Cercle horticole

Mise à jour : 09/10/2010 15:08:14

 

Table des matières     Info

 

 

 

Danger potentiel des granulés anti-limaces pour les animaux de compagnie  ( 08 - 12 - 08 )

Pomme de terre. Caractéristiques des variétés ( 30 - 11 - 08 )

Bons pour la santé (16 - 11 - 08 )

Surveillez vos daturas (16 - 11 - 08 )

Protégez vos roses trémières contre la rouille (16 - 11 - 08 )

Taille des groseilliers adultes (16 - 11 - 08 )

Le blanchissement ( 21 - 10 - 08 )

L’ail ornemental ( 20 - 10 - 08 )

Les palmiers ( 19 - 10 - 08 )

Culture sous toile ( 05 - 10 - 08 )

 

Danger potentiel des granulés anti-limaces pour les animaux de compagnie

26.08.2008

 

Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement souhaite mettre en garde les propriétaires d’animaux domestiques du danger potentiel que représentent les granulés anti-limaces pour leurs compagnons à 4 pattes.

Si les granulés ne sont pas utilisés selon l'usage autorisé ou stockés correctement, ils représentent un danger potentiel principalement pour les chiens.

En effet, plusieurs cas d’intoxications de chiens suite à l’ingestion de tels granulés, ont déjà été rapportés au SPF Santé publique ces 2 dernières années.

C’est pourquoi le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, en collaboration avec le Centre Antipoison et en concertation avec les titulaires d’agréations pour granulés anti-limaces contenant du métaldéhyde ou du méthiocarbe, a publié une petite brochure téléchargeable sur le site du Programme de Réduction des Pesticides et Biocides www.prpb.be  et intitulée « Granulés anti-limaces : pas sans risques ! ».

 

Plus d'info:

PRPB (.HTML)
Brochure "Granulés anti-limaces: pas sans risques!" (.PDF)

 

Pomme de terre

Caractéristiques des variétés

 

Bons pour la santé

Selon les résultats de l'enquête de consommation alimentaire réalisée par l'Institut Scientifique de Santé Publique en 2004, seuls 38% des Belges consomment des légumes quotidiennement ce qui est peu. En ce qui concerne les fruits, les résultats sont similaires ; ils sont consommés de façon journalière par seulement 47% de la population sondée. Les recommandations en fruits et légumes prévoient un apport quotidien minimal de 400 g pour garantir un bon état de santé. En Belgique la consommation moyenne ne dépasse pas 250 g.

Nous savons portant que les fruits et légumes frais possèdent de nombreux atouts nutritionnels que nous allons commenter brièvement.

Un avantage de taille est leur richesse en vitamines, minéraux et antioxydants dont on parle souvent pour l'instant dans la publicité.

Les principales vitamines, que nous désirons souligner, sont la provitamine A présente sous forme de caroténoïdes, la vitamine B9, la vitamine C et la vitamine E.

Les fruits et légumes nous apportent le magnésium (Mg), le manganèse (Mn), le fer (Fe), le calcium (Ca), pour ne citer que les principaux.

Il faut souligner que certains minéraux et vitamines ont des effets antioxydants. La provitamine A et les vitamines C et E sont des antioxydants très efficaces. D'autres effets bénéfiques de ces nutriments, peuvent être cités notamment le contrôle de la contraction musculaire (Mg), les réactions enzymatiques (Mg, Fe, Mn), la formation des pigments rétiniens (Provitamine A) ou les mécanismes de défense immunitaire (vitamine C).

Les fruits et les légumes apportent des quantités très variables de ces micros nutriments et leur disponibilité est aussi influencée par certains rapports entre eux et la présence de certaines substances les complexant. L'acide oxalique et l'acide phytique présents dans certains légumes forment des complexes avec le calcium et le fer et les rendent ainsi indigestibles. Par ailleurs, la vitamine C améliore l'absorption du fer.

Il faut aussi souligner que les fruits et légumes sont aussi une source importante de fibres alimentaires dont on reconnaît, à présent, les bienfaits au niveau du transit intestinal, de la flore colique, de la satiété, etc.

On recommande une consommation d'au moins 30 g de fibres alimentaires par jour. Une consommation suffisante de fruits et légumes permet de satisfaire ces besoins.

Les fruits et les légumes permettent de lutter contre l'obésité car ils apportent peu de calories pour un grand volume de nourriture. Les soupes à base de légumes doivent constituer un plat journalier car, à elles seules, elles constituent un apport très important très aisément ingéré par les enfants.

 

Surveillez vos daturas

Botanique

Les formes arbustives de datura, ce qui est notre cas, sont actuellement classées dans le genre Brugmansia de la famille des solanacées. Ce sont des plantes qui affectionnent un emplacement chaud et ensoleillé.

Les formes arbustives comprennent plusieurs espèces et variétés, notamment: Brugmansia sanguinea à fleurs rouge orangé, Brugmansia x candida aux fleurs parfumées, Brugmansia chlorantha à fleurs jaunes.

Culture

Les plants sont installés en pleine terre ou en pots au mois de mai. Des arrosages fréquents et abondants sont indispensables. La fertilisation a lieu tous les quinze jours de mai à septembre. Ln octobre, il faut rentrer impérativement les plantes dans un abri les préservant du gel. Les plantes seront laissées au sec. Le rempotage a lieu en mars après avoir rabattu sévèrement les tiges.

Le bouturage des espèces arbustives se réalise aisément.

Il ne faut pas oublier que ces plantes sont très toxiques.

Une attaque sévère par les acariens est à craindre.

Symptômes observés

Une fine marbrure pâle envahit surtout les jeunes feuilles qui virent au blanc jaunâtre.

Un examen à la loupe de la face inférieure des feuilles révèle la présence de minuscules acariens et de leurs œufs de forme sphérique.

Ces acariens sont minuscules et de couleur vert jaunâtre avec deux taches sombres sur l'avant du corps. Ils prennent ensuite des tons rouge orange en automne et en hiver.

Seules les femelles adultes survivent en hiver dans des lieux abrités.

Lors d'attaques importantes, c'était le cas dans ma véranda en juin, ils tissent un important réseau de toiles entre les feuilles et les tiges de la plante. Les feuilles se déforment, se dessèchent et tombent.

