Mise à jour : 10/01/2010 19:51:34 |
Les principaux ennemis des arbres fruitiers
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Par SANDER - ALKEN
Dans le périodique « Deutsche Bienenwirtschaft », Gontarski nous entretient de la propolis dont les abeilles recouvrent l'intérieur de leur ruche.
Elles recueillent cette matière sur les bourgeons de différentes plantes notamment sur ceux du peuplier.
La propolis n'est pas récoltée toute l'année, bien que les sources ne fassent point défaut. C'est fin juin que la récolte commence. On dirait qu'une irritation climatologique, provoquée par la saison, les pousse à la récolte. Tel n'est pas le cas. Des abeilles enfermées, nourries au moyen de sucre, déposent leur cire dans la ruche, n'importe où.
Tout autre est leur comportement en septembre, octobre et novembre. A cette époque, elles se servent de la cire comme de la propolis, exactement comme les avettes à l'air libre. Enfermées, elles sont soumises à une température toujours égale et ne ressentent nullement les changements du dehors. Donc, il n'y a pas d'irritation provoquée par la saison.
En automne, les abeilles sont tellement avides de propolis qu'elles la pillent, comme le miel. Elles se jettent sur les cadres traînants, les ruches ouvertes, les toiles ayant servi à recouvrir les corps de ruches.
En été, cela ne se constate pas.
Il faut en conclure que l'instinct pur et simple pousse les abeilles à la récolte de la propolis.
« Die Biene ».
J. Mesancy
.LES PROPRIETES ANTISEPTIQUE DE LA PROPOLIS
Par E. DRAGER
La propolis est le moins apprécié des produits du rucher. Les abeilles s'en servent pour consolider leurs ruches et les rendre étanches. Sa présence est souvent bien gênante pour l'apiculteur qui doit gratter cadres et couvre cadres. Ce travail devrait être fait systématiquement dans le but de récupérer cette matière. La récolte n'est jamais importante en quantité mais elle est de valeur.
La propolis a son usage dans l'industrie, notamment pour colorer les matières contenant de l'ammoniaque, mais son principal emploi est en pharmacie. Les recettes que je donne ci-dessous sont le résultat de recherches personnelles. Elles n'ont peut-être pas la consécration d'un usage officiel mais elles ont l'avantage d'être très opérantes et absolument inoffensives.
Les abeilles recueillent la propolis sur les conifères ainsi que sur certains arbres à feuillage caduc. Elle contient donc des substances dont les propriétés d'inversion et odoriférantes sont bien connues et qui entrent dans bien des remèdes courants. A l'état pur, elle présente une teinte jaune d'or, faiblement aromatique, de consistance ferme et plastique à 20° C. Le goût est âcre et narcotique. Elle possède une action bactéricide qui protège les parties de la ruche qu'elle recouvre.
Nous pouvons employer cette action à notre profit.
La solution mère est préparée en faisant dissoudre à saturation la propolis dans de l'éther, de l'huile, de la térébenthine ou de l'alcool.
Soins de la bouche :
Contre la mauvaise haleine et les aphtes. Mélanger 4 litre d'alcool, 1 cuillerée à soupe d'acide salycilique et 1 cuillerée à soupe de la solution de propolis. Rincer la bouche plusieurs fois par jour avec 1 cuillerée de cette solution dans un verre d'eau.
Maux de dents :
Tremper un morceau d'ouate dans la solution de propolis et l'introduire dans la cavité. En frotter la gencive.
Rhumatismes, foulures, entorses :
Préparer un emplâtre avec, par parties égales, de l'alcool, de la solution de propolis, du savon et l'étaler sur l'endroit douloureux.
La propolis et ses usages
Les apiculteurs cherchent actuellement à tirer pécuniairement profit de tous les produits de la ruche miel et cire ne suffisent plus à leur commerce et certains tentent de s'enrichir, souvent sans scrupule, par la vente de gelée royale et de pollens. Je vous ai déjà dit ce que je pensais de l'usage de ces derniers produits ; je n'y reviendrai pas.
Mais il est une autre substance qui présente, elle, un intérêt notable du fait de ses multiples applications, substance dont vous a déjà brièvement entretenu M. Thiébaut et qui mérite une particulière attention : c'est la propane.
La propolis est cette matière poisseuse, brunâtre, que l'on trouve dans toutes les ruches et dont les abeilles se servent pour obturer les moindres interstices, pour consolider leurs rayons ou pour enrober des corps étrangers.
Il existe en réalité deux sortes de propolis.
L’une provient de la digestion des pollens par l'abeille qui la régurgite ensuite ; l’autre est cette substance gluante que l'on trouve a la surface de certains tissus végétaux, des bourgeons de peuplier par exemple, et que les abeilles rapportent à leur ruche comme elles le font pour les pollens, c'est-à-dire dans les corbeilles de leurs pattes postérieures.C'est principalement cette dernière propolis d'origine végétale, matière plastique et balsamique, que les abeilles emploient pour le calfeutrage de leur logis et que l'on peut se procurer abondamment dans les ruches.
Quand on connaît les différents usages que l'on peut faire la propolis, on regrette que la plupart, des apiculteurs ne se soucient pas davantage de la recueillir. Je voudrais précisément vous citer quelques-uns de ces usages que j’ai d'ailleurs personnellement expérimentés.
Tout d'abord une solution alcoolique saturée de propolis constitue un excellent vernis. Quand i visite des ruches l'ai l'habitude de mettre dans un litre d'alcool dénaturé tous les déchets de propolis que je puis recueillir ; j'obtiens une solution concentrée qui, après filtration donne un liquide brun ; celui-ci étendu au pinceau ou au tampon, en deux ou trois couches, sur du cois l'imperméabilise en le vernissant d'une façon parfaite comme vous le prouve cette planchette exclusivement vernie à l'aide d'une solution alcoolique de propolis.
J’ai employé une telle solution pour le vernissage de diverses surfaces particulièrement ex-posées aux intempéries, telles que ruches, crosses de fusils de chasse, tables de jardin et même une porte de chêne qui fut remarquablement imperméabilisée avec un reflet que ne ma donné aucun autre vernis.
D'ailleurs j'ai trouvé mentionné dans un ouvrage de géographie que les indigènes d’Afrique utilisent la propolis comme enduit pour les bois et les cuirs et Osteen dit l'avoir utilisée avantageusement comme vernis pour des planchers.
Alphandéry, dans son « Livre de l'Abeille signale qu'en Russie la propolis est utilisée pour le vernissage de la vaisselle en bois à l'aide d'un enduit composé de 200 grammes de propolis, 100 grammes de cire et 400 grammes d'huile de lin.
La propolis permet également la fabrication d'un excellent mastic à greffer facile à réaliser avec une partie de propolis, une demi-partie de cire et quatre parties d'huile minérale. A cette formule on peut d'ailleurs ajouter avantageusement une légère quantité de poix, de résine ou de collophane.
Du fait de son pouvoir antiseptique et protecteur, la propolis a trouvé également son emploi en médecine humaine et vétérinaire.
De longue date Credoff et Sack ont signalé qu'elle est susceptible de remplacer le galbanum très apprécié en pharmacopée et qu'elle pouvait être employée efficacement comme antiseptique et cicatrisant dans certaines maladies de la peau, des ulcères et des plaies cutanées.
D'ailleurs, par distillation de la propolis, on obtient une substance particulière, la propolisine, qui mélangée dans la proportion de 25 à 30 °ô à du vasogéne et étendue au pinceau sur des plaies préalablement nettoyées constitue un excellent isolant et présente un remarquable pouvoir cicatrisant.
En 1913 Parvel et Mayer ont signalé qu la propolisine vasogénée rendait les plus grands services en chirurgie d'urgence et prévenait l'infection des plaies cutanées. On a d'ailleurs rappelé à ce propos que la propolis vasogénée a été largement utilisée avec un remarquable succès au cours de la guerre anglo-boër.
