Rue de Vitrival.    Reuwe di Viètrîvau

Voilà une rue très commerçante du centre de Fosses, et notamment ce coin du bas de la rue de Vitrival, aujourd'hui très souvent encombré de voitures à la recherche de parking. Ce n'était pas le cas à l'époque de la photo dont on peut situer la date entre les deux guerres.

A gauche, une partie de la maison du pharmacien Jossart. Elle fut ensuite achetée par Brichaux (père) qui était tailleur et marchand de costumes pour hommes. Son fils Georges reprit alors ce commerce et transforma la façade et l'intérieur du magasin. Elle est à présent propriété de la coiffeuse Nicole Ipercielle. La maison suivante est un café, celui de Pierre François, à l'époque. Cette maison fut achetée par Jean Mathot qui la transforma et l'utilisa comme salon de coiffure. Ce fut ensuite et encore aujourd'hui un magasin de mode pour dames (Le Sac de Billes. Dans le fond, on aperçoit l'actuelle boulangerie Gosset, qui était celle de Libert (un boulanger parti ensuite s'installer à Tamines) ; la boulangerie fut reprise par Jules Pirot, puis par son fils Willy. Rachetée ensuite par Raymonde Gosset et son frère Hector ; ce dernier exploite toujours ce même commerce.

A droite, l'imprimerie Armand Hainaut, qui avait racheté cette maison à Jules Masson-Devos, négociant en tabacs et liqueurs. Après la mort assez prématurée de son mari, Mme Hainaut poursuivit le commerce qui fut ensuite repris par Gaston Dewez-Herson. Aujourd'hui, c'est la librairie de J.-Claude Linard, qui a complètement modifié l'intérieur du magasin. Comme on le voit, ce coin de Fosses a toujours connu différents commerces, comme le furent aussi la plupart des maisons de cette première partie de la rue de Vitrival.

Aux siècles passés, à l'avant-plan de cette photo, il existait un pont qui enjambait le ruisseau qui descendait la rue de Vitrival et continuait sa course rue des Egalots. Le large trottoir des maisons de droite (jusqu'à la quincaillerie Clause) recouvre ce ruisseau qui poursuit sa course vers le Stampia ou la place du Marché ?

Fosses est ainsi parcouru, à plusieurs endroits, par des ruisseaux parfois canalisés, mais qui ne s'écoulent plus, comme c'était le cas jadis, à ciel ouvert.

 

 

 

Rue de Vitrival.