Mise à jour : 08/02/2009 12:59:56 |
Les plantes aromatique ( 24 - 09 - 08 )
Multiplication des fraisiers ( 18 - 09 - 08 )
Le Crocosmia ( 08 - 08 - 08 )
La berce du Caucase ( 07 - 08 - 08 )
Azalées - Rhododendrons - Bruyères (Erica) ( 28 - 07 - 08 )
Conseils pratiques pour l’utilisation du compost dans un petit jardin ( 28 - 07 - 08 )
Les plantes aromatiques ont depuis longtemps joué un rôle essentiel dans l'assaisonnement des préparations culinaires. Actuellement, elles demeurent toujours d'actualité grâce à leurs multiples qualités : saveurs, odeurs ou vertus médicinales.
Elles ont aussi un effet décoratif certain dans les parcelles ornementales. On les associe volontiers aux espèces ornementales assurant à la fois un complément et une protection.
Elles ne demandent qu'une petite surface condimentaire, de préférence près de la cuisine. Sur les balcons d'appartements, elles se complaisent en pots dans un mélange de terre et de terreau.
Quelques plantes aromatiques fréquemment cultivées
La ciboule
(Allium fistulosum, liliacées) est une plante vivace originaire d'Asie aux longues feuilles cylindriques, creuses qui dégagent une odeur d'oignon. Elle se multiplie par semis au printemps ou par division de souche en mars ou en octobre.La ciboulette
(Allium schoenoprasum, liliacées) est une plante vivace originaire des régions montagneuses de l'Europe occidentale aux feuilles fines, effilées, très odorantes. Elle fleurit abondamment, donnant de jolies fleurs roses au sommet des tiges. Elle se multiplie aisément par éclats de touffe. Cette plante est très cultivée chez nous et se coupe fréquemment pour éviter la floraison.L'aneth
(Anethum graveolens, apiacées) est une plante annuelle originaire du sud de l'Europe. Ses feuilles sont très divisées en segments étroits et allongés, ses petites fleurs jaunes produisent des grains brun clair. Elle se multiplie par semis dans des situations chaudes et ensoleillées. Elle est à la fois cultivée pour ses feuilles qui aromatisent les salades et pour ses graines qui parfument les cornichons, les poissons et les ragoûts.Le cerfeuil
(Anthriscus cerefblium, astéracées) est une plante annuelle originaire du Moyen-Orient. Il se multiplie par semis au printemps. Les feuilles récoltées fraîches parfument les soupes et les légumes. Elles sont incorporées en fin de cuisson afin de préserver leur arôme délicat.L'estragon
(Artemisia dracunculus, astéracées) est une plante vivace buissonnante originaire d'Asie centrale. Les tiges dressées portent des feuilles allongées très odorantes. Il se multiplie par division de touffe au printemps. Il préfère des sols légers, frais et secs. Les tiges sont utilisées fraîches mais elles peuvent se conserver dans le vinaigre ou dans l'huile.Le raifort
(Cochlearia rusticana, brassicacées) est une plante vivace à racine épaisse et charnue originaire du sud-est de l'Europe ; les feuilles de base sont très grandes. Les racines sont râpées et dégagent une saveur forte et piquante. Au printemps, il se multiplie par tronçons de racines. Il préfère les sols frais profonds et humifères. Les racines râpées servent à relever les préparations culinaires, elles peuvent être conservées dans du vinaigre.La coriandre
(Coriandrum sativum, apiacées) est une plante annuelle originaire d'Asie occidentale à feuillage finement découpé et aux fleurs blanches produisant des petits fruits aromatiques. Elle se multiplie au printemps par semis en plein soleil. Les feuilles servent de condiment pour les salades, les légumes, les soupes. Les grains récoltés à la fin de l'été sont conservés au sec pour aromatiser les plats.Le laurier-sauce
(Laurus nobilis, lauracées) est un arbuste à feuilles persistantes, très odorantes originaire des régions méditerranéennes. Il se multiplie par bouturage de pousses semi-aoûtées et préfère une exposition chaude bien protégée des vents du Nord. Souvent, il est cultivé en pot dans une véranda. Les feuilles fraîches ou séchées servent à parfumer les sauces et les ragoûts.Les menthes
(Mentha spp., labiacées) sont des plantes vivaces à souches traçantes, aux feuilles très odorantes, spontanées en Europe. Elles se multiplient par division de touffes et peuvent devenir très envahissantes. Les feuilles fraîches ou séchées parfument agréablement les sauces, les boissons, les desserts.Le basilic