Un auteur, Zwilling, a rapporté dans le e Bulletin d'Alsace-Lorraine deux observations de guérison rapide de plaies graves chez des animaux.
Un cheval, à la suite d'un faux-pas, présentait une large plaie du paturon son maître le traita sans retard par application de propolis ; la cicatrisation fut extrêmement rapide et sans la moindre infection secondaire.
Dans le même ordre d'idée Zwilling signale que la vache d'un agriculteur, doublé d'un apiculteur, s'était brisé une corne, fracture qui donna lieu à une très abondante hémorragie et que l'an sait être souvent suivi d'une infection grave mettant la vie de l'animal en danger ; mais le propriétaire appliqua sur la plaie un emplâtre de propolis maintenu par un pansement ; l'hémorragie cessa instantanément et la guérison totale fut obtenue en une dizaine de jours.
On a également signalé les bienfaits de l'application de la propolis sur les durillons et les cors aux pieds. D'autre part on a utilisé avec succès contre les hémorroïdes un onguent fait, à parties égales, de propolis et d'huile d'olives.
Caillas, dans son remarquable ouvrage « Les Produits de la Ruche conseille de la façon suivante la propolis dans le traitement des plaies : découper des bandes de toile de 4 ou 4 centimètres de largeur et les tremper à chaud dans une solution de 75 grammes de propolis dans 250 grammes d'alcool ; les laisser évaporer à l'air et les appliquer en pansement direct sur les plaies.
Pris un jour au dépourvu par un motocycliste qui, après une chute, présentait une large plaie du dos de la main mettant c nu les tendons, j'ai utilisé ce seul made de pansement que 'avais a ma disposition et j'ai été surpris de l'apaisement immédiat de la douleur, de l'absence de toute infection secondaire et surtout de l'extrême rapidité de régénération des tissus et de cicatrisation,
Dans « American Bee Journal » le Docteur Peyre a recommandé l'usage de la propolis en emplâtre dans le traitement des lumbagos, des rhumatismes articulaires et des entorses.
Enfin, en raison de ses propriétés balsamiques, la médecine allemande utilise la propolis en inhalations dans certains états catarrhaux des voies respiratoires.
Je dois signaler toutefois que certaines personnes allergiques sont extrêmement sensibles à la propolis dont le moindre contact détermine chez elle des eczémas. De telles allergies sont rares. Toutefois je connais deux apiculteurs qui ont dû renoncer radicalement à l'élevage des abeilles du fait que la simple manipulation de cadres propolisés déclenchait chez eux l'apparition de lésions eczémateuses rebelles.
Aux dames je dirai que la subtile odeur d'encens que dégage la propolis en fait un parfum qui fut jadis particulièrement apprécié au point qu'en Allemagne la propolis était particulièrement recherchée et payée fort cher. Les apiculteurs sachant que les abeilles ont coutume de propoliser tous les éléments étrangers qui peuvent incidemment se trouver dans leur ruche, s'empressaient d'y placer des clous, des morceaux de bois, de la pierraille que les abeilles enduisaient de propolis qui était précieusement récoltée.
Je signalerai aussi qu'en colorant (en rouge, puisque c'est la mode) une solution concentrée alcoolique de propolis, on obtient un vernis à ongles facile à poser, peu coûteux et résistant à l'humidité.
Enfin une autre propriété de la propolis due également à son odeur, est d'attirer de fort loin les essaims d'abeilles. Aussi les apiculteurs avertis ont-ils l'habitude de placer non loin de leur exploitation des ruchettes garnies de cire gaufrée et dont ils enduisent de propolis les parois intérieures c'est fréquemment dans de tels pièges adroitement préparés que viennent se réfugier des essaims naturels.
Je ne m'étendrai pas davantage sur les multiples usages de la propolis ; je tenais seulement à attirer votre attention sur l'intérêt qu'il y a à la recueillir au lieu de la négliger comme le font trop souvent maints apiculteurs. Avec le miel et la cire, la propolis est un produit de la ruche qui mérite de retenir plus particulièrement l'attention que la gelée royale et les pollens.
Plus d'info
http://biogassendi.ifrance.com/biogassendi/dossierpropolis.htm
Les principaux ennemis des arbres fruitiers
Conseils de lutte pour les amateurs
Guy LATTEUR et Michel ETIENNE
Novembre 1998
Pour les illustrations voir :
http://www.inra.fr/Internet/Produits/HYPPZ/ravageur.htm
Sommaire
G. Latteur
1.3.2. Le puceron vert du prunier
1.3.3. Le puceron farineux du prunier
1.4.1. Le puceron vert du pêcher
1.5.2. Le puceron noir du cerisier
M. Etienne
2.1.2. L'oï dium ou blanc du pommier
2.1.3. Le chancre des arbres fruitiers
2.2.3. Le chancre des arbres fruitiers
2.5.2. La moniliose des fleurs
Guy LATTEUR
Le ver des pommes ou des poires, dont le nom vernaculaire est carpocapse et le nom scientifique Cydia pomonella, est, avec le puceron cendré, le principal ennemi des pommiers.
Ce ver est en réalité une chenille qui, après sa métamorphose, donne naissance à un petit papillon de nuit. Sous notre climat, cet insecte présente une génération par an.
Des informations complètes sur la biologie de ce ravageur et sur les méthodes de lutte peuvent être obtenues gratuitement en les demandant par écrit à l'Unité de Zoologie, Chemin de Liroux, 2, 5030 GEMBLOUX.
Pour l'amateur, la meilleure façon de contrer les attaques de ce ravageur est d'utiliser la Carpovirusine, un produit biologique de lutte à base d'un virus qui s'attaque naturellement et exclusivement aux chenilles du carpocapse.
Il est inoffensif pour l'homme et pour la faune utile. Il agit par voie d'ingestion et doit être appliqué avant la pénétration des chenilles dans la jeune pomme.
La Carpovirusine est vendue en conditionnement de 250 ml, pour l'amateur, et de 1L pour le professionnel. En Belgique, ceux de 250 ml sont importés par les Pépinières "De Linde", Nieuwstraat, 70, 8956 Kemmel (Tél. 057-44.63.49; Fax. 057-44.82.94) chez qui la liste des revendeurs est disponible sur demande.
Le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea) est le plus dangereux des pucerons du pommier car il peut être présent très tôt au printemps, peu avant la floraison, à une époque où ses ennemis naturels (coccinelles, syrphes, chrysopes,...) sont rares. Ses attaques dommageables s'observent, en moyenne, une année sur trois.
Les fruits peuvent être atteints au début de leur croissance. Ils restent alors petits et sont bosselés. Les feuilles se déforment et jaunissent. Les pousses, quant à elles, se tordent de façon très caractéristique.
Certaines variétés sont plus sensibles que d'autres.
Le moyen de lutte consiste à appliquer systématiquement, juste avant et après la floraison, un insecticide puissant comme l'imidacloprid (nom commercial: Confidor) ou l'éthiophencarbe (nom commercial: Croneton)(*) car ce puceron est difficile à atteindre.
Etant donné le caractère imprévisible des attaques dommageables de cet insecte et la nécessité de traiter très tôt, avant que l'amateur ne soit capable de le détecter et d'évaluer l'importance de ses populations, nous recommandons d'intervenir systématiquement, au moins pendant les 3 à 4 premières années qui suivent la plantation des pommiers.
(*) Ces produits ne se trouvent en général pas dans les graineteries mais plutôt chez des négociants en engrais et produits phytos (par exemple S.A. Brichart - nombreux points de vente dans le pays) (voir les Pages d'Or - rubrique: engrais).
Les arbres âgés sont, en général, moins sensibles aux attaques de ce ravageur.
