Cercle horticole

Mise à jour : 22/07/2009 11:03:01

Table des matières     Info

 

 

Comment concevoir une rocaille   La taille des haïes   TAILLE D’ETE (ou en vert)

Bisannuelles

Grande Ciguë   « La journée de l’arbre »   AIL   Un baromètre naturel.

ÉCLAT DES VIVACES    CHRYSANTHÈMES

Des acers à planter avant l’hiver   Taillez dès décembre les arbustes à petits fruits

LA SALADE TOUT L’ANNEE   Info novembre 2005

CERCLE ROYAL D'HORTICULTURE

ET

DU PETIT ELEVAGE
DE FOSSES-LA-VILLE.
Fondé en 1903.

 

Madame, Monsieur,

Suite à notre assemblée générale de la Régionale d'Horticulture de Namur, j'ai le plaisir de vous présenter ci-dessous tous les renseignements utiles pour une affiliation cohérente pour l'année 2006. Au cercle horticole de FOSSES-LA-VILLE.

Membres et fournitures :

• Revue « NOTRE JARDIN » seule 18,00 €

• Assortiment A et revue « NOTRE JARDIN » compris 25,50 €

• Assortiment B et revue « NOTRE JARDIN » compris 23,50 €

• Assortiment C et revue « NOTRE JARDIN » compris 21,50 €

• Fournitures facultatives : consultez la feuille PROPOSITIONSON SAISON 2006

• Extra fournitures : consultez votre délégué

G. VERMAUT

4, Rue du POSTIL 5070 FOSSES-LA-VILLE

Tel 071/ 71.18.10

Qui prendra note selon vos besoins sur bordereaux séparés ad hoc fournis par les Ets HENRION

Toute commande doit être rentrée et Havée au compte C.C.P. N° 000-0265048-44 du délégué avant

le 1er décembre 2005 moyennant le « Bordereau de commande » et le bulletin de virement annexé.

Possibilité d’envoi par la poste majoré des frais de port

Vos avantages d'être membre au cercle horticole :

1. Une ristourne non négligeable de 9 € sur l'abonnement à la revue

2. Bénéficier de 3 assortiments de semences potagères et le prix de la revue comprise, à un prix plancher.

3. Possibilité de pouvoir participer gratuitement au concours « JARDINS ET FACADES FLEURIS ».

4. Sur présentation de votre carte de membre de l'année en cours, vous pouvez obtenir des réductions intéressantes dans la plupart des maisons spécialisés : graineteries, plantes, pépinières, engrais, outillage ; voir liste dans Notre Jardin.

5. Conseils et entrée gratuite aux conférences données par des spécialistes dans la matière et il en aura 8 en 2006.

Le comité vous remercie pour votre précieuse participation et de tout coeur, il vous présente ses voeux les plus chaleureux de santé et de bonheur.

Pour le comité G. VERMAUT

 

 

Comment concevoir une rocaille?

De nombreux amateurs de jardin rêvent d'installer chez eux une rocaille. Mais ce projet ne reste bien souvent qu'un rêve car beaucoup reculent devant les difficultés que pourrait poser, selon eux, une telle entreprise. Il est vrai que de nombreux facteurs entrent en ligne de compte si on veut mener à bien l'opération : qualité du sol, climat, choix des pierres et des plantes,... Le jardin de rocaille ne se réalise pas sur un coup de tête. Une longue et profonde réflexion sur le sujet est indispensable.

Bien avant notre ère, les Chinois possédaient déjà des jardins de rocailles mais ceux-ci n'avaient vraiment rien à voir avec l'idée que l'on se fait actuellement de ce type de jardins. Ils étaient ornés de temples, de statuettes, d'enrochements divers. Les Japonais adoptèrent cette mode mais chez eux il n'était pas rare de parcourir des jardins où les pierres occupaient une place de choix tandis que les plantes brillaient par leur absence. On ne peut donc pas véritablement parler de rocaille.

Le 18eme siècle, comme chacun le sait, fût celui des grands voyageurs. De leurs longs périples autour du monde, ils ramenaient notamment des descriptions époustouflantes de paysages montagnards mais aussi des plantes plus curieuses les unes que les autres. Les premières tentatives d'acclimatations de ces végétaux furent de lamentables échecs et ce n'est qu'au 19' siècle que l'on vit se créer les premiers vrais jardins de rocailles. Le plus célèbre à l'époque fut sans conteste celui de Boissier à Valeyres. Ce furent néanmoins nos amis anglais qui mirent à l'honneur les jardins alpins.

Choisir un emplacement adéquat

Les plantes alpines sont habituées à vivre en des lieux très aérés et vivement éclairés. Réaliser une rocaille sous le couvert de grands arbres ou entre de hauts murs n'a par conséquent aucun sens puisqu'on s'éloigne totalement du biotope d'origine de ces végétaux. Outre l'ombre apportée par ces plantes de haute stature, l'eau qui ruisselle du feuillage risque de faire pourrir les plantes de la rocaille ou de les déchausser. Les jardins étroits des villes ne conviennent pas non plus pour une telle réalisation car l'air y stagne fortement et les températures y sont très élevées en été. Les emplacements où circule un vent desséchant sont également à exclure. Construire une rocaille dans un jardin où règnent des lignes géométriques parfaites n'est pas concevable car, ne l'oublions pas, la rocaille s'inspire de la nature et ne peut être de forme régulière. Cela ne signifie nullement qu'un mur bien exposé ne puisse pas être utile car on pourra y adosser la rocaille. Cette situation permet d'obtenir un relief nettement plus accusé. En clair, le jardin de rocailles nécessite un emplacement très lumineux et bien aéré.

La texture du sol est elle aussi d'une importance que l'on peut qualifier de capitale. Si le sol est poreux, aucun problème ne se posera car le surplus des eaux de pluie s'éliminera aisément vers le sous-sol après être passé par le drainage de la rocaille. Par contre si le sol est lourd, argileux et donc en toute logique imperméable, il sera indispensable d'installer un système de drains. Ces derniers conduiront les eaux excédentaires vers un puits perdu, l'égout ou mieux encore vers une pièce d'eau.

Si votre jardin se présente principalement sous la forme d'une vaste pelouse, rien ne doit vous empêcher de mettre sur pied une rocaille. Quelques groupements rocheux jaillissant d'un beau gazon sont souvent bien plus esthétiques que des tas de pierres plus ou moins bien disposés. Ce type de conception convient également très bien pour les petits jardins. Pour une question de perspective, on essaiera d'insérer ces rochers en des lieux pas trop proches de la maison : rien de tel que d'avoir du recul pour mieux apprécier le spectacle.

Pour pouvoir satisfaire les besoins d'un maximum d'espèces végétales, il est préférable de concevoir une rocaille comportant des pentes exposées aux différents points cardinaux. En effet, certaines plantes préfèrent le plein soleil, d'autres sont avides d'eau ou au contraire recherchent la sécheresse. Des exemples ? Sur le versant plein sud, nous installerons les végétaux aimant la chaleur tandis qu'au nord ce seront ceux qui redoutent les rayons directs du soleil ou les alternances de gel et de dégel qui prendront possession du terrain. A l'est, ce sont les espèces croissant à l'état naturel dans des zones montagnardes sèches - les superbes Lewisia pour ne citer qu'eux - qui se sentiront à l'aise. Le versant ouest, très exposé aux pluies, recevra les adeptes des sols humides.

Qui dit rocaille dit enrochement...

Le véritable jardin alpin est par définition accidenté mais il existe des rocailles qualifiées de basses et peu mouvementées d'un esthétisme remarquable. Si votre jardin possède une certaine étendue plane, il sera certainement intéressant de donner au terrain un relief qui préfigurera de ce que sera la future rocaille.

Le sol devra avoir une pente la plus régulière possible dans laquelle il sera imaginable de creuser un ou plusieurs petits vallons. Dans ces vallonnements qui seront ouverts vers l'avant de la rocaille, l'amateur pourra, selon ses désirs, établir un petit ruisseau, un éboulis, une moraine et ce afin de disposer d'une grande diversité de milieux et donc d'une possibilité accrue de végétalisation. Ce qu'il faut à tout prix éviter ce sont ces abominables enrochements constitués de pierres dressées et disposés par taches : ce sont des décors que l'on ne rencontre jamais dans la nature. Il est aisé d'acheter des pierres de différentes tailles et formes dans les carrières et ce à des prix très compétitifs (attention cependant au coût du transport!). Il est conseillé de se procurer des pierres de coloris identique car les bigarrures sont inesthétiques. Quand le plus gros du relief sera réalisé, il faudra recouvrir le sol avec des éléments drainants composés de briques concassées, de déchets de carrière, etc. Cette couche est particulièrement utile pour évacuer l'eau en excès sur sols lourds. L'épaisseur de la couche drainante sera de l'ordre de 20 centimètres. Elle sera légèrement tassée. Afin d'éviter qu'elle ne se comble progressivement, une isolation sera installée entre la couche drainante et le substrat de plantation. Auparavant les jardiniers utilisaient à cet effet de la sphaigne, une mousse dont la décomposition concourt à la formation de la tourbe. En ce début du 2lèmesiècle, il n'est vraiment plus concevable de piller les tourbières alors qu'il existe dans le commerce d'autres possibilités. Ainsi nous pourrons employer du bidim, un feutre tissé vendu chez les marchands de matériaux de construction. Bien filtrant, ce bidim laisse passer l'eau mais retient les particules de terre ou de sable.