(Ocimum basilicum, lamiacées) est une plante annuelle au feuillage très odorant originaire de l'Inde. Il se sème chez nous à l'intérieur en mars ou en avril et est mis en place au jardin en mai ou en juin. Il exige une situation chaude et ensoleillée à l'abri des vents froids. Il préfère un sol léger et riche. Les feuilles fraîches parfument les salades, les crudités, les sauces et la soupe au «pistou».La marjolaine
(Origanum majorant', labiacées) est une plante à tiges dressées de couleur rouge qui porte des feuilles arrondies très odorantes. Elle provient du sud-ouest asiatique. Elle se reproduit par semis au printemps dans un sol léger et sec, en situation chaude et bien ensoleillée. Les feuilles fraîches ou séchées parfument agréablement les sauces, les soupes et les marinades.Le persil
(Petroselinum crispum, apiacées) est une plante bisannuelle aux feuilles très découpées originaire d'Asie occidentale. Il se multiplie par semis au printemps dans un sol frais, léger et riche en humus. Il apprécie la mi-ombre. La germination des graines est très lente, elles sont trempées _avant le semis. Les feuilles parfumées se récoltent selon les besoins pour garnir les plats de crudités, les omelettes et dans les soupes.Le romarin
(Romarinus officinalis, labiacées) est un arbrisseau des milieux arides du Midi méditerranéen à feuilles persistantes, très odorantes. Il se sème au printemps ou se bouture à l'étouffée en été, il supporte les sols pauvres, arides et calcaires et aime le plein soleil. Il craint les fortes gelées. Les feuilles de l'année aromatisent de nombreux plats et sont considérées comme stimulantes et digestives.La sauge
(Salvia officinalis, labiacées) est une plante vivace, ligneuse à feuilles très odorantes, originaire comme le romarin des régions méditerranéennes arides. La sauge se multiplie par semis, par division de touffes, par bouturage ou par marcottage. Elle est cultivée en plein soleil et préfère les sols légers et riches. Les feuilles séchées, récoltées avant floraison, aromatisent de nombreux plats. L'infusion de feuilles de sauge est stimulante, digestive et antisudorale.La pimprenelle
(Sanguisorba minor, rosacées) est une plante vivace à feuilles en rosettes, fréquente dans les prés et talus secs de nos régions. Elle se sème en place en été, dans un endroit ensoleillé, elle s'accommode à la plupart des sols. Ses feuilles se récoltent toute l'année et s'utilisent comme le persil.La sarriette
(Satureja ssp., labiacées) est une plante à tiges poilues portant des feuilles très odorantes. La sarriette de jardin (Satureja hortensis) est une plante annuelle méditerranéenne et la sarriette de montagne (Satureja montana) est vivace dans les coteaux arides méditerranéens. Elle se sème au printemps, en plein soleil, dans les jardins. Les feuilles fraîches parfument agréablement les salades et les grillades.Le thym
(Thymus vulgaris, labiacées) est une plante vivace ligneuse aux petites feuilles aromatiques, spontanée dans les lieux méditerranéens arides. Le thym se multiplie surtout par division de touffes, il préfère le plein soleil et les sols légers, bien drainés. Les tiges de thym parfument les soupes, les sauces, les légumes et les grillades. Elles peuvent se conserver au congélateur sans perdre leur parfum. L'infusion de thym est digestive, calmante et expectorante.Les associations heureuses avec les légumes
Certaines plantes sont installées en mélange afin de profiter pleinement de leurs influences bénéfiques et réciproques. L'aneth adore la présence du chou, mais se porte mieux loin des carottes.
Le basilic favorise la croissance des tomates et curieusement en améliore le goût.
Le cerfeuil peut être planté avantageusement près des radis.
La ciboulette aime la présence des carottes.
L'estragon ainsi que la marjolaine favorise le développement des courgettes.
Le persil est favorable aux asperges, au maïs et aux tomates.
Le romarin avoisine favorablement le chou, les haricots, les carottes et la sauge.
La sauge améliore la production des fraises et des tomates mais ne satisfait pas les oignons.
