuilles. Ses nombreuses grandes fleurs de 10 à 15 cm de diamètre s’épanouissent toutes en même temps, en forme de tulipes blanches veinées de rose qui sont autant d’ampoules sur cet arbuste de lumière qui peut atteindre avec l’âge 6 à 8 m en hauteur et autant en largeur. Ce volume on doit en tenir compte lors de la plantation.

La floraison dure environ deux semaines mais elle souffre parfois des gelées printanières.

Bien entendu comme beaucoup d’autres plantes, le Magnolia soulangeana a donné naissance à de nombreux clones (variétés) dont :

«  Alexandrina » : Vigoureux, érigé, fleurs abondantes, hâtives blanches teintées de pourpre à la base des pétales intérieures.

« Alba Superba » : Fleurs précoces, blanches, nuancées de rose à la base des p étales intérieurs.

« Amabilis » : Fleurs précoces, blanches, nuancées de rose à la base des pétales intérieurs.

« Lennel » : Fleurs larges en forme de gobelet, blanches à l’intérieur et pourpres à l’extérieur.

« Brozzonii » : grandes fleurs allongées, blanc lavé de pourpre, plus tardives.

Magnolia kokus: Arbrisseau ou de petit arbre à fleurs blanches, légèrement parfumées en avril. C’est l’espèce la plus rustique et la moins exigeante mais elle ne fleurit qu’après une dizaine d’années.

Magnolialiliiflora « Nigra » : Hauteur 2 m à 3 m. Port compact arrondi, fleurs lie de vin en même temps que les feuilles en mai juin. Longue période de floraison. Convient pour les petits jardins.

Magnolia x soulangeana

8. Magnolia stellata: Charmant petit arbuste à croissance lente jusqu’à 3 m. Fleurs blanches, légèrement parfumées, formées de nombreux pétales en étoile de 7 à 8 cm en mars avril.

Par sa précocité les fleurs sont souvent atteintes par le gel. Il est souhaitable de le planter en situation abritée.

8. Magnolia liliiflora x stellata: Les croisements entre ces deux espèces pratiqués dans les années 55 / 56 à l’E.S. National Arboretum de Washington ont donné naissance à une dizaine de clones (variété) de 2 à 3 m de haut avec une abondante floraison parfumées et des couleurs supérieures à celles des parents. Quelques unes sont commercialisées par les pépiniéristes dont :

« Susan » : C’est la plus connue. Hauteur 3 m, port érigé, en mai juin fleurs rouge lilas en boutons mais blanches tachetées de pourpre lors de l’épanouissement.

« Sayonara » : Superbes grandes fleurs blanches, globuleuses.

« Heaven Sent » : Grandes fleurs blanches baricolées de rose pourpre à la fin du printemps.

« Pepermint Stick » : Port dressé, fleurs blanches colorées de pourpre pâle à la base en gobelet étroit.

« Wanda’s Memory » : Fleurs nombreuses, blanches parfumées.

Magnolia stellata

Exigences 

Sol : Contrairement à une croyance, les Magnolias n’exigent pas un sol acide. Un bon sol ordinaire, limoneux et humifère, neutre, frais mais sans excès d’humidité convient parfaitement, cependant ils craignent un excès de calcaire actif.

Durant les étés chauds et secs il sera nécessaire de maintenir le sol frais par des arrosages copieux surtout pour les jeunes sujets.

Situation : Soleil ou mi-ombre. Les magnolias résistent bien à nos hivers mais pour les espèces à floraison hâtives souvent les fleurs souffrent des gelées tardives. Il y a lieu de les planter dans des endroits moins gélifs.

Plantation : Livrés avec motte ou en containers, les magnolias se plantent de préférence au printemps pour éviter la pourriture des racines en hiver.

Lors de la plantation on ajoute du terreau à la terre du jardin.

Taille : Une taille de toilette et de maintien est parfois nécessaire, elle

 

Magnolia soulangéana. Ne doit pas se pratiquer toute l’année. Il est parfois nécessaire de relever la couronne pour faciliter le passage de la tondeuse.

Utilisation

Généralement on plante les magnolias en isolé sur la pelouse si possible en un endroit bien visible des pièces de l’habitation. Toute fois on peut aussi les planter à l’arrière des massifs d’arbustes.

