Cercle horticole

Mise à jour : 28/03/2009 11:58:09

 

Table des matières     Info

 

Somptueux camélias   Wisteria

Connaissez-vous Walter von Saint-Paul

Liqueur de fleurs de Seringa   Fraise-melon, un beau mariage

Somptueux camélias

Je ne connais personne qui reste insensible au charme du camélia. Il est vrai que cette plante réunit nombre de qualités très appréciées des jardiniers : un feuillage persistant et d'un vert brillant, un port sublime et des fleurs qui ne le sont pas moins. Si durant de nombreuses années les arbustes ont paru quelque peu délaissés, on ne peut pas nier qu'à l'heure actuelle ils connaissent un net regain de popularité. Et ce n'est que juste. Alors, pleins feux sur ces merveilles végétales !

Les premiers camélias ont été introduits en Angleterre il y a presque 300 ans par un médecin établi à l'époque sur la côte orientale de la Chine. Beaucoup plus tard, en 1808, ils firent leur apparition en France et plus précisément dans le jardin de Malmaison (Hauts-de-Seine) où séjournait l'impératrice Joséphine. Ils avaient été ramenés de Londres par le gantois Charles de Bast. Nous parlons bien entendu ici des fameux Camellia japonica.

Linné et les camélias

Le Camellia fut dénommé ainsi par Linné en 1737. Il était dédié au frère Georg Kamel (1661-1706) qui était pharmacien au collège des Jésuites à Manille. Toutefois, et contrairement à ce que l'on pourrait s'imaginer, cette majestueuse plante ne lui pas été décernée parce qu'il correspondait avec Linné ni parce qu'il aurait ramené des spécimens en Europe. En fait la dénomination proposée par l'illustre naturaliste suédois se justifie par le fait que le frère Kamel avait décrit la flore de l'île de Luçon et dévoilé la façon de faire le thé. En créant le genre Camellia, Carl Von Linné souhaitait simplement séparer les espèces dites "à thé" de celles qui étaient exclusivement cultivées pour leurs fleurs.

Petite leçon de géographie... et de rusticité

Il existe diverses espèces de camélias mais seules certaines sont bien connues chez nous. Le Camellia reticulata provient des forêts de pins et des fourrés du Yunnan (Chine). Il n'est pas rustique dans nos régions bien qu'il puisse résister à des températures de l'ordre de -10°C. Le Camellia japonica quant à lui pousse principalement dans les bois des collines de Honshu, Shikoku et Kyushu au Japon. Le Camellia japonica peut être classé parmi les plus rustiques si l'on ne considère que les variétés à fleurs simples. Puisque l'on parle des variétés du C. japonica, sachez qu'il en existe plus d'un millier de par le monde mais que seulement une bonne centaine sont réellement commercialisées. Le Camellia cuspidata, comme le C. reticulata, est aussi originaire de Chine et plus précisément des régions du Sichuan et d'Hubei. Il adore les sous-bois clairs qui laissent filtrer suffisamment de lumière sans toutefois l'exposer aux violents rayons solaires. Le Camellia fraterna, chinois également, est rarissime. Très fragile, il ne supporte pas le froid. Le Camellia saluensis fleurit en mai sur les versants des montagnes volcaniques au nord-ouest de Tenchung et dans la vallée du fleuve Bleu en Chine. Du point de vue rusticité, il ne tolère pas des températures inférieures à -10°C. Par contre ce qui est intéressant à son sujet, c'est qu'il est un des parents des réputés Camellia x williamsii. L'autre parent de ces beautés végétales est le Camellia japonica. Parmi les Camellia x williamsii, nous citerons 'Spring Misty' et ses tendres fleurs rosées: Bowen Bryant' aux fleurs d'un rose plus prononcé. Tous deux résistent à du -15°C en situation abritée des vents froids bien entendu. Le Camellia sasanqua nous vient du Japon où il côtoie souvent un beau conifère dénommé Cryptomeria. Cette espèce a été introduite chez nous au début du 19erne siècle. Il subit sans rechigner des températures proches des -15°C. 11 a montré également une bonne résistance face aux chutes de neige. Quant aux fortes chaleurs, il les supporte si on prend soin de l'arroser abondamment. Le Camellia sasanqua dépasse rarement chez nous la taille de 3 à 4 mètres. Ses fleurs sont précoces et, aspect non négligeable, agréablement parfumées. Nous terminerons notre rétrospective des camélias par le Camellia tsaii. Géographiquement, on le rencontre dans le Yunnan, en Birmanie et au nord du Viêtnam. Peu connu, il produit des fleurs blanches assez nombreuses. Il n'est pas très rustique (- 5°C).