Deux autres espèces de pucerons se rencontrent couramment sur pommier: le puceron vert non migrant (Aphis pomi) et le puceron vert migrant (Rhopalosiphum insertum). Ils sont nettement moins sensibles que l'espèce précédente car ils ne s'attaquent pas aux fruits, mais seulement aux feuilles qu'ils peuvent déformer. En outre, les auxiliaires (coccinelles, syrphes, chrysopes,...) contrôlent généralement bien leurs populations et les amateurs peuvent se passer de lutter contre ces deux espèces de pucerons.
Dans nos régions, dans les vergers d'amateur, le poirier n'a aucun ravageur capable d'handicaper sérieusement sa production. Les poires sont nettement moins attaquées par le carpocapse (voir 1.1.1.) que les pommes et le puceron cendré (voir 1.1.2.) ne colonise jamais le poirier. Deux ravageurs peuvent cependant se manifester sporadiquement et intriguer l'amateur: le psylle et le phytopte.
Les psylles sont des insectes suceurs, proches parents des pucerons. Leurs larves aplaties, de couleur brun jaunâtre, forment des colonies plus ou moins denses sur les rameaux et parfois les feuilles et les fruits. Elles secrètent un abondant miellat (déjections sucrées). Les adultes ressemblent à une petite cigale (2 à 3 mm) aux ailes translucides et au corps foncé.
Dans les vergers d'amateurs, cet ennemi est rare et bien contrôlé par de nombreux ennemis naturels, dont les coccinelles.
Le phytopte est un minuscule acarien qui mesure entre 0,1 et 0,2 mm de long. Durant l'été, il vit à l'intérieur des tissus foliaires et il entraîne la formation de boursouflures ou galles sur les deux faces de la feuille. Les galles sont d'abord vert clair, puis virent au rouge avant de devenir brunes puis noires par nécrose des tissus.
Ce sont surtout de jeunes arbres qui peuvent être les hôtes de ce ravageur. Cependant, même de fortes infestations ne sont guère dommageables et ne se répètent généralement pas.
Le carpocapse des prunes (Cydia funebrana), dit "ver des prunes" est, à l'état adulte, un petit papillon. Deux générations se succèdent au cours de la bonne saison. Les premiers adultes apparaissent début mai et pondent sur les jeunes fruits. Les larves, qui sont en fait des chenilles, pénètrent rapidement dans le fruit qui prend une coloration bleu violet, reste petit et tombe prématurément. Après leur complet développement, les larves quittent les fruits et, après leur nymphose, donnent généralement naissance à une seconde génération de papillons à partir de début juillet. La plupart des fruits attaqués par les chenilles de seconde génération restent sur l'arbre jusqu'à leur maturité. Les dégâts occasionnés par les individus de première génération passent en général inaperçus, car ils se confondent souvent avec la chute naturelle des jeunes fruits, tandis que ceux de la seconde génération peuvent être assez importants, bien qu'ils compromettent rarement la récolte de l'amateur.
Il n'y a pas de moyen biologique de lutte contre ce déprédateur (la Carpovirusine, utilisée pour le ver des pommes, est inactive dans ce cas).
L'amateur qui souhaiterait entreprendre une lutte chimique contre cet insecte peut obtenir gratuitement des renseignements à ce sujet en s'adressant par écrit à l'Unité de Zoologie, Chemin de Liroux, 2, 5030 Gembloux.
1.3.2. Le puceron vert du prunier
Le puceron vert du prunier (Brachycaudus helichrysi) est, sous notre climat, l'ennemi le plus important du prunier. Ses anis, pondus en automne sur les pruniers, éclosent au printemps, au départ de la végétation. Les jeunes pucerons s'alimentent sur les jeunes feuilles et les toxines qu'ils injectent dans les tissus en s'alimentant entraînent un fort enroulement des feuilles, qui se crispent, puis jaunissent, ainsi que la déformation des jeunes pousses. Relativement à l'abri de leurs ennemis naturels dans ces sortes de galles formées par les feuilles, les pucerons y prolifèrent jusqu'en mai juin, puis émigrent, sous forme d'ailés, vers leurs hôtes d'été (des composées et des borraginacées).
Les attaques de ce puceron sont surtout graves en pépinières et sur jeunes arbres.
Une lutte éventuelle n'est possible qu'avec un insecticide puissant (voir 1.1.2.) et doit être entreprise très tôt, avant et après la floraison.
1.3.3. Le puceron farineux du prunier
Ce puceron (Hyalopterus pruni) apparaît également très tôt au printemps et se développe à la face inférieure des feuilles, mais sans occasionner de déformation. Il est vert pâle et recouvert d'une pruinosité farineuse blanche. En général, ces pullulations, lorsqu'elles surviennent, sont plus spectaculaires que dommageables et des traitements chimiques ne sont pas nécessaires chez l'amateur.
1.4.1. Le puceron vert du pêcher
Ce puceron (Myzus persicae) est très polyphage et peut se multiplier sur de nombreuses plantes cultivées comme par exemple les pommes de terre et les betteraves. Sur pêcher, ses piqûres provoquent le recroquevillement des feuilles, qui se déforment en spirale, et perturbent la croissance des pousses.
C'est un puceron peu sensible aux insecticides et il est souvent préférable de laisser agir ses ennemis naturels plutôt que d'avoir recours aux moyens chimiques.
La mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi.) a une génération par an. L'insecte hiverne à l'état de pupe dans le sol à quelques centimètres de profondeur.
Au printemps, de la mi-mai à juin, les adultes émergents et la ponte débute dix à quinze jours après le début du vol. Chaque femelle vit environ un mois et pond de 50 à 80 tifs qu'elle dépose individuellement sous l'épiderme des cerises en voie de maturation. Six à douze jours plus tard, une larve sort de l'eut' et évolue à l'intérieur du fruit contaminé. Au terme de son développement, l'asticot quitte le fruit pour se nymphoser dans le sol où il reste au repos jusqu'au printemps suivant.
Ce sont surtout les variétés tardives qui sont attaquées.
Les dégâts varient beaucoup d'une année à l'autre. Ils sont particulièrement graves lorsque le temps est chaud et ensoleillé durant la période de ponte.
La lutte chimique contre la mouche de la cerise est délicate et elle n'est guère à la portée de l'amateur. Des renseignements à son sujet peuvent êtres obtenus gratuitement en s'adressant à l'Unité de Zoologie, Chemin de Liroux, 2, 5030 Gembloux.
On peut cependant diminuer significativement les dégâts de cette mouche en utilisant des pièges jaunes englués spéciaux. Ces pièges sont de fabrication suisse et sont vendus en Belgique sous le nom de Rebell par le HORPI-SYSTEM (rue des Coccinelles, 24, 4600 Visé - Tél. 04/379.87.75)et par A.C.T.I. Fruits (04/250.54.48). Les pièges, à raison de 2 à 8 par arbre selon leur taille, doivent être placés avant le début du vol de la mouche (début mai) et surtout du côté sud.
1.5.2. Le puceron noir du cerisier
Le puceron noir du cerisier (Myzus cerasi) peut également être l'hôte du griottier. Si ses colonies sont nombreuses, elles provoquent la crispation des feuilles et la déformation des pousses. Le miellat (déjections sucrées des pucerons) sur lequel se développe souvent de la fumagine (champignon microscopique noirâtre) entraîne, s'il est abondant, des brûlures et des nécroses sur les feuilles.
En général, l'amateur constate les attaques de ce puceron lorsque les fruits arrivent à maturité, soit à une époque où tout traitement est à proscrire.
Les attaques sont surtout graves sur les jeunes arbres et les plants en pépinière.
Michel ETIENNE
2. 1. 1. La tavelure du pommier (Venturia inaequalis)
La tavelure est causée par un champignon microscopique et est la maladie la plus dommageable du pommier.
Elle s'attaque à tous les organes herbacés (inflorescences, feuilles, fruits et très rarement les rameaux) du pommier, sur lesquels elle se manifeste par des taches irrégulières de couleur brun verdâtre à brun foncé.