La sarriette améliore la croissance et la saveur des haricots, des oignons et des concombres.
Le thym favorise l'aubergine, la pomme de terre et la tomate.
Utilisation en cuisine
Utilisez les plantes fraîchement récoltées afin qu'elles livrent tous leurs arômes. Elles sont incorporées aux aliments au dernier moment, car elles pourraient perdre leur saveur au cours de la cuisson, une exception néanmoins pour le thym, le laurier et le romarin. Il ne faut pas utiliser trop d'aromates, 3 à 4 suffisent amplement.
Les plantes aromatiques (basilic, thym, estragon) parfument les huiles et décorent merveilleusement les plats.
Les fleurs des plantes aromatiques peuvent aussi orner nos assiettes.
Les fleurs d'aneth ont le même parfum que les feuilles et ornent les salades, poissons et sauces.
Le basilic offre des fleurs sucrées, avec un arôme de clous de girofle.
Les fleurs bleues ou rosées de la bourrache sont très décoratives avec un goût de concombre.
Les fleurs violettes de la ciboulette servent à garnir tous les plats.
Les fleurs jaunes du fenouil sont utilisées pour garnir saumon, salades, potées.
Les fleurs de lavande ont des utilisations multiples : vinaigrettes, infusions, desserts et crèmes. Elles servent aussi pour aromatiser les grillades ou pour parfumer les potages.
Les petites fleurs d'origan s'utilisent avec le poisson et le poulet.
Les fleurs d'angélique parfument délicieusement boissons et desserts.
Les plantes aromatiques au jardin d'agrément
Les plantes aromatiques colorées sont très recherchées, leurs feuillages attrayants animent le jardin pendant une grande partie de l'année.
Le thym, la sauge aux feuilles colorées et le basilic rouge se combinent merveilleusement avec les autres plantes d'ornement et même avec les variétés potagères.
Elles peuvent convenir à toutes les orientations. Ainsi, les plantes appréciant le soleil comme le thym, la sauge, la lavande, la marjolaine, le basilic, la sarriette et l'hysope seront implantées au sud. La partie orientée au nord sera occupée par la ciboulette, la valériane et la camomille. Quand à l'est et à l'ouest, ils seront réservés à l'aneth, à la bourrache, au persil et à la mélisse.
Certains jardiniers font preuve de créativité en les installant selon des compositions originales sur des buttes circulaires ou à l'intérieur de spirales.
Pour la multiplication en plein air : les pieds - mères en plants frais sont installés en septembre. Au printemps suivant, les hampes florales sont coupées pour renforcer la croissance des plants.
Récolter les stolons :
Soit en août (pour des plants frais), qui est un stolon à racines nues ou en motte, pour une plantation au champ de production de fraises. Un plant frais de bonne qualité présente plusieurs feuilles non abîmées et un chevelu racinaire abondant + 10 cm, de couleur blanchâtre.
Soit en novembre - décembre (pour des plants frigo), qui est un plant à racines nues ou en motte, qui sont mis en frigo à -1° voir -2° C, jusqu’ à la plantation. Placés en caisses dans un emballage plastique et triés selon le diamètre des rhizomes. Ces plants fournissent une récolte quelques semaines après plantation.
Production de plants frigo en motte (trayplant).
La parcelle de multiplication est utilisée comme champ de trayplant.
Un plastique noir et une toile couvrent le sol, les plateaux ou tray, sont des plaques en polypropylène noir contenant 9 alvéoles coniques.
Un dispositif de cannelures empêche les racines des plants de tourner dans le pot, les plateaux sont munis de petits pieds pour assurer un bon drainage des pots et le substrat est un mélange de tourbe blonde grossière et de perlite.
L’avantage principal est qu’ils ne souffrent pas des conditions d’arrachage comme les autres plants puisqu’ils gardent leurs radicelles intactes, sans lésions dues à l’arracheuse ou à l’état du sol etc.
Pourquoi la variété ELSANTA ?
Elsanta, est une variété intéressante en culture retardée, qu’il est aussi possible de replanter toutes les trois semaines, de façon à étaler la production.
C’est une variété exigeante mais lorsque l’on plante des plants frigo, le cycle végétatif est plus court et les maladies ont moins de temps pour s’installer et donc, il y a moins de risques de pertes de production.