Avoir des camélias dans son jardin

Les camélias craignent nettement plus les vents froids, les chutes de neige et l'humidité stagnante du sol que les gelées. Les spécimens résistant à du - 15°C ne sont pas rares. Les spécialistes en camélias disent toujours que, ces beautés de la Nature périssent surtout par leurs racines et c'est parfaitement exact. Les racines perdent leur résistance naturelle dès que la terre qui les entoure atteint des températures inférieures à - 4°C. Afin de vous permettre d'accueillir dans votre jardin ce végétal hors du commun, il y a forcément quelques règles bien précises à respecter. Tout d'abord, vous devrez, si possible, installer votre protégé contre un mur ombragé ou dans un sous-bois bien aéré et relativement clair. Attention cependant de ne pas les planter sous les arbres dont le développement racinaire est imposant (marronniers, tilleuls, peupliers,...).L'exposition Ouest leur convient à merveille. Comme les camélias sont des adeptes des terres acides, il sera nécessaire de les placer dans de la terre de bruyère pure ou dans un mélange de terre de bruyère (1/2), de bon terreau (1/4) et de terre de jardin non calcaire (1/4). La période de plantation correspond quasiment à celles des autres arbustes : de mi-octobre à avril. Les deux ou trois premières années de plantation, n'oubliez pas de les arroser copieusement avec de l'eau de pluie. L'eau du robinet n'est vraiment pas à conseiller : elle est beaucoup trop dure dans nos régions. Avant l'arrivée des premiers grands froids, couvrez le sol avec une bonne épaisseur de paille ou de feuilles mortes. Vous protégerez de la sorte les fragiles racines du Camellia. Si les camélias ne nécessitent normalement pas de taille, vous pouvez quand même de temps à autre (mais certainement pas tous les ans) supprimer certaines branches mal placées ou inesthétiques. Le but de la taille d'un Camellia est de lui «refaire une beauté » et uniquement cela. La taille se pratiquera toujours au printemps. Même si ces plantes ne sont pas très gourmandes, il est bon au début du printemps de leur apporter un peu d'engrais complet. Rarement malade, le Camellia ne nécessite aucun traitement préventif. Si des pucerons font leur apparition, le purin d'orties ou à défaut un insecticide à base de pyrèthre ou de roténone sera d'une grande utilité.

Marc Knaepen

Camélia x williamsii « double » : ne dirait-on pas des fleurs de soie ?

Camélia japonica 'Betty Sheffield', superbe variété avec ses fleurs roses et ses étamines jaune d'or

 

Wisteria

Nom français : glycine

Famille des Fabacées

Les glycines sont des arbustes sarmenteux à longues tiges volubiles qui atteignent plusieurs mètres, jusqu'à 25 m dans certains cas.Plante très populaire, les fleurs papilionacées, violacées apparaissent en mai en de multiples et longues grappes pendantes, 25 cm et plus, nées sur le bois de l'année précédente, elles s'épanouissent toutes ensemble et produisent un effet magnifique tout en dégageant un parfum discret. Les fruits (gousses) renferment deux ou trois graines mais ils sont rares sous nos climats.