La phase suivante consiste à placer sur le feutre le substrat de culture. Pour que les résultats soient excellents, une couche de culture d'environ 35 centimètres sera nécessaire. Comme les plantes de rocaille ont des exigences diverses en matière de substrat, il est impossible d'indiquer un mélange type, un mélange qui conviendrait à toutes les espèces. Certaines sont adaptées aux sols à tendance limoneuse tandis que d'autres ne pousseront bien que si la teneur en sable est assez élevée. Toutefois on peut affirmer sans trop de risques que les trois principaux constituants d'un sol de rocaille sont le terreau, le limon et le sable mais dans des proportions parfois très différentes. Analysons plus en détail ses trois éléments.

L'humus est communément appelé "or brun". Le meilleur humus est évidemment celui que l'on rencontre dans nos forêts mais il est strictement interdit par la loi de le récolter et c'est une bonne chose. Pour le remplacer, on s'orientera vers un terreau de très bonne qualité, riche en matières organiques.

Le limon est, selon la définition du "Petit Larousse", une roche sédimentaire détritique, de granulométrie intermédiaire entre celles des sables et des argiles, constituant des sols légers et fertiles lorsque la teneur en calcaire est suffisante. Dans nos régions, on le trouve presque partout et c'est sur ce type de sol que sont installées les principales cultures de plantes destinées à l'alimentation. En ce qui concerne la rocaille, le meilleur limon est celui des pâturages, juste sous les herbes, dans la zone des racines.

Le sable est le troisième élément indispensable pour composer un substrat destiné au jardin alpin. Si le sable de rivière ou sable du Rhin convient parfaitement à cet usage, le sable jaune utilisé pour la confection de mortier est à proscrire. Le mélange de ces trois éléments se fera pour la majorité des végétaux dans les proportions suivantes : un tiers d'humus, un tiers de limon, un tiers de sable. Avec bien entendu tous les aménagements possibles et imaginables pour les espèces aux exigences bien spécifiques.

La terre de culture étant installée sur toute la superficie de la rocaille, il est temps de penser à l'installation des rochers. Une roche bien disposée devra toujours avoir une face et le sommet visibles. L'arrière du rocher sera quant à lui comblé par le mélange humus-limon-sable. Afin de se rapprocher le plus possible d'un paysage montagnard, les rochers seront disposés de la manière la plus naturelle possible. I1 faudra aussi toujours garder en mémoire que les bancs rocheux naturels sont très rarement horizontaux : il faudra par conséquent que les blocs de pierre (si possible de même épaisseur dans un même banc) aient tous une inclinaison identique. Ces blocs seront placés bout à bout sans pour cela exclure totalement les avancées ou' les retraits. Il est également important de prévoir entre les rochers des fissures assez larges qui permettront la culture des espèces végétales appréciant ce type de milieu. Au sommet de chaque banc sera aménagée une terrasse étroite sur laquelle seront installées les plantes qui agrémenteront la rocaille par la suite. Après la construction du premier banc de rochers, on entamera la construction du second et ce avec un retrait d'environ 30 centimètres pour permettre l'aménagement de la terrasse. Les travaux continueront de la même manière jusqu'au moment où la rocaille sera complètement aménagée. Toujours dans le but de "copier" la nature, il est intéressant de donner à chaque banc rocheux une épaisseur différente : la monotonie et la répétition ne doivent jamais être de mise. Il est primordial également de respecter les strates qui marquent les pierres car la fantaisie n'est pas bonne conseillère dans un jardin alpin. Nombre de jardiniers amateurs voulant créer une rocaille dans leur jardin se posent la question de savoir quelles roches utiliser. Les roches calcaires conviennent très bien mais elles ne sont heureusement pas les seules. Les grès et les quartzites (grès siliceux) sont de pures merveilles pour la confection d'un jardin alpin de toute beauté. Les schistes durs. (Schistes à ardoises) sont eux aussi très décoratifs. Par contre il faudra éviter l'utilisation des schistes tendres qui se délitent très rapidement sous l'action combinée de la pluie et du gel. Dans certains jardins, l'enrochement de la rocaille a été réalisé avec des blocs de béton et le résultat est tout sauf esthétique ! A oublier évidemment !

Pour les amateurs avertis : éboulis et moraines

Une personne passionnée par les plantes alpines ressentira très rapidement le besoin de pousser plus en avant les aménagements de sa rocaille. L'éboulis est une accumulation de pierres de diverses tailles. Il se placera toujours en appui contre la rocaille et sera constitué de pierres de même nature que celles utilisées dans la rocaille. La base de l'éboulis se composera de pierres de taille moyenne recouvertes par d'autres de plus en plus petites au fur et à mesure qu'on se rapproche du "sommet". L'ensemble aura un aspect de demi-cône. Il s'agit d'un milieu caractérisé par une très grande porosité et une couche de culture composée pour 3/5 de débris de roches et de sable de rivière et pour 1/5 de terreau. La moraine se rencontre toujours au voisinage des glaciers car c'est à eux qu'elle doit son existence. La construction d'une moraine est fondamentalement différente de celle d'un éboulis. Il faudra établir à environ 30 centimètres de profondeur une solide étanchéisation. Cette dernière peut être réalisée à l'aide de polyester ou d'une bâche (minimum 1 mm d'épaisseur). La pente de la moraine sera assez faible. Au sommet, on prévoira une arrivée d'eau à débit réglable cachée par une pierre de belle taille. Sur la couche étanche seront disposés des matériaux drainants (morceaux de briques ou de vieux pots en terre cuite) colmatés par du sable de rivière. Viendront ensuite le substrat, qui sera encore moins riche en humus que pour l'éboulis, et les pierres pour la touche finale. Ces roches ne devront pas être triées, classées par tailles mais disposées en désordre. Les plantations clôtureront les travaux. Au cours de la belle saison, l'eau coulera en permanence dans la moraine comme c'est le cas en montagne. En hiver on stoppera l'arrivée d'eau pour maintenir le biotope le plus sec possible (d'où l'importance du drainage). Peu d'espèces acceptent de pousser dans de telles conditions mais à chaque fois ce sont de véritables merveilles, des trésors de la Nature. Délicates de culture, elles seront prioritairement réservées aux collectionneurs chevronnés.

Marc Knaepen

Cet oeillet «Palette de Rubens» est très parfumé. Il convient aussi bien pour la confection de bordures que pour orner une grande rocaille. Hieracium pillosa fait partie de la famille des épervières Une véronique en épis (Veronica spicata «Rottfuchs») qui illuminera la rocaille en été.

Les Draba sont des plantes de rocaille encore peu connues. Primula Wanda est une primevère de petite taille particulièrement adaptée à la rocaille.

UN JARDIN DE ROCAILLES

Tout amateur de fleurs souhaite posséder une belle rocaille. Pourtant, ce n’est pas facile de réussir un jardin alpin ou de rocailles et, par la suite, de l'entretenir en maintenant sa beauté pendant de longues années. Au départ trois problèmes se posent : le choix de l'emplacement, le choix des pierres et leur disposition et le choix

EMPLACEMENT ET SOL

Pour établir une rocaille, il faut nécessairement une dénivellation du terrain. Sans accident de terrain, la rocaille ne se justifie pas. Cette dénivellation peut être naturelle grâce à la configuration du sol, soit due à l'aménagement des abords de la maison ou de toute autre construction.

L'importance de la rocaille sera donc liée directement à la dénivellation du sol. Ce serait une erreur de créer un talus pour pouvoir y installer une rocaille. D'autre part, la rocaille doit s'intégrer dans l'ensemble du jardin et ne pas rompre son unité. Elle sera donc un élément décoratif du jardin paysager .Si en principe, les plantes de rocaille préfèrent une situation mi-ombragée, on peut aussi établir la rocaille dans un endroit très ensoleillé ou ombragé mais il faudra alors bien choisir les plantes en fonction de cette exposition particulière. Au départ, le sol doit être de bonne qualité, bien drainé et surtout bien propre. Toutes racines de chiendent, do liserons et d'autres mauvaises herbes envahissantes seront éliminées avec beaucoup de soin. Par la suite, cela deviendrait impossible.