Sur les feuilles, elle apparaît surtout à la face supérieure du limbe. Les taches sont d'abord légèrement translucides puis, en s'agrandissant, deviennent olivâtres et prennent un aspect velouté. Souvent le limbe est déformé. Par la suite, l'intérieur de la tache brunit. Les feuilles fortement infectées jaunissent prématurément et tombent.
Les pommes sont sensibles à tous les stades de leur développement. Les attaques précoces sont les plus dommageables et entraînent la chute des jeunes fruits. Plus tard, la maladie cause une déformation des fruits, les tissus cessant de croître au niveau de la tache. Souvent, les zones nécrosées se crevassent plus ou moins profondément.
La lutte contre la tavelure nécessite de nombreux traitements qui doivent s'échelonner du printemps à la fin de l'été si l'on veut obtenir un résultat tangible. Aussi, n'est-elle pas à la portée de l'amateur, à qui il est surtout conseillé de cultiver des variétés peu ou modérément sensibles à cette maladie (voir chapitres 3 et 4). Signalons toutefois que les produits cupriques (voir 2.1.3), surtout en période de floraison, ont une assez bonne efficacité contre cette maladie.
2.1.2. L'oï dium ou blanc du pommier (Podosphaera leucotricha)
Cette autre maladie cryptogamique (causée par un champignon microscopique) du pommier est aussi fréquente que la tavelure mais est, généralement, moins dommageable. Elle se traduit par l'apparition d'un abondant duvet blanchâtre et farineux sur les pousses feuillées, voire même, si l'attaque est précoce, sur les inflorescences. Ces organes ne sont cependant sensibles à l'infection que lorsqu'ils sont très jeunes. Sur fruit, cette maladie ne provoque quasi pas de symptômes.
Tout comme la lutte chimique contre la tavelure, celle contre l'oï dium ne donne de bons résultats que si elle est effectuée à intervalles suffisamment rapprochés pendant au moins toute la période de croissance. Elle est donc difficilement à la portée de l'amateur qui doit surtout se préoccuper de cultiver des variétés peu sensibles à cette maladie (voir chapitres 3 et 4). En cas de faibles attaques, une méthode de lutte prophylactique valable consiste à couper les rameaux atteints durant la période de végétation et lors de la taille d'hiver, et de les brûler.
2.1.3. Le chancre des arbres fruitiers.
La maladie chancreuse typique est occasionnée par un champignon microscopique dont le nom scientifique est Nectria galligena. Le pommier est l'espèce la plus sensible à cet ennemi.
Sur les grosses branches, le chancre se présente comme une boursouflure circulaire plus ou moins importante dont le centre est déprimé et laisse apparaître le bois. Cette déformation résulte des réactions successives de tissus sains de l'écorce aux attaques du champignon par la formation d'un bourrelet cicatriciel. Si cette réaction protectrice ne se produit pas suffisamment vite, le chancre s'étend et entoure complètement la branche dont la partie supérieure finit par succomber
Sur les jeunes rameaux, l'attaque débute par une petite tache brun rouge déprimée au niveau de laquelle l'écorce se décolore, s'amincit et meurt.
Sur le pommier, le chancre se généralise parfois au point de compromettre définitivement la productivité de l'arbre.
La pénétration du champignon dans les grosses branches se fait généralement au niveau d'une blessure ou d'une plaie de taille non protégée avec un mastic désinfectant. L'infection des rameaux se produit de la même façon ainsi que par les lenticelles, les bourgeons, les cicatrices foliaires et pétiolaires.
La lutte curative contre le chancre doit se pratiquer régulièrement sur les branches en éliminant, avec un couteau, l'écorce malade jusqu'au tissu sain. Les plaies ainsi que le couteau sont désinfectés à l'aide d'alcool (70 % d'alcool méthylique (alcool à brûler) + 30 % d'eau). Ensuite, les plaies sont protégées à l'aide d'un enduit cicatrisant (Bayleton pâte, Suberotex, Lacbalsem, etc.) Souvent, après ce traitement, une cicatrisation active est obtenue.
Une lutte préventive peut être entreprise pour protéger les rameaux. Elle consiste à effectuer chaque année, lors de la chute des feuilles (afin d'éviter la pénétration du champignon par les cicatrices foliaires) un ou plusieurs traitements avec un produit cuprique.
Produits cupriques
Les produits cupriques sont des produits fongicides. Leur toxicité pour l'homme et l'ensemble de la faune est très faible. Ils conviennent très bien pour l'amateur et s'achètent en graineteries ou drogueries.
Il en existe quatre types:
1. Oxychlorure de cuivre
Noms commerciaux: Cuperit, Cuprex 50 %, Cupravit Forte, Agrichim Kopperoxychloride, Agro-Copper 50, Cuprex 50 % WG. Ils contiennent 50 % de Cu.
2. Hydroxyde de cuivre
Noms commerciaux : Kocide WG, Hermoo Koperhydroxide 50 %.
3. Bouillie bordelaise
La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux éteinte. C'est l'un des premiers fongicides. Son action n'est pas meilleure que celle de l'oxychlorure de cuivre ou de l'hydroxychlorure du cuivre.
Noms commerciaux : KB-Bouillie-Bordelaise, Bouillie Bordelaise Duclos.
4. Mélange d'oxychlorure de cuivre et de soufre mouillable
Nom commercial: Zwamdood.
Attention:
1) lors d'un traitement avec l'un de ces produits, il est recommandé d'ajouter un mouillant de type anionique (détergent de vaisselle) à raison d'une cuillère à café pour 10 litres d'eau.
2) ne pas utiliser sur poirier (voir 2.2.3).
Si les attaques sont faibles, un seul traitement peut être fait lorsque les trois quarts des feuilles sont tombées. Si l'infection est importante ou si l'automne est pluvieux, un premier traitement peut être fait lorsque la moitié des feuilles sont tombées et un second quand la chute de ces dernières est presque terminée. On peut enfin appliquer un troisième traitement au printemps, lors du débourrement. Ce traitement a également une action contre la tavelure.
La sensibilité au chancre est aussi un caractère variétal, mais des arbres d'une même variété peuvent, pour des raisons encore mal connues, voir leur sensibilité à cette maladie être très variable d'un individu à l'autre. Les sols lourds et mal drainés, une pluviométrie importante ainsi qu'un excès de fumure azotée sont des facteurs favorisant la sensibilité des arbres au chancre.
2.2.1. La tavelure du poirier (Venturia pirina)
La tavelure du poirier est encore plus dommageable que celle du pommier et la stratégie à suivre pour lutter contre cet ennemi est semblable à celle décrite pour le pommier (voir 2.1.1.). Par ailleurs, la tavelure du poirier provoque, sur les variétés sensibles, des crevasses au niveau de l'écorce des jeunes rameaux qui, en cas de forte attaque, peuvent entraîner le dessèchement et la mort de ceux-ci. La sensibilité à la tavelure est un caractère variétal.
L'oï dium du pommier (P. leucotricha) ne s'attaque que très rarement au poirier. L'une des variétés les plus sensibles est la Doyenné du Comice (voir 2.1.2.)
2.2.3. Le chancre des arbres fruitiers
Les poiriers sont généralement moins sensibles à cette maladie que les pommiers (voir 2.1.3). Le chancre du poirier s'installe le plus souvent à partir des dégâts provoqués par la tavelure.
Attention, les produits cupriques peuvent s'avérer toxiques pour les poiriers, même pendant le repos de la végétation. Ils sont donc à éviter sur cette espèce.
Le prunier est relativement peu sensible aux maladies. Lorsque le printemps est très pluvieux, deux infections cryptogamiques peuvent cependant se déclarer: la maladie des pochettes et la moniliose des fleurs.
La première est très rare et l'amateur ne doit guère s'en préoccuper. Elle est spécifique au prunier et se concrétise au niveau des jeunes fruits qui se déforment en pochettes tout en restant creux et sans noyau.