Le genre Wisteria comprend une dizaine d'espèces originaires de Chine, de Corée et du Japon. Elles furent introduites en Europe vers 1830 et très demandées pour la garniture des grands murs des châteaux et des maisons bourgeoises.

Wisteria sinensis -glycine de Chine

Cette espèce très vigoureuse, 10 m et plus, même jusqu'à 25 m est la plus répandue.

Les tiges s'enroulent autour du support dans le sens des aiguilles d'une montre.

Feuilles de 30 à 40 cm composées de 9 à 13 folioles.

Plusieurs cultivars :

W.s. 'Alba' fleurs blanches

'Prolific' bleu

'Blue Saphir' bleu soutenu.

Wisteria floribunda -glycine du Japon

Espèce moins vigoureuse, 4 m avec des feuilles composées de 13 à 19 folioles.

Les rameaux s'enroulent autour du support dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.

Fleurs parfumées de 15 à 30 cm s'épanouissant de façon échelonnée.

Plusieurs cultivars :

W.s. 'Alba' blanc

'Rosea'

'Domino' bleu lilas

'Honbeni' violet rose

'Shiro noda' blanc

'Violacea Plena' violet double.

Exigences

Rustiques, les glycines aiment les expositions ensoleillées et poussent dans la plupart des sols. Les sols trop calcaires provoquent la chlorose.

Elles demandent un vaste emplacement, murs, treillages, pergola, arbres morts où elles puissent se développer sans contraintes. Elles supportent la pollution.

On peut palisser les tiges soit verticalement mais aussi horizontalement, elles s'enroulent elles-mêmes autour du support. On doit éviter la proximité des descentes de gouttières en zinc ou en plastique qui seront écrasées.

Chaque partie de la glycine est toxique, attention pour les enfants; c'est la raison pour laquelle on ne peut pas la planter dans les plaines de jeux.

Les glycines semblent parfois bouder les premières années après la plantation; prenons patience, lorsqu'elles démarrent elles font des tiges de 3 à 4 m en un an.

Taille

La taille des glycine est très importante, tout d'abord elle consiste à limiter les longs rameaux en les taillants à plus ou moins 25 cm en septembre - octobre parfois plus tôt s'ils dérangent.

Les rameaux florifères sont taillés à environ 25 cm en février - mars.

Pendant toute la période de végétation, on doit surveiller le développement des rameaux.

Multiplication

Marcottage par couchage des longues tiges en automne et prélèvement des jeunes.

 

 

Connaissez-vous Walter von Saint-Paul ?

Non ? Le baron Walter von Saint-Paul est celui qui a découvert le ... Saintpaulia, qu'on connaît mieux sous le nom de « violette du Cap ». C'était en 1892. Depuis lors, cette plante est sans conteste une valeur sûre parmi les plantes d'intérieur.

Saintpaulia ionantha est le nom scientifique complet de la plante. Et savez-vous ce que signifie en grec ionantha ? Qui a des fleurs comme les violettes. Tout simplement. Facile de culture si on respecte ses exigences, le Saintpaulia fleurit très longtemps et peut vivre de nombreuses années dans nos maisons, nos appartements.

Peu ou beaucoup de lumière ?

La violette du Cap est une amoureuse de la lumière mais n'apprécie pas les ardents rayons du soleil estival. Durant la période hivernale, les Saintpaulia devront être placés devant une fenêtre exposée plein sud ou à la limite à l'est ou à l'ouest. L'exposition nord est absolument à proscrire. Dès qu'arrive le mois de mars, le soleil est plus généreux et peu déjà provoqué des brûlures au feuillage des violettes du Cap. Il est alors grand temps de les changer de place ! Idéalement, les plantes prendront la direction d'une fenêtre à l'est. Elles y resteront jusqu'à la fin du mois de septembre avant de reprendre leurs « quartiers d'hiver ». A noter que les Saintpaulia à feuilles panachées sont nettement plus exigeantes en lumière que les variétés à feuilles vertes.