CHOIX DES PIERRES

La rocaille doit être avant tout naturelle. Elle doit apparaître comme un coin de nature à l'état pur. Il faut donc s'inspirer de ce qui existe dans la région et il est bon d'examiner pendant les promenades la disposition naturelle des pierres là où elles affleurent dans la campagne environnante. Les pierres qu'on va se procurer seront celles de la région, voire celles extraites du terrain même. Deux erreurs sont donc à éviter. celle de faire expédier à grands frais des pierres d'une carrière lointaine et celle d'utiliser dans une rocaille des pierres d'origine ou de nature différentes.

Les pierres que l'on va utiliser ne doivent pas nécessairement être très décoratives isolément. Elles ne doivent pas présenter de formes bizarres ou des fossiles. C'est la masse des pierres qui, une fois placée, formera un ensemble décoratif. Elles devront surtout être très volumineuses. N'oublions pas que plus de la moitié de leur volume sera enterré ou caché par les plantes. Une très grosse pierre fera beaucoup plus d'effet que plusieurs petites pierres assemblées,

DISPOSITION DES PIERRES

Répétons que les pierres doivent être disposées d'une façon naturelle. Un talus piqué régulièrement de pierres pointues ou de cailloux blancs ne peut être considéré comme une rocaille. Un gros orage ou un faux pas les fera dégringoler au pied du talus. Au contraire, dans la rocaille les pierres sont stables, soutiennent la terre, retiennent l'eau de pluie, favorisent le développement des plantes. Chaque pierre a une base et une face, on en tiendra compte pour l'installer dans le sol. Elles seront disposées en groupes, bancs ou rochers, de façon irrégulière, en veillant à ménager des cuvettes ou fissures destinées à recevoir les plantes. Mais il faut aussi veiller à ce que les groupes forment un ensemble entre eux. C'est tout l'art du rocailleur. Bien sûr, plus la dénivellation sera forte, la pente raide et plus ii faudra de matériaux.

Il y aura le motif rocheux principal qui sera rappelé à gauche ou à droite par un autre groupe de pierres moins important. Entre les groupes, de larges espaces de terre nue seront réservés aux plantes gazonnantes ou aux arbustes tapissants. Enfin, la face supérieure des pierres sera plus ou moins perpendiculaire à la pente de manière à retenir l'eau et non pas disposées comme les ardoises sur un toit, ce qui favoriserait l'écoulement de l'eau au détriment des plantes. Le placement des pierres commence par le bas du talus, mais sans établir une bordure régulière, et la construction se poursuit à partir de cette base vers le haut de la pente. Lorsque la rocaille est terminée, on doit pouvoir marcher sur les pierres sans que celles-ci risquent de glisser ni de basculer.

CHOIX DES PLANTES

Les véritables plantes de rocaille sont surtout des plantes d'origine alpine à développement nain, gazonnant, rampant ou retombant, arabette, aubrietie, campanules, Persiste,

iberis, phlox nain, saxifrages, sedum, joubarbes, thym serpolet, etc. Beaucoup d'entre elles fleurissent au printemps mais d'autres fleurissent en été (sedum, thym) ou en automne (aster).

Dans les rocailles d'une certaine importance, on pourra introduire des arbustes nains tels que les épines-vinettes, le cotonéaster horizontales, le daphné joli-bois, les bruyères, le deutzia gracilis, les genêts de couleur, la potentfile fruticosa, l'hellanthemum, les rosiers miniatures et les rosiers polyantha, les azalées rustiques, etc...

Certains conifères conviennent dans la rocaille et lui assurent des taches vertes ou colorées pendant toute l'année mais surtout en hiver de même qu'un certain relief. Ce sont, entre autres : Juniperus pfitzehana et J. tamariscifolia, Cryptomeria Japonica, Retinospora, Picea albertiana conica, Taxus hibernica, etc...

Les plantes bulbeuses nous offrent aussi la possibilité de décorer la rocaille. Elles sont intéressantes par leur floraison très précoce, parce qu'elles sont peu encombrantes en été grâce à leur repos estival et parce qu'elles ne demandent pratiquement pas de soins : perce-neige, colchiques et crocus, muscaris, seilles, narcisses et jonquilles, tulipes botaniques, etc...

Quelques plantes sont à retenir pour leur développement en coussinets denses : arméria, œillet des Alpes, gypsophile naine, saponaire, saxifrages, sedum, sempervivum ou joubarbes.

Pour terminer citons quelques plantes de rocaille aimant les endroits frais et ombragés : les primevères, la pervenche, le bergenia, la soldanelle, la gentiane, l'anchusa.

ENTRETIEN

On aurait tort de croire que la rocaille ne demande guère de soins et que c'est la solution facile pour réduire l'entretien des pentes. Si l'entretien des rocailles n'est pas épuisant if doit être régulier. L'essentiel est constitué par les sarclages. Il faut en effet éliminer scrupuleusement et régulièrement les mauvaises herbes qui risquent de s'implanter définitivement entre les pierres. Par ailleurs, il faut limiter certaines plantes trop envahissantes et aider le développement des autres qui sont plus délicates, soit par fa division, le bouturage, l'arrosage ou l'apport de terreau enrichi.

Disons enfin que l'entretien de la rocaille exige une connaissance suffisante des plantes mais qu'elle donne beaucoup de satisfactions et peut devenir pour celui qui s'y adonne une véritable passion.

Je ne doute pas que ce bref aperçu soit incomplet ou insuffisant pour permettre la création et la réussite d'une rocaille. J'espère toutefois que ces quelques idées faciliteront la tâche des amateurs de plantes alpines et surtout permettront d'éviter certaines erreurs hélas trop courantes.

 

 

La taille des haïes

Une opération à réaliser deux fois par an

La haie, élément structurateur du jardin demande un entretien précis et répétitif. Les ifs, cupressocyparis, charmes, hêtres, ligustrums demandent deux tailles par an afin de conserver leur aspect linéaire découpant le jardin.

Epoques des tailles

Hormis les haies fleuries et laissées plutôt en port libre et qui sont entretenues tout au long de la saison en fonction de l'époque de floraison des essences qui les composent, les haies sont généralement taillées deux fois par saison. Les deux époques idéales pour la taille des haies respectent la physiologie des végétaux.

Comme souvent au jardin, un peu d'observation permet de ne pas se tromper : le cycle de croissance des arbustes comporte 2 temps : une grosse pousse au printemps, et son pendant : un regain d'activité en fin d'été avant de rentrer en hibernation

En intervenant à la fin de ces 2 périodes, vous supprimerez les dernières pousses, et conserverez ainsi plus longtemps un aspect "taillé".

Les deux périodes de tailles sont donc :

• entre mai et juin,

• de fin août à fin septembre.

La taille de printemps peut être plus sévère afin de redonner au végétal le gabarit désiré et de restructurer celui-ci. C'est à cette période que l'on procédera à la diminution de volume de la haie tant en hauteur qu'en largeur. Cette opération qui peut être effectuée tous les 3 à 4 ans ne peut être opérée uniquement que sur les haies composées de feuillus ou d'ifs. Elle est préférentiellement effectuée en mai vu qu'ainsi la haie aura toute la saison pour reconstituer son feuillage qui sera contrôlé lors de la taille du mois de septembre. Une taille de restructuration d'une haie de feuillus en septembre risque aussi de diminuer les réserves de l'arbuste par une diminution trop sévère du feuillage juste avant la descente de sève et son stockage dans les racines et les petites têtes de chat formées par les coupes successives.

Contrairement aux feuillus, les conifères ne produisent pas facilement de nouvelles pousses sur le vieux bois (tronc ou branches vieilles de plus de trois ans). C'est pourquoi il ne faut jamais tailler dans le vieux bois (zone où aucune jeune pousse n'est présente). Une taille trop sévère sur le vieux bois conduira à un trou dans la haie ou à un tronçon brun qui ne reverdira jamais. Lors d'un rabaissement important d'une haie de conifères, il faut attendre plusieurs années avant que l'aspect vert de la haie ne réapparaisse. La couverture sera réalisée après plusieurs années par des pousses existantes remplissant le volume mis à leur disposition Chez les conifères, la limite à ne pas dépasser est la limite de pousses vertes existantes. C'est pourquoi il faut absolument conserver le volume voulu des haies composées de chamaecyparis, de cupressocyparis et de thuya par des tailles régulières (2 fois par an) qui permettront de toujours garder une partie végétative sur toute la branche.

Tant pour les conifères que pour les feuillus, la taille de fin d'été ne doit pas être effectuée trop tardivement afin que les coupes effectuées puissent être refermées avant l'apparition du gel.

Forme de la haie

Idéalement la haie est taillée légèrement en biais : plus large en bas qu'en haut. Ce fruit permet d'avoir un ensoleillement sur toute la haie qui évitera le dépouillement du pied. Cette taille en biais peut être effectuée par l'utilisation de gabarits que l'on dispose aux deux extrémités de la haie. Entre les gabarits on tirera des fils qui serviront de guide lors de la taille. Cette création du fruit sans gabarit n'est pas toujours évidente à réaliser.