La seconde s'observe plus fréquemment, mais met rarement la récolte de l'amateur en péril. Elle entraîne le dessèchement des rameaux peu après la floraison. Se rapporter, pour plus de détails à son sujet, à la moniliose du cerisier et du griottier (2.5.2).
La cloque (Thaphrina deformans) est, sous notre climat, la maladie la plus répandue et la plus dommageable du pêcher.
Cette affection, due à nouveau à un champignon, se caractérise par la déformation des jeunes feuilles qui présentent des portions plus ou moins fortement étendues de limbe fortement épaissies et irrégulièrement recroquevillées, cassantes, de coloration jaune, puis rougeâtre. L'épiderme supérieur se couvre d'une poussière blanche constituée par les fructifications du champignon. Fortement cloquées, les feuilles se dessèchent et tombent prématurément. Les jeunes fruits peuvent également être atteints. Les germes du parasite se conservent d'une année à l'autre, entre les écailles des bourgeons, et infectent les jeunes organes au moment de leur épanouissement.
L'amateur pourra maîtriser facilement cette maladie en effectuant, pendant le repos de la végétation, un traitement avec de l'oxychlorure de cuivre à raison de 50 grammes par 10 litres d'eau (voir 2.1.3) à laquelle il ajoutera une cuillère à soupe d'un mouillant anionique (détergent vaisselle).
Le traitement doit absolument se faire avant le débourrement et il vaut mieux intervenir en décembre ou en janvier qu'à la fin de février ou au début mars.
Les arbres atteints de gommose présentent, dans l'écorce, des proliférations cellulaires contenant une matière visqueuse qui s'échappe du tronc et des branches. Cette matière gommeuse, de couleur jaune, brunit à l'air et rappelle la gomme arabique. Sa production, si elle est abondante, peut entraîner le dépérissement de l'arbre.
La gommose peut être due à des causes très diverses: sol trop humide, trop imperméable, étouffant; élagage; blessures accidentelles; attaques de divers champignons.
La lutte consiste à éviter les blessures et, s'il s'en produit, les recouvrir aussitôt d'un enduit cicatrisant (voir 2.1.3).
Préférer la taille de fin d'été à celle d'hiver. Enfin, les fumures riches en azote seront évitées.
2.5.2. La moniliose des fleurs
Cette maladie, due à un champignon (Monilia laxa), se développe au printemps, lors de la floraison, et entraîne le dessèchement des bouquets floraux, des jeunes fruits et des jeunes rameaux. Cet ennemi s'attaque surtout au griottier (cerisier du nord) et ses dégâts s'intensifient au fur et à mesure que l'arbre vieillit. Certaines variétés, comme la griotte de Visé, sont un peu moins sensibles.
Les spores (organes de propagation des champignons) de ce parasite, transportées par le vent et la pluie, infectent les fleurs en pénétrant par le pistil. De là, la maladie gagne l'ovaire, provoque le brunissement et le flétrissement de toute la fleur puis, par le pédoncule, atteint la brindille fruitière et, enfin, la branche elle-même. On remarque souvent des exsudations de gomme à proximité des zones infectées.
Les pluies, lors de la floraison, favorisent beaucoup les attaques.
L'amateur peut limiter les infections grâce à l'élimination précoce des rameaux atteints et à un traitement en pré débourrement avec de l'oxychlorure de cuivre (50 g/10 litres d'eau, plus une cuillère à café d'un mouillant anionique comme du détergent de vaisselle).
Il est cependant préférable d'avoir recours à des fongicides organiques de synthèse qui sont appliqués juste avant la floraison (stade bouton blanc) et une dizaine de jours plus tard, pendant la floraison et avant la chute des pétales.
Les substances actives suivantes sont les plus efficaces: benomyl, thiophanate-methyl, iprodione.
Leurs noms commerciaux sont les suivants:
1. benomyl
2. thiophanate-methyl: Topsin M 70 WG, Topsin M, Topsin M SC.
Remarques - Ces fongicides sont principalement vendus chez les négociants en 'engrais et produits phytos (voir astérisque du point 1.1.2., page 4).
Afin d'éviter les problèmes d'ordre phytosanitaire lors de la création et de l'entretien d'un verger, il est impératif de:
1.- bien choisir les variétés et les porte-greffes;
2.- respecter les distances de plantation;
3.- tailler correctement et soigneusement dès la plantation;
4.- bien adapter la fumure et surtout d'éviter l'excès d'azote.
Le choix de variétés peu sensibles aux maladies est sans nul doute primordial lors de la création d'un verger. Celui des porte-greffes et des distances de plantations ne l'est pas moins pour l'avenir de celui-ci.
Enfin, l'entretien du verger par une bonne conduite des arbres et une fumure raisonnée assureront une bonne fructification.
Depuis 1975, des recherches sont réalisées dans le Département afin de rassembler ce riche patrimoine que constituent les anciennes variétés fruitières de nos régions. La collection compte actuellement plus de 2.500 introductions, soit environ 2.000 variétés. Les deux tiers ont été récupérées et sauvegardées grâce à des prospections menées dans d'anciens vergers, essentiellement de haute tige, avec la collaboration de nombreux amateurs passionnés et d'un public enthousiaste.
Le but prioritaire de ce vaste travail est d'évaluer les caractères utiles de ces variétés, spécialement leur résistance aux maladies. Il s'y ajoute un objectif de conservation de la diversité génétique.
Après une période d'évaluation continue de 8 à 10 ans dans nos vergers expérimentaux, les variétés retenues se caractérisent, outre leur bonne résistance aux principales maladies sans traitement fongicide, par leur originalité, leur saveur, leur aptitude à la transformation, leur époque de maturité, leur capacité de conservation, etc. Elles ne sont cependant pas à l'abri d'attaques de ravageurs tels que pucerons, vers du fruit, etc. Seize variétés ont été diffusées jusqu'à présent, dont onze de pommiers, quatre de pruniers et une de pêcher. Ces variétés visent à diversifier l'assortiment classique proposé par les pépiniéristes, assortiment qui comprend également d'autres variétés intéressantes.
Les variétés diffusées sous le sigle "R.G.F." sont multipliées et vendues par des pépiniéristes professionnels qui se fournissent en bois de greffe auprès du Département dans le cadre d'un contrat de multiplication signé avec ce dernier.
D'autres variétés pourront également être diffusées à l'avenir, au fur et à mesure qu'elles arriveront en fin de leur période d'évaluation.
Olivier Gricourt
Les principaux problèmes liés aux plantations sont: une mauvaise fertilisation du sol, un volume alloué à la plante trop réduit. Un sol mal travaillé en profondeur et donc trop compact ou encore un substrat de culture mal utilisé.
Dans nos jardins, nos jardinières et nos potagers, nous travaillons avec des sols dits «reconstitués». Un sol reconstitué est un sol qui, par définition, doit présenter des qualités physico-chimiques et biologiques proches de celles d'un sol naturel optimal.
Avant toute chose, il faudra différencier les substrats de culture appelés commercialement terreaux et les amendements organiques. Ces derniers ont pour objectif d'apporter de la matière organique au sol qui, dans un premier temps, améliore la structure du sol pour ensuite se transformer en humus qui sera lui-même minéralisé afin de fournir aux plantes des éléments minéraux accessibles par celles-ci.
Les amendements de culture ne devront jamais être utilisés «purs» car leur forte concentration en matières nutritives caractérisée par une conductivité électrique élevée risque de provoquer des brûlures aux racines entraînant la mort de la plante.
Les amendements organiques tels que: compost de déchets verts, fumier de bovin, compost de champignonnière,... devront donc être utilisés pour améliorer les trous de plantation de nos arbres d'ornement et les sols de nos potagers. Il faudra donc éviter de les utiliser dans des contenants à volumes restreints comme les jardinières et autres récipients.
En conclusion, ils seront toujours mélangés au sol présent afin d'en améliorer ses qualités physiques dans un premier temps et ses qualités nutritives suite à la minéralisation.