Terminons avec ce petit truc très simple à appliquer : les plantes ayant souvent tendance à pousser plus du côté de la fenêtre que du côté intérieur de la maison ce qui peut les rendre inesthétiques, il suffit de les tourner d'un quart de tour chaque jour.

Température et humidité

La violette du Cap est originaire de régions où règnent des températures élevées : plus de 30°C durant la journée et jamais moins de 18-19°C durant la nuit. Pas de problème donc dans nos intérieurs généralement surchauffés ! Hélas qui dit intérieurs surchauffés dit aussi forte sécheresse de l'air et les Saintpaulia n'aiment pas ce manque d'humidité ambiante : la floraison est moins belle et moins abondante, les feuilles ont tendance à se recroqueviller. Que faire ? On utilisera une soucoupe dans laquelle on placera une couche de gravier. (Ou de billes d'argile) et qu'on remplira d'eau. Le pot de Saintpaulia sera ensuite posé sur le gravier sans que la base du pot soit en contact avec l'eau. L'eau de la soucoupe va s'évaporer de manière progressive et créer autour de la plante un microclimat humide favorable à la bonne croissance du végétal.

Que dire des arrosages ? Deux écoles s'affrontent sur la bonne manière d'arroser les violettes du Cap. La première affirme qu'il n'y a aucun risque à arroser en surface à condition de le faire le matin. En pratiquant de la sorte, la plante a le temps de « sécher » avant la nuit et les risques de voir apparaître des maladies, de la pourriture sont quasiment nuls. La deuxième école ne jure que par l'arrosage par capillarité c'est-à-dire qu'on laisse tremper le pot dans une soucoupe emplie d'eau pendant une heure. L'eau remonte progressivement dans le terreau et abreuve la plante. Quelle est la meilleure méthode ? Personnellement j'estime que les deux manières de procéder sont valables. A vous donc de choisir ! Encore une précision : on n'arrosera la violette du Cap que quand le substrat est sec en surface car des arrosages trop fréquents auraient vite fait de tuer la plante.

Faut-il donner un engrais aux Saintpaulia ? En pleine période de croissance, la violette du Cap apprécie l'apport d'engrais. Une fois par mois, lors d'un arrosage, vous lui apporterez donc un engrais « Spécial plantes d'intérieur à fleurs », engrais que vous trouverez dans la plupart des jardineries. Ne donnez jamais d'engrais lorsque la plante est en période de repos.

N'oubliez pas le rempotage !

Il est bon de vérifier chaque année l'état de la motte de votre Saintpaulia. Si vous constatez que les racines encombrent complètement l'intérieur du pot, qu'elles sont enchevêtrées, cela signifie qu'il est temps de procéder au rempotage. La meilleure période pour effectuer ce travail est sans nul doute le printemps. Le pot peut être en plastique ou en terre cuite mais il devra être parfaitement propre voire désinfecté et surtout pas démesuré par rapport à la grandeur de la plante car la violette du Cap aime se sentir un peu à l'étroit. Que va-t-on utiliser comme substrat ? Les professionnels conseillent le mélange suivant : 1/3 bonne terre de jardin (la terre des taupinières par ex.), 1/3 tourbe et 1/3 sable du Rhin mais on peut aussi opter pour un terreau pour plantes d'intérieur.

Encore quelques conseils bien utiles ...

Les feuilles de la violette du Cap se couvrent facilement de poussières ce qui les rend parfois grisâtre et inesthétiques. On pourra éliminer ces poussières en utilisant un petit pinceau. Si vos plantes sont cultivées correctement, vous aurez très peu de problèmes de maladies ou de ravageurs. Néanmoins il est prudent de surveiller régulièrement l'éventuelle apparition d'acariens (attention : ils ne sont pas visibles à l'œil nu vu leur très petite taille), de cochenilles farineuses (principalement sur le revers des feuilles puisque ces bestioles semblent ne pas apprécier la lumière), des pucerons et de traiter en conséquence. Parmi les maladies pouvant affecter vos Saintpaulia, nous retiendrons les deux plus fréquentes : la moisissure grise et le mildiou. On les évitera facilement en gardant une bonne aération entre les plantes.

