Cercle horticole

Mise à jour : 08/02/2009 12:59:56

Table des matières     Info

 

Qui a craché sur mes plantes

La passion des champignons

LES BULBES A FLORAISON PRINTANIERE

Tapisser un talus   Le long d’une allée

Pourquoi suis-je dirigeant d'une société horticole

GELEE ROYALE   La greffe en écusson

LA MULTIPLICATION DES GROSEILLIERS A GRAPPES ET MAQUERAUX

Les œufs d’hiver de quelques parasites   Les parasites du bois

Le framboisier

La culture du raisin de table en plein air   Les greffes du printemps

Analyse de terre   Sachez chauler !   La laitue

Comment lutter contre l'aoûtat dans les pelouses

 

Qui a craché sur mes plantes ?

Vous observez actuellement sur certaines plantes des petits amas de mousse blanche, rappelant l’aspect de la salive. Cette mousse est produite par une petite cicade, (petit insecte de la même famille que la mouche blanche) dont la larve se cache sous cet amas. Les dégâts sont peu importants.

Romarin attaqué par l'aphrophore écumeuse

 

La passion des champignons

Si nous profitions de cette saison froide qui n'est pas favorable à la poussée des champignons pour faire une synthèse sommaire sur les différentes formes de champignons et nous familiariser un peu avec ces noms qui sont courants dans le vocabulaire des mycologues, mais que le profane ne maîtrise pas toujours.

Les champignons ont une morphologie très variée. Nous ne saurions pas les présenter tous ici sur une même page, mais voici un tableau des formes de carpophores (partie visible sortant du sol) des différents types de champignons qui sont les plus courants dans nos régions, avec un nom de spécimen le plus représentatif de cette forme.

Les champignons non comestibles et mortels

L'AMANITE PHALLOIDE.

Champignon de taille moyenne poussant en général dans les forêts de feuillus, souvent en groupe.

C'est le champignon le plus dangereux de tous.

Description.

- Chapeau de forme globuleuse au sortir de la volve (jeune), mais s'étale rapidement pour être convexe, puis étalé ; de 4 à 14 cm de diamètre.

De couleur jaunâtre teintée d'olivâtre, parfois presque blanc, mais pratiquement toujours vert en son centre.

- Pied de 5 à 13 cm de haut et de 10 à 18 mm de diamètre, s'épaississant vers le bulbe de base, qui est lui-même enserré dans une volve en forme de sac enfoncée dans le sol et qui s'est déchirée pour l'ouverture.

Il porte au sommet un bel anneau blanc, solide, marqué d'une dentelure légèrement verdâtre sur les bords.

Chair blanche, faiblement teintée de jaunâtre sous la cuticule du chapeau. Odeur agréable.

- Lames libres, serrées et blanches.

- Sporée blanche.

L'AMANITE PRINTANIERE.

Se distingue de l'amanite phalloïde uniquement par son chapeau d'un blanc pur et la marge lisse. Elle est aussi redoutable que cette dernière.

 

L'AMANITE VIREUSE.

Qui est plus rare. Son chapeau est blanc pur, lisse, visqueux par temps de pluie, satiné par temps sec. Marge avec débris floconneux. Souvent dissymétrique et penché, d'odeur fétide.

Le pied devient creux et est parfois courbé, de surface pelucheuse.

L'anneau est mince et fragile, irrégulier et souvent incomplet.

Les champignons non comestibles et dangereux

L'AMANITE PANTHERE (amanita pantherina).

Occupe en Europe la deuxième place après l'amanite phalloïde quant au nombre d'intoxications qu'elle provoque.

L'accroissement du nombre d'accidents par cette amanite est le résultat de la cueillette de l'amanite rougissante ou de l'amanite épaisse, qui, elles sont comestibles.

Une connaissance superficielle amène souvent le mycophile imprudent à la confusion fatale. Heureusement l'empoisonnement par cette dernière est dangereux mais rarement mortel. Il peut toutefois aller jusqu'au coma.

Description.

- Le chapeau de 6 à 10 cm de diamètre est brun ocré à marge sillonnée. Il est parsemé de résidus verruqueux blancs.

- Le pied blanc de 9 à 13 cm de haut et de 10 à 15 mm de diamètre a un anneau retombant.

- Le bulbe basal forme des bourrelets caractéristiques à la marge (faux anneaux).

- Les lamelles sont blanches et typiquement arrondies vers la marge.

L'AMANITE TUE-MOUCHES

(Amanita muscaria).

Le plus joli des champignons de nos forêts, qui est regrettablement souvent illustré dans les livres pour enfants est si attirant avec son chapeau rouge vif couvert de flocons blancs, pourrait bien être un des plus anciens hallucinogènes dont l'homme ait fait usage.

L'amanite tue mouches est ainsi appelé à cause de l'utilisation qu'on en a faite pendant des siècles pour tuer les mouches. On laissait tout simplement les champignons mélangés avec du sucre sur une assiette. Les mouches venaient s'intoxiquer d'elles-mêmes et succombaient aux propriétés insecticides de ce champignon.

L'empoisonnement provoqué par ce champignon est dangereux mais pas mortel. Il provoque des malaises hallucinogènes, des vomissements, des troubles visuels et des vertiges.

Attention, l'anneau d'une amanite peut être absent car dévoré par les limaces.

Les empoisonnements par les champignons

Un certain nombre de Champignons supérieurs sont toxiques, plusieurs même mortels.

Les champignons mortels En France, tous les empoisonnements mortels par les Champignons ont été provoqués par trois espèces d'Amanites : l'Amanite phalloïde (G), l'Amanite printanière (H), l'Amanite vireuse. Toutes trois ont une volve qui entoure la base du pied, un anneau et des lamelles blanches. Vous devez donc rejeter tous les Champignons qui présentent ces caractères. Il faut prendre soin de déterrer soigneusement le pied d'un Champignon que l'on récolte, sinon la volve peut passer inaperçue.

Comment se présentent les empoisonnements par les Amanites ? Les premiers symptômes apparaissent au plus tôt 6 heures après l'ingestion des Champignons. En moyenne, on observe un délai de 12 heures (1). On cite même des cas où les premiers troubles ne se manifestèrent que 40 heures après la consommation des Champignons.

Ces troubles sont de deux sortes

- Troubles gastro-intestinaux (douleurs stomacales et abdominales, vomissements, coliques, diarrhées).

- Troubles nerveux (état de prostration, d'anxiété).

Ils s'accompagnent de sueurs abondantes, d'une soif ardente. Les extrémités se refroidissent, des crampes contractent les mollets. Après des périodes où le mal semble régresser, la mort survient au bout de 5 à 6 jours, parfois même après 20 jours de souffrance.

Quels sont les poisons contenus dans les Amanites ? On en distingue trois principaux la phalline, l'amanitine et la phalloïdine.

La phalline attaque les globules rouges. Mais elle est détruite par la cuisson et ne joue pas, en général, un rôle important dans les empoisonnements.

L'amanitine détruit également les globules rouges et, de plus, fait baisser le taux de glucose dans le sang (hypoglycémie). Le glucose est un aliment indispensable pour nos tissus, et sa disparition du sang entraîne des troubles très graves, parfois mortels. On pense que l'amanitine est responsable des effets les plus apparents de l'intoxication.

La phalloïdine provoque la dégénérescence graisseuse du foie et des hémorragies du tube digestif.

Le médecin devra donc lutter contre ces différents poisons et surtout surveiller le cœur du malade : en effet, la mort survient souvent par défaillance cardiaque.

(1) Pour plus de détails voir « Petit atlas des Champignons » par H. Romagnesi. Tome III (Éditions Bordas).

Il existe un sérum (voir manuel de 3e, page 246) destiné à détruire les toxines dans le sang des empoisonnés. Il a été mis au point en 1925 par le Docteur Dujarric de la Rivière, à l'institut Pasteur de Paris. Ce sérum doit être utilisé frais et, bien entendu, le plus rapidement possible après l'apparition des symptômes.

On lutte contre l'hypoglycémie par des injections intraveineuses d'une solution de glucose à 40 pour 1 000. L'absorption d'eau salée a permis également d'obtenir des guérisons. Le sel agirait en rétablissant la pression sanguine, qui baisse considérablement au cours de l'intoxication. Il est recommandé d'utiliser simultanément la sérothérapie (sérum de Dujarric de La Rivière) et la chimiothérapie (sucre et sel). Plus le traitement est appliqué tôt, plus les chances de guérison sont grandes. Il est toujours possible, en attendant l'arrivée du médecin, de faire boire de l'eau salée au malade (une cuillerée à café de sel dans un verre d'eau toutes les 1/2 heures) et de lui faire absorber du miel, aliment très riche en glucose.

Les champignons vénéneux non mortels en général

Nous ne parlerons ici que des Champignons qui ont déjà provoqué des empoisonnements en France.

L'Amanite tue-mouches (J) est bien connue de tous : son chapeau rouge parsemé de taches blanches (débris du voile général) a souvent inspiré les dessinateurs. Cependant, elle a parfois été confondue avec des Amanites comestibles. Les premiers symptômes apparaissent de une à quatre heures après l'ingestion, donc très tôt, ce qui les distingue des empoisonnements par les Champignons mortels. Ils consistent en des troubles gastro-intestinaux, et surtout en des troubles nerveux avec délire et hallucinations. Puis le malade s'endort d'un sommeil profond. Le traitement se fait à l'aide de vomitifs et de purgatifs, qui débarrassent le tube digestif des fragments de Champignons encore chargés de toxines. Les troubles nerveux sont soignés par les calmants habituels (bromure de potassium par exemple).

Il y aurait deux poisons dans l'Amanite tue-mouches : la muscarine et la muscaridine. Sauf cas exceptionnels (maladie de cœur, mauvais fonctionnement des reins, etc.), ces empoisonnements ne sont jamais mortels.

La couleur du chapeau de l'Amanite panthère (I) varie du gris brun au jaune brunâtre. Ce chapeau porte de petites plaques blanchâtres, irrégulières et relativement épaisses. Les troubles se produisent peu de temps après l'ingestion des Champignons (troubles nerveux et cérébraux). Le plus souvent, le malade guérit. Mais des diarrhées violentes se déclenchent parfois, et le malade peut mourir. Là encore, les purgatifs et les vomitifs sont à la base du traitement.