Les substrats de culture seront donc des supports représentant un sol optimal pour la plante cultivée. Ils sont composés de nombreuses matières premières, mais celle qui est considérée comme référence est la tourbe noire ou blonde. Excepté son pH bas (4,5 à 5,5) qualifiant un caractère acide, sa gloire lui vient de sa porosité donnant aux racines de la plante une bonne aération et de sa capacité d'échange canonique qui permet un bon échange «terreau - plante» des éléments minéraux.
De bons terreaux ou substrats de culture devront donc être composés d'un pourcentage de tourbe blonde et noire important (70 à 80 %), de chaux afin de rectifier le pH et d'un engrais approprié à la plante. Les autres matières premières apporteront bien évidemment au substrat des qualités supplémentaires, mais il faudra absolument éviter la présence de matières organiques (morceaux de bois, écorces non compostées, ...) car la décomposition de celles-ci concurrence la nutrition azotée de la plante suite à l'action des bactéries humiliantes et minéralisatrices.
Quant au choix du rapport tourbe blonde/tourbe noire, la tourbe blonde est beaucoup plus aérée et élastique que la tourbe noire. Elle évitera donc au substrat de trop se rétracter en période sèche ou lors d'un oubli d'arrosage. Des terreaux avec un pourcentage élevé de tourbe noire seront préférables lorsque l'on réalise, par exemple, des mottes pressées pour le semis de légumes. En effet, la tourbe noire est moins aérée, plus collante et moins fibreuse. Elle a également un pouvoir de rétention d'eau plus important que la tourbe blonde.
Il existe sur le marché, des terreaux propres à certaines plantes ou groupe de plantes, comme les terreaux pour azalées (plantes acidophiles). Ceux-ci possèdent un caractère acide car il n'y a pas eu d'addition de chaux lors de la fabrication du substrat.
Suite aux dégâts environnementaux causés par les extractions de tourbes, des substrats alternatifs apparaissent sur le marché. Pour la fabrication de ces derniers, la tourbe a été entièrement ou en partie remplacée par des fibres de bois ou de noix de coco traitées contre la décomposition et la salinité. De mauvaise réputation, il y a quelques années, ils possèdent aujourd'hui des qualités appréciables.
Normes pour un terreau universel
PH eau : 5,7 à 6,2
EC (conductivité électrique) : 200 à 425 pS/:cm
Azote: 30 à 140 mg/l
Fer: >1 mg/l
Phosphore: >30 mg/l
Sulfate: <250 mg/1
Potassium: 150 à 300 mg/1
Chlore: <50 mg/1
Calcium: >400 mg/I
Sodium: <50 mg/I
Magnésium: 150 à 300 mg/1
Créez un paysage de bruyères dans votre jardin
Les bruyères exigent un sol acide, de pH 4,5 pour se développer correctement.
Après un labour profond. Incorporez de la tourbe, de la terre de bruyère et de la terre forestière. Les bruyères ont un enracinement traçant et ne supportent pas le sarclage entre les touffes. On peut dès lors recouvrir le sol avec des écorces, des copeaux de bois et même de la sciure. La végétation et la floraison sont riches en couleurs pendant toute l'année.
On peut pour la beauté du paysage créer de petites buttes et même une mare. Un arrière-plan de conifères nains au feuillage persistant donnera un peu de relief et on ajoutera des feuillus de sol acide: rhododendron. skimmia, pieris. etc.
Il faut compter douze plants par m² en moyenne mais on conseille de les grouper par trois.
Plusieurs années seront nécessaires pour obtenir une couverture suffisante du sol. En attendant, dans les espaces libres. on peut installer des bulbes: perce-neige. crocus. tulipe, etc.
L'entretien est particulièrement aisé. Taillez une fois par an après la floraison en coupant les fleurs fanées. Arrosez lors d'une forte sécheresse. Entretenez une couverture de compost en automne.
Les espèces les plus appréciées sont Erica carnea et Erica cinerea. E. carnea est la bruyère d'hiver qui peut supporter les sols calcaires. ses variétés présentent des floraisons aux coloris variés. E. cinerea est la bruyère cendrée commune des landes.
La tomate est originaire du Mexique où on l'appelle «Tumatl »
Il existe 10 familles de tomates.
1° Marmande:
fruits moyens à gros, en bouquets hâtive, chair ferme.2° Moneymakers:
fruits moyens, non côtelés, mi-hâtive.3° Tukwoot:
variété tardive, avec plus de pépins et moins de chair.4° Roma:
variété italienne en forme de poire, fruits nombreux à chair ferme et douce.5° Cerise ou Coktail:
3 - 5 cm de diamètre, sert comme apéritif ou garniture.6° Américaines:
=> big boys, très très grosses.7° A port déterminé:
qui arrête leur croissance après un nombre limité de bouquets.8° A port indéterminé:
continue à croître et produit un bouquet tout les 3-4 feuilles.9° Des Andes:
forme piriforme de ± 400 g10° Hybrides:
offre des avantages de production et de résistance aux maladies.CULTURE:
La culture peut se faire en pleine terre ou en serre.
Pour la pleine terre, semer en avril sous abri très chaud. Repiquer dans les mêmes conditions. Planter à 50 cm après le 15 mai pour récolter en août.
Ne pas laisser plus de 3 bouquets. Pincer régulièrement, et pailler pour éviter la déperdition d'humidité.
Fertiliser avant la plantation avec du fumier bien décomposé, ensuite donner régulièrement 10 - 15 g par quinzaine d'un engrais riche en K et en P (15-20-26 ou du 12-9-21 avec un supplément de Mg et de Bo, le premier pour la coloration des fruits et le deuxième pour éviter qu'elles ne crevassent.)
Comme la tomate est une plante très feuillue, la quantité d'eau qui lui est nécessaire est grande.
Mais il vaut mieux donner 6 litres d'eau par plant tous les 5 jours qu'un litre tous les jours. ( France - Roussillon )
EN SERRE:
Même si la serre n'est pas chauffée, on peut planter au 15 avril et obtenir une récolte 6 semaines avant ceux de pleine terre.
La culture est la même qu'en pleine terre.
D'abord mettre les tuteurs.
Planter les plants à 45° (racines adventives)
Pincer au-dessus de la feuille surmontant chaque bouquet et enlever les pousses aux aisselles des feuilles.
Ou bien garder la tige principale et enlever toutes les pousses auxiliaires. Bien fixer tous les 20 cm le plant au tuteur à l'aide de rafia.
En serre, on peut conserver 4 à 5 bouquets de fleurs, principalement pour des variétés hybrides.
Des essais ont été faits en laissant monter le plant le long d'une corde que l'on entortille au fur et à mesure autour.
On peut ainsi laisser 7 à 8 bouquets (Tresor).
Mais pour obtenir un rendement, il faut les nourrir et les arroser abondamment.
Maladies et parasites Feuilles tâches brunes à la face inférieur auréolé de blanc Mildiou Pulvérisation curique, bouillie bordelaise, manèbe, zinèbz, thirame couvertes de poussière blanche, plante devient languissante Blancs ou Oïdiums produits cupriques à action faible ou a base de souffre, Chinométhronate ou bupirimate Déformées et décolorées Maladie à virus Brûler les plants et lutter contre les pucerons, Fruits Verts deviennent bruns en fin de saison Mildiou L'extrémité se noircit et se déssèche Blossom en Rot Maladie physiologique par apports irréguliers d'eau Eclatés apport d'eau après une longue période de sécheresse Mouches blanches ou Aleurodes Pulvériser 2 fois avec Applaude + Actillic Pucerons Ne pas pulvériser avec de la nicotine Nexion ou purin d'orties Varités de tomates
Différentes varités de tomates
hative mi-hat Tard Terre Serre Fruits Famille Resistance Maladie Marmande x x gros cotelés port indéter Merveille des Marché x x x gros lourds id Moneymaker x x x lisses régul, id Saint Pierre x x x gros lisses id Trésor-F1 moyen gros id Cristal-F1 rond id Fandango-F1 x x gros id V Mo Mi Yak-F1 allongé id Pyros-F1 x x gros-150 gr id Elko-F1 piriforme s/tuteur Sweet -F1 x x 2-4 cmgros port indeter Luxor F1 rond id Zenith-FI x x allongé id F V A S BS Beefmaster-F1 x x gros id F V Nem Tulena-F1 x x rond-150 gr port déterm F-V Tirana F1 x x rond id F-V Roma x x Piriforme port indeter F- V Cerise
Salle comble ce lundi 9 janvier à « l’espace solidarité et citoyenneté » pour la 1er conférence de l’année.