Agent responsable

Il s'agit d'un minuscule acarien piqueur et suceur, Tetranychus urticae.

http://www.inra.fr/internet/Produits/HYPPZ/RAVAGEUR/3teturt.htm

Il s'attaque surtout aux plantes d'intérieur et de serre, niais peut

se rencontrer dans les jardins lors des étés chauds et secs. Il a été signalé sur les framboisiers, fraisiers, cassissiers, rosiers ainsi que sur de nombreuses autres plantes d'ornementales.

Méthodes de lutte

On est souvent surpris par la multiplication fulgurante des tétranyques tisserands, surtout sous de hautes températures qui sont courantes sous abris au cours de l'été. Je me suis trouvé dans cette situation fin juin face aux plantes de datura déjà gravement envahies.

Certains de ces acariens ont déjà développé une résistance à certains acaricides du commerce.

Dans les grandes serres, une lutte biologique a été développée à l'aide d'un acarien prédateur Phytoseiulus persimilis.

http://www.plantes-et-jardins.com/catalogue/catalogue4.asp?id_variations=3120

Cet acarien demande, pour bien s'établir rapidement, une température diurne chaude et, bien entendu, l'absence de pesticides. Son efficacité est reconnue dans les serres et vérandas. Pour l'amateur, il est plus aisé de pulvériser les plantes à l'aide d'un acaricide à base de dicofol ou de bifenthrine.

Il faut impérativement interrompre le cycle du parasite et pour ce faire plusieurs applications sont requises.

Il est possible également d'introduire des acariens auxiliaires qui vont s'alimenter aux dépens des acariens phytophages et ainsi réduire leurs populations.

 

Protégez vos roses trémières contre la rouille

Nous savons que les roses trémières sont particulièrement sensibles à la rouille surtout au cours des saisons humides. L'année 2008, très pluvieuse et venteuse, ne les a pas épargnées. C'est pour cette raison que nous faisons paraître ce petit article.

Botanique

La rose trémière fait partie de la famille des malvacées et appartient au genre Althaea.

Elle développe des tiges florifères de plus de 2 ni de hauteur, garnies de grandes fleurs simples ou doubles aux coloris très variés.

Les tons les plus courants sont le jaune, l'orange, le rose et le rouge. La variété Nigra possède des fleurs très sombres, presque noires. Il existe aussi des hybrides blancs et à fleurs doubles.

Culture

Elle se multiplie par semis au printemps et les plants sont repiqués en automne pour fleurir l'année suivante en juin.

Dans beaucoup de jardin, cette plante bisannuelle devient spontanée si l'on respecte les jeunes semis.

On les installe souvent le long d'un mur qui les abrite des vents violents. Ailleurs, il est prudent de prévoit des tuteurs.

Symptômes de cette maladie

Des taches jaune vif ou orange à centre rouge orange se forment sur les feuilles et aussi sur les bractées des roses trémières. Au revers des feuilles, au-dessous des taches, apparaissent de nombreuses petites pustules proéminentes oranges qui virent ensuite au brun.

Les taches formées à la surface des feuilles convergent progressivement et le tissu foliaire se dessèche et tombe, donnant à la plante un aspect minable.

Origine de la rouille

Le champignon Puccinia malvacearum, très répandu dans la nature, se manifeste surtout lors d'une saison humide, notamment au cours de l'année 2008.

Les courants d'air dispersent les spores émises par les pustules situées à la face inférieure des feuilles. Le champignon passe l'hiver sur les débris végétaux contaminés ou sur les feuilles malades qui subsistent sur la plante.

Méthodes de lutte préventive et curative

Inspectez très fréquemment les touffes de roses trémières de votre jardin d'ornement et enlevez les feuilles contaminées. Traitez préventivement les plantes très tôt dans la saison et à des intervalles réguliers avec un fongicide à base de propiconazole ou de triforine. Les produits à base de cuivre ne sont pas suffisants. Nettoyez les plantes indésirables qui poussent dans les environs immédiats. Elles peuvent abriter le champignon et transmettre l'infection.

Il n'existe pas à notre connaissance des variétés de roses trémières résistantes à cette maladie. Toutefois, l'espèce Althaca rosea s'avère moins sensible.

 

Taille des groseilliers adultes

N'ayez crainte de bien dégager le centre de l'arbuste.

Cassis

Vous observez peu de petits rameaux. En effet, il émet de forts rameaux et des drageons du pied. Les rameaux vigoureux sont taillés sur empattement. Les branches laissées telles quelles produiront du fruit.

Taille du cassis avant et après.

Groseillier à grappes rouges et blanches

Le drageon est taillé de même que le prolongement des branches charpentières.

Les rameaux latéraux de couleur grisâtre sont taillés à 10 -15 cm, ils porteront les fruits l'été prochain.

Les plus faibles rameaux et jeunes brindilles sont laissés tels quels (fructification la prochaine saison).

Les rameaux très vigoureux sont taillés sur empattement (à leur base).

Taille du groseillier à grappes en gobelet en conservant 8 cm de la pousse de l'année et rabattre les autres latéraux à un œil.

 

Groseillier épineux

Appelé aussi groseillier à maquereau car son fruit est utilisé vert dans une sauce accompagnant ce poisson. En fin d'automne, rabattez de moitié les pousses des rameaux principaux, supprimez les branches mortes ou trop nombreuses, taillez à deux yeux les pousses latérales.

Taille de formation des groseilliers à maquereau

Taille d'entretien des groseilliers à maquereau

 

Le blanchissement

Abondance des légumes en tous genres. Laitues toutes catégories, endives et scaroles, courges courgettes pâtissons et potirons mais aussi le succulent et parfumé potimarron.

Les Céleris, les poireaux, cardons, bettes et épinards. Les haricots nains et haricots à rames. Pommes de terre, scorsonères et salsifis, betteraves rouges. Barbes de Capucins et pissenlits. Une grande variété de choux ; Sans oublier les tomates, les concombres et les cornichons, les carottes et navets, panais, persil, cerfeuil et coriandre, roquette, pourpier, glaciale, arroche, radis. Et pour agrémenter nos préparations culinaires, les incontournables plantes condimentaires, tant pour les goûts que pour la valeur médicinale de chacune ajoutée dans nos assiettes par les diverses préparations.

