Place du Marché.    Place do Mârtchi

Cette carte postale ancienne nous reporte presqu'un siècle en arrière. A droite, se dresse lHôtel de Ville qui tut bâti en 1895 par l'entreprise E mile Massés, de Braine-l'Alleud pour la somme de 76.800 F, d'après les plans de l'architecte bruxellois Van Langendonck, sur l'emplacement des halles implantées en 1267 et de deux maisons expropriées, appartenant à Dermine et Hardy, situées dans le bas de la rue du Chapitre. A droite, on distingue partielle-ment le magasin actuel Le Crousti qui était, à cette époque, un magasin de mercerie tenu par la veuve Destrée, et qui devint ensuite magasin d'alimentation "La Vierge Noire " tenu par Madame Cornélis et repris ensuite par son fils Roger. On remarque une grosse borne en pierre (comme il en existait souvent dans les coins de rues), qui servait à repousser les roues des chariots qui risquaient, lors de leur passage, d endommager le coin des habitations. Dans le fond de la place, les trois habitations sont toujours à peu près identiques, sauf que les façades ont été améliorées. A gauche, c'était l'Hôtel Biot (Cercle catholique), local de la société L'Harmonie Saint-Feuillen, avec une salle à l'étage où avaient lieu les répétitions. Cette salle servait aussi à des séances cinématographiques, à des soirées dramatiques et à des bals, malgré son accès difficile par un escalier où le manque de sécurité ne serait plus accepté aujourd'hui. Il fut repris par Raymond et Philomène Dubois, dès après la seconde guerre, puis par Philomène seule, jusqu'à ses derniers jours. Puis ce fut la Taverne-café La Posterie qui existe toujours aujourd'hui (local du parti socialiste). Au centre, c'était une boucherie et café de l'Hôtel de Ville, puis A. Papart,qui y tint un commerce d'alimentation jusqu'après la guerre. Puis Mme Parmentier-Somers y tint un Battard, puis un magasin de chaussures, puis le magasin Oxfam. il n'est plus aujourd'hui à usage de commerce. A droite, c'était le Café du Tribunal tenu par Jadoul-Lainé ce fut après et pendant longtemps le Café Collin (qui était aussi vitrier), avec une grande salle à l'arrière ou se produisait une troupe dramatique et où l'on dansait aussi aux fêtes. Ce café fut aussi tenu par Jules Michiels, devint local socialiste La Ruche (tenu par Rosalie Leclercq) et actuellement Le Clos St-Feuillen, tenu par Pascal Baufays. Sur cette place, trône le beau kiosque en bois, démontable et nouvellement construit. Il était remonté pour la Laetare et restait jusqu'après les fêtes de septembre, après quoi il était remise dans le sous-sol de l'Hôtel de Ville. il fut construit en 1903 par Joseph Gillain et Huben Viroux pour 1.974,96 F. Il fut démoli définitivement en 1937, année où Mme Delmotte fit don à la ville d'un kiosque permanent qui est toujours utilise depuis. il servait surtout pour les concerts de la sociétés philharmoniques qui se donnaient régulièrement à cette époque. Aujourd'hui, il sert surtout lors de Laetare où les Chinels et les groupes folkloriques présentent leurs danses. Remarquez aussi, à gauche, une charrette bâchée, caractéristique des charrettes de marchands de cochons. Car il y avait à Fosses, à cette époque, de nombreux marchands de cochons et un marché aux cochons et une rue de cette même appellation.

 Place du Marché