Panorama.

Vue de la colline de Sainte-Brigide, notre cité, à première vue, n'a guère changé depuis cinquante ans. Et n'est-ce pas très bien ainsi? Le clocher de la collégiale Saint-Feuillen veille au milieu des maisons groupées en rues étroites. C'est le cœur de Fosses.

Il ne serait plus possible aujourd'hui de prendre une photo de cet endroit sons arrêter la circulation. Ici, on a ameuter les environs pour que quelques personnages viennent poser devant l'objectif afin d'immortaliser la place des Quatre-Bras et en foire des cartes postales qui servaient à la correspondance. Seul moyen de communiquer puisque le téléphone n'existait pas. Ni l'électricité, puisqu'il fut placé en 1912. L'éclairage public se faisait au moyen des réverbères ou pétrole dont on distingue un exemplaire fixé ou coin de l'Hôtel des Quatre-Bras (aujourd'hui fortis Banque), au-dessus du « bolou », grosse pierre inclinée qui servait b empêcher les roues des chariots d'accrocher le coin des habitations. A gauche, le Café du Midi, maison qui fut abattue en 1957 pour améliorer la visibilité du carrefour. Au milieu, Io forge d'Auguste Boulanger (a l'époque), qui fut ensuite reprise par Antoine Bauraing, dont l'épouse tenait aussi café, d droite de la forge. La maison du coin fut transformée en 1909 par Camille Hue, fabricant de sabots, qui modernisa de ce fait son café qui devint le Café de la Colonne.Un carrefour bien changé aujourd'hui.

 

Panorama.