Mais aujourd'hui, nous approchons des rafraîchissements de température des mois d'automne.

Certains légumes seront plus tendre en texture et meilleurs en saveurs si nous pratiquons une opération simple mais efficace de « blanchiment» du légume.

Le principe

Nous savons tous que la présence de lumière déclenche un processus extraordinaire de fabrication de la chlorophylle. Pour expérience, laissons une pomme de terre arrachée sur le sol. Ce tubercule exposé à la lumière se mettra rapidement à verdir par fabrication de cette chlorophylle.

Mais nous pouvons également travailler n à l'envers ». C'est-à-dire empêcher le légume d'être alimenté par la lumière. Le végétal privé de son « carburant » va commencer à blanchir le vert de la chlorophylle disparaît. Laissons un paillasson ou carton épais sur de la végétation.Après plusieurs jours, en les retirant nous constaterons que les plantes recouvertes seront devenues blanches par absence de pigments verts dans les tissus.

Cette particularité a été et est toujours utilisée de manière industrielle à la préparation de notre légume national et connu dans le monde entier pour sa présentation, son originalité et ses qualités gustatives, je parle bien sûr de notre Endive Nationale, appelée également chicon, ou witloof.

Dans nos petits potagers, certains légumes apprécieront donc cette opération. Pour les légumes à feuilles ce sont les endives frisées, les scaroles, les bettes, les céleris blancs, les cardons, chicorées, pissenlits, barbes de capucins, et poireaux aussi. Pour les légumes tiges et racines ce sont les asperges, et les pommes de terre, les choux navets, le houblon.

En quoi consiste cette opération de blanchissement

Cette opération consiste à priver le légume de lumière directe pour que celui-ci réagisse au blanchiment et ce, par des moyens adapté aux types de légumes. Le but étant d'attendrir le végétal, et d'en augmenter les qualités gustatives.

Quels sont les moyens utilisés.

Pour les asperges et le houblon, les plantes sont buttées avec la terre de pourtour.

La hauteur de la butte influencera sur la hauteur des tiges en croissance. Asperges et houblons seront alors attendris, adoucis et consommables. Sans cette intervention, les tiges laissées à elles mêmes seraient trop dures pour être utilisées et laissées à la consommation. La terre joue ici le rôle de pare-lumière.

Il en est de même pour les pommes déterre. L'action de butter permet d'augmenter l'apport en oxygène autour des racines, permet aussi de faire raciner les tiges des plants et d'augmenter ainsi la quantité des tubercules émis. La butte empêchera également les tubercules de a voir» la lumière directe et les protègera du verdissement. De plus, sachons que par ce verdissement, la plante fabrique un poison violent qui est la solanine et qui rend les pommes de terre impropres à la consommation.

Pour les witloof ou chicons, le procédé utilisé sera identique. Les racines récoltées sont placées dans des couches, avec tous les collets des plantes mis à même hauteur. Les racines sont alors recouvertes de 20 cm de terre sèche et affinée. Les feuilles vont alors se développer en subissant la pression de la couche de terre ce qui donnera des chicons biens serrés et blanchis par absence de lumière. De la paille en surface et des tôles garantiront une bonne isolation contre le froid et la lumière directe.

Pour les céleris blancs, les bettes, les cardons, les endives frisées et scaroles.

Les plantes seront liées au raphia ou à la corde en resserrant les feuilles les unes contre les autres.

Les cœurs ainsi serrés ne verront pas la lumière. L'intérieur des plantes va blanchir laissant à la récolte de magnifiques cardes, blanches et tendres à souhait.

Pour les légumes plus petits, il existe des cloches en plastique vert foncé ou blanc que nous allons pouvoir placer au dessus des légumes. Surtout pour endives et scaroles, pissenlits et barbe de capucin.

D'autres méthodes existent.

- Couvrir de paillassons épais et opaques.

- Placer les légumes déterrés dans des pièces obscures mais bien aérées.

- Mettre de gros pots de terre cuite au dessus des légumes.

- Entourer les légumes de journaux ou de papier brun ciré, liés autour des plantes ;

- Des tubes opaques en plastique, style descente d'eau...

Et toute autre idée originale créative intervenant aussi dans la décoration du jardin. J'en laisse le choix à votre imagination créatrice.

En récapitulatif, le blanchiment est un traitement destiné à donner artificiellement une coloration blanche aux légumes. Ce blanchiment doit être limité dans le temps et être fait à l'approche de la récolte pour les légumes à feuilles

L'opération s'effectue sur des plantes bien ressuyées, sèches mais non échauffées par le soleil, pour éviter les pourritures dues à l'humidité.

Les plantes blanchies pourrissent plus vite ce qui nécessite de les consommer rapidement.

Les avantages : légumes plus tendres, et beaucoup moins amers, succulents.

Ces opérations peuvent se faire toute l'année en fonction de nos affinités aux goûts et à la présentation des légumes.

Plaisirs des yeux, du palais et du cœur, le légume ainsi choyé et préparé nous livrera toute sa valeur gustative et culinaire. Il nous reste à passer à table.

 

L’ail ornemental

A peine, sommes-nous en admiration devant nos massifs fleuris et autres jardinières qu'il faut déjà penser aux travaux d'automne pour offrir au jardin un futur nouveau début de saison prometteur.

Présentation

Le genre Allium tire son nom directement du nom latin de l'ail. Le mot dériverait du celtique all signifiant brûlant, âcre (telles les propriétés de l'ail).

L'ail d'ornement (Allium) est une plante herbacée, monocotylédone, vivace, bulbeuse originaire des régions tempérées d'Europe, d'Asie et du Moyen-Orient. Cette plante fait partie de la même famille (des Alliacées ou Liliacées) que les plantes alimentaires cultivées comme l'ail alimentaire, l'oignon, l'échalote, le poireau, la ciboulette ... On considère qu'il existe environ 280 espèces.

La partie souterraine (organe de réserve et de conservation) est un bulbe tuniqué de dimension différente, en fonction de l'espèce.

Le bulbe offre des feuilles dont les formes sont variables : elles ont la forme de tubes fins ou larges et linguiformes (en forme de langue).

