Moulin de la Bocame.   Molin de'l Bocame

La Bocame, antique moulin sur la Biesme, tire son non de l'allemand « pochhammer », marteau à écraser: c'était un moulin à makas pour écraser le minerai de fer (voir le lieu dit ,,Les Forges" tout proche), d'où aussi cette graphie surprenante aujourd'hui de « Bockam ». Il devint plus tard moulin à eau pour le blé, et fonctionna jusqu'à la fin de la dernière guerre; sa pièce d'eau avait une pêche réputée.

 

Moulin de la Bocame.

Le messager N° 21 28 oct 05

Le « petit étang » de Bambois et le « Moulin de la Bocame »

Nous n'avons pas souvent eu l'occasion de parler de cet endroit assez méconnu des Fossois.

La Biesme partant du Grand Etang forme un second étang quelques centaines de mètres plus loin où un barrage fut aménagé pour alimenter un moulin.

Le nom de Bocame évoque une particularité d'une ancienne industrie : dans les bocames, on s'assurait le martèlement des morceaux de minerai de fer appelés « crayats » qui n'avaient pas été fondus dans les fourneaux, qui existèrent non loin de là, « aux forges »

Les derniers vestiges de ce moulin ont été démolis par Fernand Defleur, de Bambois, qui employé les pierres pour la construction de sa maison. L'endroit se transforma ensuite en moulin à farine. Avant 1844, il appartenait à Hippolite Jacquet dont la fille épousa le régent Auguste Laloup. En 1844, le moulin devint la propriété de Valentine Nopère, de Bruxelles. En 1951, par succession les biens de la Bocame furent dévolus à Marguerite et Louise de Burbure de Warenbeek et à Léon Schus de Aurles, de Bruxelles. En 1952, ce dernier devint seul propriétaire. En 1954, le moulin fut vendu à Ernest Somville qui en fit une maison de campagne (en comparant les deux photos, on peut se rendre compte des transformations).

Signalons qu'en 1937, la famille Van Ryssel venue des Flandres, vint l'habiter pour exploiter le moulin qui tourna encore clandestinement durant la seconde guerre, tout d'abord à l'eau, puis à l'électricité.