Généralement après trois ou quatre ans la structure créée par les vieilles branches permet de travailler sans guide.

Technique de taille

Taillées régulièrement, les pousses à retirer sont peu nombreuses et aisément coupées à la cisaille. On commencera la taille toujours par la face horizontale de la haie en coupant tout d'abord la moitié de celle-ci à la hauteur voulue avant d'effectuer l'autre côté. La hauteur désirée peut être donnée par un fil tendu au niveau voulu ou alors à l'aide d'un trait de couleur fait à la bombe. La cisaille doit toujours être parallèle à la surface à tailler sans jamais rentrer dans la haie. L'utilisation de taille-haies électriques ou à moteur à explosion est aisée lors de la taille de grande surface. Au fur et à mesure de la taille, les branches sont enlevées de la haie afin de ne pas gêner la taille. Par après on s'attaque au côté en travaillant toujours parallèlement à la forme existante.

Une fois la haie taillée, les déchets sont ramassés. Vu que vous avez réalisé une taille en vert et que ces déchets sont fins, ils conviennent parfaitement pour réaliser un bon compost ou pour s'en servir comme paillage au pied de la haie. Idéalement les déchets de taille devront être broyés préalablement à leur nouvelle utilisation. Le paillage par le broyat permet d'éviter l'apparition de mauvaises herbes au pied de la haie et remplace avantageusement les écorces. De plus ce broyat économique permet d'activer la vie microbienne au pied de la haie et restitue un peu d'engrais au sol. Vu qu'il se décompose rapidement, il faudra chaque année le remplacer. L'autre solution est d'utiliser le broyat pour réaliser un compost qui après 6 mois pourra être utilisé comme amendement du sol tant au potager qu'au jardin d'ornement.

Les formes géométriques et topiaires

Les arbustes menés suivant des formes sphériques, pyramidales, coniques, en plateau ou représentant des formes figuratives nécessitent également au moins deux tailles par an suivant les végétaux utilisés pour conserver leur forme originelle.

Les rideaux

Les rideaux sont des haies sur pied. Soit ils ont été formés par un palissage pour former un rideau de faible épaisseur. C'est souvent le cas lors de la réalisation de rideau en tilleul dont les branches acceptent facilement d'être guidées dans un seul plan en étant attachées à une structure rigide. Une des palissades reconnues est celle du Parc de Bruxelles en face du Palais royal. Il est aussi possible de réaliser un rideau plus large en plantant des charmes tous les trois à quatre mètres, de les laisser pousser à une hauteur voulue de quatre à cinq mètres. Le tronc est dégarni sur une hauteur voulue tandis que le houppier est taillé comme une haie. Rideaux et palissades doivent également être taillés deux fois par an si on ne veut pas que l'épaisseur devienne trop importante.

Harold Grandjean

Haie de ligustrum taillée en juin qui attend son entretien d'automne.

Taille trop importante sur du thuya ; aucun repercement n'apparaît sur le vieux bois. Taille trop importante sur du thuya ; aucun repercement n'apparaît sur le vieux bois.

 

Coupe de la haie légèrement en biais pour éviter le dégarnissage de la base

Haie de hêtres verts venant juste d'être taillée. La limite de taille est donnée par les restes de branches de la taille

TAILLE D’ETE (ou en vert).

Elles sont pratiquées à différents moments de la période de végétation. Elles répondent à différents objectifs et doivent de ce fait s’effectuer à un moment précis en fonction du but poursuivi.

Quelques exemples :

Après la floraison :

Si celle-ci a été abondante et si les conditions climatiques ont été très favorables à la fécondation des fleurs, on pourra éliminer quelques branches excédentaires ;

En juin :

On rabattra les têtes d’arbres non taillés en hiver sur une ramification bien garnie en fruits ; on obtiendra ainsi moins de réactions de croissance qu’avec la même taille effectuée en hiver.

En juin – juillet :

On taillera les cassissiers pendant la récolte et, chez les framboisiers aussi, on éliminera les rameaux de 2 ans qui ont fini de produire ;

En août :

On taillera les pousses fructifères du kiwi à 4 feuilles au-dessus des fruits, et les pousses non fructifères au début de l’enroulement ;

Fin août :

Sur les pommiers de variétés bicolores, on enlèvera les rameaux de l’année superflus afin de favoriser l’éclairement des fruits.

Sur vigne :

Plusieurs tailles sont pratiquées pendant la végétation ;

Sur fruits à pépins ;

Le système de « TAILLE LORETTE » est basé sur des pincements effectués à la mi-juin, mi-juillet, mi-août et mi-septembre ;

Sur cerisiers, pêchers, pruniers :

Se récoltant au plus tard à la mi-août, la taille peut se pratiquer juste après la récolte afin d’obtenir une bonne cicatrisation des plaies.

 

Taille des groseilliers à grappe.

Le groseillier à grappes (rouges, roses, ou blanches) fructifie principalement sur de courtes pousses qui se développent sur le bois de deux ans et plus, alors que le bois d’un an ne porte que quelques grappes.

Pour favoriser la formation de ces petites pousses fertiles, il faut procéder à un pincement estival des rameaux jeunes en croissance.

Le moment idéal se situe environ une semaine avant la récolte, (2e quinzaine de juin, et mi juillet pour les tardives).

Sur les groseilliers buisson .

On taille chaque charpentière séparément, en raccourcissant le bois de l’année qu’elle porte à une longueur de 10 à 15 cm pour les hâtives.

On taille chaque charpentière séparément, en raccourcissant le bois de l’année qu’elle porte à une longueur de 25 à 35 cm pour les variétés tardives.

Eliminer les nouvelles pousses qui apparaissent au centre de la touffe.

Sur groseilliers conduits en cordon vertical, en V ou en espalier à 3 branches :

On taille dans le plan vertical à 15 / 20 cm de l’axe de la haie, pour les hâtives.

On taille dans le plan vertical à 30 cm de l’axe de la haie, pour les tardives.

En lever les rejets qui apparaissent à la base des axes.

Taille des cassissiers .

Le cassissier produit les grappes les plus belles et de gros calibre sur les rameaux de l’année précédente de bonne vigueur.

La taille se fait au moment de la cueillette (début juin), on sectionne les rameaux d’un an porteur de fruits, en veillant à bien dégager le centre des plantes. Ainsi se formeront de nouvelles pousses vigoureuses qui fructifieront abondamment l’année suivante.

Il s’agit typiquement d’une taille de renouvellement.

TAILLE EN VERT: PRINCIPALES INTERVENTIONS
1) Sur toutes les espèces: Taille des gourmands dès leur apparition.
2) Sur pommier  (en juin): Taille des têtes des fuseaux.
3) Sur pommier (en août): Taille d'éclaircisement.
4) Sur pommier et poiriers palisés: Taille "LORETTE" au 15/6; 15/7; 15/8; 15/9.
5) Sur fruits à noyaux: Taille après la récolte.
6) Sur groseilliers à grappes: Taille une semaine avant la récolte.
7) Sur cassissier: Taille lors de la récolte.
8) Sur framboisier d'été et ronces: Taille après la récolte.
9) Sur kiwi: Plusieurs tailles d'éclairement.
10) Sur vigne: Plusieurs rognages, etc….
ECLAIRCISSAGE DES FRUITS
1) Sur pommier (manuellement): 6 à 7 Semaines après floraison = > 15 juin
2) Sur poirier (manuellement): Après la chute naturelle.
3) Chez pêcher et pruniers précoces: 2 à 3 Semaines après la floraison.
4) Chez pêcher et pruniers tardives:  Fin juin.

En pratique, on veillera à ce que chaque fruit "trouve sa place" en supprimant les fruits voisins.

Pour les fruits à pépins, cela signifie qu'on laisse un fruit tous les 10 cm; on élimine les fruits.

Dans les bouquets denses, il est plus facile de couper aux ciseaux dans les fruits mêmes qu'au niveau des pédoncules.

Cycle annuel général des pucerons

8 Espèces sur pommier et 5 sur pêcher

1) Hivernage sous forme d'œufs noirs brillants dans la ramure

2) Naissance des fondatrices, gros pucerons qui vont "accoucher" à un rythme rapide de virginipares, pucerons aptères ou ailés, ces derniers peuvent se disperser et migrer ver d'autres plantes.

3) En fin de saison apparaissent les sexupares, pucerons sexués mâles ou femelles qui s'accouplent, puis la ponte à lieu sur les arbres hôte.

Moyens de lutte : Aphicides

 

 

Taillez dès décembre les arbustes à petits fruits

Il est nécessaire avant tout d'aérer le centre des arbustes afin de laisser pénétrer la lumière et de réduire le taux d'humidité élevé favorable au développement des maladies cryptogamiques.