Il existe d'autres Champignons vénéneux : l'Inocybe de Patouillard, l'Entolome livide (K) et quelques espèces voisines, un Tricholome, un Clitocybe. Le Bolet Satan (L) ne possède pas de lamelles sous le chapeau, mais des tubes qui contiennent des spores. Les Bolets, comme tous les Champignons dont nous venons de parler, sont des Basidiomycètes.

Les Gyromitres sont des Ascomycètes voisins des Morilles. Ils renferment une toxine très dangereuse. Cependant, les Gyromitres sont consommés couramment : on les trouve même, séchés, dans le commerce. Leur goût rappelle, en moins savoureux, celui de la Morille. Leur toxine est détruite par la cuisson ou par une dessiccation prolongée. Cependant, il est bon de ne pas en consommer de trop grandes quantités ; il en serait de même pour les Morilles.

Ne terminons pas cet aperçu sur les Champignons vénéneux sans vous mettre en garde contre tous les « trucs» qui permettraient, suivant ceux qui les enseignent imprudemment, de reconnaître les Champignons mortels et les Champignons vénéneux. Seule une bonne connaissance des caractères botaniques des Champignons permet de séparer les toxiques des comestibles. Donc, si vous voulez consommer des Champignons en toute sécurité, apprenez à les reconnaître à l'aide d'un ouvrage sérieux, et de préférence en compagnie d'une personne compétente.

LES BULBES A FLORAISON PRINTANIERE

Bien choisir les coloris

Réussir ses plantations, c'est aussi savoir jouer avec la palette des teintes offerte par les bulbes. Que vous vous décidiez pour des tons contrastés ou pour des dégradés, il faut toujours associer des formes et des coloris qui se valorisent mutuellement. Ce tableau e va vous y aider.

Pour le troisième printemps (mai et juin)

Ce sont les beaux jours, on pense, on vit avec la notion d'extérieur, de fenêtres ouvertes, de détente dans un cadre agréable.

Massifs, pots, bacs, fenêtres se colorent de mille feux où les bulbes jouent un rôle majeur.

Tous les bulbes se plaisent avec les autres espèces à floraison printanière comme les conifères rampants, les arbustes à fleurs ou les bisannuelles que l'on met également en place à l'automne.

Dans les massifs, installez d'abord les plantes à tiges ou feuilles visibles en surface en calculant l'espace nécessaire, puis glissez les bulbes en dernier entre les touffes. Cela évitera de les abîmer. Etiquetez.

Blanc Jaune à orangé Rose rouge Bleu-violet
Allium neapolitanum Allium moly Allium Allium
aflatunense karataviense
oreophilum albopilosum
rosenbachianum giganteum
sphaerocephalum  
Eremurus Eremurus Eremurus  
Iris de Hollande Iris de Hollande   Iris de Hollande
Leucojum aestivum  
Scille campanulata   Scille campanulata Scille campanulata
Tulipes Tulipes Tulipes Tulipes
-simples et doubles -simples et doubles simples et doubles Darwin
tardives tardives tardives à fleur de Lis
Darwin Darwin Darwin - multiflores
à fleur de Lis à fleur de Lis à fleur de Lis perroquet
perroquet multiflores multiflores  
  perroquet perroquet  

 

 

Tapisser un talus

Mode de culture

Avril

• mise en place des bulbes de jacinthes du Cap el de glaïeuls, espacement : très irrégulier pour les glaïeuls et tous les 1520 cm pour les jacinthes du Cap, profondeur de plantation : 10 cm environ Octobre :

• arrachage des glaïeuls

• entreposage au frais et au sec dans de la tourbe

• protéger les jacinthes du Cap avec une litière de feuilles sèches

Exigences

• grand soleil

• sol bien drainé, humifère el frais

• arrosages pendant la croissance

Centre International des bulbes à fleurs

Végétaux utilises
Bulbes couleur période de floraison
1  20 Glaïeuls « Spic and Span . rose foncé juillet
2   60 Jacinthes du Cap ou blanc juillet
Plantes vivaces
a   5 Thymus serpyllum rose juin
b  6 Lavandes. "Hidicote Blue" bleu juillet
c  10 Valérianes rose juin
d 10 Manardes "Crallway Pink" rose  juin
e 5 Cinéraires maritimes feuillage blanc  
f  3 Nepetas mussinii bleu juin
g 9 Pyrèthres "Roseum" rose juin
h 10 Erigerons "Quakeress" bleu juin
i 10 Gypsophiles "Bristol Fairy" blanc juin
j 9 Liatris spicala rose juillet

 

Le long d’une allée

- Plantez les lis royaux aux fleurs en trompettes d'un blanc pur doublé de rose parmi des lavandes grises à la floraison bleue. Les lavandes protégeront leurs bulbes à la fois des grands froids et du grand soleil.

- Et parmi les pyrèthres au feuillage gris et aux fleurs roses, établissez des Lis Pink Perfection.» dont les fleurs en trompettes roses répondront élégamment à la douceur des lis royaux car ils fleurissent en même temps qu'eux.

- Disposez quelques arbustes à port un peu sauvage des pivoines en arbres, un lilas nain à fleurs rosées et parfumées, un oranger du Mexique au feuillage persistant, à la floraison blanche et odorante, un genêt rampant et des hélianthèmes jaunes qui fleurissent tout l'été. Et pourquoi ne pas vous offrir un ginkgo dont la haute silhouette ne supprime pas le soleil.

- Toutes ces plantes aiment les terrains chauds et supportent le calcaire... ce qui ne veut pas dire qu'elles ne vivent pas en terrain neutre ou légèrement au contraire.

MODE DE CULTURE

Mars :

- plantez les bulbes de lis profondément (12-15 cm)

- ne lev déplacez phis ensuite : ils n'aiment pas ça

Exigences :

- sol léger, frais mais bien drainé

- ne les laissez pas manquer d'eau pendant l'été

- couvrir pour l'hiver

  couleur période de floraison
 Bulbes
1   70 Lilium regale blanc et rose juillet
2   40 Lis trompette « Pink Perfection » rose juillet
Plantes vivaces
a  100 Lavandes « Hidcote Blue » bleu juillet
b Hélianthèmes « Jubiler » jaune juillet
c 50 Pyrèthres « Baseurn » rose juillet
Arbres et arbustes
A 3 Pivoines en arbres rose avril
B 1 Svringu microphylla (Lilas) rose juin
C 1 Ginkgo biloha    
D 1 Choisya ternata (Oranger du Mexique) blanc juin
 E 1 Genista Lydia (Genêt) jaune mai

 

Pourquoi suis-je dirigeant d'une société horticole ?

On dit souvent que lorsque 3 Belges se rencontrent, ils décident de fonder une « chocheté ». L'un sera président, le deuxième secrétaire et le dernier trésorier. Dans cette affirmation en forme de boutade, le but de la nouvelle société n'est pas encore défini : on verra plus tard.

En horticulture d'amateurs, c'est un peu différent. Plusieurs personnes aimant les fleurs et les plantes et ayant déjà une certaine expérience, des connaissances pratiques, décident, souvent fortuitement, de créer une association. Elle réunirait tous ceux qui sont désireux d'acquérir la formation nécessaire pour mener à bien la culture d'une plante déterminée ou d'une façon plus générale, de concevoir, de réaliser et d'entretenir un jardin, qu'il soit d'agrément, floral, potager ou fruitier.

On devient ainsi dirigeant de la société parce qu'on croit à ce qu'on fait et qu'on veut faire participer les autres à une œuvre commune; tous les membres ayant le même idéal. C’est aussi le cas de celui qui, possédant par l'étude ou la pratique tout ce qu'il faut savoir en la matière, veut en faire profiter les autres. Pour certains, c'est de l'apostolat, pour d'autre un véritable sacerdoce au même titre que ce qui se fait dans l'enseignement, mais pour tous c'est une source intarissable de joie et de satisfaction. Sans rien chercher en retour, sans arrière-pensée mais avec l'idée de rendre service, c'est le côté le plus exaltant de l'action des dirigeants de nos sociétés. Chaque individu possède des vertus naturelles dont il pourra faire profiter ses semblables, sans pour autant en tirer vanité, car les talents n'ont pas été distribués de la même manière et on a besoin de tout le monde.

Un être bien organisé, méticuleux, ayant une bonne connaissance de la langue française, une belle écriture (ou une bonne machine) fera un excellent secrétaire et c'est très important dans une société. Celui qui a un faible pour les chiffres sera tout naturellement un trésorier parfait. Le président, s'il est un tantinet psychologue saura mettre chacun dans la spécialité qui lui est propre pour créer un tout harmonieux et bien équilibré. Diriger une société horticole, c'est sans doute faire cultiver la terre pour le profit matériel et le bien-être moral que cela procure, mais c'est aussi permettre à chacun de développer et d'épanouir sa personnalité pour le bien de tous.

Etre dirigeant, c'est aussi assurer la pérennité de l'œuvre et savoir en temps utile accepter la présence de collaborateurs plus jeunes. Susciter des vocations, pour assurer l'avenir de la société est primordial mais cela demande parfois un peu de générosité et d'humilité. Car, au-delà des personnes, des intérêts particuliers, des ambitions si humaines qu'elles soient, le principal, c'est qu'une société bien vivante puisse fêter un jour son centième anniversaire.

 

GELEE ROYALE

Ce produit noble est une substance élaborée par les glandes cervicales des jeunes ouvrières, (abeilles). Elles l’utilisent pour nourrir les jeunes larves pendant les trois premiers jours de leur vie.

L’œuf destiné à devenir reine sera nourri de cette substance après son éclosion jusqu’à son état nymphal. Pendant ce temps, l’embryon aura vu son poids augmenter de plus de 1.250 fois.

La reine, de sa naissance à sa mort, recevra uniquement cette précieuse nourriture.

L’ouvrière a une durée de vie moyenne de +/- 2 mois. La reine, elle, vit 4 à 5 ans. Elle peut pondre journellement son propre poids en œufs, c'est-à-dire de 1.000 à 1.500.

Les propriétés de cette substance royale ont poussé l’homme à l’utiliser pour sa santé.