Les variétés remontantes, ANAÏS, CHARLOTTE, ANABELLE, sont intéressante à plus d’un point : elles sont vigoureuses, peu sensibles aux maladies et portent des fruits de gros calibre, fermes et brillants, de haute qualité gustative.
Ces variétés au beau feuillage et au goût de fraise des bois.
Une gamme variétale intéressante de plants de fraisiers pour le créneau ornemental.
L’exigence d’une haute qualité phytosanitaire des plants doit être la priorité pour une production réussie.
« Juteuse, savoureuse, succulente, rafraîchissante », dégustez-la en amateur éclairé !
Crocosmia ou Montbretia
Les Montbretia cultivés au jardin sont des Crocosmia de jardin » (Crocosmia x crocosmiiflora).
Le Montbretia doit son nom au botaniste Montbret et serait un hybride issu du croisement de 2 espèces de Crocosmia.
C'est une plante vivace de la famille des iridacées, originaire d'Afrique tropicale.
L'organe souterrain est rustique et se présente sous la forme d'un bulbe (cor-mus).
Celui-ci a la faculté de constituer de nombreux autres bulbes pendant la bonne période d'activité.
Les feuilles sont élancées comme celles du glaïeul (feuilles lancéolées) et s'agencent en une touffe disparaissant l'hiver (feuillage caduc).
Les fleurs apparaissent de fin juin jusque début septembre. Elles sont disposées en épis sur des hampes florales de 40 à 100 cm. Les couleurs sont jaunes, orange, rouges, toujours flamboyantes.
Pour les amateurs de semis, les fruits sont verts, légèrement globuleux et modérément déformés.
Quelques espèces, cultivars hybrides et variétés
- Crocosmia masonorum
Les feuilles sont effilées, vert moyen. Les fleurs sont dressées, rouge orangé, en épis arqués. Atteint jusqu'à 50 cm de hauteur.
-Crocosmia 'Lucifer'
Plante bulbeuse vigoureuse sous forme de touffe. Les feuilles sont érigées, d’un vert vif, en forme d'épée. A la mi-été, apparaissent les épis horizontaux, denses fleurs rouge intense de 5cm, en forme d'entonnoir sur des hampes florales légèrement arquées. Peut atteindre 100 cm de hauteur.
-Crocosmia 'George Davison'
Il se couvre de fleurs jaunes en été. Le placer pour égayer le lieu du jardin le plus fréquenté pendant la bonne saison. Il se couvre de boutons floraux orangés qui deviennent jaunes en s'ouvrant.
- Crocosmia Buttercup 'Buttercup'
A la fin de l'été, ce Crocosmia s'orne de fleurs jaune orangé éclatantes.
- Crocosmia 'Carmine Brillant'
Fleurs orange vif carminé, orientées vers le bas, à pétales larges de 4-5 cm.
-Crocosmia 'Emily McKenzie'
Plante robuste formant une touffe, à feuilles basales érigées, bronze, en forme d'épée. Les épis denses sont composés de grandes fleurs orangé vif, orientées vers le bas, à pétales larges de
4-5 cm, en forme d'entonnoir, marquées d'acajou à la base.
-Montbretia (Crocosmia) x crocosmiiflora-'Solfaterre'
Plante bulbeuse robuste formant une touffe, à feuilles basales érigées, bronze, en forme d'épée.
A la mi-été, les épis denses offrent des fleurs jaune abricot de 3 cm en forme d'entonnoir.
- Montbretia (Crocosmia) 'Dusky-Maiden'
Plante robuste formant une touffe, à feuilles basales érigées, bronze sombre. A la mi-été, épis denses de fleurs orange brunâtre en forme d'entonnoir.
-Montbretia (Crocosmia) 'Norwich-Canary'
Plante robuste formant une touffe, à feuilles basales érigées, vertes.
A la mi-été, épis denses de fleurs jaune orangé en forme d'entonnoir.
- Montbretia (Crocosmia) 'Star-of –the-East'
Plante robuste formant une touffe, à feuilles basales érigées, bronze.
A la mi-été, épis denses de grandes fleurs orange pur en forme d'entonnoir.
Pour en énumérer d'autres : Crocosmia 'Bressingham blaze' - Crocosmia aurea - Crocosmia 'Bressingham Beacon' - Crocosmia 'Citronella' - Crocosmia 'Emberglow' - Crocosmia 'Firebird' - Crocosmia 'Fire King' - Crocosmia 'James Coey' - Crocosmia 'Jenny Bloom' - Crocosmia pottsii 'Her Majesty' -Crocosmia'Walberton Red' ...