La partie ornementale est sans conteste la hampe florale. Sa taille, caractéristique intéressante, peut varier de 20 cm à 1,80 m de hauteur, en fonction des espèces et des variétés.

Les fleurs, regroupées en inflorescence en ombelle, présentent des tailles, des formes et des couleurs variées (mauve, jaune, blanc, rouge).

La floraison a lieu, pour la plupart des espèces, de fin avril-mai-juin. Certaines fleurissent jusqu'en août. L’ail ornemental est classé plante bulbeuse à floraison printanière, la plantation des bulbes s'effectue à l'automne (voir la plantation des tulipes, jacinthes, ...).

Beaucoup d'espèces ont une odeur (d'ail ou d'oignon) parfois très forte, d'autres sont totalement inodores. Cette odeur disparaît assez rapidement en plongeant les tiges coupées quelques instants dans l'eau froide ; ce qui est parfois nécessaire pour les bouquets préparés pour l'intérieur.

La floraison s'étend sur plusieurs semaines. Elle dure plus longtemps lorsqu'on laisse les fruits se former.

Les fleurs des variétés hautes offrent de magnifiques éléments pour des bouquets secs. Conserver l'ombelle sur la plante jusqu'à dessèchement de celle-ci. De nombreux ails décoratifs produisent de magnifiques fleurs séchées durant des mois, voire des années.

Il est même possible de teindre les fleurs séchées en les trempant dans une coloration ou en les aspergeant à l'aide d'une bombe aérosol. On obtient des bouquets secs très originaux.

Mise en valeur

En plein soleil, l’ail ornemental offre ses merveilleuses ombelles. Pour les espèces les plus hautes, soutenir la hampe florale à l'aide d'un tuteur.

Groupé, l'ail ornemental forme des touffes originales parmi les plantes vivaces, en plate-bande, massif, rocaille...En isolé, l’ail ornemental étale toute sa plénitude.

Planter dans une terre fertile, en sachant que cette plante supporte les terrains plus pauvres.

Une terre trop maigre sera enrichie par un apport de compost ou de fumier très décomposé.

Le sol doit être bien drainé, perméable et se réchauffer facilement.

La profondeur idéale de plantation varie entre 10 et 20 cm, en fonction de la grosseur du bulbe.

Les distances entre les bulbes seront fonction du développement de la plante et de l'effet recherché.

Dès le mois d'avril, arroser régulièrement en période de sécheresse pour éviter le jaunissement du feuillage qui doit accumuler des réserves pour l'année suivante.

Pour permettre aux bulbes de se reconstituer, couper l'inflorescence dès qu'elle est fanée. Sauf, si une utilisation vous invite à la conserver.

La plupart des ails (ou aulx) décoratifs restent en terre d'une année à l'autre. Cette technique permet l'obtention de belles touffes de feuilles et de fleurs.

Si l'arrachage des bulbes s'effectue, les nettoyer, les laisser se ressuyer et sécher, les entreposer dans un endroit sec, aéré et à l'abri du soleil.

Quelques espèces et variétés avec une description

Allium aflatunense : originaire d'Asie centrale. Hauteur : 75 à 100 cm. Feuilles en lanières, vert glauque. Fleurit en mai-juin. Flours étoilées, de couleur fuchsia, au nombre d'une cinquantaine, disposées en grosses ombelles de 10 cm de diamètre.

Deux bonnes variétés : « Purple sensation » : bleu lilas pourpré et « Lucy Ball » : bleu violet.

Convient pour les plates-bandes. Demande un sol riche et frais. Planter les bulbes par 3 à 5 pour avoir un bel effet. Distance de plantation : 20 à 30 cm entre les bulbes et 15 à 20 cm de profondeur. Bonne fleur à couper. A associer aux plantes à feuillage comme les Hosta.

-Allium caeruleum = Allium azureum : originaire d'Asie et de Sibérie. Hauteur : 40 à 60 cm. Feuilles de couleur vert moyen, linéaires et triangulaires. Floraison en juin-juillet. Fleurs étoilées disposées en ombelles de 5 cm, de couleur bleu métallique. Rappelle le bleuet. Distance de plantation : 15 à 20 cm et une profondeur de 10 à 15 cm. Convient pour la rocaille. Craint les grands froids (moyennement rustique).

-Allium christophii = Allium albopilosum : originaire du Moyen-Orient. Hauteur : 50 à 60 cm. Les feuilles forment des lanières duveteuses au revers. Floraison en juin en présentant environ 80 fleurs étoilées disposées en ombelles de 25 à 35 cm de diamètre. De couleur rose lilas à violet pourpre. Convient en plate-bande. Distance entre les bulbes : 15 à 20 cm et 10 à 15 cm de profondeur.

A la faculté de se ressemer facilement. Cette plante donne l'impression de ne jamais faner. Lorsque les fleurs sont passées, les pétales sèchent et persistent. Cette espèce est sensible aux viroses.

-Allium giganteum : originaire de l'Himalaya. Hauteur : 1,5 à 2 mètres. Les feuilles sont rubanées, larges et légèrement bleutées. La floraison a lieu en juin-juillet. Les fleurs sont étoilées et disposées en énormes ombelles de 20 cm de large. La couleur est lilas foncé et rose pourpre. Convient en plate-bande. Réclame un terrain bien drainé. Distance de plantation : 20 à 30 cm et 15 à 20 cm de profondeur. Les planter par groupes de 3 à 5 dans un feuillage décoratif comme peuvent fournir les Hosta. Une espèce majestueuse, vraiment exceptionnelle. A essayer dans son jardin.

-Allium karataviense : originaire du Turkestan. Hauteur : 20 à 30 cm. Surtout décoratif par son feuillage gris bleuté mais qui, malheureusement, est vite abîmé par la pluie. Fleurit en mai en présentant des fleurs de couleur blanc rosé. Distance de plantation : 20 à 25 cm et une profondeur de 10 à 15 cm. Convient pour la rocaille ou une mise en pot. Réclame un emplacement chaud et sec en été. C'est une espèce peu rustique.

