Cercle horticole

Mise à jour : 08/02/2009 12:59:56

Table des matières     Info

 

 

LES PALMIERS : UNE MODE ( 20-07-07 )

L’ARUM D’ETHIOPIE ( 20-07-07 )

LES PALMIERS : UNE MODE

Les palmiers sont des arbres majestueux, qui nous rappellent nos vacances passées dans les pays du Sud et leur apparition dans les jardineries de la Belgique, nous surprend sans aucun doute.

Nous pensons d’emblée à leur sensibilité au gel, à leur développement spectaculaire et à leur exigences en ce qui concerne l’humidité et la température atmosphérique.

Sans doute méconnaissant la richesse botanique de la famille des palmiers dont les exigences occupent, avec succès, des milieux climatiques très différents.

Selon certains, le palmier le plus rustique est : Trachycarpus fortumei qui résiste entre -15° et -18 ° C., à la condition de disposer d’un sol bien drainé.

Le Chamaerops eccelsa et le Phoenis canariensis sont également des palmiers résistants au gel jusque -10°C., si le sol est sec et à l’abri des vents froids.

Le propriétaire de ces plantes, en Belgique, devra prendre toutefois la précaution de les protéger pendant l’hiver.

Chez nous, il est préférable de les cultiver en pots à l’intérieur de nos habitations pendant la mauvaise saison.

Il existe des variétés naines qui font bel effet dans les halls et dans les salons chauffés.

Quelques palmiers d’intérieur 

Palmier nain  Chamaedorea elegans 

Ce petit arbuste originaire du Mexique et du Guatemala, est une plante d’intérieur idéale car il accuse un très faible développent tout en présentant un port élégant aux feuilles d’une grande souplesse.

Il lui faut plusieurs années pour atteindre sa hauteur maximale de 1 M.

Il fleurit à un âge avancé en produisant des petites fleurs d’un jaune vif.

Il demande une lumière vive sans soleil direct et une T. de 18 à 20° C l’été et de 15 à 17 °C l’hiver.

Il y a lieu de maintenir le substrat humide (1/3 de terreau, 1/3 de sable et 1/3 de terre de jardin).

Palmier nain  Chamaerops humilis

C’est le seul palmier d’origine d’Europe. Les feuilles forment de grands éventails. Les pétioles sont couverts d’un duvet blanc et d’épines acérées.

Il pousse très lentement pour atteindre en pot 40 cm de hauteur mais il se développe davantage en largeur. Il supporte aisément la sécheresse et une température minimale de -5°C.

Palmier dattier  Phoenix canariensis

Le palmier dattier est originaire d’Afrique et d’Asie. Il peut être cultivé en appartement dans des grands bacs pour une période limitée.

Il présente des jolies palmes retombantes, arquées, se développant sur un tronc renflé. Les pinnules peuvent se terminer chez certaines variétés par des pointes dangereuses pour les enfants.

Il supporte le plein soleil et la température hivernale ne devrait pas descendre en dessous de 4 °C pour une bonne tenue de la plante.

L’arrosage doit être abondant en été lorsque la plante est placée en plein soleil sur une terrasse et modéré en hiver. Il est conseillé de pulvériser régulièrement les plantes en été. Le rempotage des jeunes plantes est conseillé chaque année dans un mélange de terreau et de terre de jardin.

C’est également une plante d’orangerie passant l’hiver dans un local très clair et parfaitement éclaire pour être mise au jardin lorsque les beaux jours sont de retour.

Palmier à chanvre  Trachycarpus fortunei

Il est planté en pleine terre dans les régions tempérées du monde avec des hivers assez vifs. Il est actuellement disponible dans nos jardineries. Il est originaire de Chine et du nord de l’Inde. Les feuilles d’un vert foncé sont palmées et forment une couronne arrondie.

Ce serait le palmier le plus rustique, il préfère néanmoins un endroit ensoleillé ou régulièrement ombragé.