Elle aurait la faculté de rendre une certaine vigueur aux vieillards et aux convalescents, elle donnerait du tonus aux étudiants et aux surmenés.

Sa composition est la suivante :

60% d’eau.

13 à 15 % de sucres et glucides.

3% de lipides.

Des substances minérales.

13 Vitamines dont la B5.

Presque tous les oligo-éléments, de nombreuses substances non encore déterminées.

Elle est stimulante, euphorisante, génératrice de bien être. Elle est rééquilibrante. Il fait état de spectaculaires résultats, obtenus sur des enfants et vieillards. Beaucoup le préconisent dans les états de fatigue, les convalescences, les amaigrissements, les pertes d’appétit, les neurasthénies, les troubles d’humeur.

La gelée royale est donc un super aliment.

Dans le commerce, on trouve la gelée royale mélangée au miel dans des petits pots en verre : 3 grammes de gelée pour 125 grammes de miel.

Faire 2 cures par an, en automne et au printemps.

Pour chaque cure, prenez en 21 jours, 2 pots. Soit 6 grammes de gelée royale.

Chaque matin une cuillère à café de miel à la gelée royale ; à laisser fondre lentement sous la langue.

 

 

La greffe en écusson

Voir: http://www.quenovel.be/Horticole/hpage40.htm#ecu

Si vous souhaitez produire vous-même des arbres fruitiers, du 20 juillet jusqu’au 15 août, ce sera le moment venu de réaliser des greffes en écusson sur des sujets porte greffes, avec de bonnes variétés de pommes ou de poires.

Rappelons que pour former un arbre fruitier basse tige, on part d’un sujet porte-greffe (S.P.G.), dont les qualités essentielles concernent l’enracinement et la faible vigueur qu’il transmet au futur arbre après le greffage et d’un fragment de la variété à reproduire, que l’on implante avec précision sur ce S.P.G. Ce fragment, ou greffon, réduit ici à sa plus simple expression (un œil, un lambeau d’écorce et un pétiole de feuille), porte le nom d’écusson.

Le Support Porte Greffe (S.P.G.) :

- Pour le poirier, il s’agit du Cognassier A

- Pour le pommier, on choisit entre le M9 (Paradis jaune de Metz) ; le M26 ou le MM106. Ce dernier convenant davantage aux anciennes variétés, mais étant 2 à 3 fois plus vigoureux que le M9

Vous vous serez procuré un S.P.G., chez le pépiniériste, dans le courant de l’hiver. Il a été planté à demeure et sera greffé à 10 cm du sol, lorsque son diamètre approchera 10 – 15 mm à cet endroit.

 

L’époque idéale se situant entre le 20 juillet et le 20 août.

Le greffon :

- On prélève un rameau de l’année sur un arbre de la variété à multiplier et portant régulièrement une récolte exemplaire.

- On coupe aussitôt le limbe de chaque feuille, pour réduire la transpiration et l’épuisement du rameau.

- C’est dans sa partie médiane que l’on prélèvera les yeux les mieux constitués.

Le greffage : (Voir le schéma).

- A la base du S.P.G., incisez l’écorce en faisant un « T » de 6 cm de haut, au moyen d’un greffoir.

- Prélevez l’écusson en le délimitant d’abord par deux entailles de 20 mm de part et d’autre de l’œil choisi.

- Glissez la lame à plat sous l’écorce en partant de l’incision inférieure.

- Détachez l’écusson et assurez-vous qu’il ne contient pas d’esquille de bois et que l’œil soit intact à sa face interne.

- Soulevez l’écorce de S.P.G., avec la spatule du greffoir et introduisez l’écusson dans la fente.

- Rabattez l’écorce, pressez fortement avec les doigts.

- Ligaturez la greffe avec un grand élastique ou du raphia préalablement humidifié.

Si trois semaines plus tard, le morceau de pétiole, provenant de la feuille, qui accompagnait l’œil, tombe spontanément, la greffe est reprise.

Cependant, l’œil ne poussera qu’au printemps suivant.

A ce moment, vous couperez la ligature et réduisez progressivement la couronne du S.P.G. au fur et à mesure que poussera l’œil du greffon.

 

LA MULTIPLICATION DES GROSEILLIERS A GRAPPES ET MAQUERAUX

 

Lors de la taille, conservez le bois enlevé.

Sur ce bois, choisir des rameaux de l’année, très reconnaissables par la couleur du bois. Couleur claire de l’écorce par rapport au bois âgé.

La bouture simple a une longueur de 20 cm. Ne pas prendre du bois trop mince. La bouture de septembre est effeuillée ; la tête est taillée au-dessus d’un œil (avec un chicot de 0,5 cm au-dessus de l’œil.

La base de la bouture taillée sous un œil.

Plantez la bouture profondément, laisser dépasser quelques yeux.

On peut envisager la plantation des boutures directement en place, sans transplantation à l’avenir

Dans ce cas, adoptez vos distances de plantation. Au cour de la prochaine saison, les yeux vont se développer et émettre quelques pousses.

En fonction de la forme désirée, taillez court ses pousses pour les faire ramifier et former ainsi un buisson ou bien pour les groseilliers à maquereau ou ç grappes, maintenir deux pousses si on veut palisser à plat.

Pour le groseillier à maquereau, (ou épineux), il est loisible de préparer des boutures dites à « Crossette », avec à la base une portion de rameau plus âgé.

Les groseilliers à maquereaux et à grappes émettent facilement du drageon, surtout si la plantation a été profonde.

Il s’agit du percement à partir du pied, qui permet de remplacer des tiges âgées.

Pendant le repos de la végétation, ces drageons sont enlevés à la bêche. Placez l’outil au pied du groseillier, en forçant légèrement on parvient à détacher le drageon quelque peu raciné.

Sa base est ensuite rafraîchie à la serpette. Ce drageon planté permettra de donner un nouveau plant. Le sommet non aoûté peut être épointé

 

 

Les œufs d’hiver de quelques parasites sur les arbres fruitiers

 

La plupart des insectes et acariens hivernent sous la forme d’œufs.

En effet l’adulte a déposé ses œufs, en automne, et au printemps ceux-ci vont éclore pour donner des larves.

Observez au cours de l’hiver la présence d’œufs de parasites sur les rameaux fruitiers de 2 à 3 ans. Munissez-vous d’une bonne loupe et vérifiez s’il y a présence de petits œufs (de la grosseur d’une tête d’aiguille), dont ceux-ci sont :

  • Œufs noirs brillantes 0,5 mm pour des pucerons.
  • œufs jaune clair 0,4 mm pour les psylles.
  • Œufs orange 0,8 mm pour la Cheimatobies (papillon).

Ces œufs sont déposés à l’intersection des branches.

 

Pour traiter les œufs doivent se trouver en très grand nombre sur les rameaux. En détruisant ces œufs d’hiver, on empêche une éclosion au printemps.

C’est ainsi que lors d’une forte ponte d’œufs d’acariens vous remarquerez que le jeune rameau à un aspect rougeâtre.

Lutte : Pulvérisation hivernale, juste avant le débourrement à une T. 7 °C.


Les parasites du bois

LES INSECTES PARASITES DES BOIS LES PLUS IMPORTANTS
Les insectes parasites des bois sont responsables de la vermoulure du bois
Nom Lieu d'attaque dans le bâtiment Description de
l'insecte parfait
Description de la
larve
Aspect du bois attaqué,
trous de sortie
Aspect de la sciure,
bruit
CAPRICORNE DES MAISONS (Hylotrupos bajulus) Charpentas: huisseries, solives,lamboundes, planchers résineux, menuiserie et meubles en résineux.Résineux: (pin,sapin, épicéa, etc.). Rarement dténe,
hêtre, parfois peuplier.
Gris noir à brun, long et aplati, longues élytres cachant les ailes. Deux protubérances sur la face dorsale du thorax, antannes plus courtes que le corps.Taille: 10 à 20mm Sorte de gros ver blanc dont la partie antérieure est élargie et aplatie
(section presque rectangulaire), mandibules brun sombre, visibles â
l'avant de la tête. Cycle larvaire:
plusieurs années 3-10
ans.
Réseau dû galeries orientées plulôt longitudinalement, obstruées de farine de bois fortement tassée et dont les parois sont très finement sculptées par les mandibules de la larve. Lorsque les galeries sont nombreuses, le bois devient friable. Une pellicule extérieure intacte est toujours respectée en surface. Trou de sortie: généralement de forme ovale de 6mm de grand diamètre et de 3 de petit, environ. L'Insecte peut percer des surfaces métaliques, zinc ou plomb,empéchant sa sortie. Fine, généralement claire, fortement tassée au point de faire un aggloméré qui se tient. Parfois mèlée de crottes donnant des boules plus grossières. Le grignotement des lames au travail est souvent audible de l'extérieur.
LYCTUS (Lyctus Nneanjs.Lyctus brunneus) Parquets et lambourdes menuiseries, meubles Essences feuillues uniquement: aubier de chêne et de chataignier, tréne, érable, cerisier.
Bois tropicaux: soit en totalité: obéché (ayous), limba, ilomba, soit aubier
seulement: niangon, sipo, acajous, etc., souvent bois assez récemment
mis en oeuvre.
Roux à brun, dur sous l'ongle, corps allongé en forme de cylindre. TETE VISIBLE,antennes terminées par UNE masse en boule.                      Taille: 3 a 6mm, Petit ver blanchâtre, mou, en forme de virgule, non poilu, tête de consistance cornée,
Cycle larvaire:
6-12 mois.
Galeries obstruées de sciure. Souvant si nombreuses que tout l'intérieur du bois est transformé en poussière, fine pellicule respectée vers l'extérieur.
Trou de sortie: 1 à 1,5mm, souvent légèrement ovale. Peul se taire è travers le bois de coeur.
Fenne IMPALPABLE Bruit: néant.
ANABIUM ou VRILLETTES (Anabium punctatum. Xestobium rufovilosum) VIEUX BOIS DE TOUTES ESSENCES Petite vrillette: vieux meubles, menuiseries, vieux parquets, bibliothèques (parfois les livres en sont victimes). Grosse vrillette: bois ayant au préalable souffert d'attaques de champignon: charpentes, planchers, bois de gros oeuvre. Roux à brun, dur sous l'ongle, plus trapu et arrondi que le lyclus, tête cachée par le pronotum qui ferma une sorte de capuchon, antennes terminées par une massue EN TROIS ARTICLES.Taille: petite vrillette: 2 à 4mm grosse vrillette: 8 à 9mm Petit ver blanc, mou, en forme de virgule, plus poilu que la larve du Lyctus, s'en distingue par le dernier élément du corps plus gros que les autres. Cycle larvaire: 1-3 ans Réseau do galeries orientées en tous sens, communiquant entre elles et donnant au bois un aspect et une cousistance de biscuit. Une pellicule extèrieurs longtemps respectée finit par se décrocher macaniquement.Trou de sortie:rond, 2 à 3 mm de diametre pour la petite vrillette, Il atteint 4mm pour la grosse ASSEZ GROSSIERE Non tassée dans les galeries. A la période d'accouplement, les insectes parfais s'appellent tous toujours à la même heure très exactement, en frappant de leur tete des coups saccadés et rythmés sur le bois, ce qui leur a valu le surnom d'"Horloge de la mort"

 

Le framboisier

Le framboisier réussit très bien dans la plupart de nos potagers, il est certain que les meilleures récoltes sont obtenues dans les terres fertiles et fraîches. Il supporte aussi une exposition au nord ou mi-ombragée.