-Allium moly = Allium luteum : originaire du Moyen-Orient. Hauteur : 30 à 40 cm. Les feuilles sont lancéolées et glauques. Floraison fin mai-juin-juillet. Fleurs étoilées en ombelles de 10 cm de large, de couleur jaune vif. Convient pour une plantation en bordure. Distance entre les bulbes : 15 à 20 cm et 10 à 15 cm de profondeur. Il est très rustique et se naturalise facilement. Cet ail compte parmi les plus petites espèces. Les touffes prennent vite de l'ampleur d'où un effet de masse garanti en quelques années. Après 4-5ans, il est conseillé de pratiquer une division des touffes. 11 convient parfaitement pour les lieux sauvages, les massifs, les rocailles, en potées ...Supporte les emplacements situés à mi-ombre.

-Allium neapolitanum (ail blanc) : originaire de la région méditerranéenne. Petit bulbe, donnant en avril-mai une hampe florale de 30 à 40 cm portant une ombelle d'une vingtaine de grandes fleurs d'un blanc pur dégageant une odeur douce et très agréable, n'évoquant en rien l'odeur de l'ail. Feuilles vert moyen, en forme de lanières, à port étalé. Distance de plantation : 10 à 15 cm avec une profondeur de 10 à 15 cm également. Convient très bien pour une culture forcée. Il fleurit dès lors en janvier-février. "

Il existe une espèce très voisine : Allium cowanii ou Subhirsutum aux fleurs disposées en ombelles blanches en mai, situées à une hauteur d'une cinquantaine de centimètres.

-Allium narcissiflorum : originaire des Alpes. Hauteur : 30 cm. Les feuilles sont linéaires, de couleur gris-vert. Fleurit en juin-juillet en offrant de petites fleurs campanulées. L'ensemble forme des grappes inclinées. Les fleurs sont de couleur rose. L'ail réclame un sol très bien drainé.

-Allium nigrum = Allium multibulbosum : originaire du Bassin méditerranéen. Hauteur : 60 cm. Feuilles épaisses, rubanées et charnues. Floraison assez tardive, en juin-juillet. L'ombelle forme une demi-sphère de fleurs blanches présentant un œil vert. Supporte un sol pauvre. Convient pour la rocaille et les plates-bandes. Choisir un emplacement chaud. Se multiplie très vite : 1 bulbe donne 10 à 15 bulbes dont certains peuvent fleurir dès l'année suivante. Se ressème facilement.

-Allium ostrowskianum = Alliumoreophilum : originaire du Turkestan. Hauteur:20 à 30 cm. Les feuilles sont linéaires, légèrement glauques. Les fleurs étoilées de couleur rose apparaissent en juin et sont disposées en ombelles de 4 à 5 cm de large. Distance de plantation : 15 à 20 cm et 10 15 cm de profondeur. Convient pour les bordures. Protéger les bulbes en hiver - ils craignent les grands froids.

-Allium rosenbachianum = Allium jesdianum : il mesure jusqu'à 1,10 m de hauteur. C'est l'une des espèces les plus imposantes. Les ombelles offrent des fleurs dans le violet pourpre clair apparaissant en mai. Distance de plantation : 20 à 30 cm et une profondeur de 10 à 15 cm. Convient pour les massifs, plates-bandes, bouquets. Il existe une variété à fleurs blanches (Allium rosenbachianum album).

-Allium Schubertii : originaire de l'Est de la Méditerranée jusqu'à l'Asie Centrale, en passant par Israël. Hauteur:40 à 60 cm. Les feuilles sont vert moyen, rubanées, légèrement ondulées. La floraison a lieu en juin-juillet. Les fleurs sont parfumées. Ce sont d'énormes ombelles de 20 cm de diamètre et souvent plus. Les tiges de chaque fleur ont des longueurs différentes et donnent à la plante des aspects de feu d'artifice. Les fleurs sont de couleur rose lilas. Opter pour une exposition abritée, en plein Sud. Convient pour les rocailles. Il n'est pas très rustique et est sensible aux viroses.

-Allium sphaerocephallum (ail du Caucase) : originaire de Grèce. Hauteur : 60 à 70 cm. Floraison plus tardive en juillet-août avec des fleurs en forme de poire, présentant une couleur grenat foncé à rouge vineux. Elles font 3 cm de diamètre. Distance de plantation : 15 à 20 cm et une profondeur de 10 à 15 cm. Plante exceptionnelle par la forme de l'ombelle légèrement étirée.

-Allium triquetrum : originaire d'Europe du Sud. Hauteur : 30 cm. Les feuilles sont vert moyen. Floraison en avril mai. La hampe florale est triangulaire portant des ombelles de 3 à 5 cm de fleurs campanulées, formant des trompettes blanches marquées d'une raie verte, au nombre d'une quinzaine de fleurs par ombelle. Réclame un sol frais et humide. Moyennement rustique.

Quelques autres espèces

-Allium cernuum (ail penché) : fleurs rose foncé et fruits très décoratifs. Hauteur : 45cm.

-Allium flavum : hauteur : 30 cm. Possède un feuillage fin légèrement bleuté. Floraison en juillet-août. Fleurs jaune doré, parfumées. Réclame un sol riche.

-Allium sikkinense = Allium kansuense : hauteur : 10 à 20 cm. Feuilles dressées. Floraison en juillet. Ombelles inclinées portant des fleurs bleu vif.

-Allium roseum : aime les sols lourds et humides. Il porte des ombelles lâches de 8 cm de diamètre sur des tiges de 45cm de hauteur, couleur rose.

-Allium unifolium : floraison de couleur rose, début juin, à une hauteur de 45 cm. Malgré son nom, cet ail présente plusieurs feuilles. Demande un sol drainé et ensoleillé.

-Allium ursinum (l'ail des ours) : la plante étale des feuilles larges et luisantes apparaissant en février-mars. Hauteur : de 20 à 50 cm. Les fleurs blanches se dévoilent d'avril à juin. Végétal de sous-bois frais et ombragés. Dégage une forte odeur d'ail.

Elle forme parfois de vastes colonies dans les sous-bois frais ou le long des ruisseaux.

L'ail des ours est une plante médicinale très ancienne connue des Celtes et des Germains. On a retrouvé des restes d'ail des ours dans les habitations du Néolithique.