Les nouveaux hybrides diffèrent par leur taille, la couleur de leur floraison et leur rusticité.
La rusticité varie de -5°C à -15°C suivant les variétés.
La culture
Une terre ordinaire, légère, fraiche, humifère et bien drainante. Il est conseillé d'ajouter du sable pour augmenter la capacité drainante du sol.
S'adapte bien aux sols légèrement acides et légèrement alcalins.
Les bulbes, de calibre 8/10 cm, sont plantés au printemps à 5-8 cm de profondeur.
Un apport au printemps de matière organique bien décomposée augmentera la floraison.
Opter pour une exposition ensoleillée ou mi-ombre.
Effectuer une plantation groupée pour embellir l'effet.
Les bulbes ont une certaine rusticité et peuvent rester en place. Les Crocosmia proposés dans nos commerces sont généralement rustiques mais, par précaution, nettoyer la surface du sol en automne et placer une protection de feuilles mortes.
Les plantes conservées en place se déploieront pour former de grosses touffes, notamment en se semant sur place. Ne pas supprimer les fleurs lorsqu'elles fanent.
Les bulbes peuvent être sortis de terre avant l'hiver. Les entreposer comme les cormes de glaïeuls.
Cette plante est rustique de -5°C à - 15°C suivant les variétés.
Il se pourrait que les plantes soient attaquées par des gastéropodes (limaces). Les prélever et les déplacer dans un lieu où ils pourront continuer leur vie.
La multiplication
La multiplication du Crocosmia se réalise après la floraison ou en début de printemps. Diviser les touffes en prélevant les bulbes excédentaires pour les installer dans un autre endroit.
L'amateur peut facilement semer des graines ; les plantes issues de cette opération demanderont 3 ans de culture avant de fleurir.
La plante se ressème sur place au printemps.
Guy Van Michel (dit Valet)
http://lecia-jardin.skynetblog.be/post/4676998/jai-la-passion-du-crocosmia
La berce du Caucase, toxique, occasionne des brûlures graves.Le ring de Bruxelles en est envahi
Le simple contact d'une feuille peut déclencher la brûlure. Invasive, néfaste et toxique, la berce du Caucase est actuellement en pleine prolifération en Région bruxelloise. Cette gigantesque plante exotique envahit aujourd'hui les champs, les terrains vagues et le ring de Bruxelles après avoir été aperçue au littoral, en Région wallonne et dans les Fourons.
Le Jardin botanique national de Belgique met donc le pays en garde : la sève de la berce du Caucase occasionne de graves brûlures. Un jardinier distrait qui travaille sans gants peut ainsi être gravement brûlé, de même que les enfants qui utilisent parfois la tige creuse de la plante comme sarbacane ou pis, comme longue-vue, explique sa porte-parole, Brigitte Vermaelen.
C'est donc équipés d'épaisses combinaisons, protégés des pieds à la tête, munis de gants et de visières que les jardiniers doivent se débarrasser comme ils le peuvent de la berce du Caucase en sectionnant la racine environ 10 cm sous le niveau de la terre pour ensuite arracher la plante.
'Il importe de répéter l'opération à chaque repousse, conseille le Jardin botanique. La plante s'affaiblit et finit par disparaître. Le contact direct avec la sève est indolore. La brûlure ne commence qu'après 15 minutes, voire deux heures. La victime ne se rend pas compte du danger. Sa peau risque de rester sensible aux rayons ultraviolets pendant des années.'
La berce du Caucase (de son nom latin Heracleum mantegazzianum), peut atteindre 5 mètres de hauteur tandis que ses feuilles, semblables à celles d'une carotte sauvage, peuvent faire 3 mètres de largeur.En cas de brûlure, appelez sans tarder le Centre antipoison au
070/245.245 de jour comme de nuit.
Azalées - Rhododendrons - Bruyères (Erica)
Texte coordonné par R.DALOZE - technicien horticole
Azalées
A. mollis : feuillage caduc
A. japonica : feuillage persistant
Rhododendrons
R. praecox : comme son nom l’indique , espèce à floraison précoce.
R. hybrides à grandes fleurs, période de floraison étalée.
Botanique
Rhododendron : ce genre appartenant à la famille des ericaceae est composé de plus de 350 espèces généralement à feuilles persistantes.