Le framboisier drageonne, ce qui démontre son enracinement très superficiel. Le drageon est en fait un bourgeon sur la racine qui se développe et donne une nouvelle plante. Du point de vue fumure, à la plantation, il est souhaitable chers lectrices et lecteurs d'incorporer au sol de l'humus, soit du terreau ou du fumier, à mélanger à la terre dans le sillon. La fumure annuelle doit être à dominance phosphore et potasse. Dans ce cas on s'oriente vers une fumure chimique, par exemple, 8 kg/are d'un engrais composé 7-14-l0 à appliquer au printemps; ou appliquer en automne 7 kg/are de superphosphate et 4 kg/are de sulfate double de potasse et de magnésie et au printemps 3 kg/are de sulfate d'ammoniaque. Ces engrais sont épandus au pied du framboisier et incorporés au sol avec un croc ou par un bêchage superficiel à la fourche bêche.

Le croc est une fourche recourbée tandis que la fourche bêche est une fourche à dents plates.

Pour planter du framboisier, il est indispensable de disposer d'un sol propre exempt de chiendent et surtout de liseron. Cette dernière plante adventice est extrêmement difficile à combattre dans la culture du framboisier. Aussi, lors de la préparation du sol en automne, bêcher la plate-bande à la fourche bêche et enlever systématiquement les racines de liseron et de chiendent. La période de plantation se situe pendant le repos de la végétation de novembre à mars.

A u point de vue question pariétale, il existe des variétés non remontantes, dont le drageon d'un an ne fructifie qu'une fois (en juillet), et des variétés remontantes dites aussi bifères dont le drageon produit déjà du fruit à son sommet l'année de son développement (en août) et aussi en juillet l'année suivante sur la partie inférieure du drageon.

Variétés non remontantes (ne produit qu’une fois)

Malling promise : fruit rouge, de grande production.

Rode Radbour : fruit très gros.

Jochums Roem : fruit très gros.

Variétés remontantes (bifères)

Zeva : fruit très gros, une des meilleures variétés remontantes.

Anversoise : fruits jaunes très sucrés.

Lloyd George : gros fruits, rouges et très brillants.

Système de plantation à adopter

Deux techniques peuvent être conseillées pour l’amateur, il s’agit de deux types de palissage.

1. Palissage sur fil

La ligature au niveau du peut être faite entre autres au moyen d’attaches plastiques (du type utilisé pour la signe), que l'on trouve dans le commerce, soit avec de la corde fine.

Passer d'abord la ligature au niveau du fil, croiser, ensuite ligaturer le drageon. Ne pas serrer trop Fortement, laisser un peu de lest.

2. Système hollandais

C'est une des techniques les plus rationnelles. La distance entre les plants peut être ramenée à 0,70 m.

Après la taille, les rameaux sont répartis également à droite et à gauche et glissés entre les fils qui les maintiennent en position.

Pendant l'été, les pousses de remplacement se développent verticalement au centre, en attendant de prendre la place des précédents l'année suivante.

Plantation : de novembre à mars, les drageons sont achetés auprès d'un pépiniériste soit récoltés aux pieds des plantes adultes.

Une culture de framboisiers peut être établie pour une dizaine d'années.

Les jeunes drageons bien enracinés et détachés du pied mère sont plantés dans un sillon de 15 cm de profondeur. Un tassement avec le talon permet la fixation définitive. La distance de plantation est variable en fonction du type de culture adopté, se référer à ce sujet aux schémas de culture. La culture en touffes est de plus en plus délaissée, même par l'amateur, vue l'entretien difficile au pied de la plante.

En début de culture, les drageons obtenus sont de faible vigueur. Après 2 à 3 ans, les repercements deviennent plus importants et vigoureux. En cours de saison, il n'est pas nécessaire de maintenir tous les drageons, il est souhaitable de les éclaircir, par exemple en mai, et de maintenir les plus vigoureux pour le remplacement.

La taille de fructification

Pour les variétés non remontantes (drageon ne produisant qu'une fois): supprimer complétement aussitôt après la récolte (juillet) ou à défaut en hiver, toutes les pousses desséchées qui ont fructifié. Conserver les drageons les plus vigoureux pour le remplace ment. Le sommet du drageon, non aoûté, peut être taillé.

Pour les variétés remontantes (bifères). En novembre, tailler les pousses de l'année en dessous de la partie qui a fructillé et supprimer celles de 2 ans qui sont desséchées.

La ronce sans épines appelée aussi mûre Rubus fructicosus var. Inermis

Cette plante, directement issue de la ronce sauvage s'adapte a tous les terrains ne présentant pas d'humidité excessive et réclame peu de soins si ce n'est que de con trôler sa vigueur par la taille, et le palissage sur une charpente. Les rameaux sont dépourvus d'épines. La charpente pour le support est conçue avec des fils de fer tendus entre les poteaux.

La taille est réduite a la sup pression de vieux sarments au-dessus d'une jeune pousse destinée les remplacer.

Les rameaux fruitiers se forment à la fois sur les rameaux de l'année et sur ceux de deux ans. Les sarments sont des tiges souples qui atteignent parfois 4 m. Cette ronce est sarmenteuse.

Le fruit est assez gros, de couleur noir luisant.

Ces fruits sont réunis en bouquets ce qui rend la cueillette assez facile. Il existe plusieurs variétés telles que Black satin, Himalaya, Merton Thornless, Thornfree.

Pour la fumure, se référer au framboisier.

Distances de plantation : sur la ligne 3 m. entre lignes. 2 m.

Il existe cependant un hybride entre le framboisier et la ronce américaine qui est le Loganberry. Ce fruit est un intermédiaire entre la ronce et la framboise, de goût particulier. Son mode de végétation est proche de la ronce. La variété Thornless Loganberry, dont le fruit est rouge foncé, est sans épines. Les Loganberries craignent les hivers rudes et les sols humides.

Parasitologie :

Pour ce qui concerne les parasites, le ver de la framboise et le Didymella (brunissure de l'écorce du drageon) en sont les principaux, mais, qui je pense en culture d'amateurs, posent peu de problèmes. La pourriture du fruit se rencontre lors d'été pluvieux.

Un point capital cependant, les dégâts d'oiseaux. Aussi chers lac l mecs et lecteurs, je vous conseille des que le fruit est formé (encore vert), de protéger vos cultures à 'aide de filets. Il existe dans le commerce des filets de diverses dimensions.

 

 

 

La culture du raisin de table en plein air

Qui n'a pas sillonné les régions viticoles du Bordelais, de la Bourgogne, plus proches de chez nous, le vignoble de la Moselle luxembourgeoise et de l'Alsace. Les cépages de ces réglons sont dénommés raisin de cuve. Dans notre pays, des associations s'intéressent d'ailleurs à promouvoir notre tradition vinicole d'antan. Il n'est pas rare de rencontrer dans nos réglons de petits vignobles. Un ancien terril a d'ailleurs été planté de vignes dans le Hainaut.

Un peu d'histoire...

Selon DUFOUR, en 1866, en Belgique, la culture de la vigne en plein air occupait 300 ha; en 1910, il en restait 86 ha.

Selon les données de J. THEYSKENS, « L'Histoire des vignobles de Belgique », il y avait à Wavre des vignobles en 1086; en 1213 on pressait le raisin à Namur; les rives de la Meuse de Huy à Maastricht ne formaient qu'un vignoble en 1289. Il existait des vignobles à Gand et dans les communes des environs de Bruges et dans la vallée du Maelbeek, à Saint-Josse.

Dans cette rubrique, nous abordons la culture de plein air du raisin de table. Il existe bien sûr une différence entre la culture sous verre et en plein air. Bien souvent, nous hésitons à planter une vigne en plein air, sous prétexte que notre climat ne convient pas. Cela est certes vrai pour des régions à climat printanier gélif (nos Ardennes), les jeunes pousses peuvent être détruites par le gel printannier.

Il est vrai que nous récoltons très tard notre raisin de table, fin septembre et dans le courant d'octobre.

J. THEYSKENS affirmait déjà au début de ce siècle «on se plaît à dire et à répéter que nous ne jouissons plus d'étés aussi chauds qu'autrefois, que la température a baissé dans notre pays et qu'en conséquence la vigne, même en espalier, ne mûrit pas ses fruits en Belgique. C'est que, d'abord, on ne plante pas les variétés hâtives, dont on pourrait surtout attendre de bons résultats, et ensuite qu'on abandonne presque complètement à lui-même un arbre auquel, plus qu'à tout autre, il faut de nombreux soins ».

Il est certain que la culture du raisin de table de plein air est possible dans nos jardins potagers à condition de respecter quelques règles.

Planter la vigne dans un sol et une situation convenables.

Choisir de bonnes variétés.

Donner à la culture les soins voulus.

La vigne craint les sols froids et humides. Le terrain par excellence est sec, perméable, plus ou moins calcaire et même pierreux.

Lorsque vous plantez, remuez le sol au moins à 70 cm de profondeur; vous mélangez à la terre de l'humus (fumier bien décomposé), terreau, etc...