Magnolia solangeana demande 4 à 6 m de diamètre. Magnolia stellata et Magnolia liliiflora n’exigent que 2 à 3 m de diamètre.

Plantés en massifs on peut installer sous la couronne des plantes couvre sol.

La multiplication est difficilement réalisable par l’amateur.


47. Pivoine en arbre

Nom latin : Paeonia

    Famille des Paeoniacées

 

Les pivoines arborescentes appartiennent au même genre et à la même famille que les pivoines herbacées. Si ces dernières sont bien connues, il n’en est pas de même des premières qui se caractérisent par des tiges ligneuses peu nombreuses et des fleurs simples ou doubles de plus grande taille. Dans le langage courant on les appelle à tort pivoines en arbre. Leur taille dépassant rarement le 1,5 m.

Leur histoire est très ancienne, elle remonterait au 6e siècle après Jésus Christ. En Chine leur région d’origine. A la fin du 18e siècle elles furent introduites à Kew dans la banlieue de Londres.

Dans les dernières années du 19e l’Abbé Delavay découvrit d’autres espèces dans la vallée de Yunnan et un autre voyageur, Robert Fotuné, rapporta en France des variétés cultivées par les Chinois et issues de « Oaeonia suffruticosa ».

A partir de ce moment les pépiniéristes s’en donnèrent à cœur joie pour créer de nouveaux hybrides. Ancêtres de ceux que nous rencontrons actuellement.

« Paeonia suffruticosa » : Est l’espèce la plus commercialisée surtout ses hybrides qui portent des fleurs simples ou doubles de forme sphérique, jusqu’à 20 cm de diamètre. Colorées en mai, du blanc au violet en passant par tous les roses et les rouges.

Bon nombre de variétés avec des noms chinois ou japonais, comme par exemple « Godaishu » ou « Kumagi » ou encore «  Jitsugetsu Nishiki » se rencontre dans les catalogues.

Beaucoup de pépiniéristes les vendent en fonction de leur couleur sans en préciser le nom exact, simplement pour une question de facilité.

D’autres espèces moins courantes se rencontrent dans les catalogues de firmes spécialisées. C’est le cas notamment de Paeonia x Lemoinei et ses très grandes fleurs jaunes, saumon ou rouge orangé avec une floraison plus tardive.

Exigences

Sol : Toutes les bonnes terres de jardin, riches et bien drainées conviennent, cependant un support de fumier bien décomposé ou un engrais organique annuellement donnent à ces plantes plus de vigueur et un développement plus rapide.

Un paillage estival et des arrosages fréquents au moment de la floraison leur sont bénéfiques.

Situation : Si les pieds résistent aux plus rudes hivers, les jeunes pousses qui se développent très tôt sont susceptibles de souffrir des gelées printanières. Il est alors bon de prévoir lorsque les gelées sont à craindre une protection légère, une toile de jute ou de nylon posée sur trois piquets fixés par le sommet à la manière de tente indienne.

C’est une des raisons pour lesquelles il est conseillé de placer ces végétaux dans un endroit ensoleillé ou à mi-ombre avec un microclimat favorable en évitant les espaces brûlants en été.

Les pivoines arbustives ont une vie très longue, parfois plusieurs générations, mais il faut attendre au moins deux ans avant que les jeunes plantes ne soient vraiment bien établies.

Taille : Consiste uniquement à la suppression du bois mort.

Multiplication: C’est une affaire de spécialistes, elle consiste en une greffe en incrustation, en serre à l’étouffée, sur une racine de pivoine herbacée.

Les premières fleurs n’apparaissent qu’après deux ou trois ans.

Chaque longue durée d’élevage en pépinière fait que les prix de ces plantes sont assez élevés, mais elles n’en demeurent pas moins des arbustes incomparables par le charme et la beauté de leurs fleurs



48. PARROTIA PERSICA

Nom français : Parrotie de Perse ; Arbre de fer

Famille des Hamamélidaceae

 

Ce petit arbre qui peut atteindre, avec l’âge, 8 à 10 m de hauteur s’utilise principalement en arbuste

Planté avec des ramifications prenant naissance à la base il dépasse à peine 2 m de hauteur et 3 m de largeur. C’est sous cette forme qu’on le rencontre principalement dans nos jardins.