Deux rhododendrons sauvages sont à l’origine des azalées japonaises appelées satsuki.
Il s’agit de Rhododendron indicum (ou Lateritum ou Kawa Satsuki = Satsuki de rivière) et Rhododendron eriocarpum (ou Tamurae ou Maruba Satsuki = Satsuki à feuilles rondes).
Le nom Rhododendron vient du grec rhodon « rose » et dendron « arbre », littéralement "arbre à rose".
Dans le langage courant, on appelle "rhododendron" les espèces à grosses fleurs et "azalée" les espèces à petites fleurs mais toutes appartiennent bien au genre "Rhododendron". « source semences du Puy »
Les azalées sont dorénavant classées parmi les rhododendrons. On distingue principalement les azalées à feuilles persistantes, de la famille des japonaises, trapues, à petites feuilles rondes et floraison abondante capable de masquer le feuillage, et les azalées à feuillage caduc, dans des coloris très variés et, qui plus est, parfois très parfumées
Culture en pleine terre-Conseils
Les rhododendrons et azalées sont et restent, malgré de nombreux succès de culture en plein soleil, des plantes d'ombre ou tout au moins, on peut dire qu'ils cherchent une demi-ombre. Plus la feuille est grande, plus la plante a besoin d'ombre. Quelques variétés à petites feuilles de la série Rhodo lapponicum supportent bien le soleil.
On évite tout sol calcaire. A noter que R. hirsutum croit dans sol neutre. Le rhodo ferugineum est commun dans les Alpes et Pyrénées pousse dans les rocailles. Son nom provient du fait de la couleur rouille à la face inférieure de ses feuilles.
Dans une terre ordinaire de jardin, on obtient l'indispensable degré d'acidité par addition de terre de bruyère ou de tourbe. En général, on compte 1 à 2 kg de tourbe pour un pied de rhododendron, 0,5 à 1 kg pour une azalée, suivant la grosseur. Autrement on peut retenir qu'il convient d'utiliser, à peu près, une quantité de tourbe égale à la terre que l'on a retirée du trou préparé pour recevoir la plante On mélange cette terre à cette tourbe et on utilise ensuite le mélange pour la plantation. Avant de procéder à la plantation, on trempera les rhodos et azalées (vendus en mottes ou en pots ) dans de l'eau pendant une demi-heure ou même plus, pour que la motte soit tout à fait fraîche. Planter de telles plantes pourvues d'une motte sèche, c'est aller à un échec certain.
Pour le choix de l'emplacement, on fera bien attention d'éviter les vents, le plus possible, car ils dessèchent l'air et le sol, deux choses que les plantes ne supportent absolument pas. Tout fossé creusé entre les plantes qui ont des racines en surface est dommageable. Par contre en automne, on étalera du feuillage entre les plantes.
Non seulement parmi les profanes, mais fréquemment aussi parmi les jardiniers, persiste le point de vue erroné que les rhododendrons et azalées ne peuvent pousser qu'en terre de bruyère tourbeuse et qu'il est absolument nécessaire de reconstituer un tel sol. L'expérience nous montre qu'un sol sableux, léger et humifère, bien additionné de terreau de feuilles, offre aux plantes les conditions de croissance les plus favorables.
En effet, les plantes issues de cultures sur milieux tourbeux nécessitent un traitement spécial, trop souvent de telles plantes dépérissent bientôt après la plantation.
Là où l'humidité fait défaut, il est nécessaire d'arroser amplement, ce qui est indispensable en particulier avant l'hiver, car de nombreux rhodos meurent dans cette saison du fait de la sécheresse de leurs mottes. Aussi y a-t-il avantage à arroser pendant cette période, les jours où il ne gèle pas.
En pépinière, les rhodos et azalées reçoivent une taille de formation.
Si l'on veut obtenir, en permanence, des plantes d'un certain âge à riche floraison, il faut enlever les ombelles défleuries : la formation de graines affaiblirait tellement les plantes qu'elles ne pourraient qu'à peine fleurir l'année suivante. L'apport d'engrais est également important, mais uniquement pour les espèces à grandes fleurs et leurs variétés ainsi que pour les espèces qui poussent vigoureusement.