Taille des pousses latérales sur 4 à 5 yeux

Taille des groseilliers adultes

Cassis (Ribes nigrum)

Supprimez une ou plusieurs des plus vieilles branches charpentières, surtout les retombantes et celles qui encombrent le coeur de la touffe.

Choisissez un gourmand vigoureux et taillez-le à 15 cm du sol pour renouveler la charpente et supprimez les autres. Taillez sur chaque charpentière le prolongement et les pousses latérales à 4-5 yeux.

Groseillier à grappes (Ribes rubrum)

La taille fruitière se réalise par la suppression d'une vieille branche charpentière chaque année et son remplacement par un gourmand rabattu à 15 cm du sol. On supprimera les pousses retombantes et celles qui encombrent le centre du buisson (aération). Les pousses latérales (bois d'un an) seront traitées de la manière suivante: raccourcir les charpentières, respecter les pousses latérales faibles, tailler les pousses vigoureuses à 1 cm de leur base.

Taille des pousses latérales vigoureuses (V).respect des pousses faibles (F)

Groseillier épineux (Ribes uva-crispa) appelé aussi groseillier à maquereau

Raccourcissez d'un quart ou même de la moitié les pousses de l'année précédente juste au dessus d'un oeil supérieur. Maintenez du drageon pour le remplacement de vieilles branches et éliminez les branches qui se dirigent vers l'intérieur du buisson

Implantation d’un groseillier épineux en deux ans.

 

 

Bisannuelles

Semis d’été ou godets d’automne

On les sème, on les plante... et, l'espace d'un printemps ou d'un été, elles resplendissent dans tout le jardin. Les bisannuelles s'adaptent à toutes les situations, à l'ombre ou au soleil selon les espèces. Plantez vite les pâquerettes, myosotis, pensées et autres giroflées qui s'épanouiront avec les premiers beaux jours. Associez-les aux bulbes pour avoir des massifs très colorés.

Myosotis, pâquerettes, pensées, violettes cornues, primevères, oeillets de poète... sont des plantes saisonnières souvent proposées pour l'heure en godet chez les pépiniéristes. Ces belles colorées sont des bisannuelles. Elles se caractérisent par un cycle de végétation qui s'étale sur deux années : semées au printemps ou en été, elles donnent des feuilles la première année et ne fleurissent qu'au printemps ou l'été suivant après avoir passé l'hiver en pleine terre. Celles semées en juin-juillet accompagneront les floraisons printanières. Elles fleuriront plus tôt que les annuelles après avoir passé l'hiver en place ou sous abri.

ON PLANTE EN AUTOMNE

Plus tôt vos bisannuelles seront plantées en automne, mieux cela sera. Achetez-les par barquettes de 12 à 24 chez votre pépiniériste. La plupart de ces fleurs ne font de l'effet que placées en assez grand nombre.

Comme pour les annuel-les, l'emploi des bisannuelles est très divers. On les utilise surtout pour la composition de massifs. On pense aussi à elles pour combler des trous disgracieux dans les massifs. Elles peuvent s'employer dans des potées ou des jardinières ; elles fleurissent très bien les balcons et terrasses.

Citons aussi parmi les bisannuelles : les campanules, giroflées jaunes, digitales, violettes, roses trémières et pensées. Les giroflées d'hiver semées l'été fleuriront dès février et jusqu'en mai.

ET ON LES SÈME DURANT L'ÉTÉ

Le semis de bisannuelles, souvent en pépinière, se fait généralement l'été (juin, juillet, août) ; en espérant que les gelées ne soient pas trop précoces. Certaines pourront être protégées l'hiver avec de la paille. Les variétés peu rustiques ont d'abord besoin d'être semées en pépinière ou sous châssis, pour être ensuite repiquées plus tard en pleine terre. D'autres, comme les capucines, les soucis, la belle-de-jour, les cosmos, les pavots, les godetias,... pourront être semées directement en pleine terre ou dans des bacs.

Pour tout semis, trois conditions sont indispensables : un sol approprié, de la chaleur et de l'humidité. Les graines germeront mieux dans une terre riche : préparez ou achetez un mélange de terreau, de sable et de tourbe.

Couvrez le fond du bac d'une couche de gravier, sur environ 1/3 de sa hauteur. Puis complétez avec le mélange de terre, jusqu'à 1 ou 2 cm du bord. Vous pourrez ainsi arroser plus facilement, et les jeunes plants se développeront quelque temps avant de toucher le couvercle.

Nivelez la terre avec une planche ou à la main. Répandez ensuite les semences à l'aide d'un petit semoir. L'épaisseur de terre qui couvrira les graines sera environ égale à leur diamètre ; si elles sont très fines, tassez-les tout simplement.

L'entretien est très réduit, mais l'arrosage est indispensable, surtout après la plantation. Il faut parfois éclaircir les plants semés trop denses. Se méfier des pucerons et traiter si besoin. Pour réduire encore cet entretien, la nature vous aide : de nombreuses bisannuelles se ressèment toutes seules dans le jardin.

 

Archétype

L'archétype de la bisannuelle, c'est la pensée, facile à obtenir par semis. Le myosotis, aux petites fleurs bleues, d'un bel effet avec des bulbes de printemps ou en complément des pensées. Les oeillets de poètes aux teintes et tailles variées dont les fleurs sont regroupées en inflorescences plates au-dessus du feuillage. La rose trémière avec ses longues hampes, pratique pour garnir le bord d'un mur ensoleillé. La primevère des fleuristes s'épanouit mieux dans les coins humides et ombragés.

Dominique WAUTHY

Moins utilisées que les annuelles (qui produisent de l'effet l'année de leur semis), moins commodes que les vivaces (qui restent en place d'une année sur l'autre), les bisannuelles se cultivent sur deux années. Semées en été, elles passent l'hiver au jardin et fleurissent au printemps ou l'été de leur deuxième année. Avant de disparaître ou de se ressemer naturellement.

 

Grande Ciguë

(Conium maculatum)

Origine du nom : maulatum : lat. macula, tâche à cause de ses taches rouges sur la tige.

Taille : de 0,90 à plus de 2 m.

Floraison : de juin à août.

Toxicité : très toxique.

Fleurs : ombelles comprenant 10 à 20 rayons, avec bractées et bractéoles. Fleurs blanches, de 2 mm.

Feuilles : feuilles très grandes mais très découpées, au pétiole creux.

Tige : tiges creuses, tachées de brun rouge, surtout à la base.

Reproduction : fruit globuleux, ridé, de 3 mm.

Commentaires : à odeur fétide, désagréable lorsque froissée. L'ingestion de la plante fraîche semble impossible car la sensation de brûlure se manifeste déjà dans la bouche, ce qui pousse à cracher immédiatement le végétal. Toutefois, il peut arriver qu'on la confonde avec le persil ou le cerfeuil et qu'on l'absorbe avec d'autres plantes qui sont comestibles et qui en neutralisent la saveur.

L'empoisonnement dû à l'ingestion de ciguë entraîne la mort par paralysie qui se manifeste d'abord par un blocage des membres inférieurs, puis des centres de la respiration.

Utilisations officinales : les semences contiennent des substances analgésiques, antispasmodiques, sédatives, topiques cutanés et résolutives utilisées en applications externes.

 

«  La journée de l’arbre »

 

Le samedi 26 novembre 2005.

 

 Programme 

   

   9h30   en la salle du Syndicat d'Initiative 

Place du Marché 12

5070 FOSSES-LA-VILLE.

·         Présentation de la journée de l’arbre par Monsieur   B. SPINEUX, Bourgmestre de FOSSES-LA-VILLE.

·         Le mot de l‘Echevin de l’Environnement et de la Ruralité par  Monsieur Jules LALLEMAND.

·         Accueil des personnalités par G. VERMAUT, président du Cercle Horticole de FOSSES-LA-VILLE.

·         Accueil  de M. G. DOUMONT représentant de la division Eaux & Forêts

·         Accueil de Monsieur RAMLOT, gestionnaire de l’I. D. E .F.- Lac de BAMBOIS.

·         Accueil des représentants de la R. W. M. GOBEAU de la Division Nature et Forêts.

·         Accueil des représentants de la Fédération des   Pépiniéristes  wallons.

·         Conférence débat  par Monsieur ROBERT DALOZE, technicien horticole et Président de la Régionale d’Horticulture de NAMUR sur le thème :

 

LE ROBINIER

(famille des papillionacaes),  arbre nommée communément à tors l’Acacia.