Ses feuilles se préparent sous forme de Pesto, soupe ou comme épice dans des salades, des tisanes. On peut l'utiliser comme des épinards, le consommer sur des tartines avec du séré (fromage) ou encore dans du yaourt nature. On en fait enfin un beurre assaisonné pour les grillades.

Multiplication

La reproduction se fait par séparation des caïeux en automne.

Elle peut également s'effectuer par semis après floraison, en terre sablonneuse. Les jeunes plantules sont repiquées en octobre avant le départ de la végétation.

Ennemis

L'excès d'eau, un sol mal drainé, trop lourd,... Ce sont les premiers éléments qui nuisent à la bonne santé des bulbes en provoquant la pourriture.

L'ail ornemental craint essentiellement l'oïdium et la mouche de l'oignon.

  Hauteur en fleurs (cm) Couleur des fleurs Mois de floraison Diamètre des ombelles
Allium amethystinum 100 grenat-pourpré été  
Allium bulgaricum 10 vert et rose 5/6 15
Allium cirrhosum 50 pourpre 7/8 10
Allium cyoneum 10 bleu cobalt 7 4
Allium cyathophorum tarreri 20 violet pourpré été  
Allium elatum 100 rose lilas 5/6 15
Allium dichlamydeum 25 rose vif été  
Allium pulchellum 45 rose pourpre blanc 6/7 10
Allium stipitatum 120 violet-bleu blanc 5/6 15
Allium virgunculae 20 gris-rosé été-automne  

 

Allium karataviense

Allium giganteum

Allium aflatunense « Purple sensation »

 

 

Les palmiers

Le palmier évoque les Tropiques : la mer, le soleil, le sable, les îles, les vacances ...

Histoire

Les palmiers occupent une place tout à fait particulière dans le monde végétal. Ils comptent parmi les plus anciennes espèces de plantes ; ils existent depuis 80 millions d'années.

D'après la datation des plus anciens fossiles de palmiers, les origines remonteraient au début du Crétacé, il y a environ 120 millions d'années.

De nombreux fossiles de palmiers ont été découverts en Europe sur des lieux datant de l'Oligocène (38 millions d'années) au Miocène (6 millions d'années). Ils sont la preuve que notre Continent a connu une période de climat tropical.

Toutes les civilisations de la Méditerranée les ont vénérés.ils symbolisent l'arbre de vie, la fécondité et le succès.

Présentation et classification

Les palmiers, définis comme Principes plantarum par Linné, à cause de leur port majestueux et leur épaisse couronne de feuilles, représentent une des plus grandes familles d'angiospermes monocotylédones.Ils sont également appelés Arecaceae, selon les règles de la nomenclature scientifique, exigeant que le nom de la famille dérive de celui du genre le plus représentatif (dans le cas présent, c'est le genre Areca).

Ce sont donc des monocotylédones ligneuses constituant la famille des Arecaceae. Jusqu'en 1987,1es scientifiques estimaient le nombre des espèces entre 2500 et 3000, réparties dans plus de 200 genres (selon Watson & Dallwitz, plus de 2500 espèces réparties en plus de 200 genres). Plusieurs tentatives de classification ont été effectuées sans trop de réussite, du fait de la complexité que constitue ce groupe.

En 1973, la première classification sérieuse et reconnue fut celle du Dr H. E. Moore Jr (du L.H. Bailey Hortorium NY USA), qui a consacré sa vie à l'étude des palmiers.

Des études plus récentes (1987) menées par deux grands chercheurs, John Dransfield (du jardin botanique Royal de Kew en Grande-Bretagne) et Nathalie Uhl (du L.H. Bailey Hortorium NY USA), ont précisé de manière plus formelle et structurée, la classification du Dr Moore. Une nouvelle nomenclature a été définie structurant la classification du niveau supérieur jusqu'aux genres.

On estime aujourd'hui que la famille des palmiers compte environ 2800 espèces dans 190 genres.

Les palmiers, très largement répandus dans les régions intertropicales, font partie intégrante de l'écosystème tropical. Un grand nombre d'espèces poussent dans les forets pluvieuses tropicales, au niveau de la canopée et dans la strate arborescente inférieure.

Ils se développent aussi dans des endroits humides comme les marais, à proximité des mangroves et sur les rives des fleuves.11s croissent également dans les forets semi-arides et arides de plaines. Dans la cordillère des Andes, on les rencontre à plus de 3.000 mètres d'altitude.

Les oasis, notamment au Sahara, ont aussi leurs espèces. Les régions les plus riches sont l'Amérique tropicale -surtout l'Amazonie - et les Indes Orientales. Les moins riches sont l'Afrique et l'Asie continentales. La Polynésie possède beaucoup de genres spécifiques.

L'Europe, riche en palmiers durant l'Ere Tertiaire, accueille actuellement seulement deux espèces spontanées : le Phoenix theophrasti (dattier de Crète), endémique de cette île et le Chamareops humilis (le palmier nain ou palmierdoum) réparti dans le bassin méditerranéen occidental.

Pour celles et ceux désirant affiner la connaissance des espèces peu courantes, il existe une référence incontestée sur les palmiers : Genera Palrnarum : Damsfield et Uhl, Allen Press, 1.987.

Le tableau ci-après concerne la classification la plus largement acceptée.

Description

La plus grosse graine, la plus longue feuille et la plus grande inflorescence du règne végétal sont produits par des palmiers.

La plante n'a pas un tronc véritable mais un stipe. Le stipe se caractérise essentiellement par l'absence de croissance en épaisseur – pas de cambium (ou méristème secondaire), contrairement au tronc des arbres dicotylédones.

