Rue du Postil.     Reuwe do Posti

Cette vieille carte postale laisserait bien des souvenirs aux plus anciens, mais ils sont disparus ceux qui ont connu le bas de la rue du Postil dans cet état. Elle atteste en tout cas le calme qui devait régner dans nos rues commerçantes du centre de la ville, en dehors des marchés et foires qui apportaient un peu plus d'animation.

A gauche, on aperçoit la partie d'un réverbère qui devait donner une lueur bien pâle le soir et la nuit. Une autre réverbère était situé en haut de la rue, du même côté ; points de repères bien lugubres pour les attardés de la nuit. A gauche, la maison Richir « Au bon marché » (enseigne branlante au-dessus du store. Une maison qui vendait de la mercerie et des costumes. Plus loin, l'enseigne nous indique. à la louve.« Èmon Neuge », salon de coiffure de Joseph Hanicq, où un homme est assis sur le trottoir.

A droite, un chariot bâché cache un escalier double, en pierre, de la maison Tati (Wiame), où l'on vendait des grains et de la farine ; remarquez la vieille vitrine d'époque ; une habitation complètement transformée et devenue aujourd'hui la maison Vermaut. Plus loin, une enseigne illisible à la loupe, puis une autre où on peut lire « Al Cisette », un café très renommé à l'époque, où l'on dansait lors des festivités. Plus loin encore, on distingue difficilement une charrette qui servait aux déplacements.

Quatre enfants, et plus loin quelques adultes, apportent un peu de vie dans cette rue recouverte de gros pavés, nécessaires au passage des chevaux et chariots.

En bas de la carte, une signature et une date : 6 - 7 - 06

 

Rue du Postil