Après le mot de bien venue de notre président G.Vermaut, une minute de silence fut observée en mémoire de Mon R. Horion récemment décédé.
Mon Daloze nous a entretenus de la culture et l’entretien des rosiers grimpants, retombants, tiges, pleureurs. Les différentes maladies et leurs traitements furent aussi abordés.
Après le tirage de la tombola, la conférence c’est terminé dans la simplicité et convivialité par le verre de l’amitié à l’occasion de la nouvelle année.
Résumé
Les rosiers offrent une infinie diversité de coloris, de formes et de tailles de fleurs, de vigueur, de développement. Laissez s'exprimer votre amour pour ces fleurs merveilleuses et adoptez des rosiers en massif, sur un mur, en bac, sur une pelouse, ou même "sauvages" courant dans un arbre mort.
Rosier buisson à grandes fleurs
Souvent appelés "hybrides de thé", ces rosiers greffés poussent en buisson de 80 cm à 1,20 m de hauteur.
Ils émettent au ras du sol de 3 à 5 branches, parfois plus, qui donnent une succession de belles roses généralement isolées, d'un diamètre de 10 à 15 cm. Plantez-les en massif de plusieurs rosiers et installez à leur pied des plantes vivaces en couvre sol. Taillez en fin d'hiver pour conserver le port arrondi et favoriser la floraison suivante.
Rosier buisson à fleurs groupées ou "multiflora"
Ces rosiers greffés se développent en buissons de 4o cm à i m de hauteur. Ils donnent une succession de fleurs groupées en bouquets de 5 à 20 roses, plus petites que les "grandes fleurs". Choisissez ces rosiers pour composer des massifs, plantés par 5 ou 10. Taillez court en fin d'hiver pour conserver le port arrondi et favoriser la floraison suivante. Certains de ces rosiers, comme les Grands Chefs, ont un port plus haut (dei m à 1,5o m) qui les rend utiles en haies. Vigoureux, remontants, ils ont besoin de peu ou pas de traitement. Dans cette catégorie, les rosiers couvre-sol atteignent entre 40 cm et i m de haut puis se courbent vers le sol pour poursuivre leur croissance en s'étalant jusqu'à z m de largeur.
Rosier tige
Rosiers greffés ayant un "tronc" dei m et parfois de 6o cm (courte tige), au sommet duquel partent des branches greffées, ramifiées, qui forment la "tête". La variété greffée est soit une variété à grandes fleurs, soit à fleurs groupées. Plantez ces rosiers très élégants au centre d'un massif ou le long d'une allée. Taillez la tête chaque année comme un rosier buisson.
Rosier pleureur
À l'instar des rosiers tiges, le petit arbre de 1,6o m est formé d'un tronc et d'une tête. La variété choisie pour la "tête" est un rosier grimpant ou un rosier buisson à port très souple, dont les branches retombent. Plantez-le en isolé, sur une pelouse, maintenu par un tuteur "pétales".
Taillez l'extrémité des branches chaque année pour maintenir la forme.
Rosier liane
Ces rosiers, greffés, ont un très grand développement. Les lianes poussent sur une longueur de 6 à 10 m et peuvent couvrir une façade, un arbre mort, une petite cabane. Ces variétés ne sont pas remontantes ; la floraison dure 3 semaines en juin. Elles ne nécessitent pas de taille, juste un nettoyage.
Rosier grimpant
Ces rosiers atteignent de 2 à 4 m en 3 ans. Pour bien fleurir, les tiges doivent être arquées et palissées sur un support. Elles produisent l'année suivante des rameaux porteurs de fleurs. Chaque année, taillez 1/3 de la longueur de chaque tige charpentière et rabattez court les rameaux secondaires.
Traitements sanitaires à titre informatif il existe d'autres produits
Contre les maladies
En début de saison, après la taille Bouillie Bordelaise ou Dithane, Tricarbamix spécial. (1)
Plus tard en saison, dès que le rosier a suffisamment de feuilles Baycor SC 500 / Bayfidan spécial : contre la maladie des taches noires, le blanc et la rouille.
S'il n'y a pas de présence de taches noires on peut continuer avec les produits cités sous (1)
Contre les insectes
Pucerons principalement : Baythroïd 12,5 EW, Confidor 200 SL, Pyrethrum Gardiflor BIO.
Produit associant insecticide + fongicide
ROSABEL, blanc, taches noires plus pucerons.
Pour éviter une accoutumance des insectes et maladies aux produits, il est utile d’alterner les produits.
UNE PRINCESSE SANS EPINES EN ROSE BONBON
ROSA AQUA
« Rosa Aqua » : Elle a le rayonnement d’une princesse revêtue de la couleur rose bonbon. Son introduction mise sur le retour attendu de la couleur rose.
ROSA AQUA est un produit de SCHEURS GERBERA (NL).
Toutes les roses sont très sensibles aux bactéries. Par forte température en été, le risque de leur prolifération dans le récipient contenant des roses est accru. C’est pourquoi il est très important qu’il soit propre de même que l’eau utilisée, on ajoute un produit retardateur de bactéries. Sur le plan de la qualité, la conservation dans l’eau mérite la préférence. La température optimale de conservation est de 2° à 5° C. Conseil : gardez les vases vides, la tête en bas. Ainsi, ils sècheront mieux et li y aura pas de restes d’eau dans lesquelles pouraient se développer des microbes.
Pour une durée maximale de vie en vase, il est encore nécessaire de couper 2 cm de la tige en biais, à l’aide d’un couteau bien aiguisé, et d’éliminer le feuillage inférieur. Ne jamais gratter la tige ; cela pourrait entraîner une recrudescence de la prolifération des bactéries. De se fait un désépinoir est fortement déconseillé, car la tige s’en trouverait trop endommagée. Les gants de travail sont un excellent moyen pour nettoyer les roses à un rythme soutenu.
Utilisez, de manière systématique, un sachet de produit conservateur pour fleurs coupées. Cela favorise considérablement la floraison et la tenue. De plus, l’eau n’en reste que plus propre. Nettoyez les vases à l’avance avec une goutte d’eau de javel. Placez les roses à l’écart du soleil, dans un endroit dépourvu de courant d’air ou de vent, afin d’éviter qu’elles s’amollissent. Il vaut également mieux maintenir les roses éloignées de fruits en train de mûrir car l’éthylène qui s’en échappe accélère le processus de vieillissement.
15 roses pour un jardin extraordinaire
La rose a toujours été considérée comme étant la reine des fleurs. Un jardin sans roses n'est pas un vrai jardin. Bien que causant parfois de gros soucis aux jardiniers, les roses enchantent tout le monde au moment de la floraison. Un enchantement d'autant plus grand quand la beauté de la fleur est agrémentée d'une note parfumée.
Mais pour le jardinier amateur, il n'est jamais aisé de faire son choix parmi les multiples variétés présentées dans les jardineries. Pour vous faciliter la tâche, nous vous présentons ici 20 rosiers qui ont tout pour plaire ou presque.
"
Regatta "Il s'agit d'un hybride de thé d'une grande valeur esthétique. Les fleurs de belle taille se succèdent de juin aux gelées et sont d'un rose romantique. Le parfum est agréable sans être entêtant. II culmine à 80 cm.