Grâce aux engrais, surgit une éruption particulièrement riche de boutons. On doit procéder avec beaucoup d'attention, car l'on peut faire plus de mal que de bien. Autrefois, on utilisait le purinage.
L’application des engrais débute 6 semaines après la plantation et il faut les cesser dès que les bourgeons terminaux sont formés. Des sols secs doivent être arrosés avant et après application des engrais. ( type d’engrais 7-7-15 + magnésie à raison de 5 kg /100 m2 ; soit un engrais de type 7-7-7 avec complément de Patenkali ).
Le Rhodo est une plante toxique.
Liens utiles.
http://planthardiness.gc.ca/ph_spp.pl?genusid=1000233&lang=fr
http://www.aujardin.info/plantes/rhododendron.php
http://www.rhododendron.fr/publications.htm
Ce lien vous propose de prendre connaissance des dizaines d'articles écrits par le Président fondateur de la Société bretonne du Rhododendron. Autorisation est donnée aux Associations de les publier. Cliquez sur le lien publication.
Les bruyères (à floraison printanière et estivale )
Culture en pleine terre – Conseils
Comme toutes les plantes à feuilles persistantes, la bruyère doit être plantée avec une motte. Nous plantons le plus souvent chez nous, dès le printemps, en sols acides. Distances de plantation de 20 à 30 cm en fonction de la vigueur des plants. Les plantes en pot offrent souvent une motte dure et sèche, mouillez-la.
Soins : évitez la sécheresse, car celle-ci présente un grand danger. Enrichissez le terreau de plantation de corne moulue ou de sang séché si la plante paraît faible (selon La Rochefoucauld).
Le plus souvent, des apports de compost et de tourbe, lors de la plantation sont suffisants. Trop d’engrais entraîne des pousses désordonnées au détriment des coloris du feuillage et de la floraison.
Les bruyères poussent fort bien sans aucune taille à l’état sauvage. Cependant celle-ci est fort utile à plusieurs égards. La taille préserve l’aspect compact. Elle permet ainsi de conserver plus longtemps une plante au port jeune et buissonnant. Elle favorisera une meilleure floraison. Le bois qui a fleuri est épointé, on taille dans le vieux bois.
Conseils pratiques pour l’utilisation du compost dans un petit jardin
(Source DGRNE - Ministère de la Région wallonne)
Vous avez un jardin moyen (de 30 à100 m2), optez pour le bac ou silo à compost
Le principe est le même que celui du compostage en tas. Il est adapté également aux grandes quantités de déchets organiques et il a l’avantage d’être un peu plus simple et plus propre.
1. Construire un conteneur
Il s’agit de fabriquer deux conteneurs (ou plus) de compostage accolés. Ces conteneurs peuvent être construits avec des planches brutes, en réutilisant par exemple des palettes de bois, des piquets de clôture et les déchets organiques
2. Vous avez un petit jardin (moins de 30 m2) : le fût à compost
Lorsqu’on ne dispose que d’un petit jardin, et qui plus est d’une cour et que la quantité de matières à composter par le ménage est réduite, il est possible néanmoins de réaliser un compost de qualité qui pourra servir par exemple pour des bacs à fleurs.
Utiliser le compost pour les cultures de légumes.
Mélanger le compost à la couche superficielle du sol, sur 7 à 10 cm de profondeur, de préférence au début du printemps.
1. Pour les espèces ou variétés pour lesquelles les besoins en éléments nutritifs sont importants telles que pommes de terre, choux, tomates, poireaux, cornichons, céleris, maïs ou potirons, utiliser de 4 à 8 kg au m2.
2. Si les besoins en éléments nutritifs sont moyens comme pour les laitues, épinards, endives, carottes, oignons, betteraves rouges, navets, fenouil ou ail, utilisé de 2 à 4 kg au m2.
3. Lorsque les besoins sont moins importants comme pour les haricots, petits pois, radis, fraises ou plantes à fleurs, utilisé de 1 à 2 kg au m2.
4. Le compost peut aussi être utilisé comme paillis de 2 cm d’épaisseur à étendre entre les légumes dont on consomme les fruits, comme les tomates, les concombres ou les poivrons.
A savoir :
Grâce à la couleur sombre du compost, le sol se réchauffe plus rapidement après l’étalement du compost sur le sol au printemps.