1.       Les techniques de la plantation.

2.       Les tailles de formation et d’entretien.

3.       Les maladies et ravageurs.

   Distribution des plants d’arbres

sur le kiosque  

Place du Marché 

5070 FOSSES-LA-VILLE.

Les plants qui seront distribué

Acer campestre - Erable champêtre

Acer platanoides - Erable plane

Amelanchier canadensis - Amélanchier

Carpinus betulus - Charme

Cornus sanguinea - Cornouiller sanguin

Corylus avellana - Noisetier

Crataegus monogyna - Aubépine

Euonymus europaeus - Fusain d'Europe

Fagus sylvatica - Hêtre

Ligustrum vulgare - Troène commun

Prunus avium - Merisier

Prunus padus - Cerisier à grappes

Prunus spinosa - Prunellier

Quercus petraea - Chêne sessile

Rhamnus frangula - Bourdaine

Robinier pseudoacacia - Robinier

Sambucus nigra - Sureau

Sorbus aucuparia - Sorbier des oiseleurs

Tilia cordata - Tilleul à petites feuilles

Tilia platyphyllos - Tilleul à grandes feuilles

Viburnum opulus - Viorne obier

AIL
(Allium sativum, Garlic
)

 

Plante cultivée dont on utilise le bulbe.
Antiseptique, l'ail est excellent en cas :

d'infection bronchique, de rhume, grippe,otite.

Il soigne l'appareil digestif, le débarrasse de ses parasites.

Il favorise la circulation sanguine et abaisse le taux de cholestérol.

Egalement : Manque d'appétit, hypertension, lithiase, ulcère.

Remède d'ail :

Prendre une tête d'ail fraîche éplucher et couper en deux les gousses dans 1 l d'eau de vie.

Laisser macérer et dynamiser 15 jours au soleil.

Filtrer conserver dans des flacons ou bouteilles teintés et garder au frais.

En usage interne :

3 fois par jour 25 gouttes dans un peu d'eau ou de lait.

Antigrippal, Antiseptique intestinal, Hypotenseur, Vermifuge.

Petit truc

Un baromètre naturel.

 

Pour prédire le temps sans l’aide de la télévision ou de la radio, retirer toutes les branches latérales d’une tête de sapin bien dure (un mètre environ) en prenant soin d’en laisser une.Il faut aplanir un côté du tronc pour le fixer au mur. Le côté aplani ne doit pas se trouver  à l’opposer de la branche restante. 

 

ÉCLAT DES VIVACES

Diviser pour régénérer

Les vivaces sont des végétaux capables de croître et de prospérer en place au moins pendant deux années consécutives. Pour que ces plantes gardent toute leur vigueur et fleurissent abondamment, il faut les diviser régulièrement à certaines saisons. Il suffit pour cela de séparer une touffe dense en plusieurs éclats qui embelliront bientôt de nouveaux coins du jardin. À vos bêches pour une régénération automnale vitale.

Voici un moyen très économique de s'offrir des vivaces en nombre : la division de leurs touffes. Si votre coeur chavire chez un voisin pour une belle plante vivace, demandez-lui la permission d'en prélever un éclat. C'est un excellent moyen de multiplication.

Il suffit d'extraire la touffe de la terre avec une fourche pour ne pas endommager les racines. Avec un couteau ou simplement avec le tranchant d'une bêche, divisez alors la motte en plusieurs portions. Quelques racines, départs de tiges, bourgeons ou rhizomes assureront la réussite de la transplantation. Replantez aussitôt ou maintenez la motte et les racines humides jusqu'à la mise en terre.

QUAND DIVISER?

Cette méthode de propagation vise aussi à rajeunir des plantes chétives. Effectuer ce travail en automne donne aux végétaux du temps durant l'hiver pour prendre racine. Au printemps suivant, les plantes pourront pousser sans retenue.

Les espèces qui fleurissent au début de la saison estivale seront divisées au début de l'automne. Les vivaces qui fleurissent plus tard seront divisées de préférence tôt au printemps, lorsque les feuilles ou les tiges pointent hors du sol. En appliquant cette règle, vous ne perdrez pas une seule année de floraison.

Trop denses, les plants de vivaces s'asphyxient et fleurissent nettement moins. La division des touffes est donc essentielle pour maintenir une bonne croissance et une floraison abondante. Il est suggéré de procéder à cette division régulièrement, soit tous les trois à cinq ans pour la majorité des espèces.

Ces plantes croissent pour la plupart en émettant de nouvelles tiges à partir de leurs parties souterraines. Dans certains cas, le centre meurt, ce qui donne à la plante l'apparence d'une couronne évidée. Les plantes peuvent égale ment produire de plus petites fleurs ou encore devenir moins vigoureuses.

En général, c'est au début du printemps (fin avril, début mai) qu'on divise les espèces qui fleurissent après la mi-juin. Et au début du mois de septembre, celles qui fleurissent tôt au printemps. En fait, il est possible de diviser les espèces à floraison printanière dès la fin de leur floraison, c'est-à-dire au début du mois de juin. Par contre, certaines plantes font exception. Ainsi, on divise les iris barbus au mois de juillet, tandis qu'on divise les pivoines et les pavots à la fin août.

TASSEZ ET ARROSEZ

Il est préférable de procéder à la division des plants par temps couvert et humide. A l'aide d'une bêche, retirez la plante tout en conservant une motte de terre. Les vivaces pourvues de rhizomes et de tubercules (comme les iris, les pivoines et les pavots), doivent être tranchées de façon à conserver trois ou quatre bourgeons par section. Divisez les plantes qui ont des racines fibreuses en ayant soin de conserver quelques bourgeons par section. Plantez les sections saines sans enfouir le collet (le point de jonction entre les racines et la tige) dans le sol. Tassez bien la terre autour des racines et arrosez copieusement.

L'hiver, si les vivaces perdent leurs tiges et feuilles, marquez l'emplacement avec un petit piquet ou une étiquette. Cela vous évitera de les confondre avec des mauvaises herbes!

 

• Cernez la vivace à l'aide d'une bêche, en pratiquant une tranchée autour du plant à environ 10-15 cm de ses tiges. Coupez la partie inférieure de la motte de racines pour l'extraire du sol. N'hésitez pas à attacher le feuillage ou à le couper s'il vous gêne. Une fois la motte sortie de terre, coupez-la en plusieurs pièces. Chaque morceau doit posséder au moins deux tiges ou deux faisceaux de feuilles. N'hésitez pas à éliminer le centre du plant s'il est vieux et dégarni.

 

En sol propre

• Plantez les jeunes espèces divisées dans un sol riche, bien préparé et surtout exempt de mauvaises herbes. Dans le cas contraire, la mise en pots des plantes est indispensable ; elle permet de bien préparer le terrain avant toute mise en place.

• L'arrosage revêt toute son importance, car les racines ne sont plus ancrées dans la terre.

• Arroser copieusement à la plantation est indispensable, tout comme le suivi des apports d'eau' si l'automne et le début de l'hiver sont secs.

Dominique WAUTHY

Main verte

• Si vous projetez de refaire et de semer votre gazon au printemps prochain, retournez maintenant la vieille pelouse. Avant de retourner le sol, détruisez votre ancien gazon et les mauvaises herbes. Laissez agir trois semaines puis travaillez le sol. Ôtez régulièrement les feuilles mortes qui tombent sur le gazon.

• Effectuez la dernière tonte. Une remise en forme de votre pelouse est souvent nécessaire. Scarifiez et aérez-la. Après ces opérations, épandez une couche d'environ 3 cm d'épaisseur de terreau sur toute la surface du gazon. Faites un apport d'engrais gazon automne longue durée.

• Au potager, étalez votre fumier ou votre compost mûr sur les parcelles maintenant libres et bêchez l'ensemble. Liez les céleris pour les faire blanchir. Rentrez les carottes, les navets d'automne, les betteraves rouges et les radis noirs, à la fin du mois. Semez les radis sous châssis, pour les protéger des premiers, froids.

• Au bassin, ramassez les végétaux susceptibles de pourrir dans l'eau. En pourrissant, des gaz sont libérés et en cas de gel, ils risquent de s'accumuler

 

CHRYSANTHÈMES

Des potées colorées à récupérer

Parmi les potées de chrysanthèmes, certaines peuvent être récupérées pour fleurir dès l'automne prochain. Il suffit juste de prendre quelques précautions. Ne vous donnez pas la peine de récupérer les chrysanthèmes à grosses têtes peu rustiques dont la culture est trop délicate. En revanche, si, parmi les variétés à petites fleurs certaines vous plaisent, vous aurez de bonnes chances de pouvoir les perpétuer.

Vous avez acheté des chrysanthèmes à petites fleurs dont les coloris vous enchantent et cela vous peine de les perdre ? S'ils sont vivaces, avec un peu d'efforts, vous allez peut-être pouvoir les conserver pour la saison à venir. S'ils sont encore fleuris et que l'on annonce un coup de froid, regroupez-les et couvrez-les avec un voile de protection en non-tissé durant la nuit.

Lorsque les potées seront bien fanées, ou lorsqu'elles auront souffert d'une petite gelée, coupez toutes les tiges à 5 cm de hauteur environ. Étiquetez-les soigneusement afin d'identifier vos variétés pour l'an prochain !