" Isabel Renaissance "
Les rosiers `Renaissance' font partie de la gamme Poulsen. Ce sont des rosiers danois. " Isabel Renaissance» présente toutes les caractéristiques des roses anciennes : fleurs doubles, lourdes et très parfumées. Sa couleur rouge foncé ne laisse personne indifférent.
" Joey's Palace "
Lui aussi fait partie du groupe des rosiers Poulsen. Il s'agit d'un mini-polyantha (il ne dépasse guère les 40-50 cm de hauteur) produisant une multitude de fleurs couleur bronze. Il fleurit de manière ininterrompue de juin aux premières gelées automnales.
"
Jardin de Bagatelle "Encore un hybride de thé aux allures romantiques. Sa floraison couleur champagne est riche et bien parfumée. Atout supplémentaire : il est bien résistant aux maladies. Hauteur : 90 cm.
"
Guirlande d'Amour "Les rosiers grimpants - on devrait plutôt les qualifier de sarmenteux sont de plus en plus utilisés dans nos jardins. Cette variété se caractérise par l'abondance de ses petites fleurs blanches réunies en grappes. Sa floraison est continue de juin aux gelées.
"Bolchol"
Un hybride de thé qui fait partie des rosiers vedettes au jardin. Il faut dire que ses fleurs bicolores vieux rose et blanc crème sont extraordinaires de beauté„Le parfum est non seulement puissant mais aussi très surprenant avec sa touche citronnée. Floraison quasi continue. Hauteur : 75 cm.
"Winchester Cathedral"
Voilà un rosier anglais de la célèbre collection de David Austin. Ses fleurs sont blanches avec souvent un reflet jaune dans le coeur.
Bien parfumé, ce rosier vous enchantera tout au long de la belle saison. Hauteur : 1,20 m.
"Léonardo Da Vinci"
Très résistant aux maladies, ce rosier de première classe produit tout l'été de magnifiques fleurs d'un lumineux rose Bengale. Chose importante sous notre climat pluvieux, ses fleurs supportent bien les intempéries. Le parfum est agréable mais léger. Cet hybride de thé ne dépasse pas les 70 cm.
"Salmon Symphony"
Encore un polyantha très florifère. Ses grandes fleurs sont de teinte saumon et dégagent un délicieux parfum. Floraison quasi continue. Haut : 60-70 cm.
"Louis De Funes"
Une rose qui sort de l'ordinaire pour un acteur qui sortait de l'ordinaire aussi : quoi de plus logique! Ses fleurs sont d'un surprenant orange cuivré et durent longtemps. La floraison est continue et le parfum léger. Bien résistant aux maladies, ce rosier culmine à près d'l m de hauteur.
"Eglantyne"
Je ne pouvais pas oublier ce rosier de la gamme de David Austin puisque l'aînée de mes filles se prénomme Eglantine ! Les fleurs sont grosses, d'un rose tendre à centre légèrement plus foncé. Le parfum léger est agréable. Bonne résistance aux maladies. Hauteur : 1 m.
"New Dawn"
Ses fleurs semi-doubles sont d'un joli rose pâle nacré. Les feuilles sont petites et très luisantes. Il fleurit quasiment sans discontinuer de juin à fin septembre. Le parfum est léger mais bien présent. Il faut savoir que ce rosier supporte les sols pauvres et une exposition nord.
"Freesia"
Superbe rosier grimpant ne dépassant pas les 2 m de hauteur. Ses fleurs jaunes sont produites en abondance. Très bon parfum et bonne résistance aux maladies complètent ce tableau flatteur.
"Joro"
Retour aux hybrides de thé ave ce rosier aux fleurs bien formées d'un orange rouge particulièrement vif. Un parfum agréable et une bonne résistance aux maladies font de ce rosier un incontournable du jardin. Hauteur : 70 cm.
"Gold Bunny"
Un rosier polvantha aux éclatantes fleurs jaune d'or, un jaune qui ne s'éclaircit pas même après la pluie. Très florifère, il égaiera les massifs de juin aux gelées. Hauteur : 65-70 cm.
L’aubépine a un style
Propriétés :
L'écorce est fébrifuge et les feuilles sont astringentes et anti-diarrhéiques. Les fleurs ont des propriétés toniques pour le coeur, antispasmodique et légèrement hypnotiques. Les fruits sont astringents, anti-diarrhéiques et antiscorbutiques.
On emploie l'aubépine comme sédatif et antispasmodique du système nerveux car elle régularise les mouvements du coeur et la pression artérielle. Elle est recommandée contre l'angine de poitrine, la névrose cardiaque, les troubles de la circulation accompagnés de tension élevée et contre les varices. Elle est encore efficace contre l'artériosclérose, les troubles de la ménopause ainsi que contre les insomnies d'origine nerveuse, les vertiges, les palpitations et les bourdonnements d'oreilles.Parties utilisées :
Les fleurs, les feuilles, l'écorce et les fruits.Période de récolte :
Les fleurs, les feuilles, l'écorce en automne, les feuilles au printemps, les fleurs au début de la floraison et les fruits en automne quand ils sont mûrs.Conservation :
Les différentes parties doivent être séchées à l'ombre, à l'abri de l'humidité et de la poussière.Mode d'emploi :
Infusion : laisser macérer pendant une heure une poignée de fleurs desséchées et brisées menu dans un litre d'eau bouillante. Prendre 5 ou 6 tasses par jour édulcorées avec du miel, contre la toux et les affections des voies respiratoires.
Teinture : faire macérer pendant 10 jours 20 g de fleurs desséchées et brisées menu dans 80 g d'alcool à 30°. Prendre 20 à 40 gouttes trois fois par jour dans une tisane ou simplement dans de l'eau (comme tonique du coeur et pour baisser la pression).
Sirop : mettre en infusion pendant une demi-heure 15 g de fleurs desséchées dans 450 g d'eau bouillante. Filtrer et dissoudre le même poids de sucre à chaud sans bouillir, ou au bain-marie. Prendre 5 à 8 cuillerées par jour.
Infusion : verser une tasse d'eau bouillante sur une cuillerée à café de fleurs desséchées et émiettées. Laisser reposer quelques minutes, filtrer et en boire 2 ou 3 tasses par jour.
Poudre : piler au mortier une certaine quantité de fleurs desséchées jusqu'à ce que l'on obtienne une poudre très fine. Prendre une cuillerée ou deux par jour en 2 ou 3 reprises, mêlée à de la confiture ou à du miel.
Décoction : fleurs desséchées : 100 g à bouillir pendant un quart d'heure dans un litre d'eau. Deux, trois tasses par jour permettent d'éliminer les calculs rénaux.
Teinture : faire macérer pendant 10 jours dans 80 g d'alcool à 70°, 20 g de fruits desséchés et pulvérisés. Prendre 20 gouttes avant les repas contre la tension artérielle ou 40-50 gouttes avant de se coucher, contre l'insomnie.
Tableau 1 Teneur en CaO Kg de valeur neutralisante à appliquer suivant l'avis de chaulage 150 250 500 600 750 800 900 1000 2000 3000 4000 20% 750 1250 2500 3000 3750 4000 4500 5000 10000 15000 20000 30% 500 833 1667 2000 2500 2667 3000 3333 6667 10000 13333 35% 430 714 1430 1715 2143 2286 2570 2860 5720 8570 11430 40% 375 625 1250 1500 1875 2000 2250 2500 5000 7500 10000 45% 333 556 1111 1333 1667 1778 2000 2222 4444 6667 8889 50% 300 500 1000 1200 1500 1600 1800 2000 4000 6000 8000 55% 273 455 909 1091 1364 1455 1636 1818 3636 5455 7273 60% 250 417 833 1000 1250 1333 1500 1667 3333 5000 6667 80% 188 313 625 750 938 1000 1125 1250 2500 3750 5000