SOUS-FAMILLE TRIBU SOUS-TRIBU NOMBRE DE GENRES ET
EXEMPLES DE GENRES (NOTAMMENT)
Coryphoideae Corypheae Thrinacinae 14 Chamaerops, Trachycarpus,
Rhapidophyllum, Thrinax, Rhapis,
Trithrinax, Chelyocarpus, Cryosophila,
ltaya, Schippia, Coccothrinax, Zombia
  Livistoninae 12 Acoelorraphe, Brahea,
Washingtonia, Serenoa,
Livistona, Colpothrinax, Copernicia
  Coryphinae 4 Nannorrhops, Corypha,
Chuniophoenix, Kerriodoxa
  Sabalinae 1 Sabal
Phoeniceae   1 Phoenix
Borasseae Lataniinae 4 Latania, Borassus,
Borassodendron, Lodoicea
  Hyphaeninae 3 Hyphaene, Medemia, Bismarckia
Phytelephantoideae     3 Phytelephas, Ammandra, Palandra
Nypoideae     1 Nypa
Arecoideae Caryoteae   3 Arenga, Caryota, Wallichia
Iriarteeae Iriarteinae 4 Iriartéa, Iriartiella,
Dictyocaryum, Socratea
  Wettiniinae 2 Wettinia, Catoblastus
Podococceae   1 Podococcus
Areceae Oraniinae 2 Orania. Halmoorea
  Manicariinae 1 Manicaria
  Leopoldiniinae 1 Leopoldiana
  Malortieinae 1 Reinhardtia
  Dypsidinae 1 Dypsis
  Euterpeinae 6 Euterpe, Prestoa,
Oenocarpus, Neonicholsonia, Hyospathe
  Roystoneinae 1 Roystonea
  Archontophoenicinae 7 Archontophoenix, Rhopalostylis,
Hedyscepe, Chambeyronia
  Cyrtostachydinae 1 Cyrtostachys
  Linospadicinae 4 Howea, Linospadix,
Laccospadix, Calyptrocalyx
  Ptychospermatinae 9 Ptychosperma, Veitchia,
Balaka, Drymophloeus
  Arecinae 8 Areca, Pinanga,
Gulubia, Hydriastele
  Iguanurinae 27 Iguanura, Dictyosperma,
Palagodoxa, Lepidorrhachis
  Oncospermatinae 8 Oncosperma, Nephrosperma,
Verschaffeltia, Deckenia
  Sclerospermatinae 2 Marojejya, Sclerosperma
Cocoeae Beccariophoenicinae 1 Beccariophoenix
  Butiinae 8 Butia, Cocos, Syagrus,
Jubaea, Lytocaryum, Parajubaea,
Allagoptera, Polyandrococos
  Attaleinae 1 Attalea
  Elaeidinae 2 Hais, Barcella
  Bactridinae 6 Bactris, Aiphanes, Acrocomia,
Gastrococos, Desmoncus, Astrocaryum
  Geonomeae 6 Geonoma, Calyptronoma,
Calyptrogyne, Pholidostachys,
Welfia, Asterogyne
Calamoideae Calameae Ancistrophyllinae 3 Laccosperma, Eremospatha
  Eugeissoninae 1 Eugeissona
  Metroxylinae 2 Metroxylon, Korthalsia
  Calamineae 8 Calamus, Salacca,
Daemonorops, Eleiodoxa
  Plectocomiinae 3 Plectocomia, Myrialepis, Plectocomiopsis
  Pigafettinae 1 Pigafetta
  Raphiinae 1 Raphia
  Oncocalaminae 1 Oncocalamus
Lepidocaryeae   3 Lepidocaryum, Mauritia, Mauritiella
Ceroxyloideae Cyclospatheae   1 Pseudophoenix
Ceroxyleae   5 Ceroxylon, Juania, Ravenea, Orianopsis
Hyophorbeae   5 Hyophorbe, Chamaedorea, Gaussia,
Synecanthus, Wendlandiella

 

Le plus grand de tous les palmiers : le Ceroxylon quindiuense (le palmier-cire) pousse jusqu'à 3000 mètres d'altitude dans les An des et le stipe peut atteindre 60 mètres de hauteur et plus. Le plus petit de tous les palmiers : le Syagrus lilliputiana, du Paraguay atteint à peine 15 cm de hauteur à maturité. Le Calamus muelleri, un palmier grimpant d'Australie, à des stipes de plus de 180 mètres de longueur.

Le diamètre du stipe est assez constant de la base jusqu'au bouquet de feuilles terminales.il peut néanmoins varier en fonction, notamment, des changements climatiques affectant le développement du végétal.

Le stipe n'est pas ramifié, sauf dans quelques rares exceptions (Hyphaene thebaica). La surface du stipe est parée de traces losangiques laissées par la base du pétiole des feuilles tombées.

Il peut être très fin, très court (espèces acaules telles que Phoenix acaulis). D’autres encore ont des stipes rampants. On les considère comme palmiers grimpants.

Il dénombre environ 600 espèces de palmiers grimpants, dans 15 genres distincts (Calamus, Calospatha, Ceratolobus, Chamaedorea, Daemonorops, Desmoncus, Eremospatha, Korthalsia, Laccosperma, Myrialepis, Oncocalamus, Plectocomia, Plectocomiopsis, Pogonotium et Retispatha - David L Jones, Palms throughout the world). Ils ont tous des feuilles pennées. Leurs stipes (ou plutôt

- cannes) peuvent atteindre plus de 180 mètres de longueur. Presque toutes les parties de la plante possèdent des épines crochues permettant aux palmiers de grimper dans les arbres environnants. Les Calamus ou palmiers rotang sont les plus connus. Ils servent à la fabrication des fameux meubles en rotin.

Le feuillage, en fonction du végétal ou de l'âge de celui-ci, peut se trouver sur toute la hauteur du stipe ou être réuni au sommet de la plante. Il est composé de grandes feuilles coriaces appelées palmes, pouvant atteindre, elles aussi, de très grandes dimensions.

Les feuilles des végétaux arborescents sont disposées en spirale dense au sommet du tronc et forment une touffe apicale de feuilles. Chez les espèces arbustives ou grimpantes, elles sont disposées en alternance le long du stipe.

Les dimensions sont variables : de quelques dizaines de centimètres chez le Chamaedorea à 10 mètres chez le Roystonea avec 22 mètres et plus chez le Raphia taedigera.

Ces dimensions, très impressionnantes, demandent une très grande élasticité du stipe et une résistance considérable des racines.

Les feuilles sont formées d'un limbe initialement entier puis subdivisé en sections rigides : Pinnules.

Il existe :

-des feuilles palmées, avec le limbe en éventail formé de pinnules toutes insérées dans l'apex du rachis ;

-des feuilles palminervées, avec le limbe en éventail constitué de pinnules insérées dans la partie terminale du rachis qui forme ainsi une nervure proéminente sur le limbe ;

-des feuilles pennées ou bipennées, avec des pinnules insérées sur les côtés du rachis.