 

Liqueur de fleurs de Seringa

Si vous avez la chance de côtoyer de «grands anciens», prenez un peu de temps et ne vous privez pas du plaisir de les questionner sur leur jeunesse car vivre au présent et préparer l'avenir nécessitent la connaissance du passé.

En cuisine essayez de découvrir leur «savoir-faire» pour ensuite le faire savoir dans l'objectif de préserver et de transmettre de délicieuses et parfois surprenantes recettes afin d'apprécier le goût des bonnes choses de la terre.

Pour notre part, nous avons été très surpris et étonnés de découvrir cette liqueur à base de fleurs de seringat (ou seringa suivant l'Académie française) magnifique arbuste à fleurs (Fig.1) qui enchante les haies et rehausse les massifs de buissons ardents.

1. Recette

- 150 grammes de fleurs de seringa

- 100 grammes de sucre en poudre

- 0,25 litre d'alcool pour fruits à 40°

2. Préparation

- Récoltez les fleurs (Fig.2) au moment de la pleine floraison; généralement en juin.

C'est l'opération la plus longue et au cours de la cueillette chassez les petites mouches ou insectes qui se trouvent à l'intérieur des fleurs; attirés qu'ils sont par le parfum très odorant.

- Placez les fleurs dans un saladier ou un bocal à large bord et pesez la quantité de sucre en poudre (Fig.3).

- Mélangez les fleurs au sucre en poudre (Fig.4).

- Couvrez le saladier ou le bocal d'un linge (Fig.5) et laissez macérer toute une nuit.

- Mesurez et versez la quantité d'alcool (Fig.6).

- Bien mélanger (Fig.7) et laissez reposer une heure environ.

- Passez au tamis (Fig.8) en pressant légèrement les fleurs pour récupérer un maximum de jus.

- Filtrez le jus avec un entonnoir muni d'un filtre à café (Fig. 9).

- Laissez reposer quelques jours en bouteille bouchée et consommez enfin avec modération une liqueur légèrement ambrée au goût très parfumé.

 

 

Fraise-melon, un beau mariage ?

Soupe de fraise-melon (Pour 1 melon)

Ingrédients :

- 350 g de fraises pas trop grosses

- 1 melon Charentais ou de Cavaillon

- 25 cl de Sauternes

- 50 g de sucre en poudre

- le jus d'1/2 orange

Préparation

Coupez le melon en deux et éliminez les pépins. Formez des petites boules ou des petits dés avec la chair.

Lavez les fraises, équeutez-les.

Dans un plat mettez les boules ou dés de melon ainsi que les fraises. Saupoudrez avec le sucre en poudre, le jus d'orange et le Sauternes. Laissez macérer pendant 24h au frigo en remuant de temps en temps.

Servez très frais dans des coupelles.

 

Melon farci aux fraises (Pour 1 melon) Ingrédients

Ingrédients :

- 1 melon de Cavaillon ou Charentais

- 10 g de sucre en poudre

- le jus d'1/2 citron

- 5 cl de Sauternes

- 50 g de fraises pas trop grosses

- 50 g de framboises

- 1 grappe de groseilles rouges

Préparation :

Coupez le dessus du melon qui servira de couvercle. Eliminez les pépins et formez des petites boules avec la chair. Gardez le melon évidé et le couvercle au frigo.

Lavez les fraises, équeutez-les.

Dans un plat, mettez les boules de melon, les fraises, les framboises, le sucre, le jus de citron et le Sauternes. Laissez macérer au frais pendant une heure, mélangez de temps en temps.

Remplissez le melon évidé avec les fruits macérés. Arrosez de jus. Egrenez la grappe de groseilles sur le dessus et recouvrez du couvercle. Servez bien frais.