Il fut découvert en 1834 par le naturaliste allemand Parrot, d’où son nom, sur le Mont Ararat, là même où se serait posée l’arche de Noé après le déluge.

Le parrotia dans le langage courant s’appelle aussi « Arbre de fer » vu la dureté de son bois.

L’écorce est grise verdâtre, sur les branches principales on remarque des exfoliations de l’écorce qui laisse apparaître des plages jaunâtres comme chez les platanes. Les feuilles caduques, vert foncé dessus et vert clair dessous, se colorent en automne successivement de jaune, d’orange et de rouge. Cette cascade de couleurs donne à l’arbuste toute sa valeur décorative.

Les fleurs apparaissent en février mars avant les feuilles sur le bois âgé. Groupées en petits glomérules avec des étamines écarlates et des bractées brunes, elles sont peu décoratives mais pour leur originalité elles méritent d’être observées de près.

Exigences

Sol : Le Parrotia s’accommode de tous les bons terrains avec une préférence pour terrains frais mais bien drainés. Il supporte le calcaire qui est exceptionnel pour une plante de la famille des Hamamélidaceae.

Situation : Préfère le plein soleil mais supporte la mi-ombre. Cependant la coloration automnale sera bien meilleure en un endroit éclairé.

Utilisation

En isolé sur une pelouse, à l’avant des grands massifs d’arbustes en un endroit bien visible pour profiter pleinement de sa belle coloration automnale.

Le Parrotia résiste bien à la pollution.

Taille

Pas de taille spéciale si ce n’est de temps à autres une taille de maintien.

Multiplication

La multiplication n’est pas aisée chez l’amateur, toutefois on peut essayer le marcottage en pots et le bouturage en mai ou en juillet en serre.

Tableau usage

Usages des arbustes décoratifs
                          B                         T      
                          E   P                     E      
                          R   H           A M     A R      
                          N H Y           R I     R R      
                      B   E O T A     C   R X   A R A      
                S     R   S M O R D   O   I E   V I I      
  J           S U T   I     E T T E   U R E D   A E N P    
  A C     M G U R E   S O C O H   C   V O R     N R S A P M
  R U     A R R P R A E I E P E F O B R C E B   T E   R E E
  D V H T S O   L R R   S N A R L R A E A   O I     I T L L
  I E A A S U T O A C V E T T A O A L   I P R S P P N E O F
  N L I L I P I M S A E A R H P R T C S L L D O L L D R U E
  E L E U F E G P S D N U A I I A I O O L A E L A A U R S R
  T E S S S S E E E E T X L E E L F N L E N R E N N S E E E
1. EUONYMUS                                      X X             X    
2. FORSYTHIA      X   X                     X X           X         X  
3. DAPHNE MEZERUM  X               X                     X                  
4. DEUTZIA     X   X                                   X         X  
5. COTINUS COGGYGRIA        X                                     X   X        
6. AMELANCHIER  X                                           X   X X   X  
7. AUCUBA JAPONICA X X                           X X             X   X      
8. BERBERIS     X X X                           X         X   X      
9. BUDDLEIA X     X X                                 X X X X X   X X
10. CEANOTHUS         X X                                     X        
11. CHENOMELES     X   X                                   X X X        
12. CORNUS                               X X                 X      
13.CALLICARPA X                             X                 X        
14.HORTENSIA X         X X X X                                     X  
15. HYDRANGEA X                                                      X  
16. HIBISCUS SYRIACUS              X                               X X       X  
17. HIPPOPHAE       X             X X X                   X         X  
18. HAMAMELIS  X                                             X          
19. LABURNUM             X     X                         X     X   X  
20. ERICA        X X                             X   X         X    
21. SYRINGA       X X                     X X           X   X     X  
22. COTONEASTERS        X X             X       X X   X X                  
23. KOLKWITZIA AMABILIS         X X                                       X   X  
24. KERRIA Japonica     X X X                                                
25. KOELREUTERIA  PANICULATA                                  X           X   X     X X
26. ILEX      X                         X X                        
29. SYMPHORICARPOS        X X             X                           X     X
30. SPIRAEA    X X X X X         X               X X       X          
29. SYMPHORICARPOS        X X             X                           X     X
30. SPIRAEA    X X X X X         X               X X       X          
31. RIBES         X                                   X       X    
32. RHUS        X                                     X   X X      
33. PYRACANTHA            X           X         X           X     X      
34. PRUNUS LAUR   X X   X           X               X                    
35. PRUNUS         X                                   X   X     X  
36. SCAMBUS      X X               X                           X      
37. VIBURNUM                                                           
38. WEIGELA                                                           
39. PHILADELPHUS                                                           
40. MAHONIA                                                           
41. POTENTILLA    x x x                             x     x              
42. LES MALUS                                              x   x x     x
43. OSMANTHUS  x                                           x x   x   x  
44. LONICERA                                                   x      
45. LIGUSTRUM    x x       x                                            
46. MAGNOLIA           x                                   x   x     x  
47. PIVOINE EN ARBRE x                                           x         x  
48. PARROTIA PERSICA           x                                   x x   x   x  