Si le sol est compact, humide, comme c'est souvent le cas dans les cours ou au pied d'un mur, il est indispensable de l'amender, d'y ajouter un engrais complet du type engrais pour arbres fruitiers aux doses d'utilisation mentionnées sur l'emballage. Nos vieux jardiniers incorporaient au sol du plâtras (débris de plâtre).

La vigne cultivée à l'air libre peut se planter contre un mur (en espalier), ou en contre-espalier dit en plein vent, sur fils maintenus à l'aide de piquets, comme une haie fruitière.

La vigne cultivée en espalier doit se planter en plein Sud, ou du moins Sud-Est, Sud-Ouest.

Il faut bien examiner si la vigne, tout en étant bien exposée, jouit parfaitement du soleil. On comprend donc que des bâtiments trop voisins peuvent nuire par l'ombre qu'ils projettent.

Pour la vigne cultivée en plein vent (sur fils du type haie fruitière), un terrain en pente exposé au Sud est certes l'idéal, toutefois un sol sec, perméable, léger, abrité comme c'est souvent le cas dans nos potagers, convient très bien.

Choix des variétés

Du choix des variétés dépend en grande partie le succès de la culture de la vigne de plein air.

Vroege Van der Laan: grappes de 10 à 12 cm, baies sphériques, de couleur blanc verdâtre, juteuses, fondantes, mûrit 8 jours avant le Chasselas, facilement atteintes par la pourriture.

Saint Laurent et Gloire de Boskoop : cette dernière variété a un bois grêle, fruit bleu foncé, goût agréable, sucré tout en ayant une saveur fruitée, grappes petites mais nombreuses.

Chasselas doré (jaune) c'est certes la variété la mieux connue des consommateurs que nous sommes. Importée de France; à partir de septembre, les grappes sont moyennes, baies rondes de couleur vert clair à jaune ambré, juteuses, fondantes.

Conseiller Depoorter (blanc) : parmi les autres variétés, moins connues chez nous, citons: Noir hâtif du Jura (dit aussi Morillon noir), baie très petite mais sucrée; Perle de Csaba.

Les quelques variétés citées se trouvent facilement auprès de la plupart de nos pépiniéristes (généralement des ceps de deux ans). Ces variétés sont greffées et cultivées en pot. De ce fait, lors de la plantation, il suffit de dépoter le plant et d'arroser; il ne souffre donc pas lors de la transplantation.

Techniques culturales

On plante la vigne généralement en mars, à 0,30 cm d'un mur, ou en contre-espalier sur fils maintenus à l'aide de piquets. Le cep (pied de vigne) est enterré au niveau de la greffe, donc le point de greffe rez-de-terre, comme pour les autres arbres fruitiers. Un engrais classique pour arbres fruitiers peut être incorporé au sol avant la plantation.

Vous connaissez chers lectrices et lecteurs la vigne en culture sous-verre, sous la forme de cordon vertical ou horizontal.

Pour la forme «cordon horizontal», il s'agit d'une branche charpentière maintenue horizontalement à l'aide d'un fil, et sur laquelle on maintient des pousses verticales qui portent le fruit.

En culture traditionnelle, on taille les sarments à deux ou trois bourres (yeux), un centimètre au-dessus de la bourre.

Aussi, je me permets de vous décrire une taille qui peut-être vous est moins connue : la taille GUYOT, très facile à appliquer. Dans son cours d'Arboriculture fruitière, E. FRANCAIS qui était à cette époque (1941) professeur à l'Ecole Provinciale d'Horticulture de Marie-mont, la décrivait comme ceci : «On peut garnir les murailles ou contre-espalier avec des vignes cultivées en cordons bisannuels. Il faut pour cela (si vous mettez plusieurs vignes), planter les ceps à 1,20 m de distance; on taille pour obtenir deux forts sarments à 0,30 m du sol (on peut cependant prévoir par exemple 0,50 m); ces deux sarments sont palissés verticalement la première année. L'année suivante, le rameau supérieur est palissé horizontalement à 0,30 ou 0,50 m du sol (suivant la hauteur de taille qui a été adoptée), taillé long à 0,80 m, l'autre sarment est taillé sur deux yeux; le rameau taillé long fructifiera, il sera supprimé à la taille suivante, le rameau taillé court fournira deux bourgeons qui seront palissés verticalement et traités ensuite comme ceux de l'année précédente ».

Description de cette taille à partir du schéma

1. Cep planté au printemps et taillé en février de l'année suivante à deux yeux, de manière à obtenir deux sarments vigoureux.

2. En fin de deuxième année de végétation, le plus beau sarment est conservé pour former le tronc, taillé à hauteur souhaitée (0.30 m à 0,60 m); on conserve deux ou trois yeux situés à l'extrémité, en ayant soin de supprimer (éborgner) les autres yeux pour obtenir un tronc lisse.

En cours de saison, on ébourgeonne éventuellement pour obtenir en fin de saison seulement les deux sarments souhaités (au départ des yeux maintenus).

- Le sarment supérieur destiné à être couché sur le fil est conservé comme branche à fruits et taillé à 0,80 m selon M. FRANCAIS. Toutefois, par expérience, on peut dire qu'une variété fertile peut être taillée plus court : 6 à 8 bourres.

- Le sarment placé en dessous est taillé à deux yeux (bourres), et dénommé courson.

Quand faut-il tailler la vigne?

Dans nos régions, la période idéale pourrait se situer en février. En effet, une taille trop précoce favorise un débourrement hâtif avec risque de gel des bourgeons. Une taille trop tardive provoque les «pleurs» de la vigne (écoulement de sève par les plaies de taille).

Opérations en cours de saison

Ebourgeonnage

On maintient un certain nombre de pousses fruitières sur le long du sarment, et cela en fonction de la vigueur de la variété. Chasselas a un bon comportement, Gloire de Boskoop a un bois grêle, mais très fertile. Sur le courson taillé à deux bourres, on maintient seulement deux sarments qui seront aussi palissés.

Les bourgeons qui se développent au niveau des plaies de taille sont enlevés. On supprime les vrilles. Les ailerons qui poussent à l'aisselle des feuilles sont pincés sur une feuille.

Pincement à trois feuilles au-dessus de la dernière grappe afin de favoriser la maturation du raisin.

Palissage des pousses au fur et a mesure de leur croissance.

En fin de saison, effeuillage, quelques feuilles sont enlevées à proximité des grappes, n'exagérez cependant pas, la vigne a encore besoin de ses feuilles à cette époque. Attention, les pousses de vignes cassent facilement surtout le matin et par temps pluvieux, il est donc préférable de faire le palissage par une journée chaude. A noter que les sarments qui ne portent pas de grappes sont eux aussi pincés en cours de saison afin de favoriser l'aoûtement.

Un égrenage léger et la suppression grappes mal constituées sont nécessaires.

Lors de la taille, vous pouvez récupérer le bois et bouturer. Le Chasselas s'enracine facilement. La bouture idéale à une longueur de 0,45 m; plantez profondément, de préférence déjà en place.

 

Les greffes du printemps

Le premier point à considérer est l'affinité du greffon avec l'arbre à grener (dénommé sujet porte greffe). Le pommier se greffe sur pommier, le poirier sur poirier ou cognassier, le prunier sur prunier, le cerisier sur merisier au cerisier de Sainte Lucie « Mahaleb ». Dans bien des cas pour obtenir de jeunes sujets à greffer, l'amateur prélève un repercement de cognassier au pied d'un poirier, ou du drageon de prunier.

Il existe de nombreuses greffes de printemps, toutefois chers lectrices et lecteurs trois greffes de rameux détachés sont développées. La greffe en fente qui se pratique en mars-avril, en couronne d'avril à mai, à l'anglaise en mars avril. La greffe en couronne s'effectue un peu plus tard pour la simple raison que le sujet à greffer doit être en sève afin que l'on puisse soulever l'écorce plus facilement comme l'indique le schéma II.

La question la plus importante r est en fait la soudure du sujet et du greffon. La soudure des organes nécessite la mise en contact direct des cambiums, c'est-à-dire des assises génératrices capables de produire des tissus cicatriciels et des vaisseaux par lesquels les échanges de sève s'effectuent.

Lorsque vous gratte' l'écorce vous découvrez une sorte de pellicule vert tendre avant d'atteindre l'aubier. Cette pellicule est en fait l'assise génératrice de nouveaux tissus.

Les différentes phases de l'opération sont:

- conservation des greffons: greffons en repos prélevés en plein hiver (décembre janvier) et conservés en jauge ou en frigo (Max 5 à 6 semaines)

- préparation du sujet

- préparation du greffon

- assemblage

- ligature

- masticage des plaies

Il est indispensable d'utiliser un greffoir nu une serpette propre et dont la lame est bien tranchante.

Une ligature en raphia convient très bien. D'autre part il existe deux types de mastic. Le mastic à froid s'applique directement sans préparation préalable.

Le mastic à chaud doit être placé à proximité d’une source de chaleur pour se liquéfier.

LA GREFFE EN FENTE:

1. préparation du greffon : le greffon est taille en double biseau de chaque côté d'un œil. Greffon avec 5 6 yeux, taille en biseau au-dessus du dernier œil.

2. le sujet est recépé

3. le sujet est fendu diamétrale ment en se servant de la serpette pour sujet de faibles diamètres et d'un couteau à greffer pour les diamètres plus importants. Lorsqu’'un seul greffon est pose, un coin de bois est enlevé du côte de la plaie opposé à celui ou le greffon sera pose de façon a éviter la pourriture et rendre la cicatrisation plus facile.

Lorsque l'on pose un seul greffon il est parfois possible de pratiquer sur le sujet une demi-fente. Il est conseillé de recéper le sujet quelque temps à l'avance, rafraichir la plaie au moment du greffage.

4. greffon taillé en biseau. Longueur du greffon, variable.

5. le sujet est fendu.

6. pose du greffon. La fente est maintenue ouverte. Veillez à mettre en contact les zones génératrices. Tenir compte des différences d'épaisseur d'écorce entre le sujet à greffer et le greffon. Ligaturez et mastiquez soigneusement, également la tête du greffon.