Laissez les plantes dans leur pot et placez-les dans un local hors gel, de préférence, sombre (un garage ou un cellier). Évitez un endroit trop chauffé qui occasionnerait la croissance trop rapide des jeunes pousses.

Gardez-les pratiquement au sec jusqu'à la fin janvier en les arrosant légèrement une fois par mois. Une fois les dernières grosses gelées passées, en mars-avril, vous pourrez commencer à les sortir et à les humidifier un peu plus en veillant tout de même à pouvoir les abriter à nouveau dès la menace de petites gelées. À la mi-mai, vous pourrez alors les repiquer en pleine terre, dans un endroit ensoleillé et un sol riche. Le chrysanthème apprécie la compagnie d'autres vivaces, d'autres feuillages, les fougères, les sedums, les asters, les choux d'ornement. Il n'aime pas... les excès d'eau. Placer dans ce cas un drain ou apporter du sable à la terre. Correctement installé dans une bonne terre, il craint peu les gelées et les maladies. Toutefois, il peut être victime de la rouille blanche. Un ou deux traitements à la bouillie bordelaise permettent d'éviter la maladie.

SOUS TUNNEL

En confectionnant un tunnel constitué d'arceaux métalliques recouvert d'un film plastique résistant, vous pouvez également laisser vos chrysanthèmes à petites fleurs à l'extérieur durant l'hiver. Veillez toutefois à ce que la terre ne soit pas trop humide si vous optez pour cette solution, car les chrysanthèmes détestent avoir les pieds dans l'eau. Au printemps, vous pourrez ainsi prélever des pousses pour en faire des boutures ou diviser les souches afin de constituer des plants bien formés et vigoureux.

Voici les deux méthodes qu'un jardinier utilise pour perpétuer ses chrysanthèmes à petites fleurs qui sont destinés à conserver des massifs fleuris de son jardin jusqu'aux premières gelées.

- Au printemps, avec des sujets déjà en place, après avoir coupé les tiges fanées, il laisse les touffes de l'année dans les endroits choisis et obtient de bons résultats de reprise. Inconvénient : la touffe prend beaucoup de place et peut gêner les autres plantes du massif.

- En avril-mai, il prélève des boutures sur les différentes variétés qu'il possède (une douzaine de tailles, formes et couleurs différentes). Il les cultive dans le potager et dès que les fleurs se sont épanouies, il les transplante dans les massifs avec la motte humide. Cette plante supporte bien ce genre d'opération. Ensuite, il arrose régulièrement ses pomponnettes. L'inconvénient est un développement parfois trop important qui rend la transplantation difficile. Pour résoudre ce problème, on peut alors cultiver la plante dans un pot enterré de diamètre moyen ou bouturer plus tard (en juin).

On n'installe jamais les boutures deux fois de suite au même endroit. En début de croissance, si la bouture grandit trop vite, on peut pincer une partie de la tige.

Et le froid

Les chrysanthèmes vendus en pot à la Toussaint dans un substrat léger sont peu résistants aux fortes gelées. Ceux à grosses têtes ne supportent pas le froid. C'est sûr. Certains reprochent aux chrysanthèmes vivaces de ne pas être suffisamment résistant. Ne les rabattez pas à ras après la floraison. Il suffit de Supprimer les fleurs et de conserver le feuillage fané qui forme une protection contre le froid avec éventuellement une couche de paillage.

Dominique WAUTHY

Le chrysanthème à grosses fleurs est originaire de Chine et du Japon ; les marguerites de Russie Leurs variétés (qui aiment le soleil) se comptent par centaines. Hormis la palette de couleurs à disposition, la marguerite d'automne à fleurs simples ou pompons est une vivace résistante aux maladies, gelées et sécheresses. Peu exigeante en soin, elle offre une floraison durant un mois et demi.

Des acers à planter avant l’hiver

Les érables palmés et japonais sont décoratifs toute l'année. Leurs jeunes pousses, d'un beau rouge carmin au printemps, tournent au vert tendre en été et au rouge ou doré à l'automne. Le genre Acer est très prospère. Les pépinières spécialisées en proposent plus de 400 variétés et cultivars. La plupart poussent vite ; il existe des grands formats et de petits sujets. C'est le moment de choisir le vôtre.

Leur silhouette hivernale est particulièrement appréciée, de même que leur écorce parfois colorée. Si vous cultivez vos érables au soleil vous obtiendrez des colorations automnales éclatantes, mais jusqu'à un certain point. Les variétés aux feuilles claires et panachées sont plus sensibles au soleil. En général, les Acer préfèrent la mi-ombre. De grands arbres comme des pins ou des chênes peuvent leur offrir une protection naturelle.

Il est raisonnable d'acquérir de jeunes sujets greffés depuis un ou deux ans ; vérifiez la solidité du point de greffe. La plupart restent arbustifs (10 à 15 cm par an), certains s'apparentent à des bonsaïs géants, tandis que d'autres, plus généreux mais élancés (50 cm à 1 m par an), s'accommodent toutefois de jardins de taille modeste. Leur encombrement reste généralement réduit.

Les Acer demandent de préférence un sol légèrement acide drainant et aéré ; ils détestent les terres calcaires. Jus-te avant plantation (en sol tiède), trempez la plante dans un seau d'eau avec sa motte de terre pendant 1/4 d'heure minimum. Prévoyez un trou 4 à 5 fois supérieur au volume de la motte. Prenez soin de bien décaisser le fond du trou de plantation sur +- 10 cm de profondeur.

FUMURE ET TUTEUR

On enfouit une fumure de fond, telle du fumier déshydraté ou de la corne torréfiée. Pensez aussi au tuteur qui aidera la plante à faire de nouvelles racines.

Surveiller l'arrosage hivernal surtout en cas de frimas secs (pas d'arrosage cependant sur une terre gelée).

Un Acer peut rester plusieurs années en pot si on change le substrat régulièrement et si on le taille un peu façon bonsaï. Attention que pour ces sujets cultivés en bacs, les couleurs vives du feuillage de printemps s'estompent si on les laisse deux à trois jours à l'ombre.

Toujours pour les sujets élevés en bacs et gros conteneurs, les arrosages seront copieux et réguliers avec une eau tempérée non calcaire.

L'arrosage est une partie très délicate de la culture car les Acer craignent autant la déshydratation que les excès d'eau. Il faut que la terre ait le temps de sécher légèrement entre deux arrosages.

Le rempotage aura lieu avant l'éclosion des bourgeons en février-mars, tous les 3 à 5 ans éventuellement dans le même pot ou dans un plus grand, mais en changeant au moins la moitié du substrat.

Un mélange égal à base d'écorce de pins de petit calibre et de terreau donnera de bons résultats, n'hésitez pas à rajouter une couche de drainage au fond du bac (graviers, tessons de pots). L'usage de terre de bruyère du commerce est vivement déconseillé car elle est souvent fabriquée à base de tourbe dont le PH a été modifié. Elle est très difficile à humecter en été et en hiver, elle reste gorgée d'eau, provoquant ainsi la pourriture du système racinaire.

L'hiver, au jardin, enterrez le pot en pleine terre pour éviter que les racines ne gèlent. Si votre arbuste a souffert de gelées tardives, enlevez les feuilles endommagées et coupez les rameux noircis.

Fertilisation

- Fertilisation régulière et copieuse dès que la feuille est complètement développée. Soit début mai. Ensuite, fertilisation liquide toutes les deux à trois semaines en complément des fumures organiques. Éviter les engrais trop azotés : NPK 10-15-15 + oligos éléments convient.

- En septembre-octobre, effectuez des apports d'engrais plus riches en acide phosphorique et potasse, pour permettre à votre arbre de mieux affronter l'hiver et bien redémarrer au printemps. (Exemple de composition : NPK 0-15-40)

Dominique WAUTHY

Les érables les plus vigoureux se marient bien aux hydrangéas. Ceux en forme de champignons s'accordent avec les conifères nains ou les buis taillés. Les plus grands s'allient à merveille aux bambous dont le feuillage persistant met en valeur à la fois leur silhouette et leurs couleurs automnales.

LA SALADE TOUT L’ANNEE

La salade est originaire soit de l’Asie ou de la Méditerranée. C’est une plante bis-anuelle, plantée une année et produit des graines l’année suivante. Elle soulage les maux gastriques

Les ennemis potentiels sont :

Les pucerons des racines, qui font beaucoup de ravage ; et la pourriture essentiellement due par-ce qu’on plante trop serré. Les feuilles ne peuvent pas ce toucher cars il y aura plus de ventilation entre les plantes.

La terre doit être bien préparée, bien malléable. Si la terre est trop lourde on ajoute des matières organiques, soit du fumier décomposé ou composts de 2 ans, pendant plusieurs années. Bien respecter les rotations, contre les nématodes des cultures.