 

 

Un jardin fleuri toute l’année grâce au choix des arbustes

Les arbustes sont indispensables à la décoration des jardins ornementaux et présentent une grande diversité de formes, de couleur, d'époques de floraison et de fructification. Un arbuste est un végétal (le petite taille dont les tiges ligneuses se ramifient dès la base. Les jardiniers aiment réaliser des massifs d'arbustes qui exigent peu d'entretien.

Par un choix judicieux des espèces et des variétés selon l'époque de floraison et de fructification, on peut obtenir des coins magnifiquement fleuris toute l'année (voir classement selon les saisons ci-après). On peut aussi sélectionner les coloris et produire des ensembles harmonieux.

Il faudra aussi tenir compte de la silhouette, de la forme, de la hauteur ainsi due de la rigidité des rameaux pour créer une jolie perspective. La couleur du feuillage doit aussi être prise en considération afin d'éviter la monotonie.

1. Les arbustes à floraison printanière

Berbéris de Darwin (Berberis darwinii): fleurs jaune orangé suivies de baies bleues

Céanothe rampant (Ceanothus thyrsiflorus repens): arbuste rampant au feuillage persistant et aux fleurs bleu-pâle au parfum de lilas

Cornouiller (Cornus cousa): floraison abondante avec de grandes bractées blanc crème

Coronille (Coronilla spp.): floraison jaune vif

Genêt à balais (Cytisus scoparius) : floraison dorée

Deutzia (Deutzia spp.): floraison abondante, blanche, rose ou pourpre

Exochorda (Exochorda spp.): grandes fleurs simples (l'un blanc immaculé

Forsythia (Forsythia spp.): rameaux dorés (très commun dans nos régions)

Kolkwitzia (Kolkwitzia amabilis): nuée de fleurs roses

Seringat (Philadelphus spp.): fleurs blanches, parfumées

Amandier de Chine (Prunus triloba): gros pompons rose pale sur toute la longueur des pousses d'un an

Ronce (l'ornement (Rubus x tridel): fleurs blanches, simples

Spirée van Houtte (Spirea x vanhouttei): ombelles d'un blanc immaculé

Lilas (Syringa vulgaris): grappes de fleurs de différentes couleurs (blanc, lilas)

Ajonc (Ulex europeus): fleurs d'un jaune cuivré

Boule-de-neige (Viburnum opulus): corymbes plats de fleurs blanches

Viorne de Chine (Viburnum plicatum): floraison blanche et étalée

Weigélia (Weigelia): floraison attrayante composée de grandes fleurs roses

2. Arbustes à floraison estivale

Abélia (Abelia chinensis): fleurs d'un rose tendre légèrement parfumées

Buddléia (Buddleia alternifolia): fleurs lilas sur les rameaux de l'année précédente

Arbre à papillons (Buddleia davidii): panicules de fleurs (blanches, pourpres ou bleues) dressée à odeur exquise attirant les papillons

Calycanthe (Calycanthus floridus): fleurs solitaires brun rouge à nombreux pétales et sépales