 

 

 

LA GREFFE EN COURONNE

1. Le greffon est taillé en biseau plat. Ce biseau est opposé à un œil. La longueur du greffon est variable 5-6 yeux, ou plus en fonction du but à obtenir. Cette greffe se pratique le plus souvent pour le regreffage d'arbres âgés.

2. Recépage du sujet (arbre à greffer) quelque temps à l'avance, rafraichir la plaie au moment de la greffe.

3. Incisez l'écorce longitudinale ment sur + 4 cm à partir de la plaie du recépage.

4-5. Soulevez l'écorce des deux côtés de l'incision.

Afin de pouvoir soulever l'écorce facilement il est indispensable que les zones génératrices soient déjà en activité.

6-7. Pose du greffon. Glissez le greffon sous l'écorce soulevée du sujet. L'œil inférieur sera opposé au biseau de façon à pouvoir rester et se développer en cas de bris du greffon (vent, oiseaux...).

8-9. Ligaturez solidement et mastiquez soigneusement. Ne pas oublier de mastiquer la tête du greffon.

Cette technique permet de greffer des sujets de gros diamètres, cependant il ne faut pas greffer des parties dont le diamètre à l'endroit du recépage serait supérieur à 10 cm car la cicatrisation des plaies ne serait pas complète et entraînerait la pourriture du bois.

LA GREFFE A L'ANGLAISE SIMPLE

Le sujet doit être de faible diamètre et est coupé en biseau allongé. Le greffon sera de diamètre voisin de celui de l'arbre (sujet) et est aussi taillé en biseau allongé.

Les deux plaies sont appliquées l'une contre l'autre en faisant coïncider les zones génératrices.

LA GREFFE A L'ANGLAISE

Comparée à la greffe simple, cette greffe offre une meilleure fixation.

CONDITIONS DE REUSSITE:

Les conditions de réussite dépendent de nombreux facteurs surtout de la qualité du greffage et de l'affinité. C'est ainsi que pour certaines variétés de poiriers il est indispensable de prévoir une entre greffe, avec une variété autre que celle choisie pour la production. Vous conviendrez, qu'il n'est pas possible de vous citer toutes ces conditions.

Toutefois il y a lieu de mentionner que les conditions climatiques jouent aussi un rôle prépondérant. Un vent desséchant occasionne du dégât, aussi il est parfois opportun d'ensacher la greffe (sac plastique). Les oiseaux aussi peuvent se poser prés des greffes et les détériorer.

Je vous souhaite chers lectrices et lecteurs beaucoup de succès dans la pratique de ces greffes de printemps et peul être lors du choix des greffons en décembre janvier vous n'avez pas hésité à choisir quelques vieilles variétés. Permettez-moi de vous dire que la Reinette de France est nia préférée.

Principaux sujets porte-greffe utilisés en Belgique
ESPÈCE FRUITIÈRE VIGUEUR DÉNOMINATION
DU S.P.G.
CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
Pommier Faible Pommier M9 Sols limoneux ou argilo-limoneux, craint humidité et sécheresse, tuteur nécessaire, production précoce et abondante, longévité des arbres : 15-20 ans il existe de nombreux clônes
Moyenne Pom. MM 106 Sols limoneux même humides, bon ancrage au sol,                                         longévité :25 ans
Forte Pom. M16,M25, francs Sols limoneux même humides,enracinement robuste,entrée en production tardive, longévité : 50-100 ans
Poirier Faible Cognassier MC Sols limoneux, craint la sécheresse, mise à fruits très précoce, tuteur nécessaire,ne convient pas pour les variétés faibles longévité :20 ans
Moyenne Cognassier Ma Cogn.Adams Sols limoneux ou argilo-limoneux,craint la sécheresse,tuteur les premières années, longévité : 30-40 ans
Forte Poiriers francs Tous types de sols profonds, bien drainés, bon ancrage au sol, résistent mieux au froid hivernal (-20°C) que les Cognassiers
Prunier Faible Prunier Ferlenain En cours de diffusion,sols limoneux craint l'humidité et la sécheresse
Moyenne Prunier Saint-Julien Sols limoneux, même humides
Forte Pruniers Myrobolan
et Brompton
Pour tous types de sols                                                             Compatibles avec la plupart des variétés
Pêcher Faible Prunier Saint-Julien Sols limoneux, même humides                                                                                                         Craint la sécheresse, production précoce
Moyenne Pécher franc Sol profond bien drainé, mise à fruits assez tardive
Forte Prunier Brompton Sols limoneux
Cerisier Faible Cerisier Damil Gisela 5 Sol limoneux bien drainé                                                        Tuteur les premières années
Moyenne Cerisier Colt et Camil Sols sablo-limoneux à argilo-limoneux profonds,
sans humidité stagnante
Forte Merisier F12/1 Limburgse Boskriek Sols sablo-limoneux à argilo-limoneux profonds,
sans humidité stagnante
Noyer Assez forte Noyer noir Sols profonds, fructification précoce
Forte Noyer franc Sols profonds bien drainés
Châtaignier Forte Châtaignier franc Sols profonds
Cognassier Moyenne Cognassier MA Sols limoneux ou argilo-limoneux
Forte Aubépine Tous types de sols
Néflier Moyenne Néflier franc Tous sols, sauf trop secs ou trop humides
Forte Aubépine Tous types de sols
Abricotier Moyenne Prunier Saint-Julien Sols limoneux
Forte Prunier Brompton Tous types de sols
Amandier  Faible Prunier Saint-Julien Sols limoneux
Forte Prunier Brompton  
Mûrier Forte Mûrier blanc Sol léger et chaud
Groseillier Moyenne Ribes aureum Pour conduite sur tige; tous types de sols

 

Espace à prévoir par plant fruitier
Espèce En système intensif En système extensif
Pommier et poirier 4 X 2m = 8m² 12 X 8m = 100m²
Cognassier, néflier, pêcher,
griottier, prunier, abricotier, amandier
6 X 5m = 30m² 8 X 7,5m = 60m²
Noisetier   7 X 7m = 30m²
Noyer et châtaigner   12 X 12 à 14 X 14m = 150 à 200m²
Groseiller et cassis en buisson 2 X 1,5 m = 3m²
 
 
Groseiller et cassis en haie 2 X 0,5m = 1m²  
Casseille en buisson 2 X 2m = 4m²  
Myrtillier en buisson 2 X 1m = 2m²  
Framboisier en haie 2 X 0,5m = 1m²  
Ronce en haie 5 X 2m = 10m²  
Vigne 2 X 1,25m = 2,5m²  

 

Analyse de terre

L'analyse d'une terre comprend deux étapes importantes.

1. la prise d'échantillons.

2. l'analyse proprement dite.

La première étape est la principale pour nous étant donné que l'analyse faite au laboratoire ne nous concerne pas.

La prise d'échantillons doit être effectuée suivant des normes standardisées pour que l'analyse reflète bien l'état du terrain. Par ailleurs, il faut tenir compte de l'hétérogénéité des terres à analyser. Voyons par l'exemple, comment prélever les échantillons.

Le trapèze ci-contre représente la surface d'un jardin à analyser. Ce jardin se compose de différents sols.

I. Couche de terre de remblais provenant de la construction.

II. Couche en place sablonneuse; par temps de pluie ou de sécheresse, le sol est granuleux.

III. Couche en place de terre lourde brune, dure par temps sec et collante par temps humide.

IV. Zone près d'un ruisseau bordant le terrain et constituée de terre humide.

Ces différentes zones de sol seront prises en considération pour l'analyse. On prendra 5 échantillons au moins. Nous en avons noté 5 dans l'exemple du terrain sur le dessin ci-dessus. Les endroits sont marqués d'une croix. La prise d'échantillons se fait de la façon suivante.

Creuser un trou d'un fer de bêche (25 cm) puis découper une tranche de la largeur du fer de bêche et de 5 cm d'épaisseur (A).

Récolter les 5 portions A dans un seau. Laisser sécher. Mélanger convenablement le tout à sec. Prélever 200 g du mélange dans un sachet en plastique. Y joindre une étiquette comportant nom, adresse et n° de la zone des prélèvements. Joindre aussi un plan en y indiquant les zones de prélèvements et les dimensions du terrain, une description des cultures antérieures et de celles que l'on voudrait établir. Fournir le plus de renseignements possibles sur la nature du terrain (remblais, sec, collant sablonneux, humide, en pente, etc...).

Ces renseignements aideront A mieux conseiller le type d'amendement à utiliser.

Sachez chauler !

Les amendements calcaires

L'emploi des amendements calcaires dépend:

1) du degré d'acidité du sol (pH);

2) de l'espèce de terre; avec un même degré d'acidité, les terres lourdes doivent être chaulées plus fortement que les terres légères. Un pH 8 peut être très bon pour une culture en Campine, mais dénote un besoin en chaux dans les terres limoneuses.

3) des cultures : p. ex. les betteraves, les trèfles, le froment exigent un sol plus riche en chaux que les pommes de terre ou les fraisiers.

4) de la teneur en humus : une terre ayant une bonne teneur en humus demande plus de chaux qu'une terre pauvre en humus.

VALEUR

La valeur d'une chaux ou d'un calcaire s'exprime en kilos d'oxyde de calcium (CaO ou chaux pure). Pour les calcaires, on utilise aussi la teneur en carbonate de calcium (CaCO3), Dans ce cas, il faut compter 180 kg de carbonate pour 100 kg de chaux pure.

BESOIN

Une terre en bon état de production doit contenir de 2 à 3 % de calcaire, ce qui correspond à un poids de 20 à 30 kg à l'are. Une terre argileuse, lourde, doit contenir plus de calcaire qu'une terre sablonneuse, légère. Ainsi, 10 à 20 kg constituent une bonne proportion pour une terre sablonneuse, tandis qu'elle devrait être de 20 à 30 kg pour une terre argileuse. Le chaulage a donc pour but de maintenir ces proportions. Dans une bonne terre maraichère les certes s'élèvent à environ 10 kg par an et par are. La quantité des chaux à utiliser varie suivant le pH du sol, sa nature et des cultures.

Tableau des quantités de chaux à apporter en fonction du pH et de la qualité physique des terres (par are).

Pour élever d'une unité le pH, il faut, dans une terre sablonneuse, moins de chaux que dans une terre argileuse.

