Faubourg Zôlo.     Forbot Ulos

Il est difficile de donner une signification plausible à cette appellation, mais Maurice Chapelle démontre que ce nom déformé pourrait trouver son origine dans une plantation d'aulnes. En 1726, on cite « les Olaux » ; en 1866 « les Zolos ». Cette appellation pourrait venir des orthographes successives : olnays, oulneaux, olaux (du latin alnus (aulne) : une aulnaie. L'école Saint-Feuillen toute proche a souvent été appelée , li scole aus-Ûlaus. Cette photographie, qui fut reproduite en carte postale, a probablement été prise au début du siècle. On ne distingue aucune présence de fils électriques et une pompe-fontaine publique qui exista à la pointe du triangle formé par les haies (à droite en avant-plan) n'est pas encore présente alors que la distribution d'eau fut placée vers 1905. La grosse maison dont on voit le large pignon était un café et appartenait au maréchal-ferrant Edmond Blampain, qui exerçait son métier dans le petit bâtiment de gauche , on y voit quelques charrettes garées. Contre cette habitation, fut construite une petite maison basse, encore absente sur la photo. En remontant la route, on longe un long mur qui cachait un jardin et qui a fait place aujourd'hui à la construction du garage Populaire. Plus loin, la maison avec avant cour grillagée était la maison du tanneur Emile Dufaux et ce fut ensuite la forge de M. Piot, puis le garage Dalne. On distingue ensuite la maison du doyen du Chapitre, appelée aussi château Destrée, aujourd'hui propriété de la famille Arnould. A gauche, un long mur qui existe toujours, puis une annexe disparue collée à la maison qui appartenait à Constantin Burton, qui y créa sa scierie. Ce fut avant lui la maison « du p'tit cinsî », Anciaux, qui était marchand de bestiaux.

Faubourg Zôlo.