Les pinnules présentant un ou plusieurs plis, peuvent être linéaires, en arête de poisson. Pointues ou tronquées, celles qui sont inférieures sont fréquemment transformées en épines.

Le pétiole : rachis est robuste, de consistance ligneuse, quelquefois épineux, dont la) base engaine le tronc, formant dans quelques cas (Archontophoenix) une colonne cylindrique dite couronne.

Les inflorescences sont grandes et ramifiées, généralement composées de panicules racémeuses ou d'épis, occasionnellement en forme de spadice, enveloppées et protégées par une ou plusieurs bractées,ditesspathes,de consistance coriace ou ligneuse et qui, avec l'accroissement de l'inflorescence, restent localisées à la base.

Elles se développent habituellement parmi les feuilles, parfois au-dessus ou au-dessous de celles- ci. Elles sont isolées ou multiples. Chez quelques palmiers grimpants, comme le Calamus, l'inflorescence peut se transformer en un organe allongé, semblable à un fouet muni d'épines recourbées vers le bas, alors appelé fléau et qui a la fonction de favoriser l'ancrage de la plante.

Les fleurs sont petites, régulières, sessiles ou pédonculées, solitaires ou groupées sur le même pédoncule, généralement peu visibles, de couleur jaune-verdâtre. Elles peuvent être unisexuées sur le même individu (plante monoïque) ou sur individus différents (plantes dioïques) ou bisexuées.

Chez certaines espèces, un même individu porte soit des fleurs unisexuées, soit des fleurs bisexuées (plantes polygames).

Les fleurs femelles sont plus grandes et moins nombreuses que les fleurs mâles (plus petites et en plus grand nombre).

Le Corypha umbraculifera est un immense palmier d'Asie tropicale créant à la fin de sa vie et au milieu de ses palmes une inflorescence gigantesque de plus de 6 mètres de hauteur et pouvant porter plus de 10 millions de fleurs.

Le fruit est une baie (Phoenix) ou une drupe (Cocos). Habituellement, une seule loge fécondée poursuit le développement, tandis que les autres régressent, ainsi le fruit n'a qu'une seule graine.

La pollinisation est essentiellement anémogarne c'est la raison pour laquelle la plante produit une grande quantité de pollen.

Des espèces entomogames existent également. La plante libère un parfum pour attirer les pollinisateurs.

Les graines des palmiers (de 1 à 3) sont très riches en substances de réserve, surtout de nature lipidique (graisses et huiles) et protéinique. Dans certains cas, l'endosperme a une forme singulièrement dure. Il est alors repris comme ivoire végétal et est employé pour des travaux sculptés ou, jadis, pour la confection de boutons.

La plus grande et grosse graine : celle du Lodoicea maldivica (Coco-fesse des Seychelles-Coco des Maldives ou encore Coco de mer) a la forme d'une double noix de coco, d’ou son nom commun, et peut peser jusqu'à 20 kilos.

Economie et utilisation

Les palmiers sont des végétaux plus qu'utiles dans l'économie agricole des pays des zones tropicales.

Toutes les parties de la plante sont employées de manière très variée. Les fruits comme les noix de coco ou les dattes, font partie des aliments de base des populations vivant sous les tropiques.

Le bois des stipes permet la fabrication des planchers, des murs et les feuilles la couverture des maisons.

Les représentants les plus importants de cette famille sur le plan économique : le cocotier, genre Cocos- les palmiers à huile, genres Elaeis et Orbignya - le palmier-dattier, genre Phoenix - le palmier à raphia, genre Raphia - le palmier à bétel (plante grimpante de l'Inde dont on mâche les feuilles - Masticatoire à base de feuilles de bétel),genre Areca- le palmier à cire, genre Copernicia - le palmier à ivoire, genre Phytelephas - le palmier à rotin, genre Calamusles palmiers à sucre, genre Caryota et Arenga.

Pour compléter les usages:

-alimentaire dattes, sucre, vin de palme, coprah, sagou (fécule), choux palmiste (cœur de palmier), huile de palme ;

-thérapeutique-médical noix (la noix d'arec, improprement appelée noix de bétel, est le fruit du palmier à bétel Areca catechu. Elle est consommée dans de nombreux pays d'Asie sous forme d'une préparation à mâcher appelée bétel). Sang-dragon (le sang-dragon est une substance résineuse rougeâtre utilisée comme pigment dans la préparation de vernis et d'encres. On l'utilise notamment pour vernir les violons. Il est aussi utilisé pour teindre le marbre et le plâtre ainsi que pour la photogravure et l'émaillage. La médecine traditionnelle chinoise l'emploie pour contrôler la douleur et les saignements et pour aider à cicatriser les blessures et les contusions).

Les baies de Serenoa sont utilisés (industriellement) pour lutter contre l'adénome prostatique ;

-industriel - cire de palmier, fibres textiles (raphia, rônier, crin végétal), rotin pour vannerie. ivoire végétal...

-ornemental parcs et jardins (à planter ou en pots), PLANTES D'APPARTEMENT.

Ce dernier usage permettra, dans le prochain NJ, d’expliquer l'utilisation du groupe des palmiers essentiellement en intérieurs avec les conditions d'adaptation, les soins à apporter, les emplacements adéquats ...

 

Culture sous toile

Claudy Renaers délègue de notre régionale a tenté cette année la culture de pomme de terre.

Après avoir ameubli le sol et placé la toile pratiquer des trous dans la toile et planter les pommes de terre. Eviter au maximum de piétiner la toile.

A première vue les rendements son identique à la culture traditionnel

Voici les photos

23 avril

Etat de la parcelle à la plantation -  6 lignes de pdt sous voile et 3 lignes de pdt plantation traditionnelle

13 mai

Etat de la parcelle les pdt sont sorties de terre

31 mai

Etat de la parcelle

26 juillet

Récolte découverte et non arrachée  reste 3 lignes à arracher, toujours sous toile)

Ligne avant arrachage (pratiquement pas de pdt verdies)

Récolte 3 lignes de pdt plantation normale et 3 lignes de pdt plantation sous voile rendement identique