On compte 2 à 5 kg dans une terre sablonneuse, 3 à 12 kg dans une terre de consistance moyenne, et 5 à 20 kg, selon qu’il s'agit de passer d'un pH 6 à un pH 7, ou d'un pH 5 à un pH 6.

Un surchaulege est moins à craindre dans une terre lourde car elle possède un pouvoir tampon énergique. Comme il est plus facile d'augmenter l'alcalinité d'une terre que de faire l'opération inverse, il faut éviter tout excès, qui peut d'ailleurs provoquer certaines maladies (chlorose, gale des pommes de terre, etc). Rappelons aussi que les parcelles réservées aux légumineuses ne peuvent pas être chaulées, car la chaux durcit considérablement les graines.

Les besoins exacts en chaux ne peuvent être déterminés que par l'analyse complète du sol, effectuée par un Centre de Recherches pédologiques. Sans analyse, un chaulage rationnel est exclu. Chauler sans discernement signifie donner trop à certaines parcelles et trop peu à d'autres.

ÉPOQUE

Le meilleur moment est l'automne, de préférence en novembre, mais de toute façon 2 à 3 semaines avant ou après les semis ou plantations pour ne pas gêner la germination ou les jeunes plantes.

Ne jamais chauler en même temps que l'on fait une application de fumiers ou d'engrais ammoniacaux ou superphosphates. La chaux ne s'infiltre que lentement dans le sol quand on l'applique en surface, pour cette raison, il faut l'enfouir autant que possible. Le chaulage ne doit jamais être massif; en terres normales on chaule tous les 3 ans.

Les matériaux

Les amendements calcaires se divisent en deux groupes : les chaux et les carbonates de Chaux.

1. LES CHAUX

a) La chaux vive ou chaux en roche. C'est la chaux telle qu'elle sort des fours é chaux après décomposition de roches calcaires; elle contient environ 85 % de CaO. Il faut d'abord l'éteindre (déliter). On procède habituellement comme suit: on met la chaux vive en petits tas (contenance une brouette) que l'on recouvre d'une couche de terre de 10 cm. Après une dizaine de jours, la chaux, ayant absorbé l'humidité de la terre, est devenue pulvérulente; à ce moment elle est répandue sur le sol (par temps calme !) et enfouie immédiatement pour éviter sa carbonatation. Pour cette raison, il ne faut l'exposer à l'air ni avant ni après son hydratation. On trouve cette chaux vive dans le commerce également broyée ou sous forme de poudre.

b) La chaux agricole ou chaux hydratée. C'est un hydroxyde de calcium (Ca OH²) obtenu par extinction de la chaux vive. C'est une poudre fine, non caustique. On la trouve dans le commerce, en sacs, avec une teneur de 50 à 60% de CaO.

c) La chaux magnésienne. Certaines de ces chaux contiennent une forte proportion de magnésie. Elle est souvent intéressante lorsque les terres accusent une nette carence en magnésie.

d) Les cendrées de chaux. On appelle ainsi les balayures des fours à chaux. Elles contiennent de la chaux vive, des débris de carbonate et des cendres de houille. Teneur en Cao environ 30%.

2. LES CARBONATES DE CHAUX

Leur action est évidemment plus lente que celle de la chaux ? Puisqu’ils doivent d'abord être rendus solubles dans le sol. Leur valeur dépend de la teneur en CaO, mais surtout de leur degré de finesse, pour l'estimation de laquelle on se sert du tamis n) 100; ce groupe comprend:

a) Le carbonate de chaux broyé. Existe avec une teneur de 80 % de CaCO, ce qui correspond à 56 % de CaO. Il existe des usines qui garantissent une pureté de 97/98%, Le degré de finesse est de 99 % au tamis 100.

b) La craie. Origine coquillages marins. Elfe contient environ 50 % de CaCO, = environ 33% de CaO. Finesse 50 % au tamis 100.

c) Les marnes. Ce sont des carbonates de chaux mélangés a de l'argile. Elles ne sont plus guère utilisées en Belgique, mais elles le restent dans certaine régions françaises.

d) le maerl. C'est une Algue rouge (classe des Rhodophycées, famille des Corallinacées ou Algues floridées calcaires), assez semblable au corail (d’ou son nom « Lithothamnium » ou « Buisson de pierre » que les savants classaient naguère parmi les animaux marins.

Elle est récoltée sur les côtes de Bretagne; elle est pourvue d'une membrane calcaire (carbonate de calcium 80 %l, riche en magnésium (10 %) qui doit être finement moulue pour en faire sa valeur.

L’algue vivante renferme une trentaine d'oligo-éléments utiles (fer, manganèse, cuivre, bore, etc) ou rares (dont l'iode souvent absente dans les sols éloignés de lamer) et de la vitamine C.

Les jardiniers « biologistes » considèrent le maerl comme un amendement calcaromagnésien (en remplacement des chaulages). Utile dans les cultures délicates et dans celles comportant des espèces sensibles aux carences minérales: pommes de terre, choux, asperges, carottes longues, pois, oignons, fraisiers; son action est surtout marquée dans les terrains est surtout marquée dans les terrains qui ont tendance à s'acidifier

e) Les écumes de sucreries /et de papeteries). Ce sont des résidus de la fabrication du sucre, récupérés dans des filtres-presse sous forme de gâteaux. C'est un carbonate finement divisé, assez humide et collant, renfermant une faible partie de matières organiques et, en très petites quantités, des fertilisants (1 à 1,5 %). Analyse moyenne: carbonate de chaux impalpable 50/43 %, soit 33/24 % CaO, matières organiques 10/20 %. Ces écumes ne sont intéressantes que lorsque la distance à parcourir pour s'en procurer n'est pas trop grande; encore utilisées en Hesbaye.

Le plâtre est un sulfate de calcium (2 CaSO4) obtenu par calcination du gypse (CaSO4,2H20), Il ne neutralise pas les acides et n'est donc pas un amendement calcaire.

 

La laitue

ORIGINE

Le terme de laitue provient du latin Lac = le lait, tandis que le nom de salade tien de l'italien Salarer..

L'origine de la forme sauvage s'étend sur une très grande surface, l'Europe, une partie de l'Afrique ainsi qu'une partie de la Sibérie. En Chine on pense qu'elle a été introduite à l'état sauvage entre 800 et 600 avant J.-C. En Egypte la Laitue romaine était très connue. Les Grecs et les Romains en distinguaient déjà de nombreuses formes. Au Moyen Age on parlait de la Laitue à grandes feuilles a goût insipide et douçâtre. Ce n'est que vers 1543 que l'on rencontre la Laitue pommée et plusieurs variétés encore cultivées aujourd'hui sont trés anciennes; exemple: Laitue de la Passion, XVIe s; la Gotte. XVIe s; Laitue Impériale, 1690: Merveille des 4 saisons, 1880; du Trocadéro, 1883; Blonde du Canard. 1898.

CARACTERES

C'est une plante herbacée, annuelle avec une sève laiteuse. La plante développe une racine pivotante qui peut atteindre 1 m80 é 2m25 de longueur é maturité, en général la course de cette racine est tortueuse.

Il y e ensuite formation de racines latérales horizontales et superficielles de longueur de 10 â 45cm. Ces racines latérales se développent lors du repiquage, en coupant le pivot on en favorise le développement, A la mi-saison l'appareil radiculaire occupe les 60cm supérieur du sol.

Ceci est important pour la culture et, en été par saison sèche, il est préférable de semer en place sans repiquer pour permettre é la racine pivotante de chercher l'humidité en profondeur, n'oublions pas que la laitue c'est 99 % d'eau.

La forme des feuilles est très variable et la coloration peut aller du vert pâle au vert foncé et quelques variétés sont mémo rougeâtre comme la quatre saison.

La plante donne une tige florale de 60 cm â 1 m20 qui porte des capitules de 12 â 16 fleurs jaunes. Cette montée en graines est déterminée parla réaction des diverses variétés â la longueur de la photopériode c'est-é-dire des variétés de jours longs ou de jours courts. Par exemple pour des laitues à forcer il faut une photopériode de 12 heures.

Mais la montée en graines prématurée est aussi fonction des soins de culture, une plante qui souffre pour une raison quelconque monte en graines.

Il faut également respecter les variétés de printemps, d'été, d'au tonne et d'hiver en les semant é leurs dates respectives.

Les graines sont des akènes souvent de couleur blanche parfois noire et on en trouve environ 800 à 1000 graines pour un gramme. Le pouvoir germinatif doit âtre entre 70 é 85 % et la faculté germinative est de 5 ans.

LES VARIETES

Elles sont trés nombreuses, il serait difficile ici de les citer toutes. Pour les choisir il faut tenir compte de nombreux critères la saison, le terrain, la culture de plein air ou en serre, la richesse du sol, les possibilités des soins que vous pouvez donner (ex. l'arrosage) et enfin les couleurs des feuilles vertes ou rouges.

Voici quelques variétés les plus courantes

1. LA LAITUE A COUPER

A récolter avant formation de la pomme.

a) Gotte jaune d'or, taille réduite, croissance rapide, forme une petite pomme si on récolte en éclaircissant, convient très bien pour culture hâtive sous verre froid ou plein terre. b) Frisée d'Amérique, é bord rouge, feuilles frisées, elle repousse après fauchage.

Pour un ménage de 4 personnes acheter environ 20 gr.

2. LAITUE POMMEE PRINTANIERE

a) Reine de mai, laitue intermédiaire entre les laitues à forcer et les laitues d'été, 20 cm de diamètre, convient pour culture sous verre froid au printemps ou la pleine terre. b) Attraction. Laitue passe partout pour le sous-verre ou la pleine terre au printemps et en été, gros développement 25 cm de diamètre.

c) Patty. Pour printemps et automne, résistante à la pourriture (Brémia), couleur vert brillant, pomme volumineuse, bons résultats sous tunnels plastique.