Exemple de rotation :

1° les légumes à feuilles (salade, épinard, scaroles etc.

2° les légumineuses (haricots, fevroles)

3° les racines (carottes, p. de t.) Dont elle vient en tête. La terre doit en bonne condition de culture, ni trop sec, dur ou trop humide.

Régulièrement désinfecter le sol en arrière saison et sur terrain libre, à la cyanamide calcique. Cela détruit toute la vermine et les petites mauvaises herbes annuelles.

On peut stériliser la terre par un apport de fumier de cheval à raison de ½ fumier + ½ terre et ce en épaisseur de 40 à 50 Cm.

Quant au semis 

Bien respecter les consignes qui sont fournis sur les paquets de graines. Ne semez ni plus tôt ni plus tard.

Butter les plantes pour que les feuilles inférieures ne traînent sur la terre, contre la pourriture et escaliers pour les coléoptères. Cela est vrai également pour les poireaux.

Culture sous vitre 

Attention à l’inversion des températures, (condensation de la nuit. Il faut enlever les carreaux du matin et les replacer au soir. Une salade hors couche ou serre est plus productive et plus résistante. Créer un tel climat dans la couche ou dans la serre. Ouvrir la porte.

Ils ajoutent de la CO² puis garder les salades croquantes.

Il y a 4 grandes familles :

1. Les laitues pommées :

  • Le printanières sous verre : semer mi- février / avril et en juillet-août, (Ravel, Salina, Sensai) De pleine terre, (Reine de mai, Attraction, Appia, Novappia, Sucrine, Hilde) A couper, (Gotte d’or, Lolo rosa)

  • D’été ; à semer mi -avril jusque mi -juin: (Nadine, Grosse blonde paresseuse, Augusta)

  • D’automne : semer mi-février / avril et en juillet-août, (Verpia, Autania, Trocadéro, 4 saisons, Iceberg)

  • D’hiver : (Merveille d’hiver, Nansen’s, Val d’orge)

  • Les laitues de serre pommée : Vivaldi, Adamo, iceberg, Olympus, Larissa verte, Sesaï)

  • 2. Les romaines

    3. Les frisées

    4. Les laitues à couper, semer de mars à août : (Krizet, Raïsa, Sesam, Brigida, mélange 5 variétés)

    Les ravageurs 

    Les pucerons des feuilles ou des racines. Essentiellement due à la sécheresse du sol, qui provoque des crevasses sur les racines. Traiter au purin d’ortie, pyrèthre décoction de tabac, une savonnée au savon mou, arroser au pied des plantes avec du lait écrémé.

    Maladies :

    L’oïdium, essentiellement dû à la sécheresse ou trop d’humidité. Traiter au soufre dilué dans l’eau.

     

    Info novembre 2005

    Remède contre la grippe :

    Râper une gousse d'ail dans un petit verre d'eau chaude. Laisser macérer toute une nuit.

    Le matin, au réveil, jeter l'ail et boire.

    Un vrai remède préventif pour la famille.

    Pour les enfants,

    Préparer un sirop d'ail avec une 1/2 tête d'ail pillée. Recouvrir de sucre de canne roux.

    Donner le jus à la cuillère.

    Vous offrez à vos enfants l'arme contre les maladies de l’hiver à venir.

    Peut-on réellement résister à la plantation de bulbes de printemps ?

    Cela paraît inconcevable, c'est un désir synonyme de fleurs, dont la floraison surgit de terre et vous remet les pieds dans les sabots et la bêche en terre.

    Les fleurs à bulbes de printemps sont les premiers témoins de l'arrivée du printemps, parsemant les parterres, les pelouses d'une palette de nuances vives, rideau fleuri tombant sur la scène de l'hiver. Ce sont, bien sur, les tulipes mais aussi, et selon les goûts, les narcisses, les fritilaires, les muscaris, les jacinthes, les anémones, les crocus, les ails, les scilles, les alstroemères, les érythrones, les quamasshs.

    Fleurir la maison en hiver

    Les impatients de voir ces bulbes en fleur vont les forcer ; ils fleuriront ainsi dans la maison pendant l'hiver en des potées admirables.

    Forcer des bulbes, ce n'est pas les « maltraiter », mais accélérer leur départ en végétation, reproduire les conditions et l'arrivée du printemps. C'est d'abord leur donner une petite période de froid, pour les remettre ensuite à des températures plus clémentes, le délai de mise au froid varie de huit semaines pour les crocus, à quatorze semaines pour les tulipes. Le plus simple, on laisse les potées dehors, à l'ombre ou dans une cave froide.

    Suivant les bulbes et leurs délais de mise au froid, ils auront produit des gros bourgeons de 3 à 5 cm selon l'espèce. Transportez alors vos potées dans un endroit éclairé mais frais. Un maximum de 12 — 13° C, il faut surtout éviter qu'ils se développent rapidement. Dé que les bourgeons seront bien verts, on les installe dans la maison et selon la variété et la température, des fleurs s'épanouiront 12 à 16 jours plus tard. Arroser régulièrement mais modérément.

    Que peut-on forcer ?

    Les narcisses, après leur floraison, sont récupérés pour fleurir ensuite dans le jardin pendant des années. Ainsi forcés-ils fleuriront chez vous en janvier, donc un mois et demi à deux mois plus tôt qu'au jardin.

    IMPORTANT : n'enterrez que la base des bulbes. II faut compter un mois de forçage.

    Les muscaris, forment de jolies potées durant une dizaine de jours dans la maison. Prévoir au moins 10 bulbes par potée afin qu'ils ne passent inaperçus. I faut compter 10 semaines pour leur forçage.

    Crocus : Dans la maison vous profiterez dés janvier de la floraison, alors qu’au jardin, les plus précoces fleurissent seulement dés la mi-février. Ajoutez du sable de Rhin dan votre terreau, les crocus pourrissent facilement à cause de l'humidité, et plantez-les en masse. Comptez 8 semaines pour le forçage des crocus.

    La tulipe n'est pas facile à forcer car elle demande un temps de mise au froid plus long que les autres bulbes. On enterre seulement les bulbes en laissant apparaître la pointe du bulbe hors du terreau. Attention : donnez-leur beaucoup de lumière et peu de chaleur, sinon leurs tiges s'étoileront. Durée de forçage est de 12 à 14 semaines.

    Mode de plantation :

    Un bon terreau fera l'affaire, par exp. Un terreau d'empotage ou de semis, garni de perlite. Pas de terreau fertilisant, sans cosmote, qui ne donnerait que des feuilles. Un terreau placé sur une poignée de billes d'argile qui, eux, reposeront sur une couche de tessons. Plantez dans des récipients en verre, cela permettra d'assister à la naissance des racines et planté aussi dans un vase en verre on troué ne demandera qu'un arrosage par semaine. Vous comprendrez immédiatement l'intérêt des billes d'argile et de la couche de tessons. On peut ainsi, à peu de frais et de travail, fleurir son intérieur.

    Il faudra bien respecter les durées de forçage si on veut une floraison commune, à un moment précis de l'hiver.

    On sème dans les couches vides.

    Partons du principe que la meilleure façon d'employer le moindre pouce de terre, c'est de faire 3 semis et repiquages côté à côté. Sous châssis on peut semer, chaque semaine, et quel que soit le temps, été comme hiver.

    Des laitues aux graines justes recouvertes d'un peu de sable. Leurs repiquages se succéderont à la même cadence, à 30 Cm., mais un rang sur deux. Ce faisant, on laisse la place pour le semis de carottes effectuées le début de décembre, la carotte germe lentement et ne nécessite pas la chaleur pour germer et au bout d'un mois la levée est visible. Coup double, car la carotte profitera de la récolte des laitues pour prendre de l'ampleur à partir de mars.

    Chou-fleur: planter dés janvier des plants issus des plants en pots.

    Le temps est compté à partir de mars et avril. Alors, prenons de l'avance au début de décembre. Semons et prenons de l'avance car souvent, après la première vague de froid, il y a une période de redoux, et c'est ce dont les légumes rustiques comme les laitues, les radis, les choux et les carottes se contentent. Si rien ne lève après deux mois il faut recommencer.

    Attention aux petites limaces noires qui feront du dégât, si elles ne sont pas tenues à distance par de la cendrée ou tuées par des granulés. Si possible isolez les parois et aérés les couches de 11 à 14 H.

    La voile de forçage.

    Même en automne, les voiles de forçage sont indispensables pour abriter les légumes rustiques. Les chicorées, qui sont habituellement solides, subissent la conjoncture de l'humidité et du froid qui les fait pourrir.

    Quelques arceaux, et autant de bloc creux en béton, et le voile par-dessus font que tout se passera bien. Si vous posez des pots sur les frisées et les scaroles quelques jours pour les faire blanchir, veillez au grain, car la pourriture s'installe rapidement et ne blanchissez alors que deux ou trois à la fois.