Le Trachycarpus, sont des plantes dioïques (pieds mâles et pieds femelles séparés. Ils demandent un arrosage abondant en été et un sol riche et acide. Ils détestent les climats excessivement chauds et secs, lorsqu’ils sont cultivés en pleine terre. Pour la plantation en en jardin abrités, ce palmier est préféré aux plantes moins rustiques.

Palmier jupon  Washingtonia filifera

Cette espèce originaire de Californie et du Mexique est également présente dans nos jardineries. Il porte des feuilles palmées munies de filaments blanchâtres très allongés et bouclés. Il supporte des températures jusqu’à -8 à -9 °C en hiver.

Il est aussi exigeant quant à la qualité du substrat et demande des arrosages copieux en été. Au niveau des appartements, il est défavorisé par sa croissance rapide.

Palmier kentia  Howeia belmoreana

Originaire du Pacifique, il constitue un magnifique palmier d’appartement aux feuilles pennées retombantes de 2m de long.

Il ne nécessite pas beaucoup de lumière mais il se développe mieux avec un éclairement suffisant.

Il exige un bon arrosage en été et une pulvérisation fréquente des feuilles. Utilisez toujours de l’eau de pluie, car cette plante ne supporte pas le calcaire.

Ce n’est pas une plante à installer à l’extérieur en été, les températures ne doivent pas descendre de 14°C le jour et 12°C la nuit.

 

L’ARUM D’ETHIOPIE (Calla ou Richardia)

cultivé en pleine terre.

Origine :

L’arum d’Ethiopie (Zantedeschia aethiopica) serait originaire d’Afrique du Sud.

Botanique :

D’un point de vue botanique, il appartienty à la famille des Aracées et au genre Zantedeschia. Il est aussi connu sous les noms de Calla ou Richardia

Il développe un rhizome qui produit des hampes florales creuses et rigides qui se terminent par une grande fleur blanche en fourni d’entonnoir évasé qui entoure un épi de couleur jaune.

Les larges feuilles d’un vert foncé sont aussi très décoratives.

Placé dans un milieu qui lui convient, l’arum peut atteindre une taille imposante soit 90 cm de hauteur.

Sa floraison s’étale de mai à juillet. Mais lorsque les conditions climatiques lui sont favorables, il peut parfois déjà fleurir en avril.

Il existe aussi un arum jaune à feuillage taché de blanc qui est un hybride au port compact ne dépassant pas 60 cm. De hauteur.

On peut aussi découvrir divers cultivars aux fleurs roses en dégradés de pourpre.

Exigences :

L’arum est exigeant quant à la qualité du sol. Il demande, pour se développer normalement une terre riche, profonde et humide.

Dans certaines régions au climat chaud et humide, il est installé avec succès en bordure des ruisseaux permanents où prospère au-delà de toute espérance.

Sa culture en plante semi- aquatique peut donc être envisagée.

L’exposition adéquate : on donne la préférence aux endroits bien ensoleillés et à l’abri des vents.

Culture :

La plantation aura lieu au printemps à une profondeur de 15cm et à 25 cm de distance entre les plantes. Pour réussir votre culture, pensez en permanence que l’arum exige une terre humide et riche. Pendant la période de végétation, des arrosages copieux et fréquents sont indispensables.

Pour la fertilisation, on choisira de préférence des engrais organiques à action lente. Plusieurs applications seront réalisées au cours de la période de floraison.

L’arum d’Ethiopie craint le gel, il faudra nécessairement le protéger pendant l’hiver. Dès que les gelées seront annoncées, on rabat la végétation à 10 cm du sol. On recouvre les plantes à l’aide de paille sèche et d’un voile de protection est déployé et maintenu en place par quelques pierres.

L’arum est donc rester en place dans le jardin grâce à un paillage de protection.

Lorsque le gel n’est plus à craindre, on enlève la paille et les parties présentant un peu de pourriture.

Art floral :

Les arums sont fréquemment utilisés en composition florale car ils se maintiennent longtemps et permettent des montages spectaculaires.

Ils donnent également un bel effet sous la forme d’un bouquet placé dans un vase de grandes dimensions.