3. LAITUES POMMEES D'ETE

Très nombreuses.

a) Appia. Sans virus, feuilles larges blondes, pomme serrée, résistante é le montée en graines, convient aussi pour le printemps sous verre froid.

b) Grosse blonde paresseuse. Pousse lentement et résiste À la montée en graines, très volumineuse.

c) Batavia blonde. Pomme très grosse, feuilles trés croquantes, savoureuse, plus connue en France qu’en Belgique où on préfère les feuilles tendres.

d) Laitues è feuilles de chêne. Ne forme pas de pomme, ressemble à de l'endivette mais les feuilles ont la forme d'une feuille de chêne de couleur rouge foncé, convient pour la garniture des plats (peu connue chez nous).

e) Kagraner-Sommer. A graines noires, vert tendre, très grosse pomme, très lente é monter en graine, très intéressante pour l'été.

4. LAITUES POMMEES D'AUTOMNE

Dite aussi de jours courts, pour récolter abritée sous plastique ou sous verre jusqu'en décembre (sans chauffage).

a)Verpia. Sans virus, grosse pomme serrée, blonde, très intéressante. 25 cm de diamètre.

b) Bataser. Type batavia, croquante, feuille dentelée, légèrement cloquée, vert tendre.

5. LAITUES POMMEES D'HIVER

A récolter sous abri en hiver, le plus couramment après hivernage ou récolte au printemps. A mon avis ces variétés posent beaucoup de problèmes par hiver très rigoureux, très grosses pertes.

a) Val d'orge. Résistante aux virus, feuilles lisses, pomme grosse, résistante au froid?

b) Passion bonde. Vieille variété, culture facile, pomme moyenne 20 cm.

c) Bourguignonne. Très rustique, vert blond, pomme grosse 25 cm, feuilles cloquées, croquantes.

6. LAITUES ROMAINES

a) Blonde maraichère. A graines blanches, pomme allongée arrondie au sommet, très grosse environ 2 è 3 kg pour l'été.

b) Ballon de Bougival. Pour l'automne, très grosse, croquante, très large et rustique.

c) Grise maraichère. Feuilles d'un vert soutenu, pomme allongée bien fermée, donc ne pas lier, se prête également à la culture avancée sous plastique.

LES EXIGENCES

La laitue aime un emplacement suffisamment et régulièrement humide, mais aussi chaud et ensoleillé. En terrain plus sec il faut prévoir plus d'arrosages.

Déjà à partir de 8°C elle a un développement très lent qui va en s'accélérant eu fur et à mesure de l'élévation de le t'. Elle est optimum à 25-26% mais à ce stade la pomme est moins serrée (voir variétés suivant les saisons),

Sous verre la t° nocturne doit être plus basse que la t°diurne, ceci retarde aussi la montée en graines.

Las préférences de la laitue vont eux terres limoneuses, humifères et meubles, en général les plantes préfèrent une terre un peu lourde qu'une terre trop légère car les pommes sont alors peu serrées et moins lourdes.

Les sols pauvres donnent des feuilles dures, le pH doit être de 6,8 à 7. Une application de chaux est intéressante à condition de ne pas dépasser le pH de 7.

Comme fumure de base apporter avant l'hiver 800 à 1.000 kg de fumier décomposé à l'are, pas de fumier frais qui favorisa l'apparition de maladies. Ajouter 8 l'are 4 kg de nitrate d'ammoniaque plus 6 kg de superphosphate plus 4 kg de sulfate de potasse, ou remplacer per tout engrais complet du commerce et suivre alors le mode d'emploi.

L'engrais est à enterrer au printemps à la préparation du sol. Mais la laitue est souvent placée en culture dérobée, avant ou après une culture principale, respectez alors la fumure de la culture principale et donner si nécessaire 1 à 2 kg de nitrate d'ammoniaque à l'are.

Vu son enracinement important travailler le sol profondément si possible avant l'hiver, au printemps un travail superficiel est suffisant.

1. SEMIS

En général l'amateur sème très peu mais souvent c'est-à-dire un semis tous les 21 jours pour récolter en succession. Quelques graines semées soit en caissettes, pots, sous châssis ou côtière suivant la f. Utiliser une terre légère, poreuse, recouvrir les graines de 5 mm de terre fine, dammer pour mettre les graines en contact avec le sol, tenir humide, la levée se fait sur environs jours.

Ces semis seront repiqués en pépinière à 5 x 5 cm. dés que les deux cotylédons sont développés soit aussi en caissettes, sous châssis ou côtière.

On plante environ 3 semaines après À l'endroit définitif; attention à la plantation de ne pas enterrer le cœur ce qui ralenti très fort la végétation.

Pour les cultures d'été, il n'est pas indispensable de repiquer, vous pouvez semer directement en place en poquets 2 d 3 graines tous les 25 cm. Eclaircir et ne pas repiquer, cette méthode occupe la place plus longtemps, environ 3 mois, mais présente les avantages de diminuer le travail, ne pas avoir de problèmes quand il fait chaud au repiquage, avec son enracinement pivotant la plante va chercher l'eau à très grande profondeur ce qui diminue les arrosages et enfin les plantes sont plus belles.

Si vous plantez, bien arroser la pépinière le jour avant pour avoir une belle motte de racines, les distances sont de 25 x 25 mais pour les grosses variétés il faut 30 x 30 cm. Ceci permet un meilleur développement de la pomme et moins de risques de pourriture (plus d'air entre les plantes).

Pour les cultures sous châssis on peut descendre avec de petites variétés d 20 x 20 cm et récolter une plante sur deux pour faciliter le développement des autres.

Pour bien réussir toujours planter des jeunes plantes.

Voici un tableau récapitulatif des dates de culture, ce sont des dates de base à adapter avec le temps.

LAITUES POMMEES PRINTANIERES

s) Semer entre le 1 et 15 octobre sous châssis froid. Aérer souvent et repiquer s/châssis froid à 5 x 5. Hiverner s/châssis, aérer au maximum, arroser peu. Abriter des fortes gelées. Planter en mars s/châssis ou côtière 8 25 x 25 cm. Récolter vers le 15-20 mai.

b) Semer; février à chaud ou s/châssis froid suivent le temps. Repiquer en mars ès x 5 cm s/châssis froid. Planter en avril tunnel plastique ou côtière é 25 x 25. Récolter en juin.

c) Semer: mars à chaud ou sous châssis froid ou côtière. Repiquer fin mars-avril sous châssis froid ou côtière è 5 x 5. Planter fin avril I pleine terre à 25 x 25. Récolter fin juin, juillet.

LAITUES POMMEES D'ETE

Pour récolter régulièrement répéter les semis tous les 21 jours.

Semer du 15 mars au 25 juillet. Repiquer 2 semaines après à 5 x 5 ombrager.

Planter 2 à 3 semaines après à 30 x 30, arrosages.

Récolter de juillet S octobre.

11 est possible aussi de semer directement en place du 1 mai au 25 juillet : pour cette culture semer sur plate bande ou en plein jardin à 30 x 30 en poquets avec 2 6 3 graines,  éclaircir et on récolte en principe 3 mois après.

LAITUES POMMEES D'AUTOMNE

Prévoir pour cette culture des châssis ou tunnel plastique. Semer du ter août au 15 septembre au plus tard. Repiquer sur côtière à 5 x 5 cm. Planter en coffre de couche à 25 x 25 cm.

Suivant le temps, couvrir de châssis ou plastique è partir de fin septembre, donner beaucoup d'air pour éliminer l'excès d'humidité, fermer les châssis si il gèle la nuit, protéger par fortes gelées avec des paillassons.

Récolter novembre-décembre.

LAITUES POMMEES D'HIVER

Semer fin août sur côtière et repiquer à 5 x 5 cm.

Planter an octobre dans un coffre et couvrir de châssis ou planter en pleine terre dans des rigoles profondes de 15 cm 8 30 x 15 cm. Abriter an hiver avec de la paille, en février-mars nettoyer, donner engrais azoté et biner.

Récolter an avril-mai.

Cette culture est difficile à réussir, elle peut être avantageusement remplacée par le semis de février-mars.

LAITUES ROMAINES

Les dates des cultures sont les mémos que pour la laitue pommée.

LAITUES A COUPER

Semer tôt si possible en février sous châssis froid ou petite serre d'amateur, à partir do mars sur côtière. Semer à la volée 3 grammes par m'. On récolte environ 60 jours après 1 kg par m'.

SOINS DE CULTURE

Pour toutes les cultures il est nécessaire de biner, sarcler et surtout arroser par temps sac, mais jamais sur la pomme d récolter.

Si la culture trame, donner en arrosage 1 gr par litre d'eau de nitrate de potasse.

Attention aux parasites, pourriture du collet insectes du sol, et souvent pucerons.

Respecter l'assolement et si nécessaire traiter avec des fongicides pour les maladies et insecticides pour les insectes, les produits à base de pyrèthre sont non toxiques.

 

Comment lutter contre l'aoûtat dans les pelouses

Toujours plus nombreux dans des zones ombragées et humides (autour des buissons, des massifs...). Sur des grandes pelouses, ils se concentrent en quelques points. Dans ces conditions, le traitement peut être plus ou moins localisé. Chez l'amateur, le traitement chimique le plus indique est un poudrage de soufre. En effet, le soufre joue le rôle de fongicide pour combattre certaines maladies des plantes mais l'on oublie que ce produit a aussi un effet acaricide.

Comme précisé, il n'est pas toujours nécessaire de traiter l'ensemble de la pelouse, poudrez aux endroits les plus favorables de l'infestation. Il ne faut pas oublier que des ré infestations peuvent être possibles.

Comme mesures préventives et curatives.., n'oubliez pas les techniques d'entretien.

La meilleure efficacité s'obtient en tondant, au préalable, les pelouses très ras, c'est un facteur très important de la réussite du traitement. De plus, il e été constaté que plus les pelouses sont tondues fréquemment, moins elles sont infestées. Lors du traitement éventuel au soufre chers lectrices et lecteurs, prenez les précautions d'usage notamment vis à vis des enfants. Le soufre en lui-meure est sans danger mais pourrait irriter les muqueuses d'un animal ou provoquer une allergie de la peau chez un enfant en contact avec l'herbe traitée.

Un second traitement devient souvent nécessaire une dizaine de jours après la première application.

N'oubliez surtout pas cette mesure, chers lectrices et lecteurs, à savoir la tonde très courte de l'herbe.

Référence bibliographique:

L'aoûtat: un ennemi saisonnier par Michel Martinez et Jean-Louis Dommanget. INRA-Versailles.