Ceanothe d'été (Ceanothus x delilanus): grappes de fleurs roses

Véronique en arbre (Hebe armstrogii): petites fleurs blanches à anthères pourpre

Pérovskia (Perovskia atriplicifolia): floraison d'un bleu vaporeux

Potentille (Potentilla): jolies fleurs jaunes, simples

Genêt d'Espagne (Spartium junceum): floraison jaune vif

Spirée (Spirea x bumalda): fleurs rose foncé

Tamaris (Tamarix pentandra): floraison rose

Yucca glorieux (Yucca gloriosa): énorme panicule conique aux fleurs blanc crème

3. Arbustes à floraison automnale

Caryoptéris (Caryopteris x clandonensis): floraison bleu intense, feuillage aromatique

Clérodendron (Clerodendrum spp.): fleurs parfumées, blanches ou bleues donnant des baies décoratives Lespedeza (Desmodium penduliflorum): panicules de fleurs roses, floraison très tardive

Dorycnium (Dorycnium hirsutum): floraison blanche, suivie de fruits rouges

Elsholtzia (Elsholtzia stauntonii): petites fleurs roses pourpré clair

Arbre aux faisans (Leycesteri formosa): floraison pourpre donnant de beaux fruits prune

4. Arbustes à floraison hivernale

Chimonante odorant (Chimonanthus praecox): fleurs au parfum de miel sur bois nu

Cornouiller mâle (Cornus mas): nombreuses petites fleurs jaunes sur tiges nues

Corylopsis (Corylopsis ssp): longues grappes de fleurs dorées

Garrya (Garrya elliptica): longs chatons pendants

Hamamélis (Hamamelis mollis): fleurs jaune d'or avant l'apparition des feuilles

Viorne parfumée (Viburnum x bodnantense): floraison blanc rosé, parfumée

Jasmin d'hiver (Jasminum nudiflorum et Jasminum Polymesnyi): floraison jaune.

 

 

 

Le sureau, plante aux vertus répulsives

On connaît tous ce petit arbre de 4 à 5 na de haut présent dans les campagnes où on le trouve dans les haies sauvages et le longe des voies ferrées. On l'apprécie pour ses grandes inflorescences plates de couleur crème qui ornent ses rainures en juin.

Le purin contre les taupes et les campagnols

Le sureau noir (Sambucus nigra) a toujours beaucoup intéressé les jardiniers qui ont su, depuis fort longtemps exploiter plusieurs de ses vertus. La première recette est un simple purin (le feuilles, utile pour repousser les mulots, les campagnols et même les taupes.

Prélevez 1 kilo de feuilles fraîches et jetez-les dans 10 litres d'eau. Laissez macérer durant 5 à 6 jours. Filtrez la solution avant de l'épandre, sans la diluer, dans et sur les galeries des taupes. On en verse aussi à proximité des cultures menacées par les rongeurs de tous poils.

Décoction contre les attises et pucerons

Les feuilles du sureau préparées en décoction repoussent efficacement de nombreux insectes parasites comme les pucerons, les altises et autres petites chenilles sans pour autant perturber les abeilles et les coccinelles.

Cueillez 500 g de feuilles fraîches et des tires herbacées (encore vertes) que vous mettrez à tremper dans 10 litres d'eau durant 24 heures. Ensuite, faites bouillir durant 30 minutes. Ajoutez un peu d'eau chaude en cours de préparation pour compenser l'évaporation. Filtrez la solution et employez-la pire (donc non diluée) et froide. On peut conserver cette décoction durant deux à trois mois en mettant en bouteille lorsque le liquide est encore chaud. A noter que selon certains jardiniers, cette décoction serait aussi très efficace contre le marsonia (maladie des taches noires) et le mildiou (celui du rosier).

L'idéal est (le traiter après la pluie lorsque les feuilles sont juste ressuyées. Si on arrose au pied, c'est le soir mais si on pulvérise les feuilles, on traite le matin pour un effet engrais et le soir pour un effet insecticide. Ne traitez pas (les plantes qui ont soif. Arrosez toujours la veille.

Le tapis de feuilles

Pour les jardiniers qui n'ont ni le temps, ni la possibilité ou ni l'envie de se lancer dans (les préparations, il existe toujours la possibilité d'épandre tout simplement des feuilles (le sureau entre les rangs des cultures sensibles aux insectes (pucerons et attises). Les spécialistes pensent que dans ce rôle le petit sureau yèble. Sambucus ebulus, herbe atteignant entre 80 cm et 120 m, est plus efficace que les